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 Au son des vagues (fleamia)

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Euphémia S. Potter
Euphémia S. Potter
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MessageSujet: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyDim 1 Oct - 22:55

Vous aviez pour habitude de vous faire des surprises. Qu'importe que plus de vingt ans se soit passée depuis le début de votre romance, vous restiez inévitablement amoureux l'un de l'autre. Inévitablement vous continuez à vous faire la cour, à vous courtisez, à vous faire plaisir. A chercher à faire naitre un sourire sur le visage de l'autre. Il te semblait que rien n'importait plus que cela - surtout à présent que chaque matin était un cadeau pour toi. Tu ne voulais pas être pessimiste - tu n'aimais pas voir les choses dans l'ombre, mais tu ne pouvais pas le nier, ce qui te dévorait de l'intérieur te terrifiait. Cette fois tu ne savais pas si tu serais assez forte pour combattre ton ennemi.
Savoir que Fleamont était à tes côtés et continuait le combat avec toi, était rassurant. C'était bien à cela que tu te rattachais la majorité du temps. Une semaine de plus, depuis que tu lui avais tout avouer, et cette fois-ci il te laissa une lettre pour te donner une adresse où le rejoindre le soir-même.

Tu connaissais l'adresse - c'était celle d'une petite ville cotière où vous alliez lorsque vous étiez plus jeunes. En vacances avec James et Harry, aussi. Une ville en bord de mer, où tu t'amusais avec la marée et où tu aimais pouvoir t'oublier. Londres te semblait si loin quand tu étais là bas. Plus encore quand tu t'y trouvais avec ton amant. Tu avais admis vouloir la maison aux coquillages - cette maison que vous louiez pour vos vacances. Ton havre de paix.
Tu pries le réseau de cheminette pour rejoindre le coeur du petit village sorcier. Tu savais pourquoi - Fleamont ne voulait pas que tu prennes le risque de transplaner et de tomber dans les pommes. Tu avais pu l'éviter depuis ta dernière expérience désastreuse, tu ne comptais pas réitérer l'expérience. Tu arrivais donc dans une cheminée dans un coeur d'auberge - que tu reconnaissais aussi.

C'est alors que tu le reconnus - assis à une table, avec devant lui deux tasses fumantes. Tu te glissais à côté de lui, un sourire sur le visage et reconnus devant toi deux chocolats chauds. Une boisson réconfortante. Enfantine. Parfaite. Bonsoir bel étranger. Cette place est libre ? demandas-tu avant de te pencher vers ses lèvres pour les picorer doucement. Tu nous as concocté une soirée de vacances ? C'est bienvenue.

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Fleamont B. Potter
Fleamont B. Potter
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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyLun 16 Oct - 22:22


Le bruit des vagues
@Euphémia S. Potter 
Les travaux sont terminés depuis la semaine dernière et après un passage du décorateur, tu dois avouer que tu es satisfait du résultat. La maison aux coquillages est encore plus belle et agréable que dans tes souvenirs, maintenant elle vous ressemble vraiment et tu as hâte de pouvoir vivre ici avec ta femme. Penser à Euphémia te fait toujours un pincement au cœur et même si tu essayes de ravaler ce sentiment il est là, tournant en toi comme un rappel constant que le temps passe, que tu dois profiter d'elle car un jour viendra où elle ne sera plus. Tu essayes d'être positif mais tout ce que tu lis à ce sujet est formel, c'est une maladie qu'on ne peut guérir et elle termine toujours par prendre la vie de celui ou celle qui est touchée, malgré les efforts de la famille pour trouver un remède. Mais que peux-tu faire ? Abandonner et baisser les bras ? C'est une chose impossible pour toi, ce n'est même pas envisageable que d'abandonner ta femme à son sort sans même te battre et chercher toutes les solutions possibles. Mais avant cela vous devez vous retrouver tous les deux et rien de mieux que la maison aux coquillages pour vous permettre d'être ensemble. Tu ne veux pas non plus gâcher le pression temps que tu auras avec elle.

Alors une fois que la maison est terminée tu lui donnes rendez-vous au village se trouvant à côté de la chaumière nouvelle retapée. De quoi lui faire la surprise, elle qui ne s'imagine pas une seconde que tu as acheté cet endroit pour elle, pour emménager tous les deux. Et peut-être laisser votre maison à James voire Lily qui, d'ici quelques mois, fera de vous des grands-parents comblés. Elle arrive à l'heure comme toujours et ça ne te surprend pas, au mieux ça t'arrache un sourire et pendant un instant tu oublies tout, la maladie et la peur, pour simplement te concentrer sur ta femme qui se glisse à côté de toi. Et te vole un baiser parfait. « Plus maintenant que vous êtes là. Vous êtes célibataire, belle étrangère ? » Que tu demandes sur le même ton amusé qu'elle avant de demander à un serveur d'apporter ce que tu as commandé, à savoir deux plats à emporter car tu comptes bien manger dans votre nouveau chez vous. Un fish&chips des plus anglais fera sans doute le bonheur de ta femme.

« Pas vraiment, je t'ai fait une surprise. Et tu ne te doutes pas une seconde de ce que je vais t'offrir dans quelques minutes. » Et ton regard brille d'une lueur malicieuse qu'on avait pas vu chez toi depuis l'annonce. Tu es fier de la maison ainsi décorée et toute neuve, tu as été largement aidé par Sirius et pour cela tu l'as remercié dix fois au moins mais ce soir, il n'y a que vous et tu comptes bien en profiter. Alors tu laisses planer le mystère et tout en buvant ton chocolat chaud, ta main trouve son chemin dans le dos de ta femme que tu te met à caresser distraitement. « Comment tu vas ? Ta journée ? » Autant dire que parler boulot te tend toujours un peu car tu sais qu'elle va devoir arrêter et tu crains toujours qu'elle soit obligée de transplaner, ce qui lui cause des vertiges et même des malaises à présent. Mais tu ne peux pas lui demander de tout arrêter si vite, pas après des décennies à travailler au ministère. Le serveur apporte deux doggy bag pour la route et tu payes l'ensemble avec un billet de dix livres moldus. L'avantage de vivre dans un village à moitié moldu c'est que vous avez toujours ce genre d'argent sur vous.

 

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Euphémia S. Potter
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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyDim 26 Nov - 12:41


Plus maintenant que vous êtes là. Vous êtes célibataire, belle étrangère ? Sourire en biais, tu lui offris un clin d'oeil entendu avant de simplement te laissait aller contre lui. Tu étais parfaitement à ta place maintenant, contre ton mari après une journée de travail harassante. Tu ne voulais pas voir ton monde changer, tu ne voulais pas que le quotidien s'assombrisse. Tu savais cependant que c'était inévitable - la maladie qui te rongeait de dedans allait tout changer. Sauf ça - les bras de ton mari qui s'enfermaient sur toi avec douceur pour te tenir contre lui avec tendresse et douceur. Voila ce que tu espérais garder pour longtemps, si ce n'était pour toujours. Si tu devais mourir, tu espérais que ce soit dans ses bras. Pas que tu lui dirais en face - tu savais comme ces paroles pouvaient le détruire de dedans. Mais c'était un fait - vous aviez fait cette promesse d'éternité durant votre mariage et pour ta part, qu'importe les années, rien n'avait changé. Pas vraiment, je t'ai fait une surprise. Et tu ne te doutes pas une seconde de ce que je vais t'offrir dans quelques minutes. Tu arques un sourcil, intriguée alors que le serveur apportait deux doggy bag avec une odeur succulente de friture. Un chocolat, un repas gras et encore un cadeau ? Ne suis-je pas une femme chanceuse ? Puis-je deviner quand même ou pas du tout ? demandas-tu, espérant avoir un air assez innocent pour qu'il t'accorde ce droit.

Tu pries la tasse de chocolat chaud, profitant de la chaleur sur ta peau qui n'était pas désagréable - bien qu'à le tenir trop longtemps, tu pouvais deviner la morsure de la brûlure. Mais cela te rappelait vos habitudes plus jeunes, de vous retrouver autour d'une bierraubeurre ou d'un chocolat à Poudlard ou à Pré-au-Lard. Lors de votre premier rendez-vous, il t'avait amené goûter car il trouvait cela plus romantique qu'un diner ou un déjeuner. C'était un moment si encourageant - le jour se portant dans de belles couleurs et menant les discussions jusqu'à la nuit. Vous aviez eu deux repas alors - le goûter avait donné place au diner et il avait réussi à te charmer parfaitement.
Tu l'étais déjà, cela étant, parce que depuis longtemps déjà Fleamont Potter avait volé ton palpitant. Comment tu vas ? Ta journée ? Encore une demande de démission. C'est la troisième ce mois-ci. J'ai du mal à recruter et à conserver mes équipes. Admets-tu, ce qui ne te rassure pas étant donné ton besoin de passer le flambeau par la suite. Après la guerre, beaucoup d'Aurors ont voulu changer de direction - mais ça ne s'arrête pas depuis. Je pense que la gloire de l'uniforme n'a plus le même effet. Il me faudrait remédier à cela, mais j'ignore comment. Rajoutes-tu, bien que des idées germent parfois - demanderont du temps, pour glorifier l'uniforme et le rôle des Aurors. Peut être ouvrir la possibilité à des sorciers plus âgés - après Poudlard - de tenter leurs chances. Alors ce petit voyage est bienvenue. Et toi, comment vas tu ?

 

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Fleamont B. Potter
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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyMer 29 Nov - 23:30


Le bruit des vagues
@Euphémia S. Potter 
Elle essaye de négocier et ça te fait quand même sourire en coin alors que tu tournes vers elle un regard apaisé, tranquille, juste parce qu'elle est dans tes bras et que soudainement tu te sens fort. Comme si rien ne pouvait se passer, comme si vous ne risquiez rien à cet instant et que la maladie n'était qu'un vilain souvenir à bannir de vos esprits. Tu aimerais que ce soit si simple en réalité, qu'il n'y ait aucune raison de s'en faire car tu vas être un bouclier pour elle, le genre à la préserver de tout mal. Mais tu sais que c'est une illusion, même si ce soir tout va bien alors demain sera un autre jour qui apportera son lot de questions et d'angoisses en tout genre. « Tu ne devineras jamais... Tu ne peux même pas t'en douter. » Que tu dis avant de poser sur la table des billets en plus pour régler votre repas et pour remercier le serveur avec un généreux pourboire. Il a tout emballé sans que tu lui demandes et c'est la preuve qu'il connaît vos habitudes même si vous ne venez pas souvent.

« C'est normal, nous avons eu trop de pertes et je crois que la nouvelle génération ne souhaite pas risquer sa peau. Je le comprends cependant, il n'y a rien de glorieux à donner sa vie au ministère pour finir par tomber face à un mage noir. » Même si tu as aimé ton boulot alors tu ne te leurres pas, il n'empêche qu'une fois qu'on est entre 4 planches alors on se moque des médailles et des célébrations, il ne reste rien si ce n'est les pleurs. « Ca va repartir... C'est l'affaire d'une année ou deux. » Le temps que la guerre semble loin comme un mauvais souvenir. Et que la génération suivante qui elle n'aura pas connue la guerre, souhaite s'engager pour défendre les plus opprimés. « Moi ça va tu sais... Toujours quand tu es là. » Dis-tu en venant lui quémander un baiser d'un mouvement, parce que tu souhaites être le jeune homme amoureux que tu étais à l'époque et pour cela, il n'y a rien de mieux qu'un chocolat et que des baisers qu'importe le monde qui vous entoure. Tu es toujours amoureux, tu es simplement moins jeune homme que tu voudrais le croire.

Tu prends ta tasse de chocolat pour la terminer non sans te brûler la langue. Et parce que l'heure tourne tout autant que ton impatience, tu finis par te lever tout en emportant ta femme avec toi car tu refuses de lâcher sa main. « On y va ? Je ne veux plus attendre pour te montrer ma surprise ! » Et parce que l'elfe de maison a sans doute déménager une partie de vos affaires pour le week-end maintenant, l'endroit sera à vous. « Emporte la tasse, on leur ramènera plus tard. » L'endroit n'est pas très fréquenté, ils savent que si on leur prend quelque chose alors c'est pour leur rendre plus tard. Te voilà avec le sac contenant le repas dans une main et l'autre dans celle de ta femme, quand tu sors du petit pub typiquement anglais. De là, la maison aux coquillages est toute proche, juste derrière une petite route à moins de dix minutes. Le bruit des vagues vous berce déjà alors que le jour commence à décliner lentement. « Allez, magnanime, je te laisse une chance de deviner ! Mais une seule... Je ne parlerais que sous veritaserum si tu te trompes ! » Et parce que tu te diriges vers la maison aux coquillages alors elle va sans doute deviner, sans imaginer ce que ça peut-être. Parce que c'était un rêve pour vous mais vous n'avez jamais osé franchir le pas. Jusqu'à aujourd'hui.
 

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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyDim 3 Déc - 15:15


Tu voyais la peur qui envahissait le monde magique - tu ne pouvais pas l'ignorer, alors que face aux mages noirs vous étiez de moins en moins nombreux. Tu essayais de ne pas perdre espoir, tu essayais de te convaincre que tu arriverais à remodeler une armée parfaite pour pouvoir protéger votre pays. Et tu sais comme il est difficile de faire cela quand la guerre a frappé aussi durement. C'est normal, nous avons eu trop de pertes et je crois que la nouvelle génération ne souhaite pas risquer sa peau. Je le comprends cependant, il n'y a rien de glorieux à donner sa vie au ministère pour finir par tomber face à un mage noir. Pourquoi tu t'étais engagé toi, à l'époque ? Demandas-tu, d'une voix fragile comme si c'était une chose que tu avais oublié. Tu l'ignorais, finalement, tu essayais de t'en souvenir mais tout cela te semblait si lointain et si faux. Sonnant comme une importante promesse que tu ne pouvais pas reformuler. Tu aimais ton métier, tu aimais ton pays, tu aimais le monde magique. Mais tu commençais à te demander si tu voulais en mourir ? Maintenant que la mort était une promesse d'avenir réelle, tu voulais surtout profiter de ces moments là. Contre ton mari, à boire un chocolat chaud. Moi ça va tu sais... Toujours quand tu es là. Ca résumait parfaitement ce que tu ressentais, et tu allais plus fortement encore dans votre étreinte, risquant de faire tomber un peu de ton breuvage fumant. Mais tu n'en n'avais cure - tu voulais simplement sentir Fleamont tout autour de toi.

Alors que votre repas vous était posé sur la table, parfaitement emballé, tu pries ta tasse pour souffler un peu sur le liquide et essayais d'en boire - mais il était bien trop chaud et tu risquais de te brûler la langue. On y va ? Je ne veux plus attendre pour te montrer ma surprise ! Ton rire vint naturellement. Mais - et nos boissons ? Lâchas-tu de la même voix amusée que lorsque vous aviez vingt ans et que déjà son impatience t'empêchait de terminer ton thé ou ta bièraubeurre. Emporte la tasse, on leur ramènera plus tard. Alors tu t'exécute, prenant la tasse entre ta paume froide pour le suivre dans les rues de ce petit village côtier que vous connaissez si bien. Tu as des centaines de souvenirs ici - ils sont si vivaces que tu pourrais presque les voir se rejouer sous ton regard.
Un moment, juste un moment, tu t'arrêtes - devant toi se mêlent la nuit et le jour, un rire enfantin que tu reconnais et la chevelure brune de James qui passe rapidement en tenant dans ses bras une enfant qui rigole. Ca s'évapore et tu reviens, la main de Fleamont dans la tienne t'accroche au présent et tu le suis dans les ruelles familières. Allez, magnanime, je te laisse une chance de deviner ! Mais une seule... Je ne parlerais que sous veritaserum si tu te trompes ! Tu souris - sachant qu'ici se trouve votre petite maison aux coquillages. Nous as-tu offert un week-end au bord de la mer comme nous le faisions avant ? Demandas-tu, comme pour toi il ne peut en être autrement. Tu le laisses t'engager sur le petit sentier qui rapidement se mêle au sable de la plage que tu arrives à sentir dans l'air iodé. Tu la découvrais, finalement, la petite maison sur la plage. Et tu sentis ton coeur se répandre en plaisirs quand il t'en ouvrit la porte pour la dévoiler toute illuminée et chaleureuse.
 

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Fleamont B. Potter
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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyVen 29 Déc - 3:14


Le bruit des vagues
@Euphémia S. Potter 
La question te fait réfléchir et pendant un moment tu ne réponds pas, perdu à la fois dans tes pensées mais aussi pour formuler la réponse qui ne semble la meilleure ou la plus logique. Pourquoi ? Vaste question auquelle tu n'as jamais vraiment pensé soudainement. « Ca me semblait évident. » Que tu dis soudainement en croisant le regard de ta femme mais tu sais qu'elle voudra plus, qu'elle ne va pas se contenter d'une réponse pareille et qu'elle va vouloir que tu développes. Pourtant si tu es franc voilà la réponse la plus logique, ça te semblait évident de devenir auror à l'époque. « J'étais idéaliste. Je pensais pouvoir changer le monde et je crois qu'on l'a rendu plus sûr pendant plusieurs années, avant qu'il n'arrive. Je souhaitais défendre la veuve et l'orphelin mais c'était avant de me rendre compte que beaucoup de ceux qu'on arrête sont moins coupables que ceux qui nous dirigent. Doit-on parler de Rosier qui est au ministère en toute impunité ou de Mulciber ? L'argent leur permet d'éviter nos lois... Je n'avais pas conscience de ça à l'époque. Ni du fait qu'un mage comme tu sais qui aurait pu être appréhendé bien plus tôt si, dès les premières actions, le ministre en place à l'époque s'était réveillé. Je pense que j'étais idéaliste, un peu naïf et que je voulais vraiment avoir un rôle à jouer dans la marche du monde ou du moins, de la société. » Et c'est peut-être cela qui manque à cette jeunesse, un peu de naïveté pour l'inciter à s'engager comme il se doit. « A l'époque la dernière guerre sorcière remontait à si loin alors nous n'avions pas conscience de tous les dangers, tu comprends ? Cette génération là a dû se battre, a perdu des amis et de la famille dans le conflit. Il est normal qu'ils hésitent à donner leur vie, ils ont pris conscience qu'elle était fragile. A l'époque nous n'avions pas conscience de cela justement, que la vie peut s'arrêter en une fraction de seconde. » Vous étiez insouciant et c'est pour cela que des aurors il n'en manquait pas. Maintenant les rangs sont plus clairs, ça ne veut pas dire que cela ne repartira pas. Il faut motiver la jeunesse, voilà tout.

Et puis parce que tu n'es pas un homme patient et que tu ne l'as jamais été, plus encore maintenant que lorsque tu étais jeune, tu demandes à ta femme de se lever parce que tu veux lui montrer ton cadeau. Avant qu'il ne fasse totalement nuit, après vous pourrez vous enfermer chez vous et vous promettre des choses qui n'appartiennent qu'à vous. Alors que vous sortez tu la vois faire, qui s'arrête pendant une fraction de seconde alors que son regard devient plus flou, ailleurs, perdu. Et tu sais ce que ça veut dire, tu sais aussitôt parce que tu l'as vu plusieurs fois. Si a l'époque tu lui jurais que l'avenir pouvait changer, maintenant tu préfères écouter ce qu'elle a à te dire. Et qu'elle t'avoue ce qu'elle voit dans ses visions. Parce que ces dernières, même si elles ont été le présage d'un grand malheur souvent comme la perte de Harry ou l'annonce de sa maladie, annoncent parfois des belles choses. « Qu'est ce que tu as vu ? Tu viens d'avoir une vision. » Dis-tu aussitôt en posant une main sur son bras comme pour lui rappeler qu'elle est là avec toi. Et que ce qu'elle vient de vivre n'est pas encore passé. Tu lui souris avant de la guider jusqu'au village, passant dans les ruelles pour approcher du bord de la plage où se trouve la maison. Votre maison à présent.

Elle tente quelque chose mais tu hoches la tête de gauche à droite aussitôt. « Perdu ! Tu vas devoir attendre ! » Que tu dis dans un rire tout en avançant jusqu'à la maison. Puis une fois arrivé tu déverrouilles la porte et tu l'ouvres, dévoilant la nouvelle décoration chaleureuse, vos affaires disposées un peu partout et parfaitement rangé mais aussi, votre chez vous à présent. « Nous avons passé une semaine à faire les travaux avec Sirius, pour la remettre en état. Ca te plaît ? » Dis-tu en t'effaçant pour la laisser entrer avant toi puis tu verrouilles la porte et tu restes dans l'entrée, pour lui laisser le temps de découvrir l'endroit. « Nous avions un projet, tu te souviens ? Celui de venir vivre ici lors de nos vieux jours... J'ai fait installer une cheminette pour tes déplacements et nos affaires ont été transférées par Winky. On peut vivre ici maintenant si tu le veux... Tous les jours se réveiller face à la mer et profiter enfin de tout ce que nous avons accomplis. » Et tu approches enfin pour te glisser derrière elle, les bras entourant ses hanches pour poser ta tête contre ton épaule. « Si tu le veux, nous pourrions laisser Godric Hollow's aux garçons ou alors à Lily quand le bébé sera là ? Et nous établir ici, comme on le voulait. » Et tu espères que ça lui plaira, ça reste un gros changement que de déménager. Même si c'était un projet, c'est quand même le chamboulement d'une vie.

 

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Euphémia S. Potter
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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyDim 25 Fév - 14:03


L'avenir a toujours été une chose étrange. Complètement fantasmé, écrit en rêve avant de se lancer dans le grand bain de la réalité, adolescents ils avaient cru pouvoir avoir un impacte, un rôle à jouer. Désireux de devenir des héros pour être certains de voir le monde devenir meilleur. Avoir un impact. Exister. Faire changer les choses.
Et à présent ? Son mari lui prit la main et la fit quitter le bar dans un murmure amusé. Son rire les suivit pendant longtemps. Et voila qu'il ne se trouvait plus que l'instant présent dans son esprit torturé. Fatiguée de se battre, fatiguée de craindre pour l'avenir, elle réalisait qu'elle ne faisait plus cas du présent depuis longtemps. Mais avec les mains de Fleamont contre elle, elle retrouvait goût à ce moment-là. Ce seul moment. Qu'est ce que tu as vu ? Tu viens d'avoir une vision. Elle sourit, se tournant vers lui, réalisant comme il la connaissait par coeur. Peut être que notre famille grandira plus qu'on ne le croit. Dit-elle avec un clin d'oeil entendu. J'ai vu, brièvement, James prendre ce chemin avec une petite fille. Et l'avenir devenait prometteur à nouveau.

Perdu ! Tu vas devoir attendre ! Secouant la tête, elle accepta de se laisser aller avec son mari. Les yeux fermés, refusant de tricher, elle sentit l'excitation lui saisir la poitrine pour battre durement contre elle. Elle soupirait, longuement, pour contenir ses émotions, et soufflait avant que Fleamont ne l'arrête. Elle le laissa la positionner avant de l'autoriser à ouvrir les yeux. Alors elle, découvrit l'intérieur d'un cottage du bord de mer - non pour une décoration froide et nue. C'était chez eux. Elle le sut instantanément. Nous avons passé une semaine à faire les travaux avec Sirius, pour la remettre en état. Ca te plaît ? Par Merlin, Flea... c'est... magnifique. tout était en pierre, en brique et en filet. Il y avait du bois flotté, des cadres photographiques des garçons (mais aussi de Lily, Marlène, Mary, Dorcas...), des livres un peu partout. Et il y avait Fleamont - elle sentait son parfum partout entre les murs. Une impression de familiarité qui la fit sourire, qui pouvait lui donner des ailes. Nous avions un projet, tu te souviens ? Celui de venir vivre ici lors de nos vieux jours... J'ai fait installer une cheminette pour tes déplacements et nos affaires ont été transférées par Winky. On peut vivre ici maintenant si tu le veux... Tous les jours se réveiller face à la mer et profiter enfin de tout ce que nous avons accomplis. Face à la mer.
Elle l'entendait, elle le réalisait alors. Marchant doucement dans le cottage, elle découvrit le grand salon, la salle à manger et la cuisine attenante - tout se tenait d'un bloc, face à des portes-vitrées qui ouvraient sur une terrasse et la mer.

La nuit tombait, mais elle pouvait déjà deviner le reflet de la lune sur l'eau. Tu me proposes de vivre ici ? Réalisa-t-elle, avant de se tourner vers son mari pour lire son expression. Peut être qu'il n'était plus temps d'attendre l'avenir pour vivre leur rêve. Si tu le veux, nous pourrions laisser Godric Hollow's aux garçons ou alors à Lily quand le bébé sera là ? Et nous établir ici, comme on le voulait. Tout tournait dans sa tête, et elle n'avait envie que d'une chose finalement. Eprise de spontanéité, elle se jeta aux bras de son mari pour l'embrasser passionnément. C'est magnifique. C'est une super surprise, merci. Dit-elle en l'embrassant plus tendrement et plus profondément. Elle se serra contre lui, heureuse de le sentir contre elle. Heureuse, simplement. Tu me fais visiter ? Tu prépares ça depuis longtemps ? Et Sirius t'a aidé - il n'a rien dit. Depuis quand est-il devenu aussi bon pour garder les secrets ? Notre petit garçon devient mature non ? Elle mit de côté l'idée de donner Godric's Hollow. Voila une chose dont ils allaient devoir discuter. Sérieusement, discuter.


 

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Fleamont B. Potter
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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyLun 11 Mar - 4:39


Le bruit des vagues
@Euphémia S. Potter 
Une petite fille, la révélation t'arrache un sourire tendre et plein d'espoir, car tu veux vraiment voir ton fils avec d'autres enfants, maintenant que la malédiction des Potter ne pèse plus sur vous. Toi tu aurais aimé avoir une grande famille avec plusieurs Potter mais voilà que l'avenir s'est montré parfois cruel, même si tu adores James et que tu aimes Sirius comme si il était de toi. Tu aurais voulu avoir le choix, voilà tout. Mais on ne se refait pas et à présent l'avenir sera calme pour vous, vous profiterez du bébé à venir en étant les grand-parents gâteaux dont Lily aura besoin. Comment ne pas t'enchanter de ça ? A l'idée d'être grand-père bientôt, ton cœur s'enflamme d'une joie incommensurable. Tu ne peux qu'avoir hâte, tout en espérant sincèrement que James saura être le père présent dont cet enfant aura vraiment besoin. Parfois tu crains qu'il ne soit pas assez mature, surtout quand tu le vois s'amuser sur les terrains sans jamais s'arrêter une seconde sur la douleur et la détresse des autres. Ca changera, tu essayes de t'en convaincre.

La maison aux coquillages se dessine bien vite et tu ne peux qu'ouvrir votre nouvelle demeure afin que ta femme la découvre. Tu crains que cela ne lui plaise pas ou qu'elle refuse le déménagement mais maintenant le plus gros est fait, tu ne peux qu'attendre de voir si elle sera heureuse de découvrir cet endroit. Après quelques secondes où tu retiens ton souffle sans pouvoir t'en empêcher, tu la vois qui s'illumine et en l'entendant te dire que c'est magnifique, l'air revient dans tes poumons soulagés. « Oui, ici. Tous les deux, laisser cette maison immense pleine de souvenirs pour profiter de la mer et de l'air pur. Si tu le veux. » Que tu dis en sentant que ton cœur bat plus fort dû à la crainte d'avoir fait tout cela pour rien, voire même qu'elle te reproche de simplement avoir pris une décision sans la consulter avant.

Euphémia vient t'embrasser si fort que ça t'apaise une nouvelle fois car tu ne sens aucune retenue, aucune colère en elle. Juste la joie et la surprise car évidemment, c'était une chose qu'elle n'attendait pas de recevoir comme un cadeau et pourtant en voyant ce que vous avez fait avec Sirius, tu ne peux pas le regretter un instant. C'est vrai que l'endroit est superbe comme ça. « Depuis quelques semaines... Et Sirius n'a rien dit car il était trop excité à l'idée que je le garde sur le projet avec moi. Je l'ai menacé de ne plus vouloir de son aide si il te racontait tout. » Une menace dont tu n'as pas été fier mais qui a fonctionné, votre fils n'a rien dit au moins et la surprise est totale. Tu ne peux pas lui dire en revanche, que tu veux cet endroit depuis que tu sais qu'elle est malade, que le temps est compté et que vous devez profiter l'un de l'autre. Parce qu'à présent vous ne devez plus repousser vos projets, il est temps de profiter de votre vie, de ce que vous avez accumulez, de l'argent qui dort à Gringott's en votre nom.

Alors, tout doucement, tu prends sa main et avec un regard confiant tu la mènes jusqu'au couloir contenant deux chambres ainsi qu'une belle salle de bain avec une douche italienne qui devrait enchanter ton épouse. L'avenir sera heureux, tu es confiant.

 

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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyDim 31 Mar - 16:03


C'était un rêve que vous aviez depuis longtemps - vous avez souvent discuter de l'avenir, celui sur le long terme, les vieux jours qui vous attendaient que vous ne pouviez pas imaginer autrement qu'ensemble. Toi et lui. Pour toujours, jusqu'à la fin. Vos voeux de mariage étaient des promesses que vous aviez tenu jusque là. Et que vous tiendrez jusqu'à la fin. Vous étiez cependant pris de court - la nouvelle de ta maladie vous obligez à voir l'avenir se réduire à quelques temps. Quelques années. A des miracles qu'il vous suffisait d'attendre maintenant.
Alors Fleamont t'offrait la maison aux coquillages, ce rêve que vous aviez et que tu avais gardé dans un coin de ton esprit. Tu n'y pensais plus, mais tu étais heureuse que lui n'ait pas oublié. Souriant, tu découvrais les lieux, décorés avec un goût certains et des dizaines de petits objets dans tous les côtés. De quoi te faire tourner la tête, et te donner envie de passer des heures là. Face à la mer. Avec un livre et une tasse de thé. Tu t'y voyais déjà. Depuis quelques semaines... Et Sirius n'a rien dit car il était trop excité à l'idée que je le garde sur le projet avec moi. Je l'ai menacé de ne plus vouloir de son aide si il te racontait tout. Il a beau être adulte, il pense toujours que tu pourrais mettre ces menaces à exécution. Répondis-tu en levant les yeux au ciel, sachant que jamais Fleamont n'empêcherait Sirius de l'aider. Il était son fils au même titre que James, après tout. Mais tu ne doutais pas qu'il avait mis toute sa passion et sa patience dans ce projet. Cela se voyait. Tu le ressentais.

Il prit ta main pour te faire faire le tour de la maison. Découvrant les deux chambres, la salle de bain ouverte sur le paysage, et surtout la terrasse ouverte. Celle-ci même qui ouvrait sur un petit sentier. Est-ce que ca va jusqu'à la mer ? demandas-tu, excitée comme une enfant, mais désireuse de tout voir, en ignorant le vent qui se levait autour de vous. Est-ce que c'est le début de notre nouvelle vie, Monsieur Potter ? Rajoutas-tu, prenant sa main dans la tienne pour la serrer doucement; sourire toujours en place. Et que ferons-nous de Godric's Hollow alors ? J'imagine qu'à cela aussi tu as réfléchis, tu ne laisses jamais rien au hasard. Tu pensais la laisser à Lily et aux garçons ? Tu les as vu, dernièrement ? Je trouve Remus un peu inquiet, mais j'avoue que je n'ai pas eu le temps d'aller les voir à Londres.


 

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Fleamont B. Potter
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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyDim 7 Avr - 2:00


Le bruit des vagues
@Euphémia S. Potter 
« Mais je pourrais mettre mes menaces à exécution ! » Que tu rajoutes avec un air parfaitement outragé parce que oui, tu es quelqu'un de parfaitement autoritaire et tes fils le savent, c'est pour cela qu'ils te craignent. Ou pas du tout. En tout cas Sirius n'a rien dit et tu es heureux de voir que la surprise est totale, autant que l'endroit parfaitement décoré mais aussi le changement à venir. Ce sera parfait de pouvoir profiter de ce lieu que vous avez rêvé d'acheter si souvent sans oser vous lancer vraiment dans l'affaire. Maintenant il le faut, vous avez le temps pour ça et il faut profiter avant... Tu n'y penses pas mais tu sais qu'il n'est plus le moment de remettre à demain ce qui est important. C'est tout de suite qu'il faut agir. « Tout a fait et tu veux voir le meilleur ? » Tu sors ta baguette et tu la pointes vers le sentier avant de lancer une formule qui illumine la route grâce à des lumières magiques. Tu souris, encore plus fier car dans la nuit l'endroit est absolument magnifique, idéal, un coin de paradis qui est maintenant à vous. Et tu n'avais pas pensé que l'endroit rendrait si bien en réalité.

Tu l'embrasses encore et encore, luttant contre l'envie de la pousser vers la chambre toute proche quand elle se recule pour parler et tu retiens une petite mine, tout en sachant que ta femme aura besoin de tout mettre sur la table avant de pouvoir se considérer ici comme chez elle. « Un autre chapitre pour une vie plus calme. Mais une juste récompense pour des années à travailler ! » Et vous n'avez pas besoin de vous tuer à la tâche, pas alors que vous avez tant donné et accumulé assez pour vous offrir tout ce que vous voulez. Et puis il n'y a rien que tu peux refuser à ta femme, moins encore maintenant. « Remus est inquiet car Lily perd pied mais elle semble aller mieux et... Elle voudrait déménager, elle m'a avouée qu'elle cherchait un appartement. Il y a trois jours de ça elle m'a demandée de venir la chercher à St Mangouste, le bébé va bien sauf qu'elle fait quelques excès qu'elle veut combattre et pour cela, elle a besoin de partir de l'appartement. Sauf que je ne me leurre pas, Lily n'est que stagiaire à St Mangouste et sa famille ne l'aide pas, je me doute bien qu'elle est trop fière pour demander à James de l'aider alors je doute qu'elle trouve un appartement correct avec sa petite paye. » Et si tu ne veux pas être dans l'excès, tu as aussi conscience du coût de la vie. « Je pensais lui offrir Godric Hollow. La maison appartient aux Potter depuis longtemps, elle est comme neuve depuis les derniers travaux et cela permettrait à Lily d'être dans un lieu très correct avec comme seul objectif, celui de s'occuper d'elle et du bébé, qu'en dis-tu ? » Tu reviens à la cuisine pour sortir de la glacière, deux cocas dont un que tu lui tends. Cette boisson moldue est absolument terrible pour toi.

« James risque de râler car la maison devait lui revenir et en ce moment je le trouve changé... Je crains qu'il pense d'abord à lui plutôt que de penser à Lily et son état. Mais bon... Elle est enceinte et contrairement à lui, je doute qu'elle touche de quoi se payer une maison. Et le bébé aura largement de quoi gambader dans le jardin, qu'en dis-tu ? » Et ça c'est une image parfaite qui se fait une place dans ton esprit depuis quelques semaines. « Lily est une Potter. Qu'importe que la guerre ait changée les plans et qu'ils ne soient pas mariés elle... Elle est une Potter et leur séparation ne change rien. »


 

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Euphémia S. Potter
Euphémia S. Potter
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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptyDim 14 Avr - 21:47


T'as les yeux brillants de plaisir et le sourire qui fleurit sur tes lèvres pour ne plus les quitter. Le cottage est comme dans tes rêves, vibrant de chaleur, d'objets portant une histoire, de photographies et de beauté. Il y a des petites lumières qui donnent à la pièce un aspect conviviale, te donne l'impression d'être en vacances quant bien même tu te trouves simplement chez toi. Tout a fait et tu veux voir le meilleur ? Tu opines, suis ton mari dehors sur la terrasse où tu entends le fracas des vagues plus loin. Et d'un coup de baguette il fait briller des lumières tout le long du chemin, te coupant le souffle. Tout était parfait. Absolument parfait - ton divin mari avait mis les petits plats dans les grands pour t'en mettre plein les yeux. Un autre chapitre pour une vie plus calme. Mais une juste récompense pour des années à travailler ! Tu souris, t'accrochant à son cou et à ses lèvres pour te perdre dans le moment. Reculant à peine, tu regardes le beau visage de ton mari, brillant sous la lueur des chandelles. Juste un instant. Je veux me souvenir de ce moment. dis-tu en tâchant de te mémoriser chaque détail de son visage, du son des vagues, de son parfum contre toi.

Tu l'aimes.
C'est une telle certitude que tu sens les larmes monter à tes yeux. De joie. De bonheur. D'amour. Tout est trop parfait, et tu ne sais pas quelle chance tu as de vivre à ce moment précis. Vivre cela. Avec cet homme.
Puis le monde reprend son cours, vos inquiétudes de parents avec et tu te demandes plutôt comment il a dessiner l'avenir. T'aime le voir qui prend les choses en main, les pense, les réfléchit et te les sert sur un plateau argenté avec toute la perfection qui est la sienne. La vie, auprès de lui, ne saurait jamais t'ennuyer. Remus est inquiet car Lily perd pied mais elle semble aller mieux et... Elle voudrait déménager, elle m'a avouée qu'elle cherchait un appartement. [...] Sauf que je ne me leurre pas, Lily n'est que stagiaire à St Mangouste et sa famille ne l'aide pas, je me doute bien qu'elle est trop fière pour demander à James de l'aider alors je doute qu'elle trouve un appartement correct avec sa petite paye. Tu l'écoute avec attention - sachant déjà où il veut en venir - découvrant ce qu'il advient de Lily et te sentant soudainement très coupable. Tu n'avais pas pris plus de temps que cela pour ta belle-fille - avec tout cela, tu avais essayé d'être présente pour Sirius, pour Remus et James. Mais Lily avait fuit ta présence, tu t'en rendais compte à présent, et tu ne l'avais vu qu'une fois ou deux depuis que tu avais appris sa grossesse. Pas assez pour voir qu'elle n'était pas bien.
Alors que tout cela était plutôt logique, à y réfléchir. La jeune femme devait se battre seule sur tous les fronts à présent. Je pensais lui offrir Godric Hollow. La maison appartient aux Potter depuis longtemps, elle est comme neuve depuis les derniers travaux et cela permettrait à Lily d'être dans un lieu très correct avec comme seul objectif, celui de s'occuper d'elle et du bébé, qu'en dis-tu ? J'en dis que tu es un mari et un père parfait. Assures-tu, comme tu ne voudrais pas les choses autrement.

Lily porte le fils de James, elle fait partie de la famille - elle en faisait déjà partie bien avant d'apprécier votre fils, il vous a tellement parlé que vous avez l'impression de déjà la connaitre. James risque de râler car la maison devait lui revenir et en ce moment je le trouve changé... Je crains qu'il pense d'abord à lui plutôt que de penser à Lily et son état. Mais bon... Elle est enceinte et contrairement à lui, je doute qu'elle touche de quoi se payer une maison. Et le bébé aura largement de quoi gambader dans le jardin, qu'en dis-tu ? Il ne passe pas au-dessus de la mort de Harry. J'étais déjà suffisamment étonnée que Lily et lui se quittent. Il a l'air d'être... perdu. J'aimerai juste qu'il ne se laisse pas dévorer par la culpabilité au risque de passer à côté de ce qui lui arrive de mieux. Quant à Lily, nous ferons tout ce qu'il faudra pour elle - elle est la mère de notre futur petit enfant. Elle est de la famille. Assures-tu en prenant les mains de Fleamont. Lily est une Potter. Qu'importe que la guerre ait changée les plans et qu'ils ne soient pas mariés elle... Elle est une Potter et leur séparation ne change rien. Alors Godric's Hollow lui reviendra. James se plait à vivre avec ses amis, de toute façon et je doute que Sirius accepte de perdre la maison qu'il a spécialement choisi pour eux. Nos garçons vivront toujours dans une garçonnière, je le crains. Lâches-tu avec un rire - pour toi, les maraudeurs sont voués à être toujours liés. Et de préférence étroitement liés. Pas que tu leur en voulais, bien au contraire. Invitons Lily à déjeuner, bientôt, pour lui parler de tout cela. Termines-tu, avant de passer tes bras autour de son cou, encore. Et en attendant : ça te dit un bain de minuit ?

 

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Fleamont B. Potter
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MessageSujet: Re: Au son des vagues (fleamia)   Au son des vagues (fleamia) EmptySam 27 Avr - 7:57


Le bruit des vagues
@Euphémia S. Potter 
Tu souris, pendant une seconde tu oublies la maladie, la peur, la crainte, pour simplement savourer le moment avec ta femme, le bonheur d'être à ses côtés, la joie que tu lis dans son regard enchanté. Tu es fier de toi, parce que la surprise fut une réussite plus appréciée encore que tu ne l'aurais pensé. Et tu ne regrettes rien, ni les jours à faire des travaux, ni la fatigue, ni même la crainte de ne pas réussir simplement parce que tu vois ta femme heureuse maintenant et que c'est le plus beau des cadeaux qu'elle pouvait te faire. Alors tu es content, tu as le sentiment que l'avenir sera heureux et joyeux dans cette maison, que c'était tout ce qu'il fallait à ta femme pour retrouver un sourire sincère sur le visage. Et toi pour retomber amoureux d'elle encore plus fort qu'avant. A quel point tu l'aimes cette femme, quand elle vient te serrer contre elle et que tu croises son regard. Il n'y a pas de doute possible, Mia est la femme de ta vie et le sera jusqu'à la fin, vous vous l'êtes juré et tu ne pourras jamais transgresser cette promesse, pas quand elle te regarde comme ça. Avec autant d'amour et de sincérité, que ta gorge se serre et que tu préfères la serrer encore plus fort.

Vous venez à parler de Lily et l'évidence s'impose à toi, vous voyez les choses de la même manière. Lily est de la famille et mérite un lieu tranquille pour vivre, accepter sa grossesse et devenir mère quand l'enfant sera là. Tu as hâte et en même temps tu veux savourer cette joie qui est en vous encore longtemps, pour ça tu ne dois pas penser aux lendemains et juste profiter. « Je sais... Je voudrais l'aider mais il est le seul décisionnaire concernant le combat à mener. Je suis passé par ce qu'il vit... Il y a un moment où il relèvera la tête, j'espère seulement que ce sera bientôt. Je n'aime pas le voir ainsi. » Et James se noie dans sa douleur et dans le travail pour ne pas penser, tu aimerais simplement que parfois il remette les pieds sur terre et se souvienne de comment marcher pour avancer. « Une garçonnière... Ils peuvent jurer ce qu'ils veulent, ils n'ont pas réellement quitté Poudlard en réalité. » Dis-tu avec un sourire amusé en coin, parce qu'ils vivent toujours comme si ils étaient dans le dortoir de Poudlard. Tu ne juges pas, tu en aurais fait de même si tu avais eu des amitiés aussi forte.

« D'accord, je lui ferais passer un hibou dès demain. » Dis-tu avant de te lever pour attraper ta baguette mais quand ta femme t'attrape, tu sens un sourire étirer tes lèvres à sa question. « Comment pourrais-je te refuser ça ? » Et tu lances deux bulles de chaleur sur vous car tu ne veux pas que ta femme ressente le froid puis, avec un regard langoureux, tu attrapes sa main pour la guider jusqu'à la plage, guidé par le bruit des vagues qui viennent s'échouer sur le sable. Donnant à cet endroit un air incroyablement romantique.


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DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.