Jour 2 ◊ Les Billywigs

La nuit est passée à toute vitesse, comme un battement de cils. Déjà il faut se lever au doux son des gazouillis des augureys, reprendre la compétition. Crystal a réussi à se sécher mais elle est fourbue et se sent sale avec la boue séchée sur sa cape et ses vêtements. En chassant un volatile de ses jambes pour se lever, elle soupire.

Avec précaution, elle s'extirpe du nid, constatant que le jour doit tout juste venir de se lever. Quand elle entend un bourdonnement inhabituel, elle fronce les sourcils et sort sa baguette. Elle n'a croisé personne la veille et elle espère bien continuer comme ça mais ce bruit ne lui dit rien qui vaille. Peut-être qu'il s'agit enfin de la première épreuve ? Avec prudence, elle s'approche pour voir de quoi il en retourne.

Il lui faut marcher pendant quelques minutes à travers la paysage métamorphosé et accueillant pour atteindre l'origine des bourdonnements. Des bilywicks ! Bien que magnifiques, Crystal ne se risque pas à les approcher davantage, soucieuse avant tout d'échapper à leur piqûre. Se faisant, ils la laissent tranquille. C'est peut-être le bon moment pour... tendre une embuscade ? Elle se cache donc à proximité, tapis derrière la végétation.

Les Billywigs

Elle vole, enfin elle plane. Et pas vraiment de la façon qu’elle apprécie. Elle tente de se débattre, mais ça sert à rien, elle se retrouve à partir dans n’importe quel sens plutôt qu’autre chose, alors elle arrête de bouger. Réfléchit deux secondes avant d’en venir à une seule solution, si elle veut avancer, elle essaye la brasse, c’est un peu comme être dans l’eau en fait, mais sans que ça mouille. Elle bat des bras et des jambes en rythme et ça semble fonctionner. Elle avance doucement, pas aussi vite qu’à pied, encore moins que si elle avait pu prendre sa forme de félin, mais elle essaye de ne pas trop dériver vers une haie, ou pire. La bonne nouvelle pour le moment c’est qu’elle croise pas d’autre de ces horribles bestioles, elle les entend encore cependant, alors elle crie pas victoire trop vite. Puis manquerait plus qu’elle tombe sur un autre élève, elle aurait l’air bien maligne là, ça doit pas être simple de se défendre en flottant.

4/5 PV

Jour 2
 

C'est la bouse d'hippogriffe. C'est clairement la bouse d'hippogriffe. Agrippé comme un forcené à la haie, Finn à l'impression que celle-ci se détache à son tour du sol et s'envole avec lui dans les airs. Pire ! Qu'elle se transforme en serpent ! Ce qui est rationnellement hautement improbable. Il s'accroche tant bien que mal, secoue la tête... bon il ne touche pas plus le sol mais l'espace d'un bref instant la haie est revenue à sa place théorique avant de... passer au rose. Il se sentait mal, tellement maaaaal...
Dans un éclair de génie -car malgré ces fourberies de son esprit il restait à peu près lucide-, il pointa sa baguette vers ses baskets et les changea... en pierre. Oui, en pierre. Le résultat fut immédiat, et le poids de ses souliers de granit le fit retomber d'un coup, au grand damn de ses chevilles.

"bazar de...."

Pestant à qui mieux mieux, il fit quelques pas on ne peut plus douloureux. Autant dire que la sensation de s'élever dans les airs pour mieux retomber à chaque pas, c'était drôle mais seulement 2 minutes. Et ses talons, eux, ils ne riaient pas du tout. Ca sentait les ampoules à plein nez d'ici une petite heure !
Visiblement, cette initiative singulière et efficace déplut à l'un des assaillants aillés du Gryffondor, car l'un d'eux le chargea pour effectuer une nouvelle piqûre vengeresse de Billywig vexé.