Fin de journée. [Amycus/Edwige]

Sujet: Fin de journée. [Amycus/Edwige] Jeu 10 Aoû - 18:03

Fin de journée.

Aujourd’hui, Edwige est d’une humeur de chien. Elle a rêvé toute la nuit de son anniversaire, se rappelant encore de la sensation des lèvres d’Emrys sur les siennes. Mais c’est surtout le visage du jeune-homme le lendemain, lorsqu’il a prétexté ne se souvenir de rien, qui hante la serpentard. Comment peut-il avoir oublié un tel moment ? Pourtant, bien qu’il avait bu lors de cette soirée, tout comme elle, il ne semblait pas si ivre que ça ! Dans le fond, Edwige voudrait bien poser la question à Cardan, savoir si son meilleur ami lui a parlé de ce moment mais … elle connaît son frère. Et elle sait parfaitement qu’il risque de s’énerver fortement. Chose qu’elle n’a pas envie, car elle sait parfaitement que Cardan et Emrys, c’est une amitié forte. Et son aîné serait sans doute détruit s’il devait perdre son meilleur ami … Puis dans le fond, ça rassure la blonde de savoir que Cardan aura quelqu’un sur qui compter, le jour où elle quittera ce monde … Soupirant lourdement, passant une main dans ses mèches, elle grimace de douleur. Elle pourrait bien évidemment se rendre à l’infirmerie. Nul doute que Madame Pomfrey lui apportera des soins voir lui permettra de se reposer sur un des lits. Mais cela veut dire qu’Edwige devra encore trouver une excuse bidon auprès de ses amis. Et clairement, elle en a marre de devoir mentir. Souvent, elle se dit qu’elle pourrait parler de sa maladie mais … elle a tellement peur qu’on la regarde avec pitié, qu’elle préfère s’abstenir. Fort heureusement, la dernière heure de cours de la journée, raisonne enfin. Attrapant ses affaires qu’elle glisse sous son bras, elle ne perd pas une seconde avant de quitter la salle de potions. Marchant dans les couloirs, elle retrouvera ses amis un peu plus tard. Mais pour l’instant, la seule chose qui compte, c’est de s’éloigner de tout ce monde pour souffler.

Déposant rapidement ses affaires dans sa chambre, elle attrape un pull qu’elle enfile avant de s’éloigner. Pendant une fraction de seconde, Edwige se demande si elle ne va pas se rendre à la bibliothèque pour avoir un minimum de calme. Mais finalement, elle se décide d’aller à la volière. Tournant donc les talons, elle prend ce chemin, ne faisant pas attention aux différents visages qu’elle croise. Mais soudain, elle repère la silhouette d’un ami à elle, même si dans le fond, c’est une amitié bien piquante qui les unie. Vu qu’elle ne lui a pas parlé de la journée, et qu’elle vient de croiser son regard, elle ne peut pas l’ignorer. S’avançant dans sa direction, tout sourire pour cacher son mal-être, elle ne peut s’empêcher de la charrier. « Salut Gus-Gus ! » En référence à la fin de son prénom mais également à la souris dans Cendrillon. Edwige est comme ça, profitant de la vie, comme si aujourd’hui était son dernier jour. Glissant son bras sous celui du jeune-homme, elle lui indique du menton le chemin qu’elle allait emprunter. « Tu m’accompagnes à la volière ? » Dans le fond, elle ne lui laisse pas terriblement le choix, l’entraînant déjà à sa suite. Marchant, elle se retient de grimacer. Comme bien souvent, ses os la font souffrir, surtout en fin de journée. « Comment vas-tu ? » Le pire, c’est sans nul doute de grimper ces satanées marches. D’où le fait qu’elle tente de se concentrer sur la conversation, plutôt que sur sa douleur. Une fois en haut, le souffle court, elle s’appuie contre le muret. Et comme à chaque fois qu’elle vient ici, le regard d’Edwige se perd dans l’horizon. Elle soupire lourdement, ses épaules s’affaissant. « Parfois, j’aimerai être aussi libres que ces hiboux … Pas toi ? »

(c) Dandelion

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Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

Un dernier baiser, quelques paroles douces glissées tout bas et voilà que vous devez vous éloigner avec Echo afin de retrouver le brouhaha des couloirs entre deux cours, quand les élèves des autres maisons pensent qu'il est plus correct de hurler pour se faire entendre et surtout, pour que tout le monde entende des bribes d'une conversation parfaitement inutile et idiote. Amycus remet sur son visage son masque afin de contrôler les battements de son cœur, le fait que celui-ci pourrait sortir de sa poitrine tant il est heureux et satisfait. Les baisers qu'il échange avec Echo lui mettent toujours du baume au cœur et lui donnent de l'énergie pour la journée, surtout pour le cours de potions qui va démarrer. Après un dernier regard Echo part dans son coin et lui vers les cachots, ils se retrouveront que ce soir et il a déjà hâte. Même si il sait ce que ça veut dire évidemment, que son cœur est incapable de combattre tout ce qu'elle lui fait naître et que c'est bien trop parlant pour qu'il le laisse s'exprimer de vive voix. Ce qu'ils font tout les deux est interdit vu leur condition cependant... C'est bien trop agréable pour le combattre et Amycus n'en a pas la force de toute façon. Le reste du cours il a l'esprit ailleurs, dans les nuages, pensant aux baisers d'une belle brune à la chevelure changeante. Alors quand la fin de l'heure sonne il est déjà dehors à marcher vers la volière car il doit envoyer quelques courriers avant de rejoindre la salle commune pour se laver, se changer et filer au repas. Les journées passent vite à Poudlard, ça empêche de penser.

Alors qu'il fait le chemin, il est perdu dans ses pensées et n'entend presque pas qu'on lui parle avant de sursauter. Le surnom lui fait lever les yeux au ciel mais il a l'habitude, heureusement. « Tu pourrais enfin me dire à quoi correspond Gus-Gus, non ? Ca te vient comme ça ? » L'envie de te faire sortir de tes gonds, sans doute ! Elle te tient par le bras et étrangement si avec les autres tu n'aimes pas ça, elle ça ne te dérange pas. « Fatigué de la semaine et toi ? Samedi on fait une petite soirée pour regarder les étoiles dans le parc, tu nous accompagnes ? » Les Serpentards font souvent ça, ils sont bien plus raffinés qu'on ne l'imagine.

La volière est presque vide d'élèves, si ce n'est deux étudiants qui sont en charge de nourrir les hiboux et chouettes de l'école afin qu'elles ne meurent pas de faim. La tâche est importante car si les élèves les plus riches ont une chouette privée, l'école en laisse aussi à disposition des élèves modestes pour qu'ils puissent aussi envoyer du courrier, c'est d'eux dont ils s'occupent. Pourtant Amycus leur glisse toujours une friandise à ces hiboux, car il n'aime pas venir avec des douceurs pour son propre animal sans penser à ceux qui n'ont pas forcément de maître ni de caresses régulières. C'est là que Amycus se tourne pour voir son amie ou camarade de classe se tenir contre un mur, le souffle court. « Ca va aller ? Tu as mal quelque part ? » Dis-tu en cherchant un tabouret des yeux et quand tu le trouves, tu le fais venir d'un coup de baguette. Tu lèves toi aussi les yeux vers l'horizon avant de hausser les épaules. « Je ne sais pas... J'avoue que j'aime mon quotidien en ce moment même si la reprise est difficile. Pourquoi tu me demandes ça ? » Nouvelle question qui fait écho à la sienne, tu voudrais savoir ce qui lui prend soudainement alors qu'elle est pourtant si piquante habituellement.

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Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

Edwige est douée pour cacher ce qu’elle ressent ou son mal-être. C’est bien de cette manière qu’elle peut cacher sa maladie aux yeux de ses camarades. Tout sourire, elle s’avance donc vers un des Serpentard qu’elle connaît bien. Une amitié bien étrange et qui pourtant, lui fait du bien. Elle apprécie les petites piques qui peuvent fuser entre eux. Cela lui met une sorte de baume au cœur, tout en lui faisant oublier qu’elle est malade. Si ses camarades étaient au courant, nul doute qu’on pourrait la regarder vers pitié. Ce qu’elle ne veut surtout pas. Prenant la parole, elle ne peut s’empêcher de le charrier quelque peu. Comme à chaque fois. Riant, la blonde hausse les épaules. « Peut-être ? Non c’est simplement ton prénom remit au goût du jour. Et ainsi, ça fait référence à une petite souris qui mange tout le temps, voilà tout. » Elle rit doucement avant de glisser son bras sur le sien. Elle est du style tactile mais surtout, elle vit au jour le jour. C’est bien pour ça qu’elle apprécie énormément de personne, ne pouvant se permettre de s’énerver pour des broutilles. Elle lui indique la volière d’un signe de menton, avant de prendre de ses nouvelles. Pour sa part, Edwige se retient de grimacer, tout en marchant. Ses os sont bien trop douloureux, comme toujours ou presque en fin de journée. Mais elle se contente de sourire, ne montrant rien. Tournant la tête vers le jeune-homme, elle hoche la tête. « Ouais avec plaisir ! Merci de m’inviter, c’est cool. » Elle ira avec plaisir, même si elle est fatiguée. C’est ainsi qu’on profite de la vie, surtout qu’elle est du genre fêtarde. Grimper les marches jusqu’à la volière lui demande un effort considérable. Chaque os la fait souffrir, mais elle continue de grimper malgré tout. Edwige se concentre sur sa conversation, afin de ne pas penser à la douleur. Malheureusement, une fois en haut, elle a le souffle court. Aussi, elle pose sa main sur le mur pour se retenir, alors que sa tête tourne douloureusement. Mais la blonde s’en veut, alors que son ami et camarade semble avoir vu qu’elle allait mal. « Ouais ça va, juste … Je ne suis pas très sportive dirons-nous. » Mais elle grimace, se tenant la cuisse comme si elle tentait de reprendre son souffle. Alors quand Amycus fait venir le tabouret, elle ne se fait pas prier pour s’asseoir. Soufflant lourdement, elle sourit doucement au Serpentard. « Merci. » Elle prend quelques secondes pour reprendre sa respiration. Une fois que ça va mieux, elle plante son regard sur l’horizon, comme elle le fait à chaque fois. Elle aime cette vue, ne s’en lassant jamais. Soupirant lourdement, la blonde est pas loin de tout lâcher. Son secret est tellement lourd à porter au quotidien. « Parce que j’aimerai être libre de la même manière. Sans chaîne. Et je voulais savoir si j’étais la seule avec un tel ressenti. Mais c’est vrai que les souris n’aiment pas voler. » Elle rit doucement. Une boutade. Parce que sa maladie est une chaîne à son goût. Un boulet qu’elle traîne au quotidien. Depuis bien des années et sûrement jusqu’à la fin de sa vie. Soupirant, voyant que les deux autres élèves s’en vont, elle se prend la tête entre ses mains. Elle a le cœur lourd. « Dis … tu sais garder un secret ? Vraiment bien sûr. Pas juste me dire oui puis aller faire ta balance après. »

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Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

Tu tournes vers elle un regard offusqué puis vers ton ventre parfaitement plat. Et tu relèves les yeux vers elle, te retenant de parler trop fort et trop vite afin que personne n'entende ce que tu vas dire. Tu ne supportes pas cela mais ça arrive bien trop souvent qu'on cherche à écouter ce que tu dis. Après tout si quelqu'un peut avoir un moyen de pression sur un sang-pur, pourquoi se priver ? Ca marche comme ça ici et tu te sais entouré de quelques vipères dont il faut te méfier. « Une souris ? Non mais je ne mange pas tout le temps ! » Et tu n'es pas un Poufsouffle, en plus de ça. Décidant d'abandonner ta mine boudeuse au prix d'un effort immense, c'est à dire presque insurmontable, tu poursuis tes caresses dans les plumes d'un des hiboux qui se tend davantage vers toi, comme pour te demander de ne surtout pas arrêter ton parfait traitement. Geste de la main pour lui signaler que ce n'est pas grand chose, au moins passer du temps avec elle se révèle être toujours aussi agréable. Et puis tu te dis aussi, qu'elle t'a manquée un peu cet été. Avec son franc-parlé et son côté tactile, tu as fini par t’habituer à elle.

Sauf qu'elle semble perdre pied la belle et t'es le premier surpris quand tu vois son sol bouger sous ses pieds, quand elle manque de perdre son souffle alors t'es assez réactif pour faire venir un tabouret et lui demander silencieusement de s'asseoir. Pas très sportive ? Ouais, tu y crois moyennement mais tu préfères garder le silence pendant une minute ou deux, lui permettant de se reposer et de prendre son souffle échappé depuis qu'elle a posée un pied ici. Même l'élève le moins sportif de l'école parvient quand même à grimper la volière sans manquer de s'affaler dans la paille. Alors, c'est quoi l'excuse ? « Tu pourrais devenir animagus, en espérant que tu prennes la forme d'un animal. Ou te faire maudire mais... C'est moins fun. Et une fois qu'on se transforme pour la dernière fois et bien il n'y a plus de retour en arrière. On devient animal et plus jamais humain. » Et tu ne lui souhaites pas ça mais toi aussi tu fais de l'humour, légèrement morbide tu le reconnais. Rire de magie noire n'a rien de drôle sauf que toi ça t'amuse, parce que tu sais que tu ne pourrais pas le jeter sur elle. Face à quelqu'un te menaçant avec un sort à la lueur verte, tu ne sais pas si tu aurais le sourire par contre.

Tu la vois qui se prend la tête dans les mains et tu recules pour revenir auprès des oiseaux afin de lui laisser le temps dont elle a besoin pour se remettre les idées en place. T'aimes pas qu'on envahisse ton espace quand ça va pas alors tu imagines que les autres n'aiment pas non plus. « Bien-sûr que je sais garder un secret. Et t'es d'ma maison, les Serpentards priment sur tout le reste pour moi. » Dis-tu en haussant les épaules parce que la question n'a pas lieu d'être. Tu comptes pas balancer quoi que ce soit. « Un secret c'est précieux, c'est un contrat silencieux passé entre deux personnes. » Autant dire que tu en sais sur beaucoup mais tu n'as jamais rien balancé, question de principe.

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Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

La Serpentard le charrie bien sûr, par l’intermédiaire de ce surnom. Bien sûr qu’elle ne le pense pas. Mais avec sa maladie, Edwige a appris à vivre au jour le jour. Elle ne sait pas l’âge exacte de sa mort. Pourtant, elle se rappelle encore parfaitement de cette vision qu’elle a eue lorsqu’elle était plus jeune. Elle n’aime pas y repenser, mais elle se demande toujours si c’est ainsi que les choses se passeront ou non. Riant, la blonde sourit doucement. « Mais je sais va ! » Elle sourit doucement. Puis la demoiselle se dirige vers la volière, son bras sous celui du Serpentard. Elle apprécie Amycus, le considérant comme un ami. Même si dans le fond, il n’est pas rare de les voir se lancer des piques. Une amitié bien piquante. Grimpant les marches, Edwige a du mal à reprendre son souffle une fois en haut. Son souffle est rapide, alors que la douleur est intense. Elle est fatiguée de sa journée, et chaque os semble plus que douloureux. Aussi, elle tente de trouver une excuse débile, alors que son ami lui permet de s’asseoir en rapprochant un tabouret. Elle met plusieurs minutes pour reprendre sa respiration, retenant tant bien que mal la grimace qui menace de s’afficher sur son visage. Prenant la parole, la Serpentard essaye de lui expliquer son point de vue. Elle a parfois envie d’un sentiment de liberté, juste pour ne pas ressentir les chaînes de sa maladie. Alors certes, elle vit sa vie. Mais dans le fond, Edwige a toujours l’impression d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Ecoutant la réponse d’Amycus, la blonde hoche la tête. Il a raison. Mais l’idée d’être animagus … Ce n’est pas pour lui plaire. Alors que ses os sont déjà bien assez douloureux. « On va éviter en effet. » Elle rit doucement, se vexant nullement de l’humour de son ami. Après tout, elle a l’habitude maintenant. Les deux autres élèves s’en vont et Edwige se laisse aller. Se prenant la tête entre les mains, elle sent ses épaules qui s’affaissent. Elle sourit en entendant la réponse d’Amycus. Elle ressent le besoin d’avouer la vérité. Elle l’a dit à Caleb aussi … Zooey, sa meilleure amie, est au courant depuis des années. Mais dans le fond, Edwige en a marre de mentir à tout le monde. Relevant le regard, elle plante son regard dans celui d’Amycus. « Je te préviens que si tu parles, je te transforme en pâté de souris. » Elle sourit, mais dans le fond, il y a une pointe de vérité. Si on vient à parler de sa maladie dans les couloirs, Edwige sait d’où ça viendra. Mais pourtant, elle sait que ça ne se produira pas. Qu’il n’ira pas trahir son secret. Se relevant, malgré la douleur dans ses cuisses, elle vient s’accouder à côté de lui. Perdant son regard dans le paysage, la Serpentard cherche ses mots pour savoir comment lui dire la vérité. Puis au bout de plusieurs minutes, ne trouvant pas de meilleure manière pour le faire, elle décide de parler simplement. Franchement. « Je suis malade, Gus-Gus … » Au moins, c’est lancé. La bombe vient d’être lâchée.

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Messages : 165 Date d'inscription : 17/02/2023

Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

Tu restes assez loin d'elle, lui laissant l'espace nécessaire pour retrouver son souffle et reprendre ses esprits. Tu vois bien que quelque chose ne va pas mais tu ne peux pas dire exactement ce qu'il lui arrive, même si tu es certain que la voir ainsi aussi vulnérable devant toi, va la pousser à parler au moins un peu. Ou te révéler deux ou trois choses que d'autres n'imaginent même pas. Mais tu ne peux pas aller vers elle et la choyer comme on pourrait l'attendre, simplement car tu ne sais pas le faire. Tu ne viens pas d'un foyer où on s'embrassait, se touchait, se câlinait lors des fièvres. Votre mère à la rigueur vous donnait un fortifiant et puis vous deviez attendre que ça passe, ta sœur n'a jamais été très câline quoi que un peu avec toi malgré tout et votre père... Tu n'oses même pas y penser tant c'est une histoire compliquée que tu partages avec ton paternel. Autant dire que les câlins pour se rassurer et se réconforter et bien tu n'as pas l'habitude, tu apprends encore à les faire. Alors l'humour semble acceptable dans cette situation et même si le tien n'est pas si drôle, ça semble quand même être assez pour lui arracher ce qui semble être un sourire. Et toi aussi tu parviens à te détendre, étant toujours assez mal à l'aise avec les gens qui vont mal. A force de ne pas savoir comment réagir, tu te dis que tu es trop empoté et ça te gêne deux fois plus.

Sa menace t'arrache un rire franc et sonore qui vient raisonner contre les murs en pierres de la volière. « Tu crois être capable de ça toi ? Tu n'ferais pas de mal à une mouche ! » Dis-tu en lui lançant un défis silencieux, parce que t'es certain de pouvoir l'envoyer au tapis dans n'importe quel duel. Physiquement certes mais aussi lors d'un duel magique et même sur un balai. Il y a rien qui te ferait peur, elle encore moins. Mais c'est pas le sujet et même si la menace est bien envoyée, tu sens surtout qu'elle cache l'angoisse que tu parles. Tu ne le feras pas, un secret c'est bien précieux et puis même si votre relation est étrange, Edwige reste une bonne amie pour toi. Et puis elle est de ta maison et ça, ça surpasse tout le reste. Elle se lève et tu lui laisses le temps dont elle a besoin pour te parler. Et même si ça prend un bon moment, tu restes là sans bouger silencieusement, patient et bien élevé. Jusqu'à ce que la révélation tombe entre vous.

Soudainement c'est sérieux, beaucoup trop alors que vous ne l'êtes jamais vraiment tous les deux. C'est lourd, pesant et presque solennel alors tu tournes vers elle un regard perdu, tu ouvres la bouche mais aucun son n'en sort. Alors tu refermes et pendant un instant encore tu ne dis rien. Puis finalement ta voix semble revenir et faire vibrer tes cordes vocales pour former des mots, enfin. « Qu'est ce que tu as ? » C'est sans doute la première question qui te vient et la plus logique. Ensuite une seconde, aussi simple mais tellement rare qu'on ne l'entend pas si souvent. « Je peux faire quelque chose pour t'aider ? » Inutile de t'imposer auprès d'elle ou de la noyer de tes câlins car tu ne saurais pas vraiment le faire. Mais juste lui signaler que tu es là alors, c'est le plus important non ?

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@Amycus M. Carrow & Edwige.

Après avoir demandé à Amycus s'il sait garder un secret, Edwige cherche ses mots. Puis, elle le menace gentiment même si elle sait qu'elle n'aura pas besoin de le faire. La réponse du Serpentard, la fait doucement rire, alors que c'est vrai qu'elle est bien trop gentille. Mais, lorsqu'on la cherche on sait la trouver. Sans parler, qu'elle est assidue en cours, et qu'elle pourra se défendre. Aussi, la blonde peut rester une adversaire redoutable. « Attention alors de ne pas être la mouche Gus-Gus ! » Elle lui lance un clin d'œil, pour lui montrer que ce n'est pas méchant. Malgré sa douleur dans les cuisses, Edwige se lève pour aller le rejoindre. Elle laisse son regard se perdre dans l'horizon, cherchant ses mots, afin de lui dévoiler son secret. Finalement, elle se rend compte que le garder pour elle n'est pas forcément la solution. Alors certes, elle ne veut prévenir tout le monde, mais pour ceux qui lui sont proches, cela lui semble être important. Mais au bout de plusieurs minutes de silence, ne trouvant pas de meilleur moyen de le faire, Edwige se décide à parler librement. Simplement. Franchement. Elle lui annonce clairement qu'elle est malade. Rien de plus rien de moins, de toute façon cela serait inutile. Que pourrait-elle dire d'autre ? Pendant de longues secondes après son annonce, le silence semble être pesant. Avec le Serpentard, les piques sont faciles. Mais c'est toujours gentil et parfois, drôle. Mais jamais ils n’ont échangé avec autant de sérieux, sans se charrier mutuellement. Finalement, Amycus finit par reprendre la parole. Soupirant lourdement, la Serpentard ne peut pas mentir. « La Rocailleuse ou Roche-Lune. » Elle ne sait si son ami est au courant de cette maladie ou non. Après tout, lorsqu'on est jeune, on ne porte pas forcément le même regard sur les maladies qui peuvent nous entourer. S'il a besoin d'un peu plus d'explications, elle lui expliquera ce qu'il en est. Même si dans le fond, elle ne comprend pas forcément tout elle-même. Et puis, elle ne va pas aller lui dire qu'elle est condamnée. Ça serait bien trop triste, alors qu'elle a encore quelques années devant elle, d'après son don de voyance. Un rire sans joie s'échappe ses lèvres de la Serpentard. « Ne rien dire ? non franchement, il n'y a rien à faire. Simplement, je n'ai pas envie que ton regard change sur moi, maintenant que tu sais ce qu'il en est. » Les piques qui peuvent se lancer, lui rappellent qu'elle est normale et comme les autres. Aussi, s'il commence à ne plus le faire, nul doute que cela va la faire souffrir. Et qu'elle viendra à regretter de lui avoir confié son secret. « Mais il n'y a rien à faire. Même les médecins ne savent pas soigner pour l'instant cette maladie. Aussi, hormis la douleur et la fatigue je suis comme tout le monde. Simplement, je sais qu'un jour je finirai par mourir, peut-être un peu plus rapidement que les autres. » Edwige s’est résolue, c'est bien pour ça qu'elle en parle librement. Même si ça peut choquer, elle en a conscience. La seule chose qu'elle espère, c'est de pouvoir avoir les sentiments d'Emerys avant de mourir. Mais ça, c'est encore une autre histoire...

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Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

Tu connais cette maladie, déjà parce qu'elle est effrayante pour les mages mais aussi parce que ton arrière grand-mère est morte de ça, tu n'étais même pas né mais ta mère a toujours été effrayée à l'idée que ce soit d'une part génétique et qu'elle finisse par attraper ce mal elle aussi. Tu ne le penses pas car tu as assez lu à ce sujet pour dire que ça ne se transmet pas dans les gênes, cependant tu peux comprendre que ce soit effrayant pour elle. La maladie est lente, douloureuse et assez fourbe pour qu'elle ne soit détectée que trop tard souvent. Le pire c'est qu'il n'y a aucun remède si ce n'est subir le mal sans pouvoir rien faire, réduire la magie au maximum afin que la maladie ne se développe pas trop vite et le reste et bien... Il faut seulement attendre, subir la maladie et profiter de ses proches. C'est horrible de se dire que ça touche Edwige alors qu'elle est déjà si jeune. Et comment demander à une jeune sorcière de ne pas user de sa magie ? C'est presque de la torture !

« Je connais, j'ai perdu quelqu'un de ma famille de ça, avant ma naissance. » Simple réponse pour justifier qu'elle n'a pas besoin de t'expliquer davantage. Enfin, c'est aussi une remarque que font les parents aux enfants quand ces derniers se laissent vivre, qu'ils vont se transformer en rocailleuse à force. A la base c'est une blague mais maintenant face à quelqu'un de malade, tu prends conscience que ça n'a vraiment rien de drôle. Et c'est même très triste. « Je ne dirais rien. Et je ne changerais pas. » Que tu dis en levant les yeux vers elle avec un sourire. Puis tu lui donnes un petit coup de coude léger, pour ne pas la blesser. « L'avantage c'est que si un jour tu as mal, tu pourras me trouver pour t'aider à marcher. Je peux même faire passer ça sous forme de blague, en t'attrapant comme une jeune mariée. » Que tu rajoutes avec un petit rire parce que ça ne serait pas la première fois que tu fais ça. A une époque tu attrapais même tes amies comme des sacs à patates, ce qu'elles n'appréciaient pas forcément d'ailleurs.

« Ce n'est pas juste. » Constat que tu fais tout haut avant de tourner le regard vers l'horizon, à travers la tour de la volière qui est assez haute pour vous permettre de voir loin. « Il n'y a rien que tu veux faire immédiatement ? T'as pas une liste de truc à accomplir ou de rêve à réaliser ? Mh, j'ai la possibilité de t'aider j'pense, c'est toujours utile d'avoir un Carrow dans son entourage. » Autant dire que pour une bonne copine tu peux enfreindre quelques règles. Surtout si elle est malade et que tu peux l'aider à réaliser un souhait ou deux. « Qui d'autre sait ? Tu es assez entourée ? » Parce qu'avec un tel mal, il ne faut pas être seul assurément. « Si quelqu'un te fait une remarque je lui casse le nez. Ca pourrait m'défouler ! » Et t'as tendance à taper dur, ça se sait dans l'enceinte de Poudlard.

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Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

Une fois, qu’Edwige a annoncé qu'elle était malade, elle a l'impression que le temps est suspendu. Amycus ne répond rien, pendant de très longues secondes, au point où elle se demande s'il n'a pas perdu sa langue. Pourtant entre eux les piques sont faciles et les chamailleries aussi. Il est rare pour les deux Serpentard d'aborder des sujets aussi sérieux. Quand le jeune homme reprend, Edwige lui répond avec sincérité. Elle ne sait pas s'il connaît ou non cette maladie, car lorsqu'on n’est pas forcément concerné, on ne fait pas attention à tous les détails. Sans parler, qu’elle-même a des fois du mal à suivre les diagnostics. Dans le fond, la blonde ne veut pas y prêter attention, afin de vivre au maximum comme les autres. Elle aimerait pouvoir se servir de la magie à tout va, comme le font ses camarades, mais elle s'abstient sachant que cela aggrave sa santé. Elle fait le strict minimum, et l'utilise également pour ne pas attirer l'attention. « Je suis désolée de l'apprendre… » Ce n’est jamais chose aisée de perdre quelqu'un, mais d'une maladie encore moins. Continuant sur sa lancée, la Serpentard lui demande qu'il ne dise rien à personne. Elle ne veut pas que ses camarades pensent qu'elle a des traitements de faveur, ou alors, qu'ils la regardent avec pitié. Cela serait sans doute pire que tout ! La Serpentard sourit doucement, lorsqu'il lui promet qu'il ne changera pas envers elle. Et comme pour confirmer ses dires, Amycus lui met un petit coup d'épaule, ce qui fait rire Edwige. Levant les yeux au ciel, la septième année ne doute pas un seul instant qu'il en serait capable. Ce n'est pas comme s'il ne lui avait pas déjà fait. « Je note l'idée. » Elle sourit tendrement sentant un poids s'échappait de ses épaules. Cela lui fait du bien d'avoir une autre personne dans la confidence, avec qui elle n'est plus obligée de faire totalement semblant. Reprenant, la blonde annonce qu'elle ne pourra être soignée, et qu'elle finira par mourir sûrement un peu plus tôt. Elle ne parle pas du fait qu'elle l'a vu, alors que cela la terrifie. Haussant les épaules, Edwige ne répond rien. Elle non plus ne trouve pas ça juste, mais elle a fini par se faire une raison. C'est Cardan, son frère qui a beaucoup plus de mal à le faire. Ainsi que Siobhan, qui lui-même essaie de trouver un remède qui pourrait la soigner. Elle ne doute pas des capacités du Gryffondor, mais elle ne voit pas ce qu’il fait qu'il pourrait y arriver, là où des centaines de médecins ont échoué. Réfléchissant à sa question, la blonde finit par soupirer doucement. « J'en avais fait une plus jeune … Mais je sais que mes parents ne pourront pas forcément me payer toutes ces choses. J’y ai donc renoncé, la jetant, préférant profiter de mes amis ainsi que ce que la vie m'offre. Mais c'est très gentil de proposer ! » Et elle ne doute pas qu'avec son nom, il a de nombreuses portes ouvertes devant lui. Tournant les talons, Edwige retourne s'asseoir sur le tabouret, tout en soupirant. « Caleb est au courant depuis peu. Zooey en tant que meilleure amie le sait depuis un petit moment maintenant. Et puis Siobhan, mais pour lui, c'est de la triche, vu que c'est mon frère. » Elle rit doucement alors que le Gryffondor, bien qu'il ne partage pas le même sang, est au même rang que Cardan à son cœur. Lui lançant à clin d'œil, Edwige ne peut s'empêcher de lui faire une petite pique. « Comme si tu avais besoin de moi, pour te trouver une excuse et envoyer ton poing dans un visage d’un élève. Mais je note l'information, si jamais un jour j'en ai besoin. » Portant son regard sur le Serpentard, Edwige lui sourit gentiment. « Merci de ne pas me regarder différemment Gus-Gus. Je dois bien avouer, que cela fait du bien de confier mon secret à quelqu'un, et de ne plus avoir à faire semblant au quotidien. Tu te souviens quand les professeurs ont dit que j'étais partie en vacances plus tôt ? En réalité, j'étais hospitalisée, à sainte-mangouste. »

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Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

Que faire, que dire à quelqu'un qui vous annonce être malade, atteint d'une maladie si violente et si rare qu'il n'y a aucun remède ? Il faut simplement être là, sourire et tenter de garder à l'esprit que le malade ne veut pas être traité comme une petite chose fragile, comme si il ou elle était en sucre. Alors tu te contentes juste de lancer quelques blagues et de jurer que rien ne changera, que tu resteras le même Amycus qu'elle connaît depuis des années et que ça ne va pas te rendre plus protecteur que tu ne l'es. Même si tu n'es pas certain de tenir concernant cette dernière promesse, tu sauras maintenant pourquoi elle grimace en montant les immenses escaliers du château. C'est le côté négatif de Poudlard, quand on souffre alors il faut quand même traverser le château et même si il y a des passages et des raccourcis, on ne peut pas atteindre les salles communes autrement qu'en passant par les portes gardées avec un mot de passe. Au moins les cachots ne se trouvent pas tout en haut du château comme les Gryffondor ou les Serdaigle, c'est l'avantage. Et tu essayes de voir le positif partout, même quand il y en a pas.

« Un comité réduit alors. Je suis flatté que tu me le dises... Merci. » Dis-tu en faisant un sourire dans sa direction, parce que c'est un secret et par respect pour celui-ci tu ne diras rien. Encore moins à ta sœur qui n'a pas besoin de toujours tout savoir, tu sais que Alecto ne garde pas sa langue souvent et pas longtemps non plus. Surtout si quelque chose peut lui servir, même si elle n'ira jamais parler contre toi pour te faire du tord. Il y a des choses qu'on respecte, surtout chez les Carrow. « Ca me donnerait une bonne excuse... » Mais il est vrai qu'il suffit souvent d'une petite remarque pour que le poing parte tout seul et que tu balances l'autre élève à l'infirmerie, avec le nez de travers ou un œil au beurre noir. Tu t'es juré de te calmer cette année par contre, car tu ne veux pas finir par prendre les retombées de ton sale caractère de cochon. Et même si le conseil des Purs gère Poudlard, tu sais qu'à force de te faire remarquer tu pourrais avoir des soucis.

Tu finis par t'approcher d'elle pour t'installer toi aussi, non sans lâcher un soupir. « Je me doutais qu'il t'était arrivée quelque chose. Je pensais à un problème familial. » Mais tu n'aurais jamais pu imaginer ça, la maladie touchant une personne si jeune, on y pense jamais n'est-ce pas ? Et pourtant te voilà face à quelqu'un qui a accepté le diagnostic alors que toi tu ne sais pas si tu en serais capable. C'est tellement illogique, tellement injuste quand on sait que la vie va s'arrêter pour elle et qu'elle ne fêtera pas ses 30 ans alors que d'autres vivent jusqu'à un siècle sans même fléchir. « La prochaine fois que ça t'arrive tu pourras me le dire ou alors, Siobhan pourra m'en informer ? Je viendrais te voir et t'apporter des chocolats. » Surtout des chocogrenouilles, tout le monde adore les chocogrenouilles et même dans les pires moments ça met un peu de baume au cœur.

« Comment tu te sens en ce moment ? La maladie est en sommeil ou au contraire, elle fait des siennes ? J'ai lu que c'était un mal qui a des phases douloureuses et d'autres moments où on oublie presque qu'on est malade. » C'est souvent là que la maladie progresse, c'est pour cela que la recherche est lente, difficile et surtout que c'est compliqué d'étudier un tel mal, car le temps qu'on se penche sur un cas alors les symptômes n'ont cessés de s'aggraver.

(c) Dandelion

Messages : 99 Date d'inscription : 03/08/2023

Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

Prenant la parole, Edwige vient à lui donner les noms des trois personnes qui sont au courant également pour sa maladie. Il y a d'abord son frère, car cela est tout naturel qu'il soit mis dans la confidence. Zooey qui est sa meilleure amie depuis quelques années maintenant, et à qui elle ne pouvait cacher la vérité. Surtout que cela lui faisait du bien de pouvoir se confier à quelqu'un par moment. Et puis Caleb, qu'il l’a pris récemment, alors qu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle est tombée sur lui. Puis maintenant, il y a lui Amycus, qu'il le sait également. Alors certes, Edwige s'était promis de ne rien dire à personne, mais elle doit avouer que cela l'apaise de savoir que d'autres de ses camarades sont au courant. Au moins, lorsqu'elle ne se sentira pas bien, elle pourra toujours aller trouver un soutien et une excuse auprès d’eux, alors qu'ils comprendront de quoi il en retourne. Elle sourit doucement lorsque le Serpentard lui dit qu'elle servira d'excuse, et ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel. Comme s'il avait besoin d'aide pour trouver une excuse pour pouvoir se battre. Il a tendance à réagir sur le coup, le sang chaud, et elle n'est certainement pas la meilleure excuse pour laquelle il puisse se battre. Continuant sur sa lancée, Edwige vient à lui rappeler un moment du passé. Celui pour lequel elle était absente pendant la fin d'année, alors que l'excuse qui circulait dans les couloirs était qu'elle était partie en vacances un peu plus tôt. En réalité, c'est lorsqu'elle a été hospitalisée à Sainte-Mangouste, peu de temps après le divorce également de ses parents. Elle rit doucement, avant de hocher la tête positivement. « Je te préviendrai, ou Sio le fera pour moi. Mais ne t'embête pas à ramener du chocolat, je ne veux pas que tu te ruines pour moi. » C'est uniquement dans le but de le charrier, alors qu'elle sait très bien qu'il n'est pas à plaindre financièrement. Même si dans le fond, si elle venait à être de nouveau hospitalisée, cela lui ferait du bien de voir quelques amis pendant sa convalescence. Même si Edwige espère que cela ne se reproduira pas de sitôt. En regardant le sol, soupirant lourdement, elle comprend le fond de sa question. « Elle est plutôt active en ce moment, et les douleurs sont plutôt nombreuses. Mais en effet, il y a des moments où c'est plus calme... enfin, c'est vite dit, puisque c'est souvent qu'elle progresse bien plus rapidement. Alors dans le fond, je préfère avoir mal. » Surtout qu'elle ne sait pas réellement combien de temps il lui reste à vivre avec une telle maladie. Mais elle essaie de ne pas s'en préoccuper, voulant vivre comme tous les adolescents de son âge. Même si à l'heure actuelle, Edwige est préoccupée par une chose : que ses sentiments pour Emrys ne soient jamais réciproques. Pourtant dans sa vision, elle se souvient qu'ils vivaient heureux tous les deux. C'est bien pour ça qu'elle ne comprend pas totalement les choses, et qu'elle ne comprend surtout pas comment il ne peut pas se souvenir du baiser qu'ils ont échangé lors de son anniversaire.

(c) Dandelion

Messages : 165 Date d'inscription : 17/02/2023

Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

« Me ruiner ? » Tu éclates de rire comme si elle venait de te raconter une belle blague, ça se voit qu'elle ne sait rien de la fortune qu'on dit astronomique des Carrow. Avant de te ruiner il faudrait peut-être investir dans trois ou quatre usines de chocolat et encore tu ferais en sorte de rendre ça rentable. Mais c'est mignon de penser une telle chose, ça prouve que malgré la maladie c'est aux autres qu'elle pense mais pas à elle en premier. C'est mignon... Mais totalement inutile. Et puis tu es têtu, si tu souhaites lui acheter du chocolat alors elle devrait savoir que justement tu le feras, qu'elle te dise de ne pas le faire ou pas n'y changera rien. Après tout c'est ce qu'on apporte aux malades non ? Et puis quoi de mieux que le sucre pour se retaper et se redonner le moral justement quand on est cloué dans un lit d'hôpital. « Et il n'y a rien pour te soulager ? T'apaiser ? Ou seulement... Réduire sa progression ? » Tu ne comprends pas que cette maladie soit si inconnue et si violente alors que vous avez des médicomages fantastiques pour étudier ce genre de mal. Tu voudrais l'aider mais évidemment tu ne peux rien faire si ce n'est lui promettre ta présence en lui lançant un sourire. Parce que tu seras là pour elle, davantage maintenant que tu sais quel mal la ronge en silence.

« Tu sais au moins d'où ça vient ? C'est quelque chose de génétique ou... Une contamination ? » Là par contre tu essayes de prendre des pincettes mais tu voudrais vraiment savoir, parce que tes connaissances concernant ce mal s'arrêtent bien vite. Tu sais que c'est douloureux et que ça prend la vie en quelques temps mais le reste ? Il faut dire que c'est une maladie terrible et dévastatrice pour ceux qui sont touchés de fait on en parle peu ou pas du tout, c'est un secret quand quelqu'un dans la famille est touché. Souvent on révèle la maladie quand la personne est au bord de la fin, comme si c'était un secret honteux alors que si on en parlait plus ouvertement alors on pourrait aider ceux qui sont malades non ? Il y a des choses que tu ne comprends pas, une sorte de pudeur inutile et désagréable alors que se dire les choses permet souvent de trouver des solutions. Parce qu'il faudra bien trouver un remède à ces maladies un jour, tel que la dragoncelle qui elle se transmet et qui fait des ravages tous les ans, n'est-ce pas ? Un vaccin ou simplement un traitement pour rallonger la vie des malades.

« Merci de me l'avoir dit. » Dis-tu avec un sourire parce que c'est un gros secret qu'elle vient de te confier et tu seras prudent avec ça, tu ne diras rien. Tu sais te taire quand il le faut et tu es loyal à ta maison, plus qu'on ne le pense. La maison dépasse toutes les histoires de sang, entre Serpentard on doit se soutenir plus que nécessaire.

(c) Dandelion

Messages : 99 Date d'inscription : 03/08/2023

Fin de journée.

@Amycus M. Carrow & Edwige.

Finalement, Edwige se sent soulagée de savoir que certains de ses camarades sont au courant de sa maladie. Au départ, elle ne voulait rien dire, afin de ne pas s'attirer les regards de pitié. Mais au fil des années, la Serpentard éprouve de la culpabilité à mentir à ceux qui sont ses amis... seule Zooey était au courant dès le départ des choses, étant devenue très rapidement sa meilleure amie. Bien sûr, lorsque Cardan était encore à Poudlard, lui aussi était au courant. Mais finalement, même si ceux qui sont maintenant dans la confidence peuvent se compter sur les doigts d'une main, Edwige se dit qu'elle aura un soutien si jamais elle en ressent le besoin. Rien que pour rattraper les cours, ou la couvrir si jamais elle doit se rendre à l'infirmerie rapidement. Secouant négativement la tête, la blonde soupire doucement avant de répondre. « Rien ne semble fonctionner pour l'instant. Et de ce que j'en sais, il n'y a rien pour le moment qui puisse stopper la progression. La seule chose que je peux faire, c'est prendre certaines potions pour lutter contre la douleur, ou m'aider à dormir lorsque je n'y arrive pas. Mais autant te dire que je préfère éviter, afin de ne pas venir dépendante à ça. » Puisque certaines peuvent créer une accoutumance. Et autant dire que la blonde préfère être en pleine possession de tous ces moyens. Surtout qu'elle veut pouvoir montrer qu'on peut réussir ses études, tout en étant malade. Haussant doucement les épaules, elle secoue doucement la tête avant de répondre avec un soupir. « Aucune idée. Mes parents ont fait le test, et ils n'ont rien. » Quant à une contamination, il paraît que ce n'est pas le cas. Aussi, Edwige ne sait nullement pourquoi elle est malade et pas ses deux frères. Mais dans le fond, elle est bien soulagée que Cardan ou Siobhan ne souffre pas de tout ça. Regardant vers l'horizon, la Serpentard se tourne vers Amycus, avec un sourire sur les lèvres. « Merci à toi de garder le secret. » Parce que dans le fond, Edwige sait très bien qu'il n'y aura rien répéter. De toute manière, s'il venait à le faire, elle irait vite à trouver le responsable de la rumeur. Mais elle doute de devoir en arriver là, alors qu'elle sait que le Serpentard et loyal. Doucement, elle pose sa tête sur son épaule et continue de fixer l’horizon.

Fin

(c) Dandelion

Sujet: Re: Fin de journée. [Amycus/Edwige]

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