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 Cracked lips and scraped knees || Rosely

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Roseann R. Leigh
Roseann R. Leigh
Ordre du Phénix
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MessageSujet: Cracked lips and scraped knees || Rosely   Cracked lips and scraped knees || Rosely EmptyLun 19 Juin - 17:30

Cracked lips
and
Scraped knees

TW : harcèlement, blessures

“Sang-de-bourbe !” Le regard de travers veut tout dire - du genre parle toujours ça m’intéresse plus qu’assassin. Nolwen lui a expliqué ce que ça voulait dire - avant, tempête ne comprennait pas. Même encore maintenant ça lui passe au-dessus - les insultes c’est courant de là d’où elle vient - et ces dernières étaient tueuses de petit cœur, parce qu’elles faisaient mal aux parents - alors que celle-ci effleure à peine l'esprit. Puis dans sa tête de gamine de deuxième année, Roseann se dit que c’est moins blessant de reprocher un sang qu’elle n’a de tout façon aucun moyen de changer qu’un comportement - et ça c’était le soucis chez elle, à l’époque de la maternelle. Alors qu’ils continuent tous de déblatérer leurs vilains mots qu’il faut encore parfois lui traduire si ça leur fait plaisir - dans sa grande maturité elle rétorquera d’un doigt d’honneur, un langage qui a au moins l'avantage d’être universel.

Sauf que le troisième année, qui l’enquiquine parce qu’apparemment la Leigh regardait un peu trop intensément ses jolies chaussures qui puent l’enfant à maman ne sachant plus quoi faire de son argent, ne compte pas se contenter de s’attaquer à elle. “Et ta pote l’autre grosse vél-” Un poing dans la gueule, un ! On dit rien sur Little John, cette gamine là est sacrée dans le saint esprit de la née-moldue. “Robin !” Petite moue contrariée d’entendre son amie se plaindre derrière, bêtement, Hood se retourne pour lui faire une grimace boudeuse, parce qu’après tout l’autre crétin l’a bien cherché. Mais trop confiante surement, gamine se retrouve la tête à l’envers, l’autre idiot se moquant et se vantant de son sortilège de nullos - nullos jusqu’à ce qu’elle retombe lourdement et que de la chute se dégage un crac sourd mais résonnant dans le corps tout entier - avant que la tête lui tourne et que la douleur finalement limitée la main et le bras ne lui donne une envie sévère de dégueuler.

• • •

L’air sévère de Pomfrey à l’infirmerie en dit long - pour autant on ne lui refuse pas la potion pour reconsolider les os, le poignet pas trop cassé, juste déplacé apparemment - qu’est-ce qu’elle en sait Rose, ça fait juste un mal de chien. Et ça lui fera rater le cours suivant, d’astronomie - c’est dommage, lionne aime bien lire dans les étoiles des histoires incroyables. Mais c’est ainsi et ça lui apprendra à montrer son dos à un vile adversaire. Apprendre à la dure, c’est apprendre pour le reste de sa vie, comme elle dit. Sauf qu’elle s’ennuie Roseann - elle triture les draps, aimerait bien toucher aux fioles qui trainent par endroit - mais se contient, pour ne pas faire de vague, ni se faire disputer - Poppy est déjà bien gentille, ça serait triste qu’elle finisse par la détester - ça lui ferait mal, un peu, à la blondinette sans qu’elle ne l’admette. Puis elle entend un bruit, juste à côté - juste le rideau pour mince rempart au mystère que curieuse veut éclairer. Juste un bras à tendre pour le révéler. Et c’est tellement plus intéressant de savoir ce qui se trouve derrière que le conte pour enfant que l’infirmière lui refile à chaque fois et qu’elle a déjà lu dix fois - certaine qu’elle pourrait même le réciter comme un poème enfantin. C'est pour ça qu'elle saute du lit et s'avance tout prêt, savoure l'instant avant d'enfin savoir ce qu'il se cache derrière.

Tir sec - dévoile une silhouette couchée, visiblement surprise de voir chat sauvage assouvir sa curiosité sans se sentir gênée. L’état est déplorable, si bien que Roseann doute d’avoir un jour été dans le même. “Wow, on pourrait presque croire que c’est moi qui t’ais fait ça.” Réflexion sans d’autres émotions que l’étonnement - se demande si c’est seulement possible à Poudlard qu’on laisse une élève subir pareil traitement. Parce qu’une chute dans l’escalier, même si c’est toujours leurs excuses préférées, Gryffondor sait que ça ne fait pas ce genre de dégât là. L'œil en a vu, déjà - et il sait reconnaître les stigmates laissés par les camarades. “On est de la même année non ?” Elle se rassoit en même temps, zieutant sans embarras la petite brune - quoique peut-être plus grande qu’elle - détaille avidement les caractéristiques mémorisées auparavant. Oui, elles sont de la même année, sans aucun doute possible - et même si le nom a été mangé, le visage, lui, est resté. “On va être coincées un moment ici toutes les deux, on discute ?” Y a même un p’tit sourire qui se forme aux coins des lèvres de Roseann, heureuse de se trouver un partenaire d’ennuie à l’infirmerie.

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Elysium Holloway
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MessageSujet: Re: Cracked lips and scraped knees || Rosely   Cracked lips and scraped knees || Rosely EmptyLun 3 Juil - 18:22

TW : Harcèlement scolaire, blessures


Cracked lips and scraped knees

- @Roseann R. Leigh@Elysium Holloway -
novembre 1976 — Infirmerie, Poudlard


Every time my heart is beatin', I can feel the recipe. I wonder if my day is coming, blame it on the entropy. My blood is pumpin', I can see the end is right in front of me. Don't take it from me, I could be everything, everything ! So let it go, let it go... That's the way that it goes. First you're in, then you're out : Everybody knows. You're hot, then you're cold, You're a light in the dark. Just you wait and you'll see That you're swimmin' with sharks.

Installée dans un lit de l'infirmerie, tu essaies tant bien que mal de te concentrer sur le livre de Botanique entre tes mains sans pour autant y parvenir. T'as mal à la tête, très probablement à cause des coups que tu as reçus et des dix minutes que tu as passé à sangloter dans les toilettes avant de te pointer ici. Tu as dit à Mme Pomfrey que tu étais tombée dans les escaliers parce que t'arrives pas à te faire au fait qu'ils bougent sans prévenir, persuadée que ce serait crédible puisque tu viens du monde moldu. T'es pas certaine qu'elle t'ait crue, sûrement du fait de la régularité de tes visites à l'infirmerie depuis ton entrée à Poudlard l'an dernier, mais tu t'en es tenue à cette version malgré son regard clair et perçant braqué sur toi. Tu es terrorisée à l'idée que le moindre aveu que tu ferais se retourne contre toi, craignant que si tu donnes le nom d'un seul des responsables ce dernier te retrouve et te le fasse payer. Ils t'en veulent déjà tellement juste parce que tu existes, alors si tu leur attires des ennuis auprès du personnel de Poudlard... Tu ne donnes pas cher de ta peau.

Malgré les suspicions que tu as cru lire dans ses yeux, l'infirmière en cheffe t'a installée dans un lit et t'a donné de quoi diminuer la douleur. Ton visage balafré n'est pas beau à voir : t'as un bleu au coin de la mâchoire, la lèvre inférieure fendue, et une joue entière égratignée par les pavés du sol du château. Et encore, ça c'est uniquement ce qu'on voit : ton pantalon et ta chemise cachent la plupart des dégâts qu'ont fait tes camarades quelques heures plus tôt, sans parler de ceux qui sont internes et pour lesquels Mme Pomfrey t'a fait boire une potion au goût sucré – tu te serais attendue à pire, en réalité. Elle est gentille, tu te dis, car elle prend soin de toi comme peu le font dans ce château. Il y a tellement de personnes qui te détestent sans raison ici que t'es bien contente de pouvoir constater qu'il y a quelques exceptions, dont fait heureusement partie l'infirmière. Tu ne sais pas comment tu ferais si ici aussi on t'envoyait bouler et qu'on refusait de t'aider, considérant l'infirmerie comme un de tes rares lieux sûrs dans l'école. En plus ici on peut te donner de quoi soigner tes blessures physiques, ce qui n'est pas le cas de la bibliothèque où tu te caches souvent aussi pour échapper à tes bourreaux.

Ça doit faire dix fois que tu relis cette même phrase sur les effets de la mandragore, ne parvenant à en retenir aucun. La douleur au niveau de tes tempes vrille ta concentration avec la même efficacité que tes camarades de maison mettent à mal ta confiance en toi à chaque fois qu'ils t'insultent, te dénigrent, te frappent. Il paraît qu'ils te remettent à ta place, mais toi tu refuses de croire qu'ils puissent avoir raison : t'es convaincue que tu mérites d'être à Poudlard tout autant qu'eux, même s'ils te mènent la vie dure pour te rappeler qu'ils ne sont pas de cet avis. Ta onzième lecture de cette phrase est interrompue par un mouvement à ta gauche : le rideau qui sépare ton lit d'un autre dans l'infirmerie vient d'être ouvert, dévoilant un visage qui n'est pas celui de Mme Pomfrey. Pourtant tu en reconnais certains traits, avec cet air de déjà vu qui te fait dire que c'est sûrement une camarade de la même année que toi – aussitôt tes doigts se crispent sur ton livre, craignant qu'elle soit venue finir le travail. « Wow, on pourrait presque croire que c’est moi qui t’ais fait ça. » La remarque te rend d'autant plus méfiante : tu trouves pas que ce soit bon signe qu'elle s'affirme crédible dans ce rôle. Pourtant la Gryffondor ne se montre pas agressive : il n'y a que son regard qui s'active, te dévisage, te mettant presque mal à l'aise tant tu as l'impression qu'elle détaille chaque parcelle de ta peau marquée qu'elle peut voir. T'en profites pour la regarder toi aussi, constatant qu'elle n'a pas le visage aussi écorché que le tien, te demandant donc ce qui l'a conduite ici. « On est de la même année non ? » « Oui. » Tu réponds simplement, voix neutre, bien moins intense que la sienne. Elle se rassoit mais continue de te fixer, si bien que tu te demandes ce qu'elle peut trouver de si intéressant sur ton visage balafré. « On va être coincées un moment ici toutes les deux, on discute ? » Tu arques un sourcil – grimaçant légèrement quand déformer ainsi tes traits ravive un peu la douleur –, te laissant pourtant attendrir – juste un peu – par le sourire qu'elle esquisse. « Si tu veux. » Tu reposes alors ton livre de Botanique sur la table de chevet. C'est pas comme si tu arrivais à apprendre quoi que ce soit, de toute façon. « C'est quoi ton prénom ? » Tu demandes alors, te redressant un peu mais ne sachant pas quoi dire d'autre. « Tu veux discuter de quoi ? » que tu demandes, sachant pas de quoi elle peut vouloir te parler. Tu comptes pas lui dire ce qui t'est arrivé – t'as menti à Mme Pomfrey, c'est pas pour te trahir si bêtement face à une fille qui ne partage avec toi qu'une année scolaire.
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MessageSujet: Re: Cracked lips and scraped knees || Rosely   Cracked lips and scraped knees || Rosely EmptyMer 5 Juil - 17:22

Cracked lips
and
Scraped knees
La bouille meurtrie, c’est qu’elle arracherait le cœur la Serpy. Même à Roseann qui a le sien bien accroché - qui a passé sa scolarité à essuyer les moqueries et les farces trop poussées. Juste un instant, rouge se demande si ça aurait pu être elle à la place de la brune, si le Choixpeau avait finit par la juger plus ambitieuse que courageuse. Saphirs ne manquent pas de remarquer les doigts qui se crispent, les muscles qui se tendent - peut-être un peu la gêne quand elle analyse les blessures, reconnaissant bien là une malencontreuse chute dans l’escalier - ce qui en réalité arrive parfois lorsqu’on est poussé. Satisfaction certaine de reconnaître le visage comme familier - ça n’aurait pas non plus dérangé s’il avait été tout à fait étranger. Mais il est plus facile de discuter ainsi - discuter justement, qui semble surprendre et raviver la douleur involontairement. Le coin de rire silencieux, pas méchant - juste coincer parce que les opposées semblent bloquées dans le même genre de situations - l’une bien amochée, l’autre avec le poignet cassé. “Si tu veux.” Pour éclairer un peu plus le visage, pourtant si peu expressif - juste le genre qui fend l’air poupon pour lui procurer un peu de vie.

“Roseann.” Tandis que les prunelles plongent dans les iris charbonneuses de la brune, attendant qu’elle lui révèle à son tour son patronyme - avant de oh, euh - dans la caboche un peu vide - se rappeler des conseils de Nolwer - aka toujours retourner les questions. “Et toi… c’est quoi ton prénom ?” Un peu mécanique - automate qui a bien appris son texte, répété même plusieurs fois dans la chambre partagée pendant l’été. Vacances qui semblent remonter à si loin alors que ça ne fait même pas deux mois - regrette un peu la présence de Nolwen chaque nuit mais se trouve heureuse de la retrouver chaque matin… Est-ce que serpentarde a quelqu’un comme ça, ici ? Soucieuse un instant de ne pas trop avoir vu la gosse parler avec d’autres élèves - pourtant s’aime à observer ses camarades et noter les interactions entre eux, comme une petite enquêtrice qui investigue. Comprend soudainement l’isolement - se replonge une année en arrière, sauvageonne et solitaire - observe pensive le chemin parcouru - tout ça grâce à son soleil.

“Tu veux discuter de quoi ?” “Oeuh, euh..” Onomatopées spontanées - c’est que morveuse n’est pas douer pour initier la conversation - généralement, elle ne parle pas, sauf pour répondre aux questions, ou rêver d’aventure avec l’âme-soeur - ou pour se chamailler avec Caleb. “C’est qu’je suis pas douée pour ça. En fait… Mais ça fait passé l’temps.” Les bras se croisent dans une position de réflexion alors que les yeux se baissent, concentration ultime pour chercher en mémoire les quelques conseils de Nolwen. 1. Dire bonjour. 2. Dit bonjour Rose bordouille. 3. Demande comment ça va. Coup d'œil - vraisemblablement mal, sûrement que la question n’est pas à poser, à moins de vouloir remuer le couteau dans la plaie - morveuse socialement et émotionnellement handicapée mais ne manque pas de compassion - pas totalement. 4. Parler de ce que les gens aiment - c’est un bon moyen de faire parler. Ok alors - comment on demande ça ? “Toi t’aimes quoi ?” Peut-être trop direct - sûrement mal formulé - indéniablement maladroit mais l’effort et là et même que blondie se dit que ça doit être gênant d’y répondre comme ça, sans forme autour, comme on lui a dit alors voilà qu’elle se met elle-même à répondre à sa propre question, parce qu’en vrai, elle ne sait pas quoi faire d’autre. “Moi j’aime beaucoup la magie - j’aime tout ce qu’il y a ici en fait. Et le vol sur balais ! Y a un type dans ma maison que je vois souvent s'entraîner dans le parc, il fait des loopings super impressionnants, c’est la classe.” Mais ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est Nolwen - mais ça, c’est son jardin secret.

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MessageSujet: Re: Cracked lips and scraped knees || Rosely   Cracked lips and scraped knees || Rosely EmptyLun 17 Juil - 9:08


Cracked lips and scraped knees

- @Roseann R. Leigh@Elysium Holloway -
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Every time my heart is beatin', I can feel the recipe. I wonder if my day is coming, blame it on the entropy. My blood is pumpin', I can see the end is right in front of me. Don't take it from me, I could be everything, everything ! So let it go, let it go... That's the way that it goes. First you're in, then you're out : Everybody knows. You're hot, then you're cold, You're a light in the dark. Just you wait and you'll see That you're swimmin' with sharks.

Le fait que tu acceptes de discuter avec elle réjouit aussitôt la Gryffondor dont le visage s'égaye un peu, ce qui rend un peu moins étrange le fait qu'elle te fixe avec une telle intensité. Tu te demandes quand même ce qu'elle trouve de si intéressant sur ton visage amoché. Peut-être que ce sont les nuances de bleu, violet et rouge qui teintent l'angle de ta mâchoire. Il paraît que certains trouvent ça joli – toi tu trouves ça moche, surtout sur toi. Tu t'en serais passée, de ce bleu, comme tu te serais passé d'avoir la lèvre fendue et la joue égratignée. C'est laid – et ça fait mal, surtout. Mais moins que tes jambes qui ont eu du mal à te porter jusqu'à l'infirmerie, et moins que ton abdomen dans lequel ils ont frappé sans ménagement avant de te laisser tranquille. Ils t'avaient sans doute suffisamment amochée pour la journée, il voudrait pas briser si vite leur nouveau jouet à peine en deuxième année.

Même si tu ne sais pas de quoi la Gryffondor peut bien vouloir discuter, t'es pas contre l'idée, te disant qu'au moins ça t'occupera. T'es de toute façon bien incapable de te concentrer sur ton livre de Botanique, et Mme Pomfrey t'a bien dit que tu en avais pour plusieurs heures à passer dans ce lit le temps que les potions fassent effet et que tu sois en état d'en sortir. C'est long, des heures, alors t'espères que ta camarade de classe a des idées de conversation. Mais d'abord tu lui demandes son prénom, pour pas continuer à l'appeler la Gryffondor dans ton esprit toute la journée. « Roseann. » Hochement de tête – c'est pas courant comme prénom, mais le tien l'est encore moins. « Et toi… c’est quoi ton prénom ? » À la façon presque mécanique qu'elle a de te le demander, tu te demandes ce qu'il y a de si étrange à simplement retourner une question. « Elysium. » Raccourci en Ely depuis que t'es enfant, mais à Poudlard ton prénom est plutôt remplacé par des insultes que tu ne comprenais même pas au début. Mais t'as pas envie de penser à ça, souhaitant seulement que cette discussion avec Roseann te change les idées – bien que tu ne saches pas de quoi elle souhaite parler. « Oeuh, euh.. » Si c'est la Gryffondr qui voulait parler, elle ne semble pas avoir eu en tête un sujet en particulier lorsqu'elle t'a proposé de discuter. « C’est qu’je suis pas douée pour ça. En fait… Mais ça fait passé l’temps. » Sans un mot, t'observes la rouge et or baisser les yeux et croiser les bras, comme si elle se concentrait pour trouver un sujet. Toi t'as pas d'idée, et puis t'as mal à la tête alors tu lui laisses la responsabilité de vous trouver de quoi converser – tant qu'elle te demande pas ce que t'as, tu supposes que t'auras pas de mal à échanger avec elle. Peut-être même que vous vous entendrez bien, entre éclopées de l'infirmerie. « Toi t’aimes quoi ? » La question te surprend puis te rend confuse, parce que tu ne sais pas quoi y répondre. T'aimes quoi toi ? T'aimes ta sœur, tes parents, tes grands-parents. T'aimes la magie, avoir des pouvoirs, apprendre à t'en servir à Poudlard. T'aimes les jeux de stratégie, lire, découvrir de nouveaux savoirs. Elle attend quoi comme réponse, Roseann ? T'en sais rien, alors tu réfléchis sans pour autant formuler la moindre phrase à voix haute, sachant pas sur quel pan de ce que t'aimes doit porter ta réponse. « Moi j’aime beaucoup la magie - j’aime tout ce qu’il y a ici en fait. Et le vol sur balais ! Y a un type dans ma maison que je vois souvent s'entraîner dans le parc, il fait des loopings super impressionnants, c’est la classe. » Tu hoches la tête, comprenant alors ce dont elle veut parler – de vos hobbies et passions, et tu trouves que c'est un bon sujet pour échanger. « Moi aussi j'aime beaucoup la magie. » Et un petit sourire naît sur tes lèvres en en parlant, parce que c'est ce qui te plaît à Poudlard – t'es heureuse d'être une sorcière, bien que tes camarades de maison désirent te le faire regretter. « J'adore les cours de Sortilèges. Et ceux de Métamorphose. » Tu travailles assidûment toutes les matières, mais ta préférence va à n'en douter aux matières où tu peux pratiquer la magie. L'utiliser, t'en servir, la sentir dans tes veines jusque dans le bout de tes doigts. « J'aime le vol aussi, mais je suis pas dans l'équipe de Quidditch. » L'idée viendra plus tard, mélange d'échappatoire et d'ambition. « T'es dans l'équipe de Gryffondor toi ? » Tu demandes, te montres plus curieuse, dans le fond contente d'avoir quelqu'un avec qui discuter et oublier un peu la douleur. « C'est quoi ta matière préférée ? Moi je crois que c'est Sortilèges, parce que j'adore en apprendre de nouveaux. » Et ça se voit à la façon dont tu en parles : il y a de petites étoiles dans tes yeux, parce que malgré tout ce que tu subis depuis ton arrivée au château la magie reste la plus incroyable découverte de ta vie.
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Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.