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 Regarde-moi ♦ OS

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MessageSujet: Regarde-moi ♦ OS   Regarde-moi ♦ OS EmptyDim 1 Nov - 2:34

Ponctuali-quoi ? :


Regarde-moi
One shot mai 1979
I'm fading away, you know, I used to be on fire. I'm standing in the ashes of who I used to be. Cause nobody seems to ask about me anymore. And nobody seems to care 'bout anything I think. And nobody seems to recognize me in the crowd. In the background screaming « Everybody, look at me ! »
Quelle idée tu as eu d'accepter d'aller dans la maison hantée de la fête foraine ? C'est Fergus qui t'a convaincu, il faut vraiment que tu arrêtes de le suivre dans ses idées, surtout celles à la con. Comme celle-ci, mais il t'a dit que ce serait fun et toi tu t'es dit pourquoi pas ? T'as pas peur du noir de toute façon, et puis leurs fausses araignées et pseudo-fantômes sont faits pour effrayer des enfants alors aucun risque que tu te tapes la honte parce que tu as peur. A part peut-être dans le cas d'un jumpscare, mais tu ne seras pas la seule à sursauter donc ça passe. Mine sceptique, tu jettes un coup d'œil derrière toi pour vérifier que ton cousin suit. Il suit, grand sourire aux lèvres comme tout ce qu'il voit l'amuse follement, bien plus que son filleul en tout cas. Aiden regarde tout ce qui vous entoure mais n'a pas l'air de trouver ce périple très intéressant, sûrement plus pressé de retourner jouer avec le dernier cadeau offert par Adhara que de découvrir ce que cette nouvelle pièce vous réserve.

Encadrement franchi, impression que la température a baissé de deux degrés, tu as très envie de râler tandis que tu resserres les pans de ta veste en cuir. Il fait un peu moins sombre dans cette pièce mais tu n'arrives pas à distinguer très loin, si bien que tu te prends les pieds dans un truc – une fausse toile d'araignées, tu supposes – et t'étale par terre. Insulte grogné en gaélique écossais, tu te relèves en dégageant tes cheveux de ton visage, mais à peine remise sur tes deux pieds tu te prends un grand coup dans l'épaule. « Hé, vous pouvez pas faire attention ? » pestes-tu dès que tu fais volte-face, tes prunelles fusillant le responsable qui pourtant semble s'en foutre. Le type ne réagit pas du tout : il passe son chemin sans poser ne serait-ce qu'un regard sur toi. Le regard noir, tu époussettes ta veste en l'insultant une seconde fois. Les gens sont vraiment des cons, ça t'énerve, même dans une attraction dans le noir ils ne font pas gaffe, le type aurait pu te marcher dessus que ça ne l'aurait pas dérangé. Troisième insulte, expiration, t'es peut-être un peu à cran là, non ? Peut-être. Non, en fait non, c'est de sa faute, ce type était un con.

Tes yeux clairs font le tour de la pièce à la recherche de Fergus et ton fils, tout ça pour constater qu'en fait tu n'y vois vraiment pas grand chose ici. Tu pinces les lèvres, cherches encore mais il fait définitivement trop sombre – forcément, c'est une maison hantée. Ils n'étaient pas loin derrière toi alors ils vont forcément arriver, tu n'as qu'à les attendre ici. Bras croisés, tu fais quelques pas pour chercher un coin où attendre sans bloquer le passage mais te cognes à une table en voulant te décaler pour éviter quelqu'un qui risquait de te foncer dedans. « Fuck » grogné en te disant qu'un Noir des Hébrides serait plus délicat que ces abrutis qui ne font vraiment pas gaffe à où ils vont. L'insulte à destination du con visiblement pressé au bord des lèvres, mâchoire crispée, visage fermé qui se détend lorsque ton regard tombe sur la table que tu viens de heurter. Tu tends la main pour attraper la bouteille de whisky qui s'y trouve – si c'est une factice, tu cries au scandale –, refermant pourtant ta main dans le vide. Regard furibond à la nana qui vient de prendre la bouteille alors que tu étais clairement là avant, qui se radoucit un peu lorsque tu crois reconnaître un visage déjà aperçu en soirée. Un visage qui a fini dans ton lit, mais bref. Verre attrapé, tendu à la blonde. « Tu peux me servir s'il te plaît ? » Pas de réaction, elle se sert un verre et sert même son copain à côté qui écope d'un regard agacé de ta part sans t'adresser un mot. « J'suis Aby, on se connaît, tu te souviens ? La soirée de Peter. » Ce qui est sûr c'est qu'elle ne va pas se souvenir de toi si elle ne te regarde pas, mais elle semble s'en ficher de toute façon : la voilà déjà dos à toi, qui s'éloigne avec son pote, la bouteille au bout du bras. Et elle ne se retourne même pas quand tu l'insultes à haute voix.

Cœur qui bat un poil trop vite, bouche un peu pâteuse, tu ne sais pas si c'est la colère ou l'impression qu'absolument tout le monde t'ignore qui te met dans cet état. Angoisse qui pointe le bout de son nez accompagnée de son amie l'agressivité, tu te retiens de bondir sur la première personne qui passe pour la secouer comme un prunier et recevoir un insulte ou même un regard interloqué parce que ça serait toujours mieux que l'ignorance. Il paraît que ça se fait pas en public, même quand on a l'impression que quelque chose ne tourne pas rond. Et quelque chose ne tourne vraiment pas rond ici, si bien qu'en voyant une main s'agiter vers toi et en croyant reconnaître le visage de ta meilleure amie tu lui bondis presque dessus. « Marley ! » « Trop contente de te voir ! » « J'savais pas que tu devais venir, t’aurais dû me prévenir, Aiden est là aussi. T'as à boire toi aussi ? Tu sais pas où il y a une bouteille ? » Aucune réponse, pour la simple et bonne raison que Marlene t'a déjà contournée pour enlacer le type juste derrière toi. Pas un regard. Pas un sourire. Pas une seule once d'attention. C'est comme si tu n'existais pas.

Ton cœur bat la chamade alors que tu recules jusqu’à heurter un mur, plaquant instinctivement ta main dessus comme pour t’assurer que tout ceci est réel. Merlin, pourquoi personne ne te répond ? Pourquoi l'autre nana ne s'est pas souvenue de toi ? Pourquoi Marlene t’a ignorée ? C'est un cauchemar, c'est pas possible que ta meilleure amie s'en foute au point de ne même pas te remarquer. C'est un cauchemar, il faut que tu sortes, il faut que tu sortes. Mais pas sans Aiden, alors tu te presses jusqu'à la pièce précédente, rejoignant ton cousin à renfort de coups d'épaules, te moquant bien cette fois d'être bousculée sans obtenir d'excuses. Soulagement immédiat quand tes mirettes se posent sur lui et sur ton fils, toujours dans ses bras. « Fergus, Fergus t'es là ! Tout le monde est bizarre ici, c’est put*in de flippant. Je te jure quelque chose cloche dans cette maison, il faut qu’on sorte. Hé ho, tu m’entends ? » ajouté puisqu'il ne semble pas réagir, cette fois en tapant doucement son épaule. « Fergus ? » appelles-tu en te plaçant en face de lui. Mais toujours aucune réponse, il ne semble ni te voir ni t'entendre, son regard alternant entre son filleul et le jouet chauve-souris suspendu à côté de vous sans se poser une seule fois sur tes traits inquiets. Ton palpitant reprend sa course et ta bouche s'assèche soudainement. « Fergus... Donne-moi Aiden s’il te plaît, » demandes-tu d'une voix presque tremblante. « Donne-le moi, » répété au bout de quelques secondes sans réaction, le ton ne prêtant plus à confusion : cette fois c'est un ordre. Pourtant lorsque tu tends les bras, Fergus recule pour que ton fils reste hors d'atteinte. « Qu’est-ce que tu fais ? » Nouveau pas en avant de ta part, nouveau pas en arrière du jeune homme. « Arrête, c'est pas drôle, » geins-tu d'une voix étranglée par l'angoisse. Tu veux que ton fils soit dans tes bras, tu veux qu'il te voit, tu veux qu'il sache que tu es là. Mais Fergus continue son petit jeu, encore et encore. A chaque fois que tu t'approches, il s'éloigne, et ça dure bien dix secondes avant que tes pieds ne puissent simplement plus bouger. Ils sont comme accrochés au sol, pas moyen de s'en défaire, et t'es toujours trop loin d'Aiden pour le prendre dans tes bras. « Fergus qu'est-ce que tu fous ? Rends-moi Aiden put*in. » Mais il ne te regarde toujours pas, se tournant plutôt vers une silhouette qui s'est approchée. « Mallory ? » Pourquoi lui non plus ne te regarde pas ? Pourquoi personne ne te voit ? Pourquoi personne ne t'entend ? « Mallory ! Mallory s'il te plaît, aide-moi. » Ta voix est presque suppliante, brisée par l'inquiétude tandis que tu peines à respirer. Tes yeux s'emplissent doucement de larmes. C'est pas possible. Pas eux, pas eux, pas Aiden. Pas Aiden.

Alors quand Mallory prend votre fils contre lui, tu tends les bras pour qu'il te le passe. En vain : le brun te tourne le dos et commence à avancer vers une porte au fond de la pièce. « Non non non, qu'est-ce que tu fais ? Mallory ! Mallory ! » Les supplications deviennent des cris, il ne peut pas te prendre ton fils, pas lui, tout sauf lui. « MALLORY, RENDS-MOI MON FILS ! » Cette fois tu hurles, les larmes dégoulinant sur tes joues, mais ça ne change rien. Il ne te regarde pas. Il ne te voit pas. Et même la petite silhouette dans ses bras n'est pas alerté par ta détresse. « Aiden ! Aiden regarde-moi ! Regarde Maman ! » Mais même lui ne répond à aucun de tes appels. Même dans les yeux de ton fils, tu n'existes plus.

« Aby ? Aby t'es où ? » La voix lointaine de Fergus te ramène brutalement sur terre. Ce n'est pas réel. Tes doigts tremblants cherchent ta baguette que tu brandis dès que ta main touche le bois. « Riddikulus ! » L'éclair frappe la silhouette du Serpentard qui aussitôt se retrouve affublé d'un nez de clown et d'un costume si coloré qu'on pourrait le voir à cinq-cents mètres. Les bras tendus, il fait tourner au-dessus de sa tête votre fils qui, déguisé en abeille, rit aux éclats. Nouvelle insulte emplie de soulagement murmurée alors que tu passes tes deux mains sur ton visage, tu réalises que tes joues sont trempées et étouffes un  « Fuck » en les essuyant du dos de la main. Puis tu fais volte-face et t'empresses de rejoindre la voix de ton cousin. « Ça va ? T'es toute pale. Tu t'es gourée de porte en tout cas, c'était par là la suite. » « C'est leur éclairage pourri, on y voit rien. En plus il fait pas honneur à mon maquillage, » râles-tu encore avant de tendre les bras vers lui, ayant besoin de t'assurer quelque chose. « Passe-moi Aiden, » lancé sans autre intention de celle de le prévenir puisque tu récupères déjà le petit de ses bras. Déposant un baiser sur son crâne, tu serres ton fils contre toi avant de croiser son regard. Et dès qu'il t'offre un sourire, tu l'embrasses à nouveau et recommences à marcher à la suite de Fergus, attendant que ton cœur reprenne un rythme normal.
code by lizzou — 1912 MOTS.

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DU 1er JANVIER 1981 AU 15 MARS 1981
La nouvelle année apporte son lot d'espérance pour les sorciers. La première année après la guerre, la première année de paix. Ils sont nombreux à y croire, nombreux à s'y raccrocher pour voir le monde devenir plus beau.

Dans l'ombre cependant, La Confrérie de Morgane et L'Ordre de Merlin renforcent leurs influences sur le monde magique. Un bras de fer qui pourrait bien faire basculer l'équilibre magique qui vient tout juste d'être rétabli.

Quant aux élèves de Poudlard, ils ont su se faire remarquer durant le bal de fin d'année. Nombreux sont les élèves qui ont séduit des sponsors pour avoir un soutien nécessaire dans leurs apprentissages. Avec le second trimestre se sont les compétitions des ligues de Quidditch, de duels et d'autres disciplines qui vont bientôt débuter...