JOUR 1 ◊ la pluie fine

Première épreuve - Premier jour. Le stress est toujours présent, quoiqu'il arrive - que ce soit un jeu ou un examen, la pression, la peur de ne pas être à la hauteur est toujours plus forte - satanée manque de confiance en elle. Un truc qu'elle devra soigner un jour, quand elle aura le temps de penser à elle et seulement à elle. Pour l'heure, c'est sur le tournois qu'il faut se concentrer et larguée un peu comme ça, elle peut vite perdre la foi. - Bon, restons calme et faisons preuve de patience. Murmurant pour elle, avançant à pas de feutré dans la boue, le champs de vision bien réduis par la petite pluie qui se montre dangereuse. Le but n'est pas de se précipiter, bien au contraire - et pourtant, malgré toutes les précautions, elle reste indéniablement maladroite. Et hop, Lysie qui glisse. Soupire exaspéré. Elle va briller par son incompétence à force. Bon, gardons la tête froide, relevons-nous malgré la boue plein le visage et soyons fière ! L'chemin est peut-être encore long avant de trouver un abris. 

Mes sens étaient en alerte. Ma vue étant fortement biaisée par la pluie, je me fiais plus à mon ouïe. Et mon instinct. Merci à l'adrénaline. Mon corps n'avait jamais été aussi en stress de toute ma vie. Pourtant, je me stressai moi-même quelque part pour ne pas faire honte à ma famille, mais là, j'avais la sensation étrange que je pouvais y laisser des plumes...
En parlant de cela, je m'éloignais à reculons de ce nid d'Augureys, qui n'avait pas l'air aussi sympathique que dans les livres que j'avais pu lire. Pourtant, je n'avais pas fait quoi que ce soit pour les énerver, ni même montrer le moindre signe d'hostilité... enfin, pas envers eux. Prenant la tangente, je me retournais pour bifurquer et m'engouffrer dans un chemin, m'éloignant des animaux fantastiques mécontents. Cette pluie ne cessait de tomber et le sol avait l'air plus glissant, donc j'évitais d'aller trop vite tout de même. En tournant la tête sur ma gauche, j'aperçus une jeune fille par terre (@Lysie Raye), pestant contre son sort. Je préférais ne pas me faire remarquer, surtout que j'étais dans son dos, et continuai mon chemin.
Arrivé au bout, je fus obligé de tourner à gauche et soupirai, agacé : encore des satanés Augureys ! Je pointais ma baguette vers eux, prêt à leur apprendre à voler en moins de deux.

Tu projetais de lancer un sort pour te protéger mais ça ne fonctionne pas. Alors tu décides de t'enfuir. Par chance, tu te souviens du chemin d'où tu es venue. Ne surtout pas rebrousser chemin puisque l'entrée que tu as prise dans ce labyrinthe a disparu. Tu prends donc un chemin différent, espérant réussir à cheminer aussi longtemps qu'il le faudra pour que les volatiles ne réussissent pas l'attaque. Au fur et à mesure, tu ralentis, tu es endurante mais tu as fais attention au bruit et justement, du bruit, il n'y en a pas. En tout cas, pas en provenance d'oiseaux. Ils semblent ne plus te suivre. Tu affiches un léger sourire, c'est une première étape plutôt concluante. Tu recules d'un pas, tu avais remarqué une flaque d'eau à tes pieds sans t'en formaliser. Erreur. Grossière erreur. En réalité c'était un trou. Ton pied s'enfonce maladroitement et non seulement tu perds l'équilibre mais tu grimaces en tenant ta cheville. Aie. La dure réalité te revient comme pendant les épreuves précédentes. Vous faire mal est tout à fait possible. Tu te demandes même si les professeurs te laisseraient, toi et les autres élèves, mourir ici juste pour une épreuve stupide. Parce que oui, même si tu voulais intégrer Poudlard et apprendre la magie, il y a certaine chose qui ne font pas sens pour toi. Ce tournoi en fait partie. Tu regrettes peut-être même d'avoir participé aux épreuves. Déjà ce truc des maisons différentes et de la rivalité, tu détestes ça. Et là, tu es en plein milieu de tout ça. La rivalité a son paroxysme. Ton but n'est pas vraiment de gagner. Pas cette fois. Tu veux simplement survivre et retrouver tes proches en entier.

Des bestioles qui volent. Tu es respectueuse envers la nature parce que c'est ta culture. Sauf que là, non. Pas quand la nature se ligue contre toi en te voulant du mal. Tu as parfaitement conscience que les sales griffes de ses gros perroquets, ou hiboux, pourraient te lacérer le visage et te défigurer à tout jamais. Et toi, ton joli minois, tu y tiens. C'est la prunelle de tes yeux. Et surtout, il est très utile et pratique. Le problème, c'est qu'ils ne te lâchent pas. Pire encore, lorsque tu choisis une nouvelle direction, tu tombes de nouveau devant des nids. Les mêmes bestioles. Couleur différentes mais les mêmes. Tu pousses un son parce que tu es agacé et tu lèves ta baguette. Tu souhaitais tenter un sort de feu mais rien ne se passe. La tuile ! Tu te remets en route avec rapidité, malgré tout, tu ne tiens plus beaucoup le rythme. Tu cours depuis un bon moment déjà et ça devient compliqué pour toi. Tu vas devoir trouver une solution, et fissa. Peut-être que déporter l'attention des oiseaux sur d'autres élèves seraient une idée. Si tu peux en plus éliminés quelques abrutis incapables, c'est un bonus.

Le tournoi des Sorciers
Jour 1 Les recoins qui ressemblent à des abris, elle note que c'est à éviter, alors qu'elle s'en éloigne le plus rapide possible, pas assez vite pour complètement éviter les oiseaux qui l'attaquent. Le sol est toujours aussi glissant, elle panique un peu parce qu'elle veut pas se casser la figure, puis elle veut pas non plus finir totalement becqueter par des piafs de malheur, non plus, donc elle s'arrête pas. Elle ralentit un peu quand les augureys abandonnent leur chasse et qu'elle se trouve un peu moins en danger de mort immédiate par bec d'oiseaux. Elle comprend tout de suite beaucoup mieux pourquoi les félins ils les bouffent les oiseaux, c'est débiles et ça sert à rien. Bref, elle se calme, elle essaye du moins, s'enfonce un peu plus dans le labyrinthe, elle a aucune idée d'où elle va, ni d'où elle doit aller. Elle tourne encore, elle sais pas vraiment si elle avance ou tourne en rond, elle s'en fiche, parce qu'elle tombe sur un autre nid et que l'envie de fuir se fait grande, encore plus quand elle voit l'augurey qui se tient dedans. Sauf que celui-là il lui saute pas de dessus pour l'attaquer, alors elle tente sa chance, s'avance et remarque qu'elle est pas la seule à avoir trouvé l'endroit. « Ça vous déranges pas qu'je vienne aussi ? » Elle demande aux quatre élèves déjà présent (@Saadia Ahmad @Riley A. Sanders @Anaël H. Grimaldy @Hachiko Tanaka) avant d'entrer au sec sans attendre de réponse.

Couverte de bout du coup, des pieds jusqu'à la tête - la tête surtout, elle continue d'avancer sous la pluie, espérant au moins que celle-ci la rincera un peu. Les cheveux en pagailles, éternellement fou, bien que crade du coup. L'allure certainement semblable à celle d'un chien battu. Elle peut plus qu'espérer trouver un abri, en priant Merlin qu'il ne lui arrive pas pire et qu'il ne la ridiculisera pas une fois de plus.
Mais manque de pot, il se trouve qu'elle croit tomber sur un abri mais des Augurey s'y cachent - et elle n'a jamais été chanceuse avec les créatures et ne les connait pas vraiment. Ca parait du coup logique que ces derniers l'attaquent. Cours Lysie, cours ! Fuis, ou au moins tente. Mais trop tard, elle a juste le temps de se protéger avec sa cape et de se rouler en boule - on repassera pour le côté courageux et vaillant.

L'idée que tu avais eu n'était pas mauvaise mais pas l'ombre d'un élève dans le coin où tu te tenais. En tout cas pour le moment. Alors fuir, c'était la seule et unique solution. Tu cours encore jusqu'à ce que le souffle ne manque. Plus l'ombre d'une maudite plume à l'horizon. Ça te soulage un peu. Tu prends le temps de souffler et même de rendre une petite flaque d'eau sur le sol potable avec un sort pour pouvoir t'abreuver un peu. S'hydrater, manger et dormir. Le minimum syndicale. Le problème, c'est que lorsque tu reprends le chemin, tu ne différencies pas une flaque et un trou. Il y en avait tellement près de toi qui tu n'avais pas vue venir la gamelle infernale que tu te prends subitement. T'écroulant sur le sol dans un bruit sourd avec un léger râle. Ta cheville en a pris un coup. Tu pousses un long soupire et essayes de te relever mais il est difficile pour toi de poser le pied. Tu agites ta baguette dans une tentative de guérison.

Finalement, y a bien un moment où il faut savoir se défendre. Et c'est pour ça que Lysie s'empresse de sortir sa baguette. Aller, grande inspiration, ça elle peut le réussir au moins - jeter un sort qui fonctionne. - Fileapesca. Et pour une fois, ses prières semblent être entendue parce que le sort fonctionne et ses agresseurs se retrouvent bloqués par un filet. C'est l'heure de la suite du coup - sauf qu'elle sent un truc dans son dos et mystérieusement, les égratignures faites par les créatures disparaissent.
Finalement, elle trouve refuge dans une p'tite grotte non loin de là, en espérant y être en sécurité un p'tit moment.

Ta cheville est douloureuse mais tu espères pouvoir réparer cela avec un sort. Tu lèves ta baguette en chuchotant un petit Episkey qui malheureusement, t'échappa. Les étincelles s'éloignent et s'enfoncent dans un buisson. Bien. Si tu n'es pas guérie, au moins, quelqu'un d'autre le sera. Sauf que tu n'avais pas remarqué que ta chute s'était produite tout près d'un nid d'Augurey. Et oui, encore un. Tu grimaces. Courir, tu n'y penses même pas et leur faire du mal non plus. Sans doute pensent-ils que tu es quelqu'un d'assez bien pour eux puisqu'ils agitent leurs ailes en tas direction. Non pour t'attaquer comme d'autres que tu as vue, c'est différent cette fois. Tu interprètes les signes comme bienveillant. Tu boitilles en direction du nid mais tu remarques plus loin une demoiselle (@Constance K. Blackmoor) qui s'écrase à cause d'un trou. Tu souris légèrement, non par moquerie mais parce que tu es bien placée pour comprendre sa douleur. Tu agites ta baguette une nouvelle fois pour un second sort de guérison. Il fonctionne cette fois-ci et se dirige près de la cible que tu visais. Cette demoiselle. Puisque tu estimes être sauve pour ce premier jour, te montrer altruiste une dernière fois n'est pas si mal. Tu t'enfonces ensuite dans le nid des volatiles, les remerciant chaleureusement.