(bal) Danse avec moi - Marubis

Danse avec moi
Anubis & Marlene

Je suis pas en avance et je sors seulement de l'hôpital. Fais déféquer. Ce soir y'a le bal du printemps et je dois courir jusque chez moi pour me préparer avant de rejoindre Anubis. J'arrive chez moi en sueur et lorsque je rentre, je remarque un paquet sur la table. Je fronce les sourcils, un peu inquiète de me dire que quelqu'un est rentré chez moi, malgré les sorts. Cependant, lorsque je m'approche, je reconnais l'écriture d'Anubis sur la note laissée à côté. Je souris et l'ouvre.

Tu en rêvais, je ne pouvais pas ne pas t'en faire cadeau. Je t'attendrais à lentree. -A

Je sais déjà de quoi il parle. J'ouvre le paquet à la hâte et je découvre la longue robe rose pâle que j'avais vu en vitrine lors d'une après-midi à Londres avec Anubis. Je la voulais, j'avais complètement flashé. Il m'avait tiré par le bras, me disant que c'était trop cher, que ça n'en valait pas la peine. Alors j'avais fait le deuil de cette robe. Et là, je la tiens dans mes mains. Elle est longue au point qu'elle traîne part terre, j'adore la couleur, les détails. Cette robe est magnifique. En dessous se trouve un loup en dentelle noire. Je me presse d'aller à la douche. Je me maquille légèrement, applique un rouge à lèvre rougeet j'enfile la robe ainsi que le loup sur mes yeux. Je me regarde, tourne et retourne devant mon miroir. J'ai l'air d'une princesse. J'attache mes cheveux en un chignon désordonné et je sors pour transplaner dans une ruelle non loin de la place divine. Je m'avance vers les festivités et je remarque Anubis, de dos, qui attend. Je m'avance vers lui et place mes mains devant ses yeux avant de chuchoter à son oreille.

"Devine qui c'est !"

Je dépose un baiser sur sa joue en veillant à ne pas y mettre de rouge à lèvre. Mais il n'y a pas de marque. Je me place ensuite devant lui, tout sourire.

"Merci infiniment pour cette robe. Elle est... Sublime."

Et lui, il l'est tout autant. Merlin que je l'aime. J'ai le cœur qui bat la chamade comme si c'était un premier rendez-vous.

"Prêt à danser ?"  

Spoiler:

Marubis
Tu as hésité avant d'accepter d'aller à ce bal, tout simplement car tu te sent très loin des festivités qui peuvent se dérouler dans le monde magique. Pas que tu n'aimes pas danser ou que tu n'aimes pas cela cependant, depuis ta trahison tu as tendance à te méfier de tout le monde et surtout des autres sorciers que tu peux croiser. Il y a des mangemorts partout et on ne sait jamais quel risque on peut prendre en croisant ces personnes qui rêvent que d'une chose, c'est d'ôter la vie aux traîtres. Mais Marlène semblait tellement y tenir et puis elle a flashée il y a quelques jours sur une robe qui ira parfaitement à ce genre d’événement, tu ne pouvais pas lui refuser une telle sortie. Ca te fait du bien de passer du temps avec elle, c'est quelqu'un de gentil et d’intéressant. Ca te change de tous les idiots qui gravitent trop souvent autours de toi, au ministère. Enfin, vous n'avez pas réellement posé de bases dans votre relation et pour le moment ça te convient. Plus on te met des barrières et plus tu paniques, pas que tu ne sois pas sérieux ou que tu vas te montrer aux bras d'une autre simplement, c'est mieux de juste profiter au jour le jour. Tu n'oublies pas que tu as des mangemorts aux trousses et t'afficher ouvertement en couple ou quelque chose comme ça, serait faire prendre des risques à l'autre.

L'heure tourne ainsi tu met un beau costume que tu as acheté pour l'occasion, car tu n'en avais pas et il te faut bien un costard pour les soirs de sortie. Puis tu te rends au lieu de rendez-vous et tu attends, te doutant que Marlène ne va plus tarder à présent. D'un coup ta vue disparaît au profit de deux mains et tu te sent sourire. « Devine qui c'est ! » « Le père fouettard ? » Que tu demandes avant de recevoir un baiser et qu'elle ne se mette devant toi, dans sa jolie robe. « Merci infiniment pour cette robe. Elle est... Sublime. » « Je me suis dis que pour l'occasion, je pouvais bien faire une folie. Elle te va bien ! » Que tu lui réponds avant de lui offrir ton bras et de hocher la tête quand elle te demande si tu es prêt à danser. Ca fait longtemps que tu n'as pas valsé ou simplement dansé, c'est un loisir que tu ne t'accordes pas très souvent. N'ayant pas l'occasion de le faire plus souvent.

Mais ce soir tu peux, encore une fois, faire une exception et pour la peine tu t'empresses de la mener au bal. Vous êtes fouillé à l'entrée de la place, vous donnez vos noms et voilà que vous vous retrouvez au milieu de sorciers costumés. « Certain costume sont vraiment beaux ! Tu n'aurais pas voulu essayer ? Je me serais bien vu en momie... Ou en dieu Anubis. » Dis-tu dans un ricanement qui ne fait rire que toi. Puis tu repères un serveur à qui tu prends deux coupes de champagne, dont une que tu donnes à Marlène. « A cette paix appréciable. Et à cette soirée ! »

Danse avec moi
Anubis & Marlene

J'ai toujours aimé les soirées. Danser, boire, rire aux éclats, c'est une chose qui nous est peu permis durant ses temps de guerre. Et pourtant, cela fait partie de la jeunesse, et je veux passer à côté de ça le moins possible. Je suis ravie qu'Anubis ait accepté mon invitation, je veux toujours passer du temps avec lui, le plus possible. Quand je le vois, c'est comme une évidence et je ne me vois avec personne d'autre. Quand je vois cette robe sur ma table, mon coeur s'emballe, il bat la chamade. Ce soir je serais une princesse et il sera mon prince. J'arrive devant le lieu des festivités et lui cache les yeux. Je le sens sourire sous mes paumes. « Le père fouettard ? » Je pouffe de rire avant de déposer un baiser sur sa joue et de repasser devant lui. Je le remercie pour la robe, elle est tout simplement divine. « Je me suis dis que pour l'occasion, je pouvais bien faire une folie. Elle te va bien ! » Je souris d'avantage et me mets sur la pointe des pieds pour déposer un autre baiser, sur ses lèvres cette fois-ci. Une baiser chaste, qui ne dure qu'une seconde.

"Merci, encore, vraiment. Je me sens l'âme d'une princesse, j'avais jamais porté de robe aussi belle"

Il m'offre maintenant son bras et je le saisis pour rentrer dans le lieu. On se fait fouiller à l'entrée après avoir donné nos noms. Quelques instants après, on entre enfin. Les costumes sont magnifiques ce soir, mais il y a aussi des gens habillés sobrement comme vous. Le tout c'est de ne pas être comme à l'accoutumée et moi, je n'ai jamais porté de robe comme celle-là alors c'est un costume en quelque sorte. « Certain costume sont vraiment beaux ! Tu n'aurais pas voulu essayer ? Je me serais bien vu en momie... Ou en dieu Anubis. »

"Pourquoi pas ! Je te vois bien avec une tête de chacal"

Je ris doucement avant de reprendre :

"Disons que ... j'ose jamais me déguiser. Enfin, je ne veux pas que les gens me regardent trop alors ... Mais cette robe là c'est un peu une robe de princesse alors c'est tout aussi bien !"

Certes ce n'est pas une robe de reine comme on peut en voir ou bien un costume de dinosaure mais j'aime autant être ainsi. Un serveur passe, Anubis prend deux coupes de champagne avant de m'en tendre une. Je la prends et fait tinter mon verre contre le sien. « A cette paix appréciable. Et à cette soirée ! »

"A nous, si je puis me permettre."

Je souris timidement avant de boire une première gorgée de ma couple. Je regarde les gens autour, je reconnais personne. Faut dire qu'avec les masques, c'est le but.

"Tu veux commencer par voir quoi ? Ou faire quoi ? J'ai vu qu'il y avait des cracheurs de feu, des tours de magie, des duels à la baguette ... Qu'est-ce qui te ferait plaisir ?"

Marubis
« Merci, encore, vraiment. Je me sens l'âme d'une princesse, j'avais jamais porté de robe aussi belle » Tu souris une fois encore et tu fais un signe de la main, pour signaler que ce n'est rien. C'est le cas, ce n'est pas grand chose et si ça lui fait plaisir alors tu es heureux. Ton père avait raison au final, ce n'est pas compliqué de faire plaisir à quelqu'un il suffit d'être attentif et de faire un beau cadeau. La soirée commence bien et au vu de tous les aurors et les tireurs qui patrouillent, tu sent que ça va bien se passer. Surtout que tu ne doutes pas, connaissant le ministère, qu'il y a aussi des gardiens dans la foule. Alors ça devrait se dérouler sans voir débarquer des mangemorts ou tu ne sais quoi d'autre. « Pourquoi pas ! Je te vois bien avec une tête de chacal » « Tu as retenue... Bravo ! » Dis-tu avec un petit rire avant de voir passer quelqu'un dans un costume de momie et de te dire que oui, tu aurais été dans la thème. Mais ton costume est tout aussi bien, tu es très élégant et tu t'accordes bien avec Marlène ainsi, c'est parfait. « Disons que ... j'ose jamais me déguiser. Enfin, je ne veux pas que les gens me regardent trop alors ... Mais cette robe là c'est un peu une robe de princesse alors c'est tout aussi bien ! » « Pourquoi tu ne veux pas attirer l'attention ? Tu es une très belle femme, intelligente et intéressante. Tu peux te permettre d'avoir toute l'attention sur toi, tu saurais gérer. » Dis-tu sans détour tout en continuant d'observer autours de toi les gens qui se pressent, dansent et sirotent leur cocktail tranquillement. Oui, tu te dis que ce soir la guerre n'existe plus vraiment et que tout le monde peut se côtoyer.

Vous trinquez et tu avales une première gorgée de ta coupe de champagne, la première mais sans doute pas la dernière car l'alcool te fait pétiller le nez et coule sur ta langue comme un délicieux nectar. Il est sucré mais pas trop, à peine acide. Bref un délice et pour le savourer encore, tu en bois un petit peu afin d'avoir le goût sur les lèvres. « Tu veux commencer par voir quoi ? Ou faire quoi ? J'ai vu qu'il y avait des cracheurs de feu, des tours de magie, des duels à la baguette ... Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? » « J'aimerais bien voir les cracheurs de feu et les tours de magie. On dit que le ministère a fait venir des sorciers étrangers qui savent utiliser la magie de l'air pour faire des démonstrations. » Et tu lui redonnes ton bras pour la guider à travers la foule, vers des cracheurs de feu qui ne cessent de cracher des flammes immenses. « Je me demande si ils le font comme les moldus ou pas. Savais-tu que les moldus crachaient de l'alcool à brûler ? » Tu dis cela tout en observant la scène, la flamme vous passe au dessus et réchauffe vos visages.

Danse avec moi
Anubis & Marlene

« Tu as retenue... Bravo ! » Je mime une révérence en riant. Evidemment que j'ai retenu, je retiens tout ce qu'il me dit et quand il parle, je n'entends que lui . Lorsqu'il me parle d'histoire et d'Egypte, j'ai l'impression d'y être et je suis passionnée par ce qu'il me raconte. C'est pour ça que je retiens plein de choses, je bois ses paroles. Je lui confie ma volonté de pas vouloir attirer l'attention, de vouloir rester sobre. « Pourquoi tu ne veux pas attirer l'attention ? Tu es une très belle femme, intelligente et intéressante. Tu peux te permettre d'avoir toute l'attention sur toi, tu saurais gérer. » Je me sens rougir et cache un peu mon visage en baissant la tête afin que mes cheveux se mettent devant.

"J'ai été élevée comme ça. Rester discrète, ne pas faire d'esclandre, se fondre dans la masse. La faute à ma mère et ses mensonge"

J'hausse les épaules. J'ai passé sept ans de ma vie à croire que mon père voulait me tuer, il fallait donc pas que je me fasse remarquer. C'est comme ça que ma mère m'a fait grandir après le départ de Kalel.

"Mais merci pour les compliments"

Que je dis en relevant la tête vers lui, lui souriant doucement. On trinque avec notre champagne avant d'en boire une gorgée. Je regarde la foule et lui demande ce qu'il veut voir ou faire en premier. « J'aimerais bien voir les cracheurs de feu et les tours de magie. On dit que le ministère a fait venir des sorciers étrangers qui savent utiliser la magie de l'air pour faire des démonstrations. » J'acquiesce et saisis le bras qu'il me tend pour aller vers les cracheurs de feu.

"Oh, j'ai hâte de voir ça. J'aime bien la magie de l'air, mais je préfère le feu. Je pense que j'ai une tendance pyromane"

que je lance en riant doucement. On se faufile dans la foule assez dense et une partie de moi ne peut pas s'empêcher d'imaginer ce qu'il se passerait s'il y avait une attaque là, maintenant. La chaleur qui émane des cracheurs de feu me réchauffe le visage et je suis émerveillée par leurs tours. Je les regarde avec fascination, un grand sourire sur le visage. « Je me demande si ils le font comme les moldus ou pas. Savais-tu que les moldus crachaient de l'alcool à brûler ? » La voix d'Anubis me sort de mes pensées, je me retourne vers lui.

"Je n'en savais rien, je ne savais même pas qu'il y avait des cracheurs de feu chez les moldus. Mais les concernant,"

Je montre les cracheurs de feu du doigt, dont les baguettes sont dissimuler dans leurs manches.

"Ils ont leur baguette dans leur manche. Mais je pense quand même qu'ils ont l'affinité du feu. La magie se brise rapidement quand on est adultes hein"

Que je lui dis en levant la tête vers lui. Le spectacle n'en est pas moins impressionnant, surtout quand ils font une spirale de feu qui se rapproche dangereusement de nous. Je reste quand même impressionnée, les yeux qui brillent devant un tel spectacle.

"Faudra que tu m'emmènes voir des cracheurs de feu moldus, maintenant que tu m'en as parlé"

Marubis
« J'ai été élevée comme ça. Rester discrète, ne pas faire d'esclandre, se fondre dans la masse. La faute à ma mère et ses mensonge » « Tu n'avais pas ton père ? Moi c'est l'inverse, je n'avais pas de mère. » Ou alors si tu en avais une, elle est repartie depuis tellement de temps qu'elle t'a sans doute oubliée depuis tout ce temps là. Tu lui poses la question avec curiosité mais retenue, tu ne voudrais pas aller trop loin et lui faire parler de choses douloureuses. Pire encore, tu voudrais éviter d'assombrir son humeur alors que la soirée qui s'annonce va être belle, agréable et tu ne doutes pas que vous allez passer un bon moment. Cependant ça fait plusieurs fois que vous vous voyez et il serait bon de parler de vous maintenant, alors que vous survolez le sujet depuis un moment. Surtout parce que lorsque vous vous voyez, c'est souvent pour vous sauter dessus ou dans la rapidité d'un instant volé entre deux scènes de votre vie très remplie. Ce soir tu as l'impression que vous allez pouvoir prendre votre temps, c'est une chose que tu n'as jamais ressenti avant. Cette envie de te livrer.

« Oh, j'ai hâte de voir ça. J'aime bien la magie de l'air, mais je préfère le feu. Je pense que j'ai une tendance pyromane » « Une médicomage pyromane ? Intéressant. Aurais-je découvert ton mauvais côté ? » Que tu dis avec un petit sourire avant de t'approcher de l'endroit où se déroulent les démonstrations. Il y a déjà du monde mais rien de terrible, tu as vraiment l'impression d'être arrivé au bon moment pour la suite des festivités. « Je n'en savais rien, je ne savais même pas qu'il y avait des cracheurs de feu chez les moldus. Mais les concernant » Tu suis son doigt, observant l'un des cracheurs qui fait une nouvelle démonstration. Les flammes partent, réchauffent ton visage et tu te sent sourire. « Ils ont leur baguette dans leur manche. Mais je pense quand même qu'ils ont l'affinité du feu. La magie se brise rapidement quand on est adultes hein » Pas faux, tu hoches la tête avant que l'un des cracheurs ne fasse tourner, autours d'une petite fille au regard brillant d'admiration, une petit flammèche. Comme si elle lui obéissait, la flamme danse avant de remonter dans les airs et de disparaître dans un pop qui pousse tout le monde à applaudir. « Faudra que tu m'emmènes voir des cracheurs de feu moldus, maintenant que tu m'en as parlé » « On ira. » Promesse d'un nouveau rendez-vous, d'un autre instant avec elle, d'un avenir auquel tu n'oses pas vraiment t'attacher car tu ne sais toujours pas de quoi demain sera fait. Tu portes la coupe de champagne avec ta main gauche à ta bouche pour boire, tes yeux se posent sur ton annulaire fantôme depuis que les mangemorts te l'ont coupé. Et ça te rappelle pourquoi tu ne fais aucun projet, jamais.

Le cracheur de feu fait une pause, tu prends la main de Marlène pour la guider vers les maîtres de l'air qui commencent à faire des minis-tornades. « Sais-tu que leur magie vient principalement des pays asiatiques ? Ils ont une grande affinité avec cette magie. C'est très impressionnant je trouve. » Tu te tournes vers Marlène pour voir si elle suit et si elle est aussi intéressée que toi par la démonstration. « Tu passes un bon moment ? »

Danse avec moi
Anubis & Marlene

« Tu n'avais pas ton père ? Moi c'est l'inverse, je n'avais pas de mère. » A chaque conversation j'ai l'impression d'apprendre à le connaître encore plus et j'aime ça. J'aime le découvrir lentement, découvrir son passé, son histoire, ce qui l'a amené à être celui qu'il est aujourd'hui. Et j'aime tout autant me confier à lui, lui raconter des pans de mon histoire et de mon passé.

"Navrée d'apprendre que tu n'avais pas de mère"

Que je lui réponds doucement avant de poursuivre :

"Avec mon père ... C'est une histoire compliquée. Il a quitté la maison quand j'avais dix ans et ma mère m'a fait croire toutes ces années qu'il voulait me tuer. J'en ai fait des cauchemars horribles durant toute mon adolescence. Il est revenu récemment et j'ai appris qu'il n'a jamais voulu me tuer"

Que je dis, résumant en bref l'histoire compliquée que j'ai avec mon père. Mais maintenant ça va, je crois, malgré le fait que notre relation soit un peu tendue depuis qu'il m'a parlé d'Emily. Il faut que je le vois, bientôt, il me manque et j'ai plus envie de vivre sans lui. Pour l'heure je profite du temps passé avec Anubis. Je lui dis que j'aime la magie du feu. « Une médicomage pyromane ? Intéressant. Aurais-je découvert ton mauvais côté ? » Je ris doucement.

"Mince, il semblerait effectivement que tu aies découvert mon mauvais côté ...J'vais devoir te faire taire"

Que je lance avec un regard malicieux. On arrive près des sorciers du feu dont les flammes nous réchauffent le visage. Je souris quand même, avant de tuer l'ambiance en révélant leur secret, qui est plutôt logique en fait. Mais je n'en reste pas moins émerveillée. Je lui dis qu'il va devoir m'emmener voir des cracheurs de feu moldus. « On ira. » Je souris d'avantage avant de me hisser sur la pointe des pied pour déposer un baiser sur sa joue.

"J'ai hâte"

Que je dis contre son oreille avant de reprendre ma taille normale, enfin avec la taille avec mes talons. Je le regarde, et lorsqu'il lève sa coupe pour boire une gorgée de champagne, je vois son regard s'attarder sur sa main gauche. Un sourire triste barre mon visage, mais je ne dis rien. Je sais ce qu'il ressent et je n'ai pas envie d'en rajouter une couche. Il me prend la main pour m'emmener vers les mini-tornades faites par les magiciens du feu. Elles tournoient dans la foule et mes cheveux virevoltent autour de mon visage. « Sais-tu que leur magie vient principalement des pays asiatiques ? Ils ont une grande affinité avec cette magie. C'est très impressionnant je trouve. »

"Je n'en savais rien mais je suis ravie de l'apprendre. Tu m'apprends toujours plein de choses, j'adore ça. Mais moi j'ai l'impression de rien t'apprendre."

Que j'conclue d'un ton un peu triste. J'ai pas sa culture, ça c'est certain. J'suis émerveillée par la performance des magiciens de l'air. « Tu passes un bon moment ? » Sa voix me sort de mes pensées.

"Toujours quand je suis avec toi, tu le sais bien"

Que je dis honnêtement, en sentant tout de même mes joues rougir de cet aveux.

"Et toi, tu passes aussi un bon moment ? Je sais que t'aimes pas trop la foule et tout ça ..."

Marubis
« Navrée d'apprendre que tu n'avais pas de mère » Tu fais un vague geste de la main. « Aucun problème. Je ne pouvais pas souffrir de ne pas avoir ce que je ne connaissais pas. » Logique implacable à ton avis. Et puis ton père a tellement bien fait son boulot, il était à la fois doux et ferme, passionnant et attentif à tout ce que tu pouvais faire. En bref tu n'as jamais connu ta mère et de toute façon elle ne t'a jamais manquée. Ton père lui ça a été un déchirement quand il a disparu et encore aujourd'hui il te manque beaucoup. Tu voudrais savoir ce qu'il pense de toi, si il est fier de ce que tu es devenu et si il t'observe de là où il est. Tu as l'espoir qu'il soit avec les dieux que tu pries. Il est vrai que tu as les même croyances qu'il avait à l'époque, ainsi tu crois qu'il y a une vie après la mort, une vie magnifique dans les Champs d'Iarou ou de roseaux en compagnie de tous les héros tombés et auprès de tous ceux ayant gagnés leur place dans le monde d'Osiris. « Avec mon père ... C'est une histoire compliquée. Il a quitté la maison quand j'avais dix ans et ma mère m'a fait croire toutes ces années qu'il voulait me tuer. J'en ai fait des cauchemars horribles durant toute mon adolescence. Il est revenu récemment et j'ai appris qu'il n'a jamais voulu me tuer » « C'est étrange d'avoir fait ça. » Dis-tu sans chercher à en savoir d'avantage. C'est toujours délicat de parler des familles et des problèmes. Tu ne veux pas, qui plus est, sembler trop intrusif.

« Mince, il semblerait effectivement que tu aies découvert mon mauvais côté ...J'vais devoir te faire taire » Tu te met à rire avant de continuer à observer les spectacles autours de toi. Te faire taire, tu pourrais aimer ça. Finalement ta bonne humeur s'envole une seconde quand ton regard se pose sur ta main mutilée mais heureusement, les magiciens attirent à nouveau ton attention et tu finis par te rapprocher de Marlène tout en regardant le spectacle qui se déroule devant vous. « Je n'en savais rien mais je suis ravie de l'apprendre. Tu m'apprends toujours plein de choses, j'adore ça. Mais moi j'ai l'impression de rien t'apprendre. » « Mais si voyons, ce n'est pas un concours. » Et elle, sans le savoir, t'apprend à être plus humain, plus aimable, plus ouvert et plus enclin à t'exprimer sur ce que tu ressens. Ce n'est peut-être rien vu comme cela mais pour toi c'est énorme, car avant cela personne n'avait jamais essayé de simplement briser tes barrières. « Toujours quand je suis avec toi, tu le sais bien » Tu souris en glissant une main sur sa taille avant qu'elle ne te renvoie la question. « Oui je passe un très bon moment et concernant la foule ça va, je gère. Voudrais-tu aller danser ? » Tu termines ta coupe de champagne que tu poses dans un coin, sur une table qui sert de buffet à volonté.

Danse avec moi
Anubis & Marlene

Je lui lance un sourire désolé sans trop savoir quoi dire d'autre. J'ai encore appris un truc sur lui et cela me rend heureuse quand même, heureuse de faire sa connaissance, heureuse de connaitre son passé, son présent, ce qu'il aime et toutes ces choses. Je lui parle ensuite de l'histoire avec mon père et ma mère. Même en la racontant je n'en reviens pas, tellement tordue. Je ne sais pas si je dois pardonner à ma mère ou pas, j'ai beaucoup de mal et je ne réponds pas à ses missives envoyées depuis des semaines. Je ne digère pas ses mensonges, il me faudra du temps. Beaucoup de temps. Je chasse ces pensées de mon esprit et je me reconcentre sur l'instant présent, sur les cracheurs de feu, et sur Anubis. Encore une fois il m'apprend des choses et j'en suis toujours autant ravie. J'aime apprendre des choses avec lui. « Mais si voyons, ce n'est pas un concours. » Je lui souris.

"Peut-être que ce n'est pas un concours, mais ça n'empêche que tu connais beaucoup de choses. Je suis impressionnée"

Je savoure cette proximité alors que les magiciens du vent faut apparaitre de petites tornades qui font voler des jupes des petites filles comme si elles étaient des fées. Je souris, attendrie. Il me demande si je passe un bon moment, et je ne peux pas m'empêcher de lui dire que oui, je passe toujours de bons moments en sa compagnie. Il glisse une main sur ma taille, je frisonne. Ma peau, sous robe sous sa main, devient bouillante. Ce simple contact me fait tourner la tête. « Oui je passe un très bon moment et concernant la foule ça va, je gère. Voudrais-tu aller danser ? » Je souris comme une enfant avant de moi aussi finir ma coupe de chambre. Puis je prends sa main dans la mienne, l'entrainement vers la piste de danse.

"Ca serait pour moi un honneur, Monsieur Bulstrode"

La piste de danse est en verre, au-dessus d'une piscine, ou d'une petite mare on ne saurait trop dire. Il y a du monde qui danse un slow, doucement, au rythme lent de la musique. une fois sur la piste en verre, je me retourne vers lui et passe mes mains autour de son cou. Les talons font que je n'ai pas besoin de me hisser sur la pointe des pieds. Je pose ma tête sur son épaule et ferme les yeux pour profiter du moment Il se passe quelques minutes où j'ai l'impression qu'on est dans une bulle, loin des autres. Puis la musique change, passant à une valse. J'ouvre les yeux, relève le visage vers lui et lui demande le regard pétillant :

"Tu sais valser ?"

Marubis
« Peut-être que ce n'est pas un concours, mais ça n'empêche que tu connais beaucoup de choses. Je suis impressionnée » Tu hausses les épaules, peu enclin à accepter facilement les compliments. Rapidement dans ta vie tu n'en recevais plus et à présent que tu es adulte, ton travail est si solitaire parfois que tu n'en reçois pas non plus d'autres personnes. Tu lui fais un petit sourire un peu gêné avant de regarder ailleurs. « Disons que j'ai eu le temps de lire. Je voulais remonter mon niveau, me renseigner, tout savoir et être digne des Bulstrode. Je me devais d'être bon pour eux, tu comprends ? » C'est pour cela que très vite après ton arrivée en Angleterre, tu t'es assuré d'avoir tout ce qu'il te fallait pour supprimer tes lacunes et devenir aussi bon que les mages ayant eu accès au savoir magique depuis l'enfance. C'était comme une obsession pour toi, une chose qui te tenait à cœur et tu ne pouvais pas te résoudre à être médiocre, tu devais être bon malgré tout. Et puis la passion de l'Histoire ne te quittant jamais, il te fallait de bonnes notes pour prétendre à la formation d'archéomage.

Bientôt la musique devient plus douce et invite quiconque à venir se trémousser sur la piste. Tu n'attends pas pour proposer une danse à Marlène, souhaitant qu'elle soit heureuse et qu'elle passe une véritable bonne soirée en ta compagnie. Par chance elle accepte et tu prends aussitôt sa main pour la guider sur la piste où plusieurs couples dansent déjà. « Tu sais valser ? » « Si je me souviens de mes cours à Poudlard, oui. » Dis-tu avec un petit sourire. Tu te souviens sans mal des cours de valse auquel tu as participé à l'école, parce que vos professeurs voulaient que vous soyez bons pour honorer l'école lors des réceptions et des bals qu'elle pouvait donner en fin d'année.

Dé : Sauf que tu n'es pas très doué de tes pieds et si au début tu parviens à danser et à faire tournoyer Marlène comme il se doit, rapidement tu t'embrouilles dans le chemin qu'il faut suivre et tu lui écrases un pied. « Désolé ! » Que tu dis aussitôt avant de lui offrir un sourire d'excuse. Puis tu recommences à danser mais peine perdue, tu n'es vraiment pas doué. « Devrions nous quitter la piste avant que vous n'ayez plus d'orteils ? » Que tu demandes avec un petit rire, bien conscient que tu es, finalement, une catastrophe.