Paf. Paf. Paf. Adriel tape contre la sac de frappe depuis une trentaine de minutes, travaillant des enchainements pour le combat au corps à corps. S'il est un fin duelliste avec une baguette dans la main, il juge depuis peu que le combat au corps au corps est tout aussi important, surtout s'il venait à se faire désarmer. La sueur perle sur son front, et des mèches de cheveux noirs collent à sa peau. Son débardeur noir est également marqué par la sueur, et son jogging gris flottent sur ses jambes au fil de ses mouvements de jambes. Les bandages de ses mains commencent à être tâchés, non de sang, mais de crasse présente sur le sac. Il envoie un coup puissant, qui fait voler le sac, qu'il finit par stabiliser. Il appuie son front contre, avant de se détourner pour s'éponger avec sa serviette. Il boit une grosse gorgée d'eau, et son regard se pose sur une silhouette, qui se tient debout près du coin de frappe. Il sourit, place sa serviette sur ses épaules, et se dirige vers elle. Quatre semaines qu'il ne l'a pas vue, ni croisées, quatre semaines qu'elle n'a pas daigné venir profiter de ses salles de bain et de son hospitalité.
"On me mate ?" dit-il entre deux souffles, sans se défaire de son sourire. Elle est comme une drogue pour lui, et la sensation de manque commençait tout juste à s’aménuiser. "Bonjour, Mary. Tu viens t'entrainer ?'
Les Deux Baguettes est assez désert, à cette heure avancée de l'après-midi. L'hiver, avec la nuit qui tombe tôt, les clients préfèrent venir plus tôt, avant d'être rentrer avant la nuit. Adriel préfère quand il fait sombre, lui, et que les lumières défaillantes de l'endroit donnent une atmosphère tamisée, et intimiste.
"Tu t'entraînes avec moi ? Ou tu fais cavalière solo ? Je pourrais peut-être même t'aider à corriger tes postures, avant de te foutre au tapis."
Il la taquine, il la cherche, et il sait déjà qu'elle va mordre à l'hameçon.
Tu viens Aux Deux Baguettes au moins une fois par semaine, pour garder la forme mais aussi parce que les sales types que tu arrêtes sont du genre à savoir se défendre mieux qu'on ne le pense. Alors pour n'être jamais surprise et pour ne pas finir entre 4 planches, tu t'entraînes ici souvent pour affûter tes sens et tes réflexes. Ca fonctionne bien, tu es devenue une sacré bonne duelliste et en plus de ça tu as aussi appris à cogner mais surtout à recevoir, de sorte à ne pas avoir peur de la douleur qu'on peut t'infliger. Parce que souvent les gens ne frappent pas car ils ont peur d'avoir mal, toi tu n'es plus à ça prés n'est-ce pas ? Ainsi cet après midi tu es libre, le soleil ne devrait plus tarder à se coucher ainsi tu quittes la maison des Potter, tu as encore du mal à te dire que c'est chez toi, pour transplaner jusqu'à la Place Divine avant d'entrer dans la salle d'entraînement. Tu lances un bref mouvement de la main au gérant qui surveille l'accueil avant d'aller dans les vestiaires pour te changer. Avec une tenue simple composée d'une brassière et d'un jogging, tu finis par rejoindre l'immense salle qui rassemble les mannequins et les scènes de duels, avant de te figer quand tu reconnais le seul client ici qui s'entraîne sur un pauvre mannequin qui a connu des jours meilleurs.
Adriel Mulciber, dans une tenue tout à fait moldu et dont tous les muscles sont tendus à l'extrême dû à l'effort, prêt à se rompre en cas de faux mouvement. Cette vision divine, de ses épaules qui bougent pour frapper encore et encore, te balance un frisson délicieux qui vient mourir dans le fin fond de tes hanches alors que tu fais encore quelques pas. C'est là qu'il te voit, qu'il approche avec son sourire de beau diable et te donne envie de le frapper pour qu'il arrête d'être si beau. « Je vais me gêner ! » Que tu réponds aussitôt non sans sourire. « Comme toi oui... Même si ça fait un moment que tu es là, non ? » Dis-tu en avisant sa tenue trempe dû aux efforts qu'il fournit depuis longtemps. « Je veux bien m'entraîner avec toi, j'irais dans mon coin quand tu auras demandé grâce à force de mordre la poussière. Corps à corps j'imagine ? Tu n'as pas ta baguette. » Simple constatation, tu remarques qu'elle est posée là sur ses affaires et tu en fais de même, tu ne l'as jamais loin par réflexe et habitude. « Depuis quand un sang-pur s'entraîne à autre chose qu'à la magie ? » Ce n'est pas souvent que vous voyez les sang-purs mouiller le maillot en dehors d'un aguamenti.
Tu finis par prendre une gorgée d'eau de ta bouteille puis quand tu es prête, tu te met en posture sur l'un des tapis après avoir ôtée tes chaussures. Là, après une bonne respiration très profonde pour te concentrer, tu te met en garde. « Un mois depuis nos retrouvailles... Quoi de neuf pour toi ? » Comme si rien n'était, alors que tout semble avoir changé.
Adriel aurait dû sentir son regard sur lui, il aurait dû sentir sa présence quand il frappait sur le punching-ball, et pourtant, il ne la voit que quand il s'arrête pour s'éponger et boire. Et elle est belle, Merlin qu'elle est belle. Et en la voyant ainsi, à le regarder, il ne peut rester loin d'elle plus longtemps et s'approche, souriant de toutes ses dents, sincèrement heureux de la revoir. Il blague, lui demande si elle le mate. « Je vais me gêner ! » Il rit en retour, et ne se gêne pas non plus pour la regarder, de haut en bas, sa brassière révélant la peau pale de son ventre, et ses courbes qu'il trouve parfaite. C'est une femme magnifique, et tout en elle l'attire, comme un papillon de nuit vers une lumière. Il lui demande si elle vient s'entrainer, question stupide en voyant sa tenue, et l'endroit dans lequel elle se trouve. « Comme toi oui... Même si ça fait un moment que tu es là, non ? »
"En effet, j'ai perdu le fil du temps je crois. Au moins une heure et demie, je crois."
Et il n'est pas encore fatigué, loin de là. Son corps réclame encore plus d'effort. Il trouve une échappatoire dans l'exercice physique, et il se plait à se déchainer contre un sac de frappe, à extérioriser tout ce qu'il renferme à l'intérieur de lui depuis des années. En la voyant ici, ceci dit, il a bien envie de continuer l'effort physique avec elle. Non sans une taquinerie, il lui demande si elle accepterait de s'entrainer avec lui. « Je veux bien m'entraîner avec toi, j'irais dans mon coin quand tu auras demandé grâce à force de mordre la poussière. Corps à corps j'imagine ? Tu n'as pas ta baguette. » Il ricane, et désigne son sac sur un banc d'un signe de tête.
"Ma baguette n'est jamais loin, mais en effet pour l'heure je m'entraine au corps à corps. Et rêve, pour que je demande grâce."
Une trop grande fierté, sans aucun doute, mais c'est bien quelque chose qu'il ne fera pas. Jamais. Hors de question. Il lui fait un signe de tête et prend la direction d'un ring. « Depuis quand un sang-pur s'entraîne à autre chose qu'à la magie ? »
"Depuis que je me suis rendue compte que je suis un piètre sorcier sans ma baguette. Je commence par travailler le combat au corps à corps avant de m'attaquer à la magie sans baguette."
Et il s'est découvert un réel plaisir à faire ça, et à s'entrainer au corps à corps. Mary boit une gorgée de sa bouteille, et se prépare sur le tapis. Adriel enlève ses baskets en toile, et se place face à elle, un sourire joueur barrant son visage. « Un mois depuis nos retrouvailles... Quoi de neuf pour toi ? » Elle se met en garde, il fait de même en plaçant ses mains devant lui.
"Pas grand chose. Des fiançailles rompues, une envie de changement de taff, une routine chez moi."
Il s'approche d'elle, sans aucun tentative, mais surtout pour la mettre dans l'expectative.
"Et toi ? T'as trouvé une meilleure salle de bain que la mienne ? Je t'ai attendue."
Il ricane, et s'avance de nouveau pour tenter une balayette.
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Dé : Oui : Il réussit à la toucher sans la faire tomber. Non : Il échoue, et se recule.
Tu le regardes sans te gêner, ses muscles tendus sous l'effort, la beauté de ses traits, la prestance de ses gestes et surtout la puissance dans chaque coup qu'il inflige à ce pauvre sac. Tu devrais en avoir peur, tu devrais être du genre à vouloir le fuir parce que Adriel Mulciber est tout ce que tu traques habituellement, un sorcier dangereux qui use de magie noire dès qu'il le peut, pour se venger ou maudire ceux qui sont ses cibles. Et pourtant il t'attire aussi violemment qu'un papillon devant la lumière artificielle d'un lampadaire, c'est terrible d'avoir ce sentiment en toi qui te pousse vers ce qui est dangereux, comme si tu voulais au fond de toi, te faire du mal ou te causer des problèmes. Tu sais que Adriel est le genre d'homme qui pourrait te faire du mal, malgré ce qu'il dit il n'est pas sérieux et surtout, il a le pouvoir alors que toi tu n'as rien. Qu'est ce qu'il peut vouloir à une fille comme toi, si ce n'est une nuit pour t'ôter de sa tête ? Tu as toujours été persuadée qu'il te voulait parce que tu te refusais à lui et encore aujourd'hui tu es sûre de ça, c'est plus rassurant que de te dire qu'en effet il serait possible de créer quelque chose, d'espérer... Parce que tu refuses d'être une gamine ayant un espoir fou, tu es une femme et tu sais ce que tu veux, ce que tu vaux. Hors de question de donner à l'autre les clés pour briser ton cœur et ton corps au passage. Tu as bataillé pour devenir forte, il est maintenant impossible pour toi de te rendre vulnérable encore une fois.
Il se tourne et tu croises son regard, aussitôt un jeux se développe dans la seconde entre vous et tu es trop heureuse de définir les règles par quelques piques qui titillent son orgueil. Car tu sais comment chercher Adriel pour qu'il te cède. « Un rêve qui va devenir réalité. » Dis-tu avec un rire dans la gorge, parce que Adriel n'imagine pas un instant que tu puisses être aussi voire davantage entraînée que lui. Tu as passé des mois à te former pour ne pas craindre la douleur, pour savoir encaisser et surtout rendre chaque coup mais en double. Maintenant tu es une machine à casser des gueules, ce que tu n'étais pas à Poudlard. « Tu souhaites améliorer tes capacités alors. C'est bien... Ca démontre que tu es assez humble, souvent les sorciers ne pensent pas un seul instant à s'améliorer, comme si ils étaient déjà au summum de leurs capacités ! » Et surtout le sang-purs à qui ont a répété que ce sont des êtres merveilleux et que la magie coule en eux aussi facilement que de l'eau d'une cascade.
« Donc tu es de nouveau un célibataire convoité ? J'imagine que tu dois crouler sous les demandes ! » Et tu ne te prives pas pour le lui faire remarquer, non sans une pointe de jalousie que tu refoules si profondément que tu n'es pas certaine qu'elle pourra renaître un jour. « Tu voudrais faire quoi à la place de ton travail actuel ? Tu as des idées ? » Et le premier coup part une fois qu'il s'est approché, en vain car tu frappes dans le vide. Pour tester ses réflexes d'abord mais aussi pour le mettre en condition, si il pense avoir le dessus dès le début ce sera plus simple pour l'envoyer au tapis. « Tu sais bien que si j'étais venue... » Et tu ne dis rien de plus, il saura interpréter ce que tu ne peux formuler. Parce qu'il y a plus entre vous, qu'un crush de Poudlard. Il parvient à te toucher et tu manques de tomber, non sans sourire pendant un instant. « Pas mal du tout... Il a de la ressource, le Mulciber ! »
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