C'EST UN MALHEUR DU TEMPS
QUE LES FOUS GUIDENT LES AVEUGLES.
Les gamins se précipitent sur le quai du
Poudlard Express , laissant à l'arrière leurs parents inquiets. La rentrée se fait sous d'étranges auspices en cette année
1980 . Le monde magique subit d'énormes changements, sous l'impulsion de sa nouvelle ministre
Aloysia Gottlieb , arrivée au pouvoir depuis une courte année. Voila qu'elle impulse des lois pour ouvrir le monde aux familles des nés moldus, pour offrir des droits aux créatures magiques, pour permettre à chacun de vivre en égal dans l'univers magique qu'elle prétend pouvoir préserver de l'extrémisme et de la violence qui a bien failli l'anéantir.
Mais le Lord Voldemort est mort. Il laisse derrière lui les murmures d'une idéologie qui veut voir la magie retrouver sa noblesse et sa puissance. Qui dénonce l'ouverture à des inconnus, qui n'y connaissent rien et qui tirent vers le bas le niveau des nouvelles générations de sorciers. Si le Ministère de la magie est aux mains de ces esprits
modernistes et idéologistes , voila que l'école de sorcellerie Poudlard est à présent administrée par
le conseil des Purs : dix familles anciennes, de sorciers de sangs purs, qui prônent une magie noble, puissante et sans limite.
Cette nouvelle année à Poudlard les règles changent : les coûts d'inscription ont été vus à la hausse, pour garantir l'excellence d'une nouvelle éducation amenant les sorciers à dépasser la limite du possible. Les élèves les plus pauvres - pour la majorité des sangs mêlés et des nés moldus - sont
boursiers , leurs études assurées par la générosité du Conseil.
L'école est à présent une arène dans laquelle chaque élève doit faire ses preuves : les réussites sont récompensées par de fabuleux cadeaux; les échecs sont punis sévèrement.
Les élèves qui échoueront se verront mis à la porte de l'établissement et pour les nés moldus - ils seront oubliettés avant d'être renvoyer dans le monde qui est le leur.
L'école de magie Poudlard est une arène où chacun doit prouver qu'il a sa place , et vous trouverez-vous la votre ?
