La vie et l'abandon A toi ma fille, mon enfant, mon bébé,
Quand tu liras ces mots, tu seras sans doute déjà adulte. Sache que si je te laisse dans cet orphelinat ce n'est pas parce que je ne t'aime pas ou que je ne veux pas de toi, je n'ai simplement pas le choix. En effet je suis jeune, à peine majeure dans le monde sorcier et je ne peux pas subvenir à tes besoins. Je n'ai déjà pas de quoi me nourrir alors l'idée de te laisser mourir de faim m'est insupportable. Et je n'ai pas de famille, personne pour me soutenir ou m'accueillir, je ne peux simplement pas te garder. Tu seras bien ici, les gens qui gèrent cet orphelinat sont gentils et s'occupent bien des enfants, je suis certaine que tu trouveras une bonne famille qui saura s'occuper de toi et t'aimer comme tu le mérites. Malheureusement, ça ne sera pas moi. J'espère simplement que tu ne m'en voudras pas et que tu comprendras un jour mes choix, je veux simplement le meilleur pour toi. Sache que même si je ne peux pas te dire grand chose de notre histoire car elle est tragiquement banale, tu dois être sûre d'une chose... Ton prénom a été imposé par moi. Tu dois aussi savoir que tu es Irlandaise et que tu portes la fureur des nôtres dans tes veines. Je doute que cela t'aide énormément mais au moins, tu connais un peu tes racines et tu peux être sûre que ton beau prénom t'a été donné par ta mère. Je ne peux pas, je ne veux pas t'en dire plus. Parce qu'il n'y a rien à raconter, je ne suis qu'une adolescente qui ne sait pas où elle va, ayant été enceinte d'un garçon qui l'a quittée dès qu'il a su pour la grossesse. Une histoire tragique, triste mais banale. Toi ma fille, en revanche, je suis certaine que tu feras des choses incroyables.
Sache que même si je ne peux t'élever, je t'aime déjà plus que tout.
Ta mère.Ma mère avait tord. Je n'ai pas trouvée de famille, je n'ai pas été adoptée comme elle le souhaitait. Pourtant je n'étais pas malheureuse mais l’orphelinat où j'ai grandi n'attirait pas grand monde et souvent c'était les bébés qui étaient adoptés. Alors quand j'ai grandi et bien on m'a moins regardé, comme si j'étais moins intéressante face à un tout petit. J'avais des amis bien-sûr et d'autres enfants de mon âge qui comprenaient, ils sont devenus comme une petite famille pour moi et surtout, les éducateurs faisaient en sorte de nous choyer autant que possible. J'étais proche d'eux, ils nous adoraient et s'occupaient en effet très bien de nous. Mais ça ne remplace jamais la chaleur d'un foyer, que j'ai fini par fantasmer comme si ce rêve allait un jour se réaliser mais mon moment de gloire n'est jamais venu. Je suis restée à l'orphelinat, sans comprendre réellement pourquoi j'étais ici, dans quel but si ce n'est de suivre quelques cours, de jouer dans le parc du château emménagé en lieu de vie et d'attendre, encore et toujours. Que quelque chose change, qu'un couple vienne et détourne enfin les yeux des bébés pour se rendre compte que les plus grands comptent aussi. Ca n'est pas arrivé et je n'en veux à personne, peut-être que ma vie n'aurait pas été si insouciante si j'avais été adoptée. Je ne le saurais jamais. J'avais heureusement des cours à suivre avec les autres gamins de l'orphelinat, un précepteur venait trois fois par semaine nous faire la leçon et les autres jours, notre emploi du temps était partagé entre les activités tel que le jardinage ou le sport. En bref je n'avais ni le temps de m'ennuyer, ni de penser. Je suis certaine que cela avait pour but de nous occuper l'esprit, pour éviter les pleurs et les plaintes qui pouvait surgir une fois le soir venu et tout le monde couché dans son lit. Cela fonctionnait bien, je suis rapidement devenue une enfant débrouillarde et n'ayant pas peur de se salir les mains.
Et puis en devenant plus grande, j'ai cessé d'être le petit bébé pour me transformer en une sorte de grande sœur pour les plus petits. J'aidais les gens qui s'occupaient de nous, je choyais les bébés, je donnais les biberons parfois et j'embrassais les mains blessées lors des chutes. Nous étions beaucoup d'enfants, il nous fallait nous soutenir et nous aider au risque que l'endroit devienne invivable. Alors j'étais aussi en charge de gronder parfois et de séparer deux enfants en pleine dispute, une chose qui a sans doute forgé mon caractère à venir et mon envie de défendre ceux qui ne se défendent pas eux même. J'ai développé un fort sens de la justice à ce moment là, parce que je ne supportais pas de voir quelques brutes, rares heureusement, s'en prendre aux plus jeunes dans l'espoir de piquer leur dessert ou leur goûter. Ca m'a valu quelques claques et plus d'une fois j'ai dû ravaler mes larmes mais au final les rares brutes qui subsistaient à l'orphelinat, ont finis par me respecter. Parce qu'ils avaient beau taper alors je frappais plus fort qu'eux et ça, c'est une chose qui déstabilise.
Poudlard La première fois que j'ai été obligée de quitter l'orphelinat, les adieux ont été déchirant entre mes amis, les pensionnaires et les agents qui s'occupaient de nous. Nous étions six à partir, trois allant à Poudlard, deux à Beauxbâtons et un seul à Mahoutokoro car il possédait la double nationalité. J'ai aussi appris que mes petites manifestations de magie allaient renfermer quelque chose de plus grand, de plus puissant et qu'il était temps pour moi de découvrir cela de mes propres yeux, d'apprendre à m'en servir. Mais quitter tout ce que je connaissais, en passant par ceux qui étaient devenus ma famille, m'a brisée le cœur et plongée dans un profond silence pendant des jours. Je n'ai rien dit, ni en arrivant à Poudlard qui était assurément une école merveilleuse, ni en étant envoyée à Serpentard dans la maison des rusés, à mon grand étonnement étant donné que cette maison était clairement le lieu où tous les sang-purs se retrouvaient, ni en étant envoyée vers un dortoir qui allait devenir ma nouvelle maison pendant 7 ans. Je n'ai pas ouvert la bouche, sans doute trop effrayée par cet avenir trop présent, trop possible, trop irréel, pour pouvoir parler à nouveau. C'est seulement le lendemain, quand j'ai surpris deux secondes années chahuter un garçon au blason portant un blaireau, que mon sang n'a fait qu'un tour. Là j'ai ouvert la bouche pour lâcher des insultes à la pelle et ordonner aux brutes de le laisser tranquille, comme je le faisais à l'orphelinat. Ca m'a envoyé directement à l'infirmerie car les deux brutes m'ont fait cracher des limaces à l'aide d'un sortilège et pourtant, j'étais assez fière de moi.
J'ai acquis la réputation d'être celle qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. J'osais l'ouvrir même devant les grands, j'osais hurler quand tout le monde se taisait et si je n'étais pas bien vue dans ma maison car je n'étais jamais la dernière pour rappeler aux sang-purs à quel point ils peuvent être idiot, il n'empêche que les autres élèves, ceux que je défendais car trop petits, trop gros, trop gentils, trop mauvais en magie, m'avaient à la bonne. Et je me suis faites de nombreux amis, dans toutes les maisons et surtout de tous les âges. Une popularité qui m'a envoyée, dès ma 5eme années, dans le bureau du proviseur Dumbledore pour qu'il m'offre gentiment un insigne de préfète. J'étais très fière de moi évidemment et les choses n'ont pas cessée avec les années. Lors de ma 7eme années, je suis devenue préfète en chef et championne du club de duels, j'ai fini par développer un fort sens de la justice et surtout un talent certain pour répondre aux élèves qui osaient m'envoyer des sortilèges. Je dégainais plus vite que mon ombre et si cela a provoqué quelques duels dans les couloirs, je m'en sortais toujours avec les honneurs car je ne commençais jamais la première.
Auror, la voie de la justice Mes études ont été un succès, je suis sortie de Poudlard avec des Optimals dans toutes mes matières et aussi dans mes options, ce qui me rendait très fière. J'en ai profité l'été de la fin de mes études pour revenir à l'orphelinat et rester un mois de mois avec les enfants, pour les aider et les choyer comme je l'avais été moi même. C'est là que j'ai appris qu'il allait fermer, que les enfants allaient être envoyés un peu partout dans le pays car la directrice de l'orphelinat était âgée et que le ministère de la magie ne souhaitait plus recruter après elle, ni donner de l'argent. Il est vrai que l'endroit était ancien, assez délabré et qu'heureusement, les abandons avaient finis par se réduire avec le temps. Mais cette nouvelle m'a brisée le cœur alors j'ai promis de revenir aussi souvent que possible jusqu'à ce que l'endroit ferme. Puis je suis rentrée à Londres et comme tout le monde s'en doutait, j'ai présenté une candidature pour devenir apprentie auror. J'ai été acceptée, dû à mes résultats mais aussi une excellente lettre de recommandation de mes professeurs de Poudlard puis, j'ai commencé ma formation. C'était encore plus dur qu'on me l'avait décrit, le stress était omniprésent et il fallait être toujours à fond pour ne pas se faire surprendre par les ennemis du ministère. Heureusement, j'avais la rage et l'envie de réussir alors au bout de trois ans de galère, car j'avais raté la première année, j'ai fini par décrocher mon diplôme. Après des années à dormir dans des appartements miteux ou des chambres de bonne, j'ai fini par devenir officiellement une agent du ministère et tout cela, auprès d'Euphémia Potter qui m'a prise sous son aile notamment comme binôme lors de certaine mission. Nous formions, Euphémia et moi, un duo de choc qui ne faisait pas attention au danger. Mais le pire était sans doute quand je travaillais avec Fleamont son mari qui, comme moi, n'hésitait jamais à se jeter sous les feux ennemis pour réussir la mission. Plus d'une fois nous avons été repris par nos supérieurs mais qu'importe, les missions étaient une réussite et je ne souhaitais que cela. Je voulais défendre les plus malheureux, rendre justice et envoyer les mages noirs derrière les barreaux, comment aurais-je pu trembler alors qu'il me suffisait de saisir ma baguette pour faire triompher la voix de la justice ?
J'ai rencontré Milena et Nikolaï au ministère et jamais une amitié fut plus forte, si bien que j'ai longtemps pensé que nous étions deux âmes se retrouvant. Milena est devenue ma meilleure amie, ma sœur, celle auprès de qui je pouvais me confier, qui pouvait tout entendre sans jamais me juger. Moi j'étais auror et eux des espions pour le compte du ministère et notre envie de faire triompher la justice nous a rassemblé. Je suis devenue proche du couple et auprès d'eux, j'ai eu le sentiment d'avoir trouvée une famille, vraiment. C'est peut-être grâce à eux que j'ai fini par accepter l'idée que j'avais le droit aussi à ma part de bonheur, pas uniquement comme combattante douée dans son métier mais aussi comme femme. Ce que j'avais niée depuis, à savoir que j'étais irrémédiablement attirée par les femmes, a fini par me revenir au visage. Moi qui avais toujours été avec des hommes dans des relations qui ne me rendaient pas heureuses, j'ai fini par rencontrer une femme, une seule et unique qui m'a donnée envie de plus qu'une histoire sans bonheur, sans avenir. Nous nous sommes revues plusieurs fois et la passion a vite laissé place à l'envie de vivre ensemble, de créer quelques choses. Après quelques mois, elle venait vivre avec moi et j'étais enfin une femme comblée.
Solitude - La perte Cependant, le rêve que je vivais depuis plusieurs années avec la reconnaissance dans mon travail et mon couple idyllique, a volé en éclat. Milena a disparue, Nikolaï a été déclaré mort et en quelques jours, j'avais perdu ceux que je considérais comme mes amis mais aussi une part de ma famille, celle que je ne possédais plus. Le manque fut tel, que j'ai aussitôt refusé l'idée que ma meilleure amie soit introuvable et j'ai commencé à chercher, avec l'aide de ma femme mais aussi de quelques collègues du ministère. En parallèle, un groupuscule nomme mangemort a fini par sortir de l'ombre et la guerre a éclaté en Angleterre. Le conflit a rapidement pris de l'ampleur, les mangemorts recrutant auprès de tout le monde, en passant par le simple sang-purs voire même auprès des aurors. La psychose s'est installée même au ministère et personne n'était certain de l'allégeance de son voisin, ce dont j'étais sûre en revanche c'était de la loyauté de Fleamont et Euphémia qui avaient toujours été comme des mentors et des amis pour moi. Alors j'ai pris part au conflit, me battant pour le ministère moi aussi dans l'espoir de calmer cette guerre et surtout d'arrêter ce mage noir qui détruisait des vies. Soudainement, les orphelinats ont été appelés pour récupérer des enfants et j'ai eu le cœur brisé de voir tant de petit perdre leur famille. Si brisé, que j'ai pensé en adopter un ou deux mois aussi, pour leur donner une chance et un foyer que je n'avais pas eux.
C'est lors d'une de ces missions, que j'ai été envoyée à Poudlard pour surveiller le château pendant la coupe des écoles magiques. A ce moment là, la guerre faisait déjà rage et plusieurs sorciers étaient tombés face à des mages noirs. Les tensions étaient palpables dans l'air et même si Poudlard a tenté de poursuivre ses projets malgré le conflit, cela a fini par toucher l'école d'une manière terrible. Certes la Nuit Pourpre était encore dans tous les esprits mais ce soir là, lors de la finale des épreuves alors que des sorciers de Poudlard, Mahoutokoro et Uagadou, les mangemorts ont attaqués pour semer la peur dans le cœur des sorciers. Et faire comprendre que même Poudlard, malgré les aurors et les tireurs présent, n'était pas le lieu sécurisé qu'on pensait. J'ai essayé de m'interposer, j'ai défendu plusieurs enfants mais malheureusement de nombreux jeunes sont tombés, dont un élève de Uagadou dont je n'ai jamais su le prénom mais qui est mort à mes côtés, frappé par un sortilège vert. Ce soir là j'ai aussi perdu quelque chose, pas la vie certes mais le droit d'enfanter. Touché par une magie noire, j'ai été annoncée stérile deux jours plus tard lorsque le médicomage du ministère m'a fait des examens suite à ce sort que j'avais pris dans le ventre. Et mes espoirs de devenir mère se sont envolés.
L'espoir J'ai eu la colère, pour tous les enfants tombés à Poudlard mais aussi parce qu'ils s'en tiraient biens ces mages noirs, qu'ils s'en sortaient au final et qu'ils ne risquaient pas grand chose avec leur masque et leur voix trafiquée qu'on ne pouvait pas reconnaître. J'ai été en colère si bien que pendant des semaines j'ai été encore plus dangereuse en mission, plus violente, au point d'être mise à pied pendant un mois. Ma femme s'est mise à avoir peur, car je ne dormais presque plus et que j'étais devenue agressive. Alors j'ai fini par lui avouer la nouvelle de ma stérilité, lui annoncer que mes chances d'être mère n'existaient plus et qu'elle pouvait à présent partir, si elle voulait refaire sa vie ailleurs et surtout loin de moi, des dangers que je pouvais représenter. Mais ma femme qui avait toujours des idées et surtout un grand cœur, m'a aussitôt proposée une chose au quelle je n'avais pas pensé ou alors si vaguement, parce que j'avais conscience de tous les sacrifices que cela pouvait représenter. Et au bout d'un mois après avoir cherché un terrain à acheter avec un vieux manoir dessus, nous avons ouvert notre propre orphelinat pour sorciers et créatures magiques, sans faire de différence entre les deux car tous les enfants, qu'importe leur nature, sont touchés par cette guerre. Encore une fois, ma femme me prouvait qu'elle était exceptionnelle en me permettant de ne pas être mère d'un enfant, mais d'une dizaine.
Après ce mois de travaux j'ai été forcée de suivre une thérapie au ministère car l'attaque de Poudlard avait été un choc pour beaucoup d'aurors qui étaient parents eux même. Grâce à cela j'avais l'autorisation de revenir auprès des aurors, sans ça j'aurais été définitivement virée car devenue trop dangereuse. J'ai accepté évidemment, j'aimais trop mon métier pour refuser cela. C'est aussi là que je me suis persuadée de parler à ma supérieure, à savoir Euphémia, du mystère entourant ma meilleure amie et de l'enquête que je voulais rouvrir. Quand j'ai fini par parler à Euphémia de Milena et de sa disparition, mon amie a tout fait pour me mettre sur des missions à l'étranger, sur des ordres d'enquêter même jusque dans des zones où les sorciers n'allaient pas normalement, simplement car une trace de magie avait été découverte. J'ai fini par retrouver Milena, enfermée dans un hôpital psychiatrique où on lui faisait subir toutes les expériences les plus cruelles qui existent. Incapable de tolérer ou d'accepter une telle chose, j'ai demandé l'autorisation d'aller la sortir de là, chose qui me fut donnée en récompense pour mes années de bons et loyaux services mais aussi parce qu'entre temps, Euphémia avait été nommée nouvelle chef des aurors. Et qu'elle savait à quel point cela pouvait compter pour moi. Ainsi c'est lors d'un soir de juin qu'avec une vingtaine d'aurors et de tireurs, nous nous sommes rendus dans cet hôpital pour sortir ma meilleure amie de là mais aussi d'autres patients qui subissaient eux aussi, les pires traitements. Cet endroit n'avait rien d'un hôpital, plutôt d'une prison où l'on teste toute sorte de chose sur des pauvres malades sans défense. C'est une chose qui m'a rendu folle et ce soir là, plusieurs sorciers sont tombés en voulant défendre les médicomages. Les aurors n'ont pas fait de quartier et les Tireurs ont promis de revenir, d'enquêter, de faire fermer cet endroit.
La délivrance Milena était sauve et bien vivante mais dans un mauvais état, St Mangouste l'a accueillie alors que j'allais la voir tous les jours en espérant que ce qu'elle avait subie ne l'ait pas marqué de sorte que la folie serait maintenant sa seule amie. Je ne sais pas quel miracle mais mon amie a fini par me reconnaître et pour l'aider, elle qui avait tant de mal, nous avons instauré un jeux de réel ou pas réel. Cela l'a aidé je l'espère, du moins assez pour qu'elle finisse par sortir de St Mangouste. Pendant quelques semaines elle est venue vivre avec moi avant que je ne lui trouve une place à Poudlard, comme Garde-Chasse, non sans avoir demandé de l'aide à Euphémia et Dumbledore, faisant appel à leur générosité et au besoin de protéger Milena qui n'était toujours pas en sécurité face à sa famille. Heureusement la proposition a été acceptée et ma meilleure amie est rentrée à Poudlard, qui restait pour moi un endroit totalement sécurisé, afin de pouvoir y travailler et y mener une existence plus ou moins normale. Même si on ne se relève jamais réellement de ce qu'elle a vécue.
La guerre a pris fin soudainement, le mage noir responsable des horreurs de leur monde a disparu et ses combattants avec. Il reste cependant beaucoup à faire, de nombreux mages noirs à trouver, à traquer et à envoyer derrière les barreaux. J'ai beaucoup trop à faire pour me reposer maintenant.