Deux nuits avant la pleine lune, et Morrigan ressent déjà les effets du satellite sur son corps. Elle est agitée, elle a des sueurs froides, puis des bouffées de chaleur, elle tourne en rond, et ne sait pas quoi faire. Elle veut courir, elle veut dormir, elle veut manger de grosses quantités de nourriture, mais l'argent manque, alors elle se contente de peu : des plats préparés froids, et des fruits. Cette vie commence à lui peser, mais elle sait que quelque chose de bien meilleur l'attend. Les attend. Silas est au travail, il devrait rentrer bientôt, et ce soir elle a envie de sortir, de bouger, de voir du monde. De se perdre dans une foule inconnue pour se sentir vivante, d'aimer, de rire. Elle a envie de se sentir normale. Dans deux jours, enfin deux jours plutôt, elle perdra le contrôle de son être et hurlera à la lune tout le désespoir qui hante son corps. Pour l’heure, elle veut juste profiter du peu de temps avant la pleine lune, et de l’énergie qui lui reste encore.
En attendant Silas, elle décide de se préparer avec ce qu’elle a. Une robe courte noire à bretelle, mettent en valeur ses formes, et sa silhouette élancée. Elle joue un noeud noir, également, dans ses cheveux blonds afin d’en relever la moitié. Elle applied rapidement du mascara, et un rouge à lèvre rouge. Un coup de blush pour se sentir vivante, et elle se sent prête. Elle ne se formalise pas de collants, ou de manteau. Parce qu’elle n’en a pas, et parce qu’elle ne ressent pas le froid. Elle ne ressent sur cette chaleur qui gronde en elle, et qui fait bouillir son sang. La porte du hangar à l’odeur putride s’ouvre dans un grincement métallique qui lui fait serrer les dents. Mais Morr retrouve bien vite son sourire quand elle voit Silas entrer. Elle s’approche de lui d’un pas léger, ne retenant plus son envie d’être prêt de lui, contre lui, envelopper dans son odeur. Une fois à sa hauteur, elle l’enlace et colle sa tête contre sa poitrine pour écouter les battements apaisants et réguliers de son cœur.
« Bonsoir, vous. » dit-elle avec un sourire avant de relever le menton pour lui quémander un baiser. « Ça a été, au boulot ? Rien de trop éprouvant ? »
Elle replace sa joue contre son torse, ferme les yeux un instant, et les rouvre. Elle s’écarte de lui et tourne sur elle-même afin qu’il voit sa tenue.
« J’ai envie de sortir ce soir, ça te dit ? J’ai réussi à … récupérer quelques galions, on a de quoi boire et manger. Au moins passer un bon moment. Loin de cette infernale odeur. »
Dans deux jours. Deux jours et je me transformerais, hurlant au clair de lune. Je peux déjà sentir les effets, ayant chaud tout le temps et m’énervant légèrement plus vite envers les clients. J’ai envie de pleins de choses à la fois mais je ne peux, devant me concentrer sur mes commandes. Il faut que je fasse attention à mon comportement car c’est un bar interdit aux créatures, mais c’est le seul qui m’acceptait sans réelles qualifications et j’ai besoin de cet argent afin de nous payer de quoi manger. Je sais que Morr ramène de l’argent aussi, mais je n’apprécie pas la façon dont elle procède, ayant toujours peur qu’elle se fasse attraper un jour et qu’on nous sépare, chose que je n’accepterais pas.
La soirée se termine enfin et je peux retrouver notre hangar à l’odeur nauséabonde. Ça ne fait clairement pas rêver, mais au moins nous pouvons nous transformer à l’abri des regards. Mais le simple fait de la retrouver le soir me comble de bonheur et me permet d’oublier notre situation le temps d’un instant. Je ne compte pas baisser les bras et je me donne au maximum au travail afin de faire notre bonheur un jour et qu’elle ait enfin la vie qu’elle mérite. Mais bientôt tout changera, du moins je l’espère, une fois que nous aurons approché Remus.
Ouvrant la porte du hangar, l’odeur du poisson pourri vient chatouiller mes narines me faisant grimacer. Mais un sourire vient se glisser sur mes lèvres quand elle me rejoint et qu’elle se colle contre moi. Mes bras prennent leur place autour de sa taille tandis que je dépose un baiser sur son front avant d’en déposer un autre sur ses lèvres pour la saluer
- Bonsoir vous. Ça a été, quelques clients un peu pénibles comme à chaque fois. Et ma patience est un peu moins présente. Et toi ta journée, ça a été ?
Je la vois alors se reculer pour tourner sur elle-même et je peux observer la jolie robe qu’elle a mise et qui laisse apparaître ses formes, me faisant mordre la lèvre. Elle est toujours magnifique bien sûr, mais elle l’est encore plus à cet instant. Je ne relève pas quand elle me dit qu’elle a récupérer des pièces car je ne veux pas me prendre la tête avec elle ce soir, mais elle sait que je n’en pense pas moins.
- Ça me convient. J’approuve totalement l’idée de sortir d’ici le temps de quelques instants. Je vais me changer rapidement pour enlever ma tenue de travail et c’est bon.
Je lui offre un sourire avant de chercher une tenue convenable pour pouvoir l’accompagner et trouve un jean noir avec chemise de la même couleur. Je me change rapidement sous ses yeux, ce n’est pas comme-ci c’était un secret entre nous et que je pouvais avoir beaucoup d’intimité pour le faire aussi, avant de la rejoindre et de déposer un baiser sur ses lèvres.
- Tu es sublime Amour. Es-tu prête ?
Dis-je en prenant une veste dans ma main et lui tendant mon autre bras afin qu’elle puisse glisser le sien.
PRETTYGIRL
Morrigan Andersen
Moldue & Lycanthrope
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Sujet: Re: we own the night - Silagan Mer 24 Avr - 12:15
L'amour est certainement la seule chose qui la fait tenir, et qui lui permet de ne pas sombrer au plus profond de son esprit. Silas lui apporte cette ancre dans le monde réel, et lui permet de ne pas trop penser à ce qu'elle a vécu, ce qu'ils ont vécu dans la meute de Fenrir. Leur liberté est appréciable, et elle se délecte de chaque instant. Elle veut une vie normale, elle veut vivre et faire ses expériences, toutes les expériences qu'elle a loupé. Et ce soir, elle a envie de sortir. Et elle espère que Silas accepte, qu'il n'est pas trop fatigué après son service. Quand il rentre, justement, Morrigan se précipite vers lui pour retrouver son étreinte, et retrouver ses lèvres. "- Bonsoir vous. Ça a été, quelques clients un peu pénibles comme à chaque fois. Et ma patience est un peu moins présente. Et toi ta journée, ça a été ?" Elle sourit, et quémande un autre baiser, n'étant jamais rassasiée de lui.
"Je te comprends, pour la patience. Envoie les déféquer." dit-elle en souriant, avant de reprendre. "Moi ça va. Je n'ai pas fait grand chose, en réalité, donc je me suis un peu ennuyée."
Elle hausse les épaules. Ca ne la dérange pas, loin de là, elle en est venue à aimer l'ennui. Elle n'a pas le choix, en réalité. Elle propose finalement la sortie, étant déjà prête à aller découvrir la ville. "- Ça me convient. J’approuve totalement l’idée de sortir d’ici le temps de quelques instants. Je vais me changer rapidement pour enlever ma tenue de travail et c’est bon." Elle acquiesce avec un grand sourire, et le laisse se changer. Elle le regarde faire, se mordillant la lèvre inférieure en voyant son corps se dénuder. Ô comme elle l'aime, tant. Il se rhabille trop rapidement, et revient vers elle.
"Je crois que je te préférais sans vêtements."
Il dépose un baiser sur ses lèvres, qu'elle lui rend avec un peu trop de passion. Elle se recule à contre coeur, sentant ses joues rougir de l'effet qu'il a sur elle. "- Tu es sublime Amour. Es-tu prête ?" Elle opine, et enroule son bras autour du sien pour sortir de l'entrepôt.
"Prête si tu es prêt, Amour."
Ils ne mettent pas longtemps à quitter les docks pour retrouver le centre ville, qui bourdonne de gens, et d'odeurs agréables.
"On commence par un fish'n'chips ? Et après on va boire et danser ? Je ne sais pas ce qu'il me prend, j'ai envie de danser jusqu'au matin."
Je dois avouer que je suis heureux que la journée se termine. Ma patiente est davantage mise à rude épreuve quand la pleine lune se rapproche. Les clients deviennent plus pénibles à cette période, ou c’est sans doute moi qui les supporte moins quand le fameux jour arrive. Je pense que j’aurais déjà tout arrêté s’il n’y avait pas Morrigan à mes côtés. Elle est ma force et j’ai envie de me battre chaque jour parce qu’elle est là. Parce que je l’aime et que je veux lui offrir une vie dont elle mérite.
Poussant la porte du hangar, j’oublie un instant l’odeur nauséabonde quand je la vois venir me rejoindre et se serrer contre moi. Lui rendant son étreinte avec joie, je dépose un baiser sur ses lèvres avant de lui raconter ma journée. Quelques clients un peu pénibles, comme souvent d’ailleurs. Je ris légèrement quand je l’entends me répondre.
- Je vais tout de même éviter si je ne veux pas avoir d’ennuis. Rien du tout ? J’imagine que la journée devait être bien longue.
Je ne sais pas si je préfère qu’elle me dise qu’elle s’ennuie ou qu’elle ait été volée dans les poches de quelques passants. Je crois que je préfère l’ennui, il y a moins de risques. Elle me propose alors de sortir et j’accepte sa proposition avec plaisir. Se comporter comme des personnes lambda, s’amuser tous les deux le temps d’une soirée. Et surtout quitter cet endroit pendant quelques heures. Je lui indique alors que je vais me changer afin de troquer mes vêtements de travail contre des vêtements pour sortir. Une fois prêt, je reviens à ses côtés et ris légèrement à sa réplique.
- Ça ne me dérange pas d’être sans, mais je risque d’être observé dans la rue. Je préfère garder cela pour plus tard dans la soirée.
Un petit sourire accompagné d’un clin d’œil, je dépose un baiser sur ses lèvres alors qu’elle me le rend avec plus de passion. Quand elle se recule, le joue aux lèvres, je me mords la lèvre, la trouvant vraiment jolie. Elle me fait beaucoup d’effets alors va falloir qu’on sorte d’ici si elle veut faire une sortie sinon je risque de la garder dans le hangar pour la nuit. Lui tendant donc mon bras après avoir pris une veste, je lui demande si elle est prête et elle acquiesce.
- Je suis prêt également.
Nous quittons donc notre « maison » pour rejoindre les rues animées de la ville et les bonnes odeurs des différents restaurants qui donnent l’eau à la bouche.
- Va pour un fish’n’chips. Tu voulais revoir mes pas de danse de l’époque c’est ça ?
Je ris légèrement. Je ne suis pas très bon danseur et déjà l’époque mes pas n’étaient pas terrible. Mais le temps que je suis avec elle, le regard des autres m’importe peu.
- Mais allons boire et danser toute la nuit si tu veux. Je t’offre le repas.
Je glisse ma main dans la sienne et nous partons donc à la recherche de la petite boutique qui fait le repas pas trop cher, mais qui nous permet tout de même de profiter un peu le temps d’un soir.
PRETTYGIRL
Morrigan Andersen
Moldue & Lycanthrope
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Sujet: Re: we own the night - Silagan Dim 28 Avr - 17:18
"- Je vais tout de même éviter si je ne veux pas avoir d’ennuis. Rien du tout ? J’imagine que la journée devait être bien longue." Morrigan hausse les épaules. Rien du tout, en effet, et la journée s'est étirée en longueur. Elle a regardé les heures défiler, attendant patiemment le retour de celui qu'elle aime passionnément. Elle n'est même pas sortie pour voler, se contentant de rester là, avec son corps qui s'agite, et ses nerfs à fleur de peau. Alors elle est plus qu'heureuse quand il accepte de sortir avec elle, ce soir, comme s'ils étaient de jeunes adultes insouciants que rien ne peut stopper. Alors qu'au fond, leurs vies ont été volées, et rien ne sera plus jamais normal. Lorsque Silas finit de se changer, elle ne peut s'empêcher de lui dire qu'elle le préférait nu, ce qui le fait rire. "- Ça ne me dérange pas d’être sans, mais je risque d’être observé dans la rue. Je préfère garder cela pour plus tard dans la soirée." Elle sourit, et se rapproche de lui, avant de passer ses bras autour de sa nuque.
"Ah oui ? Ne me dis pas ça, je pourrais ne plus avoir envie de sortir."
Il l'embrasse, tendrement, et elle lui rend son baiser avec tout autant de tendresse, et de passion dévorante. Parce que le feu intérieur brûle tout, et qu'elle a envie de lui, plus que d'habitude. Mais ils doivent sortir d'ici, s'amuser, agir normalement. "- Je suis prêt également." Elle passe son bras autour du sien, et ils sortent de l'hangar putride pour rejoindre la foule animée de Londres. "- Va pour un fish’n’chips. Tu voulais revoir mes pas de danse de l’époque c’est ça ?" Elle rit doucement, et acquiesce.
"Evidemment, j'aime tes pas de danse gauches et maladroits. Et j'aime surtout quand tu me marches sur les pieds, un véritable plaisir."
Elle ricane, se moquant légèrement de lui. Elle se fiche qu'il danse mal, elle veut juste danser avec lui sur des musiques trop fortes. "- Mais allons boire et danser toute la nuit si tu veux. Je t’offre le repas." La main de Silas glisse dans la sienne, et elle serre légèrement ses doigts.
"Une soirée de rêve, pour moi. Merci, pour le repas."
Ils se dirigent vers le petit food truck qui vend des fish'n'chips pas trop cher, mais qui sont excellents. Il n'y a personne quand ils y arrivent, et une fois la commande passée, avec deux bières, Morr prend le plateau pour rejoindre le muret qui longe la Tamise. Assis là, ils ont vue sur l'eau, qui reflètent les lumières de la ville.
"Merci, Amour. Et bon appétit."
Elle claque un baiser sur sa joue, puis se recule pour lever sa bière vers lui afin de trinquer. Elle trouve le monde moldu tellement plus simple, et plus passionnant, que le monde sorcier dans lequel Silas est né. Elle mange ses frites, s'efforçant à les manger doucement pour profiter au maximum du moment.
"La bière n'est pas terrible, je ne sais pas s'il y a de l'alcool là-dedans." dit-elle en grimaçant. "Tu crois qu'on va réussir à trouver Remus ?"
C'est l'objectif premier, ils ne doivent pas rester seuls trop longtemps, et ils doivent trouver un autre Alpha.
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