Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 brothers - Lestranges

Aller en bas 
AuteurMessage
Rabastan S. Lestrange
Rabastan S. Lestrange
Ordre du Chat
Messages : 11


brothers - Lestranges Empty
MessageSujet: brothers - Lestranges   brothers - Lestranges EmptyMar 9 Jan - 10:49

@Rodolphus I. Lestrange



Voyage dans le temps





Le froid tombe sur Londres, de plus en plus. Rabastan le ressent quand il sort, trouvant sa cape de plus en plus légère, constatant qu’elle le protège de moins en moins du froid de l'hiver qui approche. Il déambule dans les rues du Londres pauvre, dans ces quartiers malfamés où personne n’ose aller. Mais c’est sa maison, désormais, en plus d’être son lieu de travail. Sa cape flotte derrière lui à cause de son allure pressée, il garde la tête baissée afin de ne pas se faire reconnaître. Ici, il n’est que Siméon, un docteur altruiste souhaitant aider les plus pauvres. Grace est à Sainte Mangouste, en stage, cachant la vie qu’elle mène avec Rab. Elle est en sécurité, elle n’est pas dans les radars des Aurors, c’est tout ce qui compte pour lui. Ce matin, il a quelques consultations et le temps passe rapidement au fil des maisons qu’il visite. Personne ne le reconnaît, ils ne connaissent que son prénom, enfin techniquement son deuxième prénom. Il sort de la dernière maison de la journée dans un soupire. Maintenant, il doit rentrer chez lui, chez eux, dans cet appartement miteux, humide et froid mais qui est leur maison, leur endroit à eux.

Quand il prend le chemin en sens inverse pour retourner à son appartement, à leur appartement, il sent qu'il est suivi. Son coeur commence à accélérer, tapant contre sa poitrine. Il accélère le pas, il va vite, prenant des détours, des ruelles, des virages mais rien n'y fait, il n'arrive pas à se débarrasser de l'individu qui le suit. Il ne voit qu'une silhouette noire du coin de l'oeil et il commence à paniquer sérieusement quand il se rapproche de l'immeuble délabré. Il accélère de nouveau, poussant un peu trop fort la porte de la bâtisse et attendant derrière celle-ci, en silence. L'inconnu entre, et Rab sort de sa cachette pour le plaquer au mur, sa baguette contre sa gorge, tirant sur la capuche de sa cape pour découvrir son visage.

"Rodolphus ?"

Il se recule précipitamment, comme s'il avait été électrocuté par son frère. Une main sur sa poitrine, il se laisse tomber contre le mur du hall, reprenant son souffle.

"Puta*n par Merlin, qu'est-ce que tu fous ici ? On t'a jamais dit de pas suivre un fugitif dans la rue ?"

Il tente de rire mais il n'y arrive pas. Il se passe une main sur son visage, avant de se relever, les jambes encore tremblante. Il écarte les bras dans une invitation à une accolade.

"Viens là vieux frère, tu m'as manqué."
KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas
Rodolphus I. Lestrange
Rodolphus I. Lestrange
Ordre de Merlin
Messages : 188


brothers - Lestranges Empty
MessageSujet: Re: brothers - Lestranges   brothers - Lestranges EmptySam 27 Jan - 18:37

@Rabastan S. Lestrange



Brothers




Voilà des jours que tu le suis, déjà parce que tu n'as rien à faire d'autre à la place et que le temps semble long quand on ne peut plus sortir à la lumière du jour sans voir débarquer les autorités, mais aussi parce que Rabastan est ton frère et tu veux voir ce qu'il mijote. Pour une question de sécurité vous ne vivez plus tous les deux la cavale, car tu sais que tu es bien plus recherché que lui simplement car tu as fait pire que Rabastan, tu as torturé et tué à sa place mais si cela devait être fait à nouveau alors tu n'hésiteras pas encore, car il te faut protéger l'âme de ton petit frère quoi qu'il en coûte. Et tu l'aimes bien trop pour voir son âme qui est pure d'après toi, se fractionner de douleur et d'un nouveau meurtre à chaque fois que sa baguette laissera échapper le sort impardonnable à la lumière verte émeraude. Ainsi Rabastan peut jouir d'une cavale plus confortable, du moins une fois que les aurors t'auront c'est lui qu'ils chercheront mais en attendant il est assez tranquille. Assez pour se promener sans regarder derrière lui toutes les trois secondes avec un air anxieux, comme tu fais toi d'ailleurs depuis que Voldemort n'est plus.

Tu as fini par le trouver dans le quartier pauvre et abandonné de Londres, un quartier où tu ne venais qu'avec les mangemorts pour torturer et laisser pour mort quelques victimes du Lord. Pas que tu sois fier mais c'était ce qu'il fallait faire pour assurer la chute des mangemorts et sans les précieuses informations passées à l'Ordre alors Voldemort serait encore en vie, tu le sais très bien. Cet endroit ne te rappelle pas de bons souvenirs, la plupart du temps c'est ici que tu as dû être le plus monstrueux alors tu taches de bien baisser la tête pour qu'on ne te reconnaisse pas et tu traces derrière la silhouette de ton frère une fois que celui-ci s'engage dans une ruelle. Après tout quoi de mieux que le quartier pauvre plein de sans-le-sou pour se cacher des aurors ? Tu comprends la démarche et en même temps tu es curieux de voir où il vit, comment il va, ce qu'il devient. Pour lui faire prendre le moins de risque possible tu lui donnes des nouvelles rarement, ton frère te manque et tu as hâte de pouvoir le serrer contre toi. Mais comme quand vous étiez enfant, tu as aussi à cœur de le taquiner un peu.

Et quoi de mieux qu'une frayeur pour ça ? Alors tu presses le pas quand il marche plus vite, tu ralentis toi aussi et soigneusement tu le suis en t'assurant qu'il te voit bien faire, avec la ferme intention de le taquiner et de le faire légèrement paniquer. Jusqu'à ce qu'il rentre dans un immeuble et que tu fasses de même mais Rabastan a de la ressource, plus qu'on ne le croit. Et c'est un petit frère tout en force qui t'attrape et te plaque au mur en ôtant ta capuche. Le sourire moqueur sur ton visage fatigué n'en est que plus grand, quand tu vois que ta farce a fonctionné. « T'as eu peur hein ?! J'voulais presque te faire courir ! » Ce n'est pas très sympa mais c'est bonne enfant entre vous et surtout, c'est simplement pour le taquiner. Vous n'avez plus d'argent, de renommée ni de maison alors au moins il vous reste le rire ! « J'voulais te voir, tu m'as manqué. Et voir comment tu vas ! » Il t'ouvre ses bras, tu t'empresses de venir le serrer contre toi dans une étreinte aussi douce que lorsque vous n'aviez que dix ans pour toi et huit pour lui. Rabastan est ta seule famille à présent, tu comptes bien le préserver comme il se doit. « Alors comment tu vas ? Qu'est-ce que tu deviens ? » Tu sais qu'il est dans ce quartier principalement mais tu as hâte de savoir ce que ton frère prépare pour ne plus sortir des murs crasseux qui forment le quartier pauvre.
KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas
Rabastan S. Lestrange
Rabastan S. Lestrange
Ordre du Chat
Messages : 11


brothers - Lestranges Empty
MessageSujet: Re: brothers - Lestranges   brothers - Lestranges EmptyLun 18 Mar - 14:45

@Rodolphus I. Lestrange



brothers





La cavale est une situation qu’il supporte de moins en moins. Il est fatigué de fuir, fatigué d’avoir peur. Il sait qu’il n’est pas aussi recherché que certains, mais il sait aussi qu’on finira par trop s’attacher à lui. Rabastan est effrayé de la vie qu’il va donner à son enfant, de la vie qu’il donne à Grace, de tout ce merdier qui gravite autour de lui. Il aimerait la paix, il aimerait revenir à sa vie d’avant et être en paix. Tout ça, pour l’Ordre du Chat, et pourtant même eux ne peuvent pas lui assurer une protection. Alors le mieux qu’il puisse faire, c’est de protéger Grace avant tout, et de s’assurer que sa vie est paisible, loin des Aurors, loin de la cavale. Il l’aime tant, qu’il en vient parfois à pense qu’elle serait mieux ailleurs, pas avec lui. Avec quelqu’un qui lui apporterait plus que ce que lui peut lui donner : un appartement miteux et moisi, une vie de cachette, une vie dans l’ombre.

Mais au fond de lui, pour rien au monde il ne voudrait vivre loin d’elle, ne serait-ce que pour une journée. Quand elle est à l’hôpital, c’est déjà dur pour lui de ne pas s’inquiéter. Comme aujourd’hui, où chacune de ses pensées la ramène à elle, à sa beauté naturelle, à sa voix qui le réconforte et son rire qui l’apaise. A elle, et à son ventre qui commence à se bomber. Chacune de ses pensées, en effet, jusqu’à ce qu’il sente cette sensation désagréable d’être suivi. Mais aujourd’hui ne sera pas le jour où il finira à Azkaban, alors il presse le pas le plus possible, mais la personne derrière accélère encore plus.L’anxiété lui étreint le cœur quand il pénètre dans son immeuble, et se cache derrière la porte, avant de bondir sur l’inconnu.

Inconnu qui ne l’est pas tellement, puisque le visage rieur de son frère se révèle. « T'as eu peur hein ?! J'voulais presque te faire courir ! » Il souffle, et lui fait un doigt d’honneur, montrant fièrement son majeur devant lui.

« T’es un idiot, bien sûr que j’ai eu peur tête de noeud ! »

Mais c’est beau coup de sa part, Rabastan doit l’admettre. Et il se promet aussi que Rodolphus paiera, et il se vengera de son grand frère, avec classe et finesse comme il sait le faire. « J'voulais te voir, tu m'as manqué. Et voir comment tu vas ! » Rab souffle, avant quand-même d’inviter son frère dans une étreinte, qui lui fait du bien et le rassure. Sentir la présence de son ainé calme les battements affolés de son coeur.

« Ne fais plus jamais ça, envoie un hibou le prochain coup. Ou passe directement, maintenant que tu sais où je crèche. »

Il montre le hall d’immeuble délabré d’un geste du bras, un sourire sans joie sur ses lèvres. « Alors comment tu vas ? Qu'est-ce que tu deviens ? » Il hausse les épaules, et fait un signe de tête pour que Rodolphus le suive dans les escaliers, jusqu’au quatrième et dernier étage pour rejoindre l’appartement. Rabastan s’arrête un instant, n’ayant pas vraiment pensé au fait que son frère ne sache pas qu’il ait une femme, et qu’elle attend en plus son enfant. Il espère qu’aucune affaire de Grace ne traine.

« Ça va aussi bien que je le peux, je suppose. Pas le top, mais je vais pas mal non plus, alors ça va. » dit-il en reprenant sa montée des marches. « Rien de nouveau. J’aide les plus démunis à se soigner et je concocte des potions pour eux, gratuitement. Je peux aider à mon échelle, alors je le fais. » Deuxième étage, il se retient de serrer les dents face à l’appréhension. « Et toi alors ? Tu survis ? Tu vis où maintenant hm ? »

Le reste de la montée se faire trop rapidement, et Rab déverrouille l’appartement, avant de donner un coup d’épaule pour ouvrir la porte qui coince.

 « Bienvenue chez moi ! Attention aux cafards et aux mites. »

Il ricane, d’un ton empli de sarcasme. L’appartement est composé d’une pièce principale, d’une salle d’eau, et d’une chambre. La pièce principale comporte une petite cuisine, non-équipée, sur la gauche de l’entrée, et d’une salle à manger et un salon. La salle d’eau est à droite, et la chambre est l’autre porte sur la droite. Les courants passent par tous les trous de l’appartement, les murs tombent en ruine et le parquet peut céder d’un moment à un autre. Mais ils survivent, ici.

Rabastan scanne l’appartement des yeux, l’air de rien, mais se stoppe quand son regard se pose sur le gilet de Grace, celui tout chaud qu’elle met la nuit quand il fait trop frais. Il déglutit. Et aborde vite un autre sujet.

« Je te sers un truc à boire ? Genre … de l’eau ? »
KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas
Rodolphus I. Lestrange
Rodolphus I. Lestrange
Ordre de Merlin
Messages : 188


brothers - Lestranges Empty
MessageSujet: Re: brothers - Lestranges   brothers - Lestranges EmptySam 27 Avr - 8:49

@Rabastan S. Lestrange



Brothers



Le doigt d'honneur de ton frère t'arrache un rire sonore qui pendant un instant te fait tout oublier. La cavale et l'angoisse de vous faire prendre, la peur qu'il ne lui arrive quelque chose ou même le simple fait que si on vous attrape ce sera Azkaban pour vous voire pire même. Mais avec Rabastan pendant une seconde tu te dis que ça ira, qu'il est là et qu'il ne reste que cette insouciance entre vous qui vous permet d'agir comme à l'époque quand vous n'étiez que des gamins idiots ayant simplement envie de vous amuser et de faire rire l'autre. Toi tu as toujours eu le sentiment que la seule chose dans laquelle tu étais bon dans ta vie, c'était faire rire ton frère et t'occuper de lui. A présent que son regard semble plus lumineux tu te dis que tu n'as peut-être pas tant échoué que cela.Vous montez chez lui pour ne pas vous faire entendre et pour éviter que les voisins, car tu devines qu'il a des voisins vu qu'il y a d'autres portes, n'appellent les aurors surtout si ils vous reconnaissent. Avec la cavale on apprend à se méfier de tout le monde, surtout de ceux qu'on croise un peu trop souvent. « Ouais j'passerais directement. Alors c'est ici que tu te planques ? » L'endroit est mal entretenu et tu t'en doutes, parfaitement mal fréquenté mais au moins c'est assez discret pour que personne ne vienne le chercher ici n'est-ce pas ? Tu espères qu'il est en sécurité pour un temps, du moins.

« T'as toujours eu bon cœur... Ca pourrait t'innocenter tu sais ? » Que tu dis avec un sourire en coin mais cependant sincère, car tu voudrais que Rabastan soit innocenté et qu'il puisse reprendre le sens de sa vie comme avant. Si ce n'est le tatouage sur son bras, ton frère n'a fait que trop peu de mal en réalité. Pas de quoi être envoyé en prison pendant dix ans, en tout cas. « Et bien je crèche partout où je peux... Souvent dans la nature mais ces derniers jours j'ai trouvé refuge dans une maison abandonnée. » Tu ne peux pas lui dire que tu vis dans l'hôtel car il te demanderait pourquoi on te protège sauf que ta couverture auprès de l'Ordre doit être intacte. Ainsi tu préfères mentir même à ton frère, au moins tu restes vague dans ta réponse et c'est mieux ainsi. Surtout que tu ne sais pas si tu vas rester longtemps à l'hôtel ou si tu risques bientôt de devoir repartir, notamment pour éviter à Lux le moindre soucis. Si il y a bien une chose que tu ne veux pas c'est surtout lui envoyer les aurors aux trousses.

« C'est... Cosy. Et bien décoré, étrangement. Depuis quand tu met des rideaux aux fenêtres ? » Dis-tu en fronçant les sourcils parce que justement ton frère n'a pas un sens aiguë de la décoration alors d'où ça lui vient ? C'est comme si quelqu'un d'autre avait tenté d'emménager cet endroit pour qu'il soit vivable. Tu finis par faire quelques pas avant d'ôter ta cape de voyage et de la poser sur une vieille chaise qui semble être sur sa dernière vie. Tu ne critiques pas ce lieu après tout, tu n'as pas vécu dans mieux. « De l'eau ouais... Ce sera parfait. » Parce que tu te doutes qu'il n'a pas davantage. Là alors que tu détournes les yeux, tu vois posé sur un meuble à trois pieds de l'entrée, une pochette rose dont un crayon pour les yeux dépasse. Et si tu fronces les sourcils une seconde, tu ne montres rien de plus. Ce qui vient te donner le sentiment qu'il ne vit pas tout seul ici. « Tu as une coloc' ? Il y a du maquillage, dans l'entrée. » Autant poser directement la question, après tout tu risques simplement qu'il refuse de te dire la vérité mais ça ne te vexerait pas, il a le droit aussi d'avoir ses secrets comme toi.

Tu viens t'asseoir sur ce qui semble être un fauteuil rapiécé avant de lever les yeux vers ton frère. « Je suis désolé, Raby. Je ne voulais pas ça pour toi... Pourquoi as-tu voulu te faire marquer ? Je t'avais dis de ne pas le faire, de ne pas me rejoindre... C'est... Enfin... Tu soignes des gens gratuitement, tu fais des potions, clairement tu ne mérites pas de vivre dans un lieu pareil ! » Et ça t'rend toujours aussi agacé parce que tu avais juré de protéger ton frère, de lui empêcher de sombrer avec toi mais t'as échoué. « Il y a presque pas de preuve contre toi, tu devrais peut-être négocier avec le ministère, voir si tu peux communier une peine en enfermement à domicile et enfin sortir d'cette cavale qui n'est pas la tienne. »
KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas
Rabastan S. Lestrange
Rabastan S. Lestrange
Ordre du Chat
Messages : 11


brothers - Lestranges Empty
MessageSujet: Re: brothers - Lestranges   brothers - Lestranges EmptyDim 28 Avr - 15:37

@Rodolphus I. Lestrange



brothers





Une fois la peur passée, Rabastan est heureux de voir son frère. Il est heureux qu'il aille bien, qu'il soit en vie, et qu'il n'ait pas l'air malade, ou blessé. Son rire résonne dans tout l'immeuble, et lui se contente d'un rire plus discret. Vu sa cavale, il a l'habitude d'être discret, c'est devenu un mode de vie. Cela lui tord le coeur, et le corps, de ne pas pouvoir vivre normalement. Mais il n'a pas le choix, parce qu'il sait que personne ne peut prendre sa défense, de peur d'être affilié à lui. L'Ordre du Chat l'a beaucoup aidé, à de nombreuses reprises, mais là ils ne peuvent plus rien faire. Il faut attendre, ça ira mieux bientôt. Du moins, il essaye de s'en convaincre. Tout les jours. L'espoir, c'est la seule chose plus forte que la peur. « Ouais j'passerais directement. Alors c'est ici que tu te planques ? »

"Si on enlève les rats, la moisissure, et les murs fins comme du papier, c'est un chouette endroit. Le grand luxe, même !" dit-il, l'ironie dégoulinant dans sa voix.

Lui, il ne sait rien de ce qui est advenu de son frère depuis le début de leur cavale. Ils commencent l'ascension vers le dernier étage, sur des marches d'escaliers qui grincent, et qui menacent de s'effondrer à chaque pas. Pendant ce temps, Rabastan parle de sa vie à Rodolphus, de ce qu'il fait pour passer le temps. « T'as toujours eu bon cœur... Ca pourrait t'innocenter tu sais ? » Il secoue la tête, la cicatrice de son tatouage le brûlant à cette instant, lui rappelant que trop bien ce qu'il a fait dans son passé. La marque n'est peut-être plus sur son bras mutilé, mais il peut encore la sentir.

"Je crois que rien ne peut m'innocenter. Mon visage est encore placardé partout."

Tout comme celui de Rodolphus, d'ailleurs. Et même si son frère a fait des choses bien pires que lui, il refuse d'être gracié si lui ne l'est pas. « Et bien je crèche partout où je peux... Souvent dans la nature mais ces derniers jours j'ai trouvé refuge dans une maison abandonnée. » Au moins il a un toit, Rab se sent soulagé de cette nouvelle.

"C''est bien, que tu aies un toit pour l'hiver et le froid qui arrive."

Une fois un coup d'épaule mis dans la porte, il accueille son frère chez lui avec ironie et sarcasme. Il déteste cet endroit, et il veut en partir. « C'est... Cosy. Et bien décoré, étrangement. Depuis quand tu met des rideaux aux fenêtres ? »

"Depuis que ça atténue le froid qui entre. Cosy, Rodo ? Sérieusement ? Cet endroit est un enfer."

Il secoue la tête, avant de lui proposer un verre d'eau. « De l'eau ouais... Ce sera parfait. » Rab se dirige à la cuisine, et fout un coup de pied dans les tuyaux pour que l'eau veuille bien sortir. Il la laisse couler quelques instants, avant de remplir deux verres et de revenir près de son frère, qui observe l'appartement. « Tu as une coloc' ? Il y a du maquillage, dans l'entrée. » Il se fige, mais ne montre rien, préférant jouer la carte de la blague en guise de réponse.

"Non, j'aime me travestir quand je m'ennuie."

Rab s'assoit sur une chaise branlante, laissant la meilleure assise à son frère : un fauteuil. « Je suis désolé, Raby. Je ne voulais pas ça pour toi... Pourquoi as-tu voulu te faire marquer ? Je t'avais dis de ne pas le faire, de ne pas me rejoindre... C'est... Enfin... Tu soignes des gens gratuitement, tu fais des potions, clairement tu ne mérites pas de vivre dans un lieu pareil ! » Il avale la boule qui se créé dans sa gorge, fuyant le regard de son ainé. « Il y a presque pas de preuve contre toi, tu devrais peut-être négocier avec le ministère, voir si tu peux communier une peine en enfermement à domicile et enfin sortir d'cette cavale qui n'est pas la tienne. »

"Je voulais te protéger, je ne voulais pas te laisser seul dans cette galère. Je sais que tu n'en as pas besoin, mais j'avais envie de le faire. T'es tout ce qu'il me reste, je ne pouvais pas te laisser seul." Il relève les yeux vers lui, tout en relevant sa manche : "J'ai été marqué, et bien que je me sois mutilé pour la faire disparaitre, cette cicatrice rappelle que trop bien que j'en ai fait partie. C'est une preuve suffisante. Cette cavale est autant la mienne. Je n'ai pas tué, mais j'ai participé, et j'ai accepté sans rien dire."

Il n'a jamais approuvé ce qu'il a vu, ou ce qu'on lui demandait. Et même si son frère a commis des crimes plus graves, il ne pouvait pas le laisser.

"Je n'ai jamais adhérer, je n'ai jamais toléré. Je ne voulais pas en faire partie, mais je voulais être avec toi. Je voulais t'aider, te protéger. Et ça dépassait juste ma volonté. Je devais le faire."

Pour l'Ordre du Chat, pour protéger le plus de nés-moldus et de moldus possible. Mais ça, c'est un secret que seule Grace connait.
KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


brothers - Lestranges Empty
MessageSujet: Re: brothers - Lestranges   brothers - Lestranges Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
brothers - Lestranges
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Enter the game :: L'Angleterre :: Londres :: Camden Town :: Allée des embrumes-
Sauter vers:  
Gazette du Sorcier
DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.