Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 Rancœur sanglante - Maxine & Amycus

Aller en bas 
AuteurMessage
Amycus M. Carrow
Amycus M. Carrow
Puriste & Quidditch
Messages : 166


Rancœur sanglante - Maxine & Amycus Empty
MessageSujet: Rancœur sanglante - Maxine & Amycus   Rancœur sanglante - Maxine & Amycus EmptyDim 26 Nov - 3:08

@Maxine Goyle



Rancœur sanglante


Tu as l'esprit ailleurs quand tu quittes la salle de cours de divination, sans faire attention à Arabella qui ne te suit pas et à Echo qui essaye de t'appeler. Une question ? Tu ne saurais dire, voilà quelques jours que tu avances tout seul sans vraiment faire attention aux autres. La raison est simple, voilà que ta sœur Alecto est ailleurs. Plus vraiment comme avant même si les autres semblent ne rien voir, que ce soit vos amis ou alors les professeurs tout le monde fait comme si rien n'était. Mais toi tu sais, toi tu vois qu'elle a l'esprit occupée et qu'elle n'est pas comme avant. Parce que c'est ta sœur, qu'elle est ta jumelle et que les jumeaux partagent un lien que personne ne pourra jamais comprendre. La faute à la grossesse de votre mère, vous avez passé neuf mois tous les deux et de fait, une sorte de lien magique s'est crée entre vous. Et puis à votre naissance il n'y avait que vous deux, rien d'autre ne comptait en grandissant et à présent que votre paternel n'est plus là, envoyé à Azkaban alors la famille semble avoir éclatée.

Mieux encore votre mère se trouve être mariée à un autre, un sorcier dont vous ne connaissez presque rien et qui est un étranger pour vous. Littéralement, il vient d'Inde ou du Bangladesh. Ou de tu ne sais quel pays qui manque d’intérêt à tes yeux, la seule chose que tu sais c'est qu'il est sang-pur, largement assez riche pour votre mère et que cela lui suffit pour avoir acceptée ce mariage que l'on dit arrangé. Toi tu te demandes si elle ne lui a pas glissée un philtre d'amour dans une boisson mais tu t'en moques après tout, ce n'est pas ton problème. De fait votre mère qui de base ne s'occupait pas de vous, se trouve maintenant une toute nouvelle occupation auprès de ce sorcier. Il n'est pas méchant certes mais tu n'as aucune envie de créer un lien avec lui.

L'avantage qui n'est pas négligeable c'est qu'il compte repartir vivre dans son pays avec votre mère et de fait, vous pourrez jouir avec Alecto, de toute la liberté que vous méritez. Qui plus est tu es maintenant le patriarche de la famille Carrow et tu peux choisir à la fois ton avenir mais aussi celui de ta sœur. Ou du moins la laisser prendre la place qu'elle désire, ce n'est pas rien dans un monde de sang-pur où on attend d'une femme qu'elle épouse un autre sang-pur et lui fasse des enfants. Tu ne pourras jamais lui imposer une telle chose, tu es toi même dans des fiançailles arrangées dont tu ne veux pas et tu manques de tourner de l'oeil à chaque fois que tu t'imagines épouser Arabella. C'est une gentille fille et intelligente mais tu ne l'aimes pas, c'est ton amie et toi ce que tu veux c'est une autre, une amie qui partage ton secret fait de baisers en cachette et de promesses que tu ne pourras peut-être jamais assurer.

Soupirant à toutes ces idées, tu tournes dans un couloir et tu t'engages vers la dernière partie qui va te mener jusqu'aux escaliers farceurs de l'école. Ainsi tu pourras te perdre deux ou trois heures à la bibliothèque pour travailler un peu avant l'heure du repas. Tu as des cours à réviser et surtout des devoirs à terminer alors, tu comptes bien prendre de l'avance avant que le week-end ne sonne, tout simplement car qu'il y a un match contre Serdaigle et il faut que tu sois entraîné et au top de ta forme pour renvoyer les cognard qui arriveront vers ceux de ton équipe.

Heureusement au milieu de tout ça il y a du bon n'est-ce pas ? Depuis la sortie au village et le fait que vous avez affronté un demiguise, tu as été largement récompensé pour ton succès. En réalité et parce que tu as su choisir les bons sorts pour défendre tes camarades, tu te retrouves avec une chambre privée et une cape d'invisibilité dont tu pourras te servir pour faire quelques farces ou alors, pour rejoindre Echo lors de vos rendez-vous une fois que le couvre-feu est passé. La chambre privée n'est pas de refus en plus de ça, elle est assez grande et tu vas pouvoir la décorer comme tu le souhaites. En plus et si vous êtes assez discret pour ça, la belle qui fait battre ton cœur si vite et si fort pourra te rejoindre afin de partager un moment agréable pour discuter ou simplement vous retrouver.

Tu sais que cela a le goût de l'interdit mais tu n'as pas le courage de te refuser une telle chose, voilà que depuis l'été Echo hante toutes tes pensées et si il n'y avait pas encore un peu de mesure dans ton esprit, celui-ci exploserait et tu lui révélerais tout fort ce que tu ressens pour elle. Avec le risque de la faire fuir évidemment, elle a déjà assez à penser et à faire, l'angoisser plus encore n'aurait rien de bon. Mais tu n'es pas patient, tu ne l'as jamais vraiment été et Echo met justement ta patience à rude épreuve depuis quelques mois. Ce n'est pas sa faute, elle est fiancée elle aussi et tu comprends qu'elle ne peut pas briser ces fiançailles sans une bonne raison, une bonne garantie. Tout comme toi d'ailleurs... Et puis elle ne fera rien sans savoir ce que tu ressens pour elle. Pourquoi parler et avouer les sentiments est une affaire si compliquée ?

Alors que tu t'engages pour quitter le couloir et rejoindre les escaliers, tu te cognes violemment à quelqu'un de petit et de fluet, dont la tête vient taper sur ton torse et pile poil sur ton blason représentant un serpent qui crache son venin à la face du monde. La digne et honorable maison des Serpentards, dont le magnifique emblême te rend fier quand il brille de son vert et argenté sur ton torse bien dessiné. En baissant les yeux tu te figes en reconnaissant celle qui vient de te rentrer dedans car oui c'est sa faute évidemment, ça ne peut être la tienne. « Tiens... Goyle ! Ca pour une surprise... » Dis-tu alors que ton regard accroche le visage souvent impassible de la demoiselle que tu ne portes pas dans ton cœur. Pour toutes les raisons possibles que tu ne peux énumérer, Goyle et toi ça ne passe pas. Il y a de la tension entre vous, des frictions et c'est souvent que ça se termine avec des promesses de se venger de l'autre. Un jour la vengeance sera effective et tu seras trop heureux de lui rendre tout ce qu'elle t'a déjà balancée au visage sans cérémonie. Bon quand même tu dois avouer que tu le lui rends bien, tu n'es pas tendre avec elle. « Aurais-tu l'amabilité de te pousser de mon chemin ? » Tout cela avec un sourire en coin alors que celui-ci n'a rien d'agréable. Si elle est mesurée alors elle partira mais si elle cherche la bagarre... Tu sais que ça peut rapidement exploser. « Tiens ta copine n'est pas là... C'est rare de te voir seule. »  
KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas
Maxine Goyle
Maxine Goyle
Moderniste & Quidditch
Messages : 57


Rancœur sanglante - Maxine & Amycus Empty
MessageSujet: Re: Rancœur sanglante - Maxine & Amycus   Rancœur sanglante - Maxine & Amycus EmptyVen 1 Déc - 20:58


Rancœur sanglante
08.11.23 - Ft : @Amycus M. Carrow

L’humeur de la brune ne s’était pas arrangée. Pas depuis la réception de cette foutue lettre. Comment ? comment en était-elle arrivée là ? Et surtout : pourquoi ? Pourquoi devait-elle subir cela ? Était-elle donc si négligeable, si inutile, qu’on ne prenait même plus la peine de savoir ce qu’elle ressentait ? Toute la journée, elle avait ruminé cela. Son tête-à-tête avec Yaxley ne l’avait pas aidé à passer une bonne journée et maintenant que celle-ci tirait sur la fin, elle sentait ses propres barrières sur le point de céder. Larmes ou haine, elle ne saurait dire. Elle n’y arrivait juste pas. Elle était seule. Foutue, dans cette école qu’elle rêvait de quitter. Quitter sa famille, ce monde de fou où le consentement ne semblait même pas avoir sa place.

Alors pour une foi, elle sécha. Elle manqua un cours, ayant urgemment besoin d’évacuer ce qui la rongeait à petit feu depuis le réveil. Et plus elle se dépêchait, marchant trop vite pour ne pas penser qu’elle courait, plus les larmes semblaient prendre le dessus. Les yeux brûlant, elle avait fui, lâchement, pour s’enfermer dans les premières toilettes qui passaient par là et fondre en larmes. Des larmes silencieuses, témoignant d’un excès d’émotions qu’elle ne contrôlait pas. Finalement, Stone n’avait-il pas raison ? N’était-elle pas trop faible pour mériter de vivre ? À cette pensée, elle essuya rageusement ses larmes du revers de son veston. Elle préférait ne pas accumuler les réflexions douloureuses de sa famille à ce qui fait suinter son cœur, sinon, elle ne s’en sortirait pas. Elle pourrait faire une connerie et clairement, elle s’en passerait bien.

Maxine se dit qu’elle aurait dû frapper Orpheus lorsqu’ils s’étaient vus le matin même. Elle aurait dû le provoquer suffisamment pour enfin se défouler physiquement, frapper quelqu’un qui souffrirait à chacun de ses coups. Mais elle n’avait rien fait. Certainement pas par égard à leur relation passée, mais surtout, car elle ne voulait pas se laisser. Pas contre lui. Il était tout aussi victime qu’elle de ces machinations, et il avait suffisamment d’emmerde pour qu’elle ne rajoute pas la case « s’est fait tabasser par une fille » à la liste. Quoi que cette idée lui tirât un sourire sinistre. Sa main la démangeait et elle se voyait déjà malmener le pauvre à coups de baguette, se vengeant non seulement de cette situation injuste, mais de tout le mal qu’il avait pu lui faire.

Elle n’avait jamais été naïve le concernant, où pas comme la plupart des filles passant dans les bras du tombeur. Elle l’avait choisi en connaissance de cause, pour se débarrasser de ce garçon qui la collait sans cesse et qui lui inspirait suffisamment pitié pour qu’elle n’ose pas être méchante avec lui. Alors après l’avoir quitté, elle avait demandé de l’aide à Orpheus, et il avait étonnamment accepté. Ce n’était pas censé durer aussi longtemps que ce ça, une semaine ou deux, tout au plus, pas presque trois mois. Et s’il n’y avait aucun amour entre eux, il y avait eu cette complicité qui avait fait du bien à Max, ce genre de relation qu’elle ne pouvait avec pour Dylane, ce petit truc en plus qui apaisait son cœur. Ils étaient pareil, sur beaucoup de point, et se comprenait dans devoir trop se dévoiler, respectant les secrets de l’autre sans les divulguer. Sans juger. Puis cet abruti avait tout écrasé avec des mots qui lui avait fait mal. Qui lui faisait toujours mal. Être un jouet pour un soulagement passager passait encore, mais lui cracher au visage les mots qu’il avait eus… Non. Qu’importe ce que Merlin prévoyait pour elle, elle ne pourrait jamais le pardonner. Bien au contraire, elle rêvait de lui faire du mal. Beaucoup de mal.

Ne sachant pas vraiment depuis combien de temps la petite Poufsouffle était enfermée là, elle se leva, remettant ses vêtements en place. Elle était toujours à fleur de peau, mais au moins, elle n’était plus sur le point d’exploser. Elle se regarda dans un miroir et grimaça. Ok, sans maquillage elle avait vraiment l’air d’aller mal. Mais c’était Dylane qui la poussait à se maquiller, à prendre soin d’elle. Max était… Moins coquette que son amie, n’y trouvant pas de réel intérêt. Elle refit sa queue de cheval, se passa de l’eau sur le visage et une fois satisfaite du résultat, elle sortit de là.

A peine eut-elle fait quelque pas qu’elle se prit un mur de muscle en plein visage, qui l’aurait envoyée au sol si elle ne s’était pas retenue à la première chose qui passait. Une cravate. Verte. Fronçant les sourcils, elle leva le nez en priant tous les dieux de l’enfer pour que ce ne soit pas Orpheus. Elle faillit soupirer en voyant cette tignasse rousse qu’elle détestait. Elle relâcha la cravate d’Amycus en grimaçant, essuyant sa main sur sa jupe, comme s’il avait la peste.

- Tiens... Goyle ! Ça pour une surprise...

La brune contracta la mâchoire, mais se retint de tout commentaire. Elle ne voulait pas entrer en conflit ouvert avec lui, pas dans un endroit où l’on pouvait les voir. Elle restait une préfète, et cela lui demandait de savoir refouler ses émotions par moment, pour rester le plus neutre possible. Elle planta simplement son regard dans le sien, le défiant de continuer alors qu’elle fit de son mieux pour garder ce masque de dédain impassible qu’il lui inspirait sans cesse. Si seulement ce type pouvait vivre muet, il serait sans doute bien plus beau aux yeux de l’anglaise, mais rien n’y faisait : il la détestait. Il avait l’une de ses têtes à claque qui vous donne envie de faire pâlir le diable lui-même devant sa violence. Et alors qu’elle allait prendre sur elle, le contourner, le flamboyant repris la parole, la coupant net dans son élan de tolérance. Ok. Puisqu’il le demandait avec tant d’amour…

- Et toi, Carrow, aurais-tu l’amabilité de retourner dans le ventre de ta génitrice et de ne jamais naître ?

Lui offrant son plus beau sourire innocent, tout en papillonnant des yeux dans un simulacre grossier de tentative de charme, ponctué d’un ton glacial et ironique, Maxine croisa ses bras en le jaugeant. Pourquoi fallait-il que tous les hommes soient si grands ? Et pourquoi avait-elle tant envie de lui briser les rotules pour le voir au même niveau qu’elle ? Pensant sincèrement que cela n’allait être qu’une prise de bec de plus entre eux, elle ne s’attendit cependant à la remarque que beaucoup trop de monde lui faisait ses derniers temps. Son regard, tantôt brûlant de colère s’éteignit pour ne devenir qu’un océan de glace.

- Tiens ta copine n'est pas là... C'est rare de te voir seule.

- Et toi alors ? Où est donc ta chienne de sœur ? Nous a-t-elle enfin fait le plaisir de disparaitre ? C’est si rare de te voir sans elle.

Si d’ordinaire, elle n’aurait pas tant manqué de respect à Alecto, aujourd’hui elle n’en avait plus rien à foutre. Outre le fait qu’elle rêvait d’en foutre une à cette peste, elle voulait provoquer et blesser Amycus autant qu’il venait de le faire avec elle, sans s’en rendre compte. Œil pour Œil, dents pour dents. Elle fit un pas en avant, s’approchant dangereusement près de lui, plaçant ses doigts autour de son menton, afin de lui faire baisser la tête.

- Je te conseille de ne pas continuer. Pas aujourd’hui, Amycus. Sauf si tu as autant besoin que moi de te défouler, dans ce cas vas-y : frappe.

Plus encore qu’une menace, c’était une mise au défi. Elle le relâcha avec dédains, le repoussant par la même occasion. Elle avait encore les yeux rouges, trahissant sans doute son état. Ou en tout cas, donnant clairement un indice sur celui-ci. Et qu’elle avait envie qu’il accepte, oubliant ses belles résolutions de plus tôt. Oubliant où ils étaient. Avec qui. Car si son père avait vent de tout cela, il n’hésiterait pas à venir la corriger devant toute l’école s’il le fallait. Et pourtant, cette idée ne la fit pas frissonner ou réfléchir. Elle devait se défouler. Vite.




Revenir en haut Aller en bas
Amycus M. Carrow
Amycus M. Carrow
Puriste & Quidditch
Messages : 166


Rancœur sanglante - Maxine & Amycus Empty
MessageSujet: Re: Rancœur sanglante - Maxine & Amycus   Rancœur sanglante - Maxine & Amycus EmptyVen 8 Déc - 21:12

@Maxine Goyle



Rancœur sanglante


Tu ne te considères pas comme un mauvais garçon à proprement parlé, déjà parce que tu essayes d'être aimable avec tout le monde mais aussi parce que tu es assez facile à vivre, le gens qui ne prend pas vraiment la tête à ceux qui t'entourent. Enfin tu es moins difficile que ta sœur, tu adores Alecto mais tu reconnais sans mal que parfois elle parvient à taper sur les nerfs des personnes les plus sages et calmes, surtout parce qu'elle a un côté je sais tout qui te fait rire mais qui agace les professeurs, bien trop souvent. Il n'est pas plaisant de se faire reprendre par une étudiante n'est-ce pas ? Ce n'est pas la faute de ta sœur si ils racontent des idioties, en réalité heureusement qu'elle est là parfois pour vous éviter d'apprendre des âneries. Enfin et même si tu te considères comme un gars assez gentil et aimable, tu as aussi un mauvais côté qui se trouve être une rancune tenace et à toute épreuve. Pour le grand malheur de ceux que tu as dans le nez, quand tu en as après quelqu'un alors tu as bien du mal à relâcher un peu la pression, comme un chien qui a un os dans la gueule et qui refuse de le laisser plus d'une minute. Par chance il n'y en a pas beaucoup dans Poudlard, qui reçoivent cette rancune terrible mais la fille Goyle est une de tes victimes. Tu ne saurais dire vraiment pourquoi vous ne vous entendez pas, il faut dire que tu n'as jamais fait d'effort envers cette famille et qu'eux même, regardent les Carrow comme si vous étiez des créatures magiques derrière les grilles d'un zoo. Ca et le fait que cette famille renferme plusieurs mages noirs semble justifier pour toi que tu balances des remarques à Maxine Goyle dès que tu as le malheur de la croiser. Elle n'est pas responsable des erreurs des siens certes mais tu n'arrives pas à te contrôler, dès qu'il t'est possible de lui cracher ton venin alors tu ne te prives pas.

Et parce que tu es agacé aujourd'hui et que tu as besoin de te défouler, c'est une chance pour toi de tomber sur elle. Si tu étais mature alors tu prendrais ton balai pour faire quelques tours dans le parc de Poudlard ou tu irais taper dans quelques cognards pendant une heure ou deux. Sauf que tu n'es pas encore assez mature et que comme tout gamin sang-pur assez capricieux, tu préfères te défouler autrement. Tout à l'heure tu iras marcher dans le parc et ça ira mieux mais pour l'instant c'est sur elle que tu tombes ou du moins, c'est elle qui vient te rentrer dedans. Et t'attraper par la cravate de sorte qu'elle pourrait t'étrangler alors quand elle te lâche enfin, tu arranges ta cravate aux couleurs de ta maison avec une mine contrariée. Si elle aime être négligée alors ce n'est pas ton cas, tu es toujours propre, impeccable sur toi et parfumé avec les meilleures effluves que l'on vend dans le Londres magique. Après avoir lissé ta chemise et surtout ta robe de sorcier, tu poses sur elle un regard plus sombre que d'habitude pour remarquer que son visage porte les stigmates d'une forme de tristesse, de fatigue ou de lassitude. Aussi elle n'est pas maquillée, ce qui n'est pas habituel tu dois l'avouer. Mais tu ne t'en formalises pas, ça ne va pas t'empêcher de lui lancer des piques et si elle ne répond pas alors tant mieux, tu partiras dans ton coin en bombant le torse comme le prince des serpents que tu es, depuis que tu es dans Poudlard. Si elle répond alors ta patience, déjà réduite, ne fera que partir en fumée dans un brasier que tu gardes en toi et qui ne réclame qu'à exploser.

« Tu devrais lui demander à ma génitrice, elle est parfaitement à l'aise dans une famille comme la tienne. » Dis-tu avec la même verve, sans pour autant t'offusquer de la remarque car si il y a bien une chose qui ne te choque pas, c'est les piques concernant ta mère. Elle n'est pas vraiment une maman en plus de ça, elle s'est occupée de vous uniquement parce qu'elle était obligée et maintenant, elle est partie pour l'Inde jusqu'au début de l'année à venir. De fait tu hausses les épaules avant de croiser les bras toi aussi quand elle le fait la première. Si la demoiselle essaye de te jeter des regards sombres, tu as seulement l'impression d'avoir devant toi un petit poussin tout jaune et tout colère. L'image t'arrache un rictus moqueur juste avant que tu ne réalises qu'au lieu de partir elle est restée pour te répondre. Les choses vont peut-être dégénérer finalement. Plus vite que tu ne le penses car son regard semble changer de couleur quand tu mentionnes sa meilleure amie disparue. Alors quand elle attaque sur ta sœur tu dois lui reconnaître que c'est de bonne guerre. Si ce n'est que tu ne supportes pas qu'on parle de ta sœur jumelle, surtout que c'est à cause de l'état d'Alecto que tu es aussi agacé aujourd'hui. Et que tu te sens parfaitement démuni, comme si tu ne servais à rien. « Attention Maxine Goyle... » Le nom de famille est craché comme si tu venais de mordre dans un citron. « Tu frôles les limites en parlant d'elle, tu le sais. » Parce que tu as déjà frappé pour moins que ça. Défendant ta sœur et son honneur contre quiconque osant s'en prendre à elle ou simplement la critiquer devant toi. C'est de notoriété publique que tu ne veux pas qu'on parle d'Alecto. Pas alors qu'il n'y a que vous deux en ce monde et que vous vous êtes jurés de tout faire pour vous protéger.

La Poufsouffle s'avance vers toi et tu te retiens de reculer ou de presque grogner quand elle pose ses doigts sur toi, tant tu n'as ni confiance, ni envie qu'elle te touche avec ses doigts que tu pourrais comparer à des tentacules. Elle te fait baisser la tête et ton rictus moqueur est plus grand encore. Elle n'imagine pas à quel point tu pourrais ne faire qu'une bouchée de cette petite femme. Elle te relâche après une énième menace alors que tu recules d'un pas. Petite mais assez costaud pour réussir à te repousser comme elle le veut, tu serres les dents suite au ton menaçant qu'elle a usée contre toi. « Tu me conseilles ? Ho mais c'est que je devrais peut-être m'abaisser à t'écouter, Goyle, n'est-ce pas ? Sinon tu vas faire quoi dis moi ? Tu vas appeler tes grands frères ou mieux encore, ton dégénéré de paternel ?! » Attaquer sur la famille est peut-être un coup bas tu veux bien le reconnaître mais ça fait toujours son petit effet. Surtout qu'il est question de Ford Goyle et que la réputation de cet homme n'est plus à faire. Il est effrayant mais surtout largement critiqué dans le monde magique et dans votre société de sang-purs, c'est simple soit on l'adore soit on le déteste, il n'y a pas de juste milieux avec lui. « Te frapper ?! » Tu ris comme si elle venait de te lancer une bonne blague mais tu préfères garder tes distances car si un premier coup part alors il ne viendra pas de toi. « Je pourrais te briser en deux au premier coup. » En somme tu ne veux pas non plus envoyer la fille Goyle à l'infirmerie car tu aurais des problèmes après. Et surtout il vaut mieux plaider la légitime défense n'est-ce pas ? Ton regard s'attarde un peu plus longtemps sur elle alors que tu remarques ses yeux rouges et cernés. Tu fronces les sourcils pendant un instant alors que la curiosité, celle qui te pousse à piquer des ouvrages dans la bibliothèque pour lire toujours plus, te fait ouvrir la bouche une nouvelle fois. « Et j'vais pas frapper une gamine qui se cache dans les toilettes pour pleurer sa pauvre vie pathétique. »  
KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Rancœur sanglante - Maxine & Amycus Empty
MessageSujet: Re: Rancœur sanglante - Maxine & Amycus   Rancœur sanglante - Maxine & Amycus Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Rancœur sanglante - Maxine & Amycus
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Échange anonyme Amycus - Maxine
» Maxine "Max" Goyle
» Et si l'eau pouvait calmer nos coeurs ? [Maxine]
» Demande de liens de Maxine - Ouvert
» Sally - Hibou de Amycus

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Enter the game :: L'Ecosse :: Poudlard :: Le Château :: Les escaliers :: Le couloir du sixième étage-
Sauter vers:  
Gazette du Sorcier
DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.