Rabastan termine de nouer sa cape, ses straps et ses poignards le long de sa tenue de combat. Il soupire. Aujourd’hui, lui et Grace se sont donnés pour mission d’aller en Europe de l’Est pour chercher des ingrédients rares pour les potions de soin. Ils pourraient s’en procurer ici, mais c’est cher, et difficile quand on est en cavale comme Rabastan. Il soupire. Il n’aime pas emmener sa femme, surtout quand elle attend un bébé, mais il sait qu’à deux ils sont plus forts. Elle termine de se préparer à la salle de bain, pendant qu’il choisit une baguette. Ils en ont pas mal, assez pour changer régulièrement sans se faire tracer. La plupart viennent de sorciers décédés. Celle qu’il choisit là, est en bois de sorbier, plutôt rigide, coeur en plume d’oiseau tonnerre de ce qu’il en sait. Elle fera l’affaire, il la sent puissant. Il soupire, se donnant un tant soit peu de courage. Grace sort de la salle de bain, prête elle aussi. Il se dirige vers elle et dépose un baiser sur ses lèvres.
« Prête, mon amour ? »
Une fois que tout est prêt, réglé, ils transplanent au beau milieu de la Roumanie, se retrouvant une forêt enneigée, la neige craquant sous leurs pas. Des nuages blancs sortent de leurs bouches quand ils respirent. Il fait beaucoup plus froid ici qu’à Londres, c’est certain. Rab prend la main de Grace dans la sienne, afin de la guider dans les bois et pour éviter qu’elle ne tombe.
« Bien, il nous faut du basilic bleuté, de la sauge rampante, du muguet d’hiver et tout ce qu’on peut trouver d’intéressant. Allons-y, afin la tombée de la nuit. N’hésite pas, si tu as des difficultés à marcher.»
Il dépose un baiser sur sa tempe et la marche à travers la forêt Roumaine commence. Ils tombent rapidement sur un rond de basilic bleuté.
Elle a deux jours de repos qui se suivent. Aussi, il est évident pour Grace d’accompagner son mari. Jamais elle n’aurait pu le laisser partir seul, de peur de ne pas le voir revenir. Elle n’oublie pas qu’il est recherché un peu partout, et que s’ils venaient à tomber sur des Aurors, on pourrait lui arracher. Et il est hors de question à ses yeux qu’elle élève leur enfant seule. Inspirant profondément, elle remonte ses cheveux en chignon avant de soupirer. Il va être temps d’y aller. Attrapant sa cape, elle la noue avec soin pour être certaine de ne pas la perdre. Une grosse écharpe autour du coup, sa baguette contre sa hanche, sa paire de gants contre ses mains. Elle est prête. Ouvrant la porte de la salle de bain, elle se force à sourire même si cette mission ne la rassure pas. Mais elle ne veut pas inquiéter Rabastan. Souriant doucement, elle hoche positivement la tête. « Oui je suis prête. Mais toi tu ne l’es pas mon amour. » Elle se recule pour pouvoir attraper la paire de gants de son mari reposant sur la table basse et lui tend. Ils vont avoir froid, alors autant qu’il soit couvert correctement. Aussi, comme ils sont prêts, ils n’ont plus qu’à transplaner.
Arrivant au milieu d’une forêt enneigée, elle regarde immédiatement autour d’elle. On ne sait jamais. Cela la tue que son mari doive vivre comme un criminel, alors qu’il n’a jamais soutenu la cause du mage noir. « Je te le dirais. » Soupirant, elle serre ses doigts tendrement, tout en marchant à ses côtés. Faisant attention où elle met les pieds, Grace ne veut pas risquer de tomber. Mais elle ne veut pas être un poids mort pour Rabastan, aussi, elle suit la cadence. « Je ne pensais pas qu’il ferait aussi froid. Heureusement qu’on a trouvé ces gants la dernière fois. » Mais malgré les vêtements qu’elle porte, Grace sent le froid qui court sur sa peau. Mais ils ne peuvent pas acheter les ingrédients à Londres, aussi, ils n’ont pas d’autre solution. Heureusement, ils tombent rapidement sur un rond de basilic bleuté. Se baissant pour en ramasser, Grace finit par regarder son époux. « Comment tu vas ? J’ai remarqué que tu étais souvent réveillé la nuit … » Et ça l’inquiète, il peut le lire dans son regard. Elle aimerait pouvoir l’aider, malheureusement, pour ça, elle ne peut rien faire Et Grace s'en veut pour ça. Elle espère pourtant que leur avenir sera meilleur, d’ici quelques semaines.
« Oui je suis prête. Mais toi tu ne l’es pas mon amour. » Rabastan sourit, attendri, ne se lassant jamais de la façon dont elle l’appelle. Grace lui tend ses gants, qu’il prend et qu’il enfile. En effet, il ne faudrait pas qu’il ait froid les mains, ça rendrait leur cueillette trop compliquée dans le froid polaire d’Europe de l’Est. Il lui sourit, tendrement, se sentant pleinement heureux et chanceux de l'avoir dans sa vie, tout le jour. Dans la joie et la tristesse, dans la santé et dans la maladie, dans la richesse, et surtout dans la pauvreté. Il ne pourra jamais se séparer d'elle, il l'aime d'un amour inconditionnel. Il se sent égoïste, de la garder près de lui dans sa situation, alors qu'elle mérite une vie tellement meilleure. Et pourtant, il sait que sans elle, il ne serait rien de l'homme qu'il est devenu aujourd'hui.
Ils transplanent et aterrisent dans une forêt enneigée d'Europe de l'Est, quelque part entre la Roumanie et la Bulgarie. Le froid lui saisit directement le visage, et il ressert sa cape autour de son corps, non habitué à ces températures extrêmes. Avant de s'aventurer, il s'assure de l'état de Grace. « Je te le dirais. » Rab acquiesce, et lui sourit. Ils se mettent ensuite en marche, il tente de ne pas grelotter pour rester le plus silencieux possible. Ils doivent être pareils à des ombres, aujourd'hui. « Je ne pensais pas qu’il ferait aussi froid. Heureusement qu’on a trouvé ces gants la dernière fois. »
"Je savais qu'il ferait un froid de chien, mais pas autant. Heureusement qu'on a ces gants, effectivement, ça nous réchauffe un peu."
Quelques pas plus tard, ils tombent sur des basilics bleutés, un petit rond caché derrière un arbre. Tous deux se baissent pour les ramasser, et Rabastan ouvre sa besace sans fond pour tous les mettre à l'intérieur. Une fois qu'il n'y en a plus, ils se redressent et continuent leur marche. « Comment tu vas ? J’ai remarqué que tu étais souvent réveillé la nuit … » Il grimace, et baisse les yeux vers elle.
"Ne t'en fais pas pour moi, ça va. Juste ... des angoisses sur le futur, plus ou moins proche, qui me tiennent éveillé. Mais ça va. Et puis, je peux écouter tes ronflements."
Il ricane, pour apporter un peu de légèreté à la conversation. Il devrait songer à prendre des potions de sommeil, peut-être que cela l'aiderait.
Dé :
Oui : ils entendent un bruit dans la bruit. Non : rien à signaler, ils poursuivent leur marche.
La forêt est étrangement calme, et Rab commence à se détendre un peu.
"Ton prochain rendez-vous avec la gynécomage c'est la semaine prochaine. Elle ne pose toujours pas de questions sur le père ou ?" Cela le peine de ne pas participer aux rendez-vous, mais il ne peut pas. "Quelle taille le bébé fait, à l'heure actuelle ? Genre un kiwi ? Une grosse pomme ?"
S'il se renseigne un maximum sur la grossesse, et sur toute la maternité et la paternité, la taille du bébé est toujours un grand mystère pour lui.
C'est évident pour Grace que dès qu'elle le peut, elle doit accompagner son époux. Elle n'apprécie pas la situation dans laquelle il est, alors qu'il n'est nullement fautif de tous les actes qui ont été commis. Il était simplement là en tant qu'espion, afin de sauver un plus grand nombre. Et pourtant, il est traqué comme une bête sauvage, comme tous les autres mangemorts qui ont eux ont commis des crimes. Aussi, lorsqu'ils arrivent dans le froid, Grace ne peut s'empêcher de lui faire remarquer qu'elle est heureuse qu'ils aient trouvé cette paire de gants la dernière fois. Malgré le vêtement sur ses doigts, elle sent que ces derniers sont légèrement froids malgré tout. Mais elle ne va pas se plaindre, alors que leur situation pourrait être bien pire et qu'ils auraient très bien pu venir ici sans gants. Rabastan lui confirme également qu'il est heureux d'avoir une paire de gants, chose qui fait sourire la sorcière. Au moins, ils sont protégés malgré tout.
Tombant sur la plante qu'il cherchait, Grace se baisse à ses côtés pour l'aider à en récolter. Il est certain que s'il avait dû en acheter en ville, il l'aurait payé une fortune. Déjà qu'ils ne roulent pas sur l'or, et qu'ils ont déjà beaucoup de mal à payer le peu de loyer qu'ils ont. Observant son époux, la brune finit par prendre la parole, quelque peu inquiète pour lui. Cela fait déjà un moment qu'elle l'entend se réveiller la nuit, et même si elle ne veut pas le déranger lorsqu'il semble en pleine réflexion, cela l'inquiète énormément. En entendant sa réponse, Grace ne peut s'empêcher de lui tirer la langue avant de rire à ses côtés. « Mes ronflements ? J'ai dû les développer uniquement pour cacher les tiens. Mais je comprends tes angoisses, et ne t'en fais pas, on va s'en sortir, comme toujours. » Elle pose sa main gantée sur la sienne, serrant ses doigts doucement. Ils ont toujours lutté l'un avec l'autre, et ce n'est pas aujourd'hui qui fera exception. Grace aurait pu le quitter à de nombreuses reprises, mais elle l'aime d'un amour vrai et sincère. C’est bien pour ça qu'elle endure tout ce qu'elle peut à ses côtés, l’aidant au maximum, ne voulant pas le voir affronter les choses tout seul. Souriant lorsqu'il vient à évoquer leur enfant, Grace hoche la tête positivement. « C'est ça c'est ta semaine prochaine. Non ne t'en fais pas, j'ai dit que je n'avais pas connaissance de qui il était. Même si j'aimerais beaucoup que tu puisses être là, je comprends que tu ne puisses pas venir. » Et ça lui coûte, alors qu'elle aimerait beaucoup avoir son époux dans ces cas-là à ses côtés. Mais cela mettrait sa vie en danger, et il est tout simplement hors de question que cela arrive. Riant en entendant sa question, Grace secoue doucement la tête pour le contrer. « Tu le vois bien trop gros et grand. Pour l'instant il est de la taille d'un petit pois. » Mais c'est leur petit pois à eux, le signe de leur amour. En se redressant, Grace a la sensation d'être épiée. Tournant la tête dans tous les sens, elle essaie de chercher d'où cela peut provenir. Est-ce un animal, ou un ennemi ?
Dé oui : un ennemi à eux. si oui, le nombre. Dé non : simplement des animaux.
« Mes ronflements ? J'ai dû les développer uniquement pour cacher les tiens. Mais je comprends tes angoisses, et ne t'en fais pas, on va s'en sortir, comme toujours. » Rabastan pouffe doucement, avant de baisser les yeux vers elle avec un air attendri. Il l'aime, Merlin qu'il l'aime. Et elle est toujours à ses côtés, malgré les épreuves par lesquelles ils sont passées, tous les deux. Il ne peut l'expliquer l'amour qu'il ressent pour Grace. Elle est toujours là, à ses côtés, qu'il parte à l'autre bout du monde, ou juste aider les nécessiteux de son quartier. Elle est là en toute circonstance, et souvent il se dit qu'il ne la mérite pas, et qu'elle, elle mérite bien mieux qu'une vie de cavale et de cachettes.
"Mais bien sûr, comme si j'allais te croire. Avoue que tu ronfles comme un tracteur et on quitte." ronronne-t-il en la prenant par la taille. "Mais même quand tu ronfles, t'es la femme la plus belle du monde."
Rabastan n'a clairement aucun doute sur ça. « C'est ça c'est ta semaine prochaine. Non ne t'en fais pas, j'ai dit que je n'avais pas connaissance de qui il était. Même si j'aimerais beaucoup que tu puisses être là, je comprends que tu ne puisses pas venir. » Un sourire triste étire ses lèvres. Lui aussi, il aimerait beaucoup être là aux rendez-vous, savoir comment se passe la grossesse, savoir si le bébé va bien. Il veut se montrer en père présent, il veut le meilleur pour son enfant à naître, mais il ne sait pas s'il pourra lui offrir.
"J'aimerais tellement venir aussi mais ... ma tête est encore placardée sur quelques affiches, je n'ai pas envie d'aller à Azkaban."
La conversation se poursuit sur le bébé tandis que tout est calme, et que rab continue de ramasser des plantes utiles qu'il voit. « Tu le vois bien trop gros et grand. Pour l'instant il est de la taille d'un petit pois. » Il ouvre la bouche, choquée de cette révélation.
"Un petit pois ? Mais c'est minus..."
Il se coupe, faisant signe à Grace de ne pas parler avec un doigt sur sa bouche. Crac. Une autre branche craque. Il sort sa baguette.
"Baisse toi !!"
Il aperçoit une ombre, et lance un stupéfix. L'ennemi tombe raide, mais un autre apparait. Rabastan se protège d'un protego, tout en se plaçant devant Grace.
"Tu te sens de te battre. Il en reste deux, un chacun et ça devrait aller."
Grace fait semblant d’être estomaquée face à ce qu’il lui dit. Ce n’est pas comme si elle ronflait ! En réalité, c’est fort possible, mais c’est également le cas de son époux. Elle sourit en se serrant contre lui, alors qu’il la prend par la taille. Elle l’aime depuis le premier jour et ce, pour toujours. Jamais la brune n’aurait pensé pouvoir aimer autant et pourtant, c’est bel et bien le cas. « Ok je ronfle comme un tracteur. Mais c’est pour être à égalité avec toi. » Tout en cueillant ce dont ils ont besoin, Grace vient à lui parler de la grossesse. Il est vrai qu’elle aimerait qu’il puisse être là lors des rendez-vous, mais elle sait que ce n’est pas possible. Cela mettrait Rabastan en danger, chose qu’elle se refuse. C’est bien pour ça qu’elle tente de tout retenir à la perfection, pour lui raconter, comme s’il avait été présent. Et même si son époux ne peut pas être là lors des rendez-vous à Ste Mangouste, il est là le reste du temps, et c’est le principal à ses yeux. Soupirant doucement, Grace lui sourit tendrement pour le rassurer. « Je sais mon amour, ne t’en fais pas. Et je préfère que tu n’ailles pas à Azkaban, pour pouvoir voir grandir notre mini nous. » Même si elle a l’espoir que le ministère se rende compte qu’il n’était pas réellement fidèle à la cause du mage noir. Grace le sait parfaitement pour l’avoir aidé avec la marque qui le faisait souffrir.
Riant doucement en entendant sa question, Grace vient à le contrer. Le bébé est bien plus petit que ça pour l’instant, étant de la taille d’un petit pois. C’est toujours dur à visualiser, même elle a du mal à le voir ainsi. Elle sourit doucement, voyant le visage choqué de son époux. Mais Grace n’a pas le temps de répondre, que du bruit se fait entendre. Suivant l’ordre de son époux, elle s’abaisse avant de regarder autour d’eux. Mais elle ne voit rien, et pour cause, les sorciers doivent être cachés derrière des arbres. Elle entend simplement quelqu’un qui tombe au sol, avant que son mari ne lance un sort de protection. Inspirant profondément, sa baguette déjà en main, Grace hoche la tête positivement. « Je prends celui de droite. » Et sans attendre, elle se redresse. Inspirant, elle vise le sorcier. « Atakunto ! » Mais malheureusement, elle rate son sort, sûrement à cause du stress. Jurant mentalement, elle voit que le sorcier a le temps de se cacher une nouvelle fois dans la végétation, si bien qu’elle ne le voit plus.
Oui/Non : si elle est touchée Intensité Baguette : si elle réussit son sort
« Ok je ronfle comme un tracteur. Mais c’est pour être à égalité avec toi. » Rabastan ricane et secoue la tête. Il aime la taquiner sur ses ronflements, parce qu'il sent qu'elle prend la mouche et qu'elle a besoin de se justifier. Il aime la taquiner, de façon générale, depuis le début. C'est un de ses preuves d'amour, et elle devrait savoir maintenant qu'il l'aime énormément. Ils continuent de marcher, explorant ces bois pour trouver les ingrédients nécessaires à quelques potions de soins, et d'autres utiles quand il soigne les plus démunis, les oubliés de la société. La conversation dévie sur la grossesse, sur ce mini être qui grandit en elle. Il a hâte, autant qu'il est effrayé. Il veut que son enfant grandisse avec un père présent, et il est, plus que jamais, sur ses gardes. « Je sais mon amour, ne t’en fais pas. Et je préfère que tu n’ailles pas à Azkaban, pour pouvoir voir grandir notre mini nous. »
"J'ai tellement hâte de le rencontrer, notre bébé. Je veux lui offrir une vie digne de lui, et de la personne qu'il va devenir."
Quand il estime le poids du bébé, il est choqué d'apprendre qu'il est bien loin du compte. Mais pas le temps de poursuivre cette discussion, que des ennemis approchent. Et qu'ils doivent se battre. Il lance un premier stupéfix, qui atteint sa cible, avant de les protéger pendant quelques instants. Elle se sent de se battre, forte comme une guerrière. « Je prends celui de droite. » Il acquiesce, se relève en même temps qu'elle, et lance un incarcerem qui est dévié par l'ennemi. Gardant un oeil sur son épouse, elle échoue et se planque dans le buisson. Il doit réfléchir, et vite. Il lance un impulsa. Le sort échoue, sûrement dû à la précipitation. L'ennemi ricane, avant de lancer un diffindo, qui vient lui entailler le haut du bras. Rabastan sert les dent, et pousse un juron, avant de se protéger de nouveau derrière un protego.
"Espèce de fils de p..."
Il déchire un morceau du t-shirt qu'il porte sur son pull, avant de stopper le saignement. Puis il voit un ennemi s'avancer vers son épouse. Il est encore loin, et il voit que celui qu'il attaque s'avance vers lui aussi, le troisième toujours assommé.
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