JOUR 1 ◊ la pluie fine

Par je ne savais quel moyen, je réussis à me dépêtrer de ces animaux fortement agressifs. Je ne savais pas ce qui avait bien pu les piquer, mais ça devait être incroyablement virulent. Même les yokai n'étaient pas aussi agressifs envers les sorciers. Certes, il y avait un accord entre les sorciers et les créatures mystiques pour que l'on puisse étudier sur leur île, mais tout de même.
Marchant prudemment, j'arpentais les longs couloirs, encore et encore. Je pensais à mon frère, me demandant s'il avait eu plus de chance que moi et qu'il avait pu trouver un abri non seulement pour terminer son épreuve, mais également pour éviter une pneumonie. Je le sentais venir gros comme une maison cette histoire : j'allais finir malade. Avant de m'imaginer sous les couvertures, le front brûlant au point que ça pourrait être une plaque de cuisson, j'utilisais de nouveau ma baguette pour avoir un parapluie au-dessus de ma tête.
Cependant, l'abri fut de courte durée, car je rencontrais à nouveau des Augureys ! C'était pas croyable ! Je les attirais ou quoi ? Peut-être qu'ils n'aimaient tout simplement pas les étrangers...

 Tu as le palpitant qui s'accélère, l'envie de donner le meilleur de toi même. T'as quitté ton pays, ton père, ton palais pour être là, à cet instant précis. Le directeur de l'école qui accueil, Dumbledore, termine ton discours. Que le sort soit favorable à tous et surtout à toi. Tu veux prouver à tous que tu n'es pas qu'une princesse, que ta magie est belle et que Uagadou a toutes ses chances dans ce tournoi. Le labyrinthe s'ouvre et tu es dans les dernières à rentrer. Tu respires un bon coup, mais d'un coup des nuages noirs s'amassent au dessus du labyrinthe et voilà qu'une horrible pluie fine se met à tomber. Tu n'aimes pas la pluie, il ne pleut pas dans ton pays, ou presque pas du moins. Tu te mets à courir, le sol se fait glissant et tu te rattrapes de le à chaque fois. Tu tombes face à un nid d'augureys et dans l'espoir de vouloir t'abriter, tu t'approches d'eux. Sauf qu'ils bondissent sur toi et t'attaquent. T'hurles avz't de t'échapper en courant dans l'autre sens, en espérant ne pas te perdre et en espérant surtout de rapidement trouver un abri. Tu entends des sorts qui fusent, tu t'en éloignes le plus possible.

La pluie commence à tomber quand Dumbledore prononce son discours. Fait-elle partie intégrante de l'épreuve ou bien n'était-elle qu'un aléa fort handicapant ? Crystal se pose la question quand le début de l'épreuve est lancée.

Tous les élèves se ruent à l'assaut du labyrinthe et elle les laisse partir devant, observant la scène comme si elle n'était que spectatrice. Pourtant, elle est bien inscrite au tournoi, c'est pour ça qu'elle porte une tenue de sport et que sa baguette est attachée autour de sa cuisse. Le capuchon de sa cape baissé sur son visage, elle finit par avancer, sûrement parmi les derniers.

Tout le monde est un ennemi aujourd'hui, ce qui ne change pas vraiment de d'habitude cela dit... Et puis, elle a foi en ses capacités, elle ne se fait pas de soucis pour ses opposants. Ce qui l'inquiète davantage c'est la boue qu'ils ont laissée et remuée sur leur passage alors qu'elle s'engouffre dans le labyrinthe.

Finalement, elle dégaine sa baguette et lance un "Partis Temporus" pour se protéger de la pluie un minimum et voir à peu près où elle met les pieds. Le sort se lance mais pas comme prévu puisque Crystal glisse et perd l'équilibre avant d'avoir fini son mouvement de baguette.

Elle qui voulait échapper à la pluie... La voilà trempée et avec de la terre mouillée dans la bouche. Au moins maintenant elle peut confirmer que les dragées au ver de terre ont un arôme plus vrai que nature...

Je n'en pouvais plus. Nous n'étions qu'à la première épreuve, jour premier, et j'en avais marre. Je commençais déjà à désespérer. Mon jumeau avait dû le sentir et il m'envoya de bonnes ondes pour que je reprenne confiance en moi et que je m'active. Il avait trouvé un refuge, un lieu sûr, et pour lui, c'était gagné. Tandis que moi, j'étais en train de faire fuir les oiseaux dingues de ce pays !
Je soupirai un bon coup et repartis en expédition, cherchant n'importe quoi pour m'abriter et surtout, pour terminer cette épreuve. J'avais l'impression que ça faisait des heures que j'étais dans ce labyrinthe, mais j'avais conscience que ce n'était qu'une impression. Je dus marcher un peu trop rapidement, je me sentis glisser, mais je ne tombai pas, mon sens de l'équilibre faisant le travail nécessaire - j'avais quand même les mains autour de moi pour parer au mieux une chute éventuelle.
Soudain, j'entendis des petits piaillements d'oiseaux. J'avais déjà envie de faire demi-tour pour ne pas me faire attaquer une troisième fois - ou quatrième ? Partons du principe que ça allait être la troisième fois,il y avait un dicton dans ce style. J'avançais prudemment et aperçus un nid d'Augureys. Ils n'avaient pas l'air agressifs, loin de là, et plusieurs autres élèves étaient présents. Je les saluais d'un signe de tête, pas très à l'aise et surtout terriblement timide, et me trouvais une place au sec, me réchauffant et séchant mes vêtements trempés pour ne pas attraper froid.

Impossible de lâcher @Light Shacklebolt des yeux quand on s'enfonce dans le labyrinthe. L'coeur qui défonce dans ma poitrine, au risque d'perdre le souffle, j'vois juste ma jumelle. Elle part en trombe, sans se retourner, et j'doute pas que sa capacité à comprendre la terre autour d'elle l'aidera. J'peux pas m'empêcher de m'inquiéter. Depuis sa révélation, j'me demande ce qu'il se passerait si elle devait s'endormir dans le labyrinthe au risque d'finir à poils et à quatre pattes avant le levé du soleil. Peut être qu'la magie autour du Tournoi annihile la malédiction, s'trouve pas de moyen de le savoir.
Puis rapidement ca fuse en sortilèges autour de moi, et j'ai juste pas d'autres choix qu'à courir à mon tour en réalisant que je suis trempé, et que l'monde tourne en mille couleurs de sorts. Les autres étudiants jouent l'jeu - il peut s'en trouver qu'un seul à la fin. (lancé de dés) Sauf qu'mauvais karma, y a l'sol qui se fait glissant et j'me retrouve à perdre l'équilibre et la gueule la première dans la terre, espérant qu'il s'trouve pas grand mon autour pour finir d'me mettre K.O.

T'pas idiot, t'sais bien que dans ce genre de Tournoi il n'y a pas d'équipe ou d'alliés véritables. Qu'tout se joue à la montre et à la persévérance. Mais toi t'as l'coeur qui t'appartient pas, ni plus que ta baguette. T'as les veines gelées à l'idée qu'Regulus se fasse sérieusement blessé dans l'jeu alors dés qu'il disparait dans le labyrinthe t'es pas loin sur ses talons. Tu l'perds un moment de vue, comme t'as la pluie dans la gueule, mais ca t'empêche pas d'suivre ton palpitant pour retrouver ton amant. T'sais que tout est pas glorieux ou simple entre vous, mais ca change rien à tout ce que t'as de sentiments pour lui.
Ton rôle c'est d'le protéger, et tu l'foire presque quand tu vois @Yuki O. Taoka lever sa baguette et rater @Regulus A. Black d'près. « REG ! »  Qu'tu gueules, faisant fuir l'asiatique qui s'enfuie en laissant son pied trainer. T'promettant de la suivre rapidement pour lui faire payer.

Tu t'jettes plutôt sur l'Black, mettant ton bras autour de lui pour l'aider à s'tenir à cause d'sa cheville vrillée. « T'vas réussir à marcher ? »  Qu'tu demandes avec un air inquiet. (lancé de dés) Mais la pluie s'fait de plus en plus présente et tu finis par lâcher Regulus à force d'glisser sur son uniforme. T'entends alors un bruit qui t'fait lever les yeux. « T'faut trouver un nid d'Augureys ! » Qu'tu gueules en espérant qu'il soit pas si loin - mais tu vois pas à deux mètres alors t'as peur de l'avoir déjà perdu. Sauf que t'es pas d'une grande aide tant que tu vois rien, et t'finis par trouver place dans un nid, les animaux t'tenant chaud sans que tu l'ai demandé.

Tu peux faire mieux que les autres, tu peux être plus rapide et plus rusé. Bien qu'tu sois pas doué sous la pluie - ca t'colle les cheveux à la gueule et tu vois plus rien. Tu suis @Riley A. Sanders dans le labyrinthe, voyant ton petit frère s'mettre rapidement dans un abris pour la nuit - c'qui manque pas de te faire sourire. Tu continue d'avancer pour ta part, bien trop curieux à l'idée de découvrir tout ce qu'il se trouve dans ce monde-là. Tu crois des étudiants qui montent aux arbres, et s'trouvent des nids d'oiseaux pour la nuit - mais rien qui t'retienne l'intérêt rapidement. Tu vois pas Anaël, et t'sais pas si ton petit ami s'en tire bien ou pas - t'espère, vraiment. (lancé de dés)
Et pris de la même curiosité idiote, t'voila à monter à ton tour vers un arbre pour découvrir ces oiseaux - t'pas si doué en bestiole et c'est sans doute pour ca qu'elles s'tournent enragées vers toi pour t'faire tomber - « Par Merlin, oiseau de malheur, lâches moi ! » Hurlas-tu alors, qu'tu courrais ailleurs pour essayer de lui échapper, te trouvant rapidement nez à nez avec un visage que tu reconnais juste parce que ton frère t'en as souvent parlé : @Sven Edlund « J'SUIS POURSUIVI PAR DES PIGEONS ENORMES ET ROUGES, COURS ! »

Crystal est loin d'être jouasse après sa petite mésaventure humide. Elle retire comme elle peut la boue de son visage avec un bout de sa cape qui avait été épargné. Après la stupeur et la frustration de commencer l'épreuve comme ça, la jeune fille se renfrogne sous sa cape, jetant un regard de défi à sa baguette, l'air de lui dire "mais à quoi tu joues, toi ?".

Finalement, elle reprend son chemin, cherchant un endroit où elle pourrait échapper à la pluie et passer la nuit qui ne va pas tarder à tomber. Continuer en étant trempée comme une soupe n'est pas vraiment une option à ses yeux : elle n'a pas envie de tomber malade pour les fêtes de fin d'année...

Après un bon quart d'heure de marche, elle finit par dénicher un nid d'augureys. Coup de chance ! Ayant adopté un petit augurey récemment avec qui tout se passe pour le mieux, elle ne se méfie pas et se présente doucement mais sans hésitation. Résultat ses yeux bleus perçants sous les tâches de boue et sa longue cape trempée font peur aux petits et les adultes se mettent à lui voler dans les plumes pour la chasser.

Après l'épisode des Augurey, tu continues dans le labyrinthe dans l'espoir de rapidement trouver un abri. T'es trempée, alors tu t'arrêtes un instant pour te sécher avec un sort. L'air ça te connait, c'est ta magie, alors rapidement tu te retrouves sèches. Pas pour très longtemps, t'en as bien peur. Tu reprends ta route dans le labyrinthe, t'évites les sortilèges, tu veux pas te retrouver dans un duel ou tu ne sais quoi. Tu t'éloignes, tu t'éloignes et tu n'entends plus rien, le silence totale. Tu dois être seule dans cette partie du labyrinthe. Tu marches en regardant derrière toi et d'un coup crac.

"bazar ! Foutu labyrinthe"

Que t'hurles sous la douleur. Te voilà avec la cheville tordue, t'as mal, c'est horrible et cette pluie n'arrête pas de tomber. Tu lances un ferula et une attelle apparait autour de ta cheville pour la maintenir. Et tu continues ta route à la recherche d'un abri.