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 [Jamary] Our peace with violence

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James Potter
James Potter
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MessageSujet: [Jamary] Our peace with violence   [Jamary] Our peace with violence EmptyJeu 25 Jan - 1:04


Our peace with violence
@James Potter & @Mary Y. MacDonald  
 
Esprit étriqué, perturbé par des pensées dont il n'existe aucune échappatoire. Des nuits déjà courtes qui ne font que perdre encore plus de consistance, il en revient à retrouver le balcon de l'appartement tous les soirs, arrivant avant Marlene presqu'à chaque fois. La tempête de neige a laissé place à une tempête émotionnelle, une qu'il n'est pas prêt à accepter, pas plus qu'à gérer. James a besoin de s'échapper, trouver une porte de sortie ne serait-ce que temporairement. L'entraînement n'a aucun effet, peut-être parce que Skyler est celui qui lui a fait la remarque. Sur le moment, il l'a pas pris sérieusement; faut dire qu'il n'est pas aveugle, James et que, comme le reste du monde, il peut avouer sans mal que Regulus Black est magnifique. Plus que cela semble improbable, une blague de mauvais goût. Une devant laquelle il n'arrive pas à rire, car vraiment, la punchline n'a rien d'amusant.

N'ayant pas envie de débarquer à Godric's Hollow, James opte pour une belle façon d'inviter sa meilleure amie à le rejoindre dans la désertique Irlande. Aller chez lui, croiser Lily, lui rappeler tout ce qui n'est plus, ce qui aurait pu être, ce qui ne sera jamais plus. Mary lui fera le plus grand bien, il est certain de pouvoir profiter de sa présence pour soit vider un sac qu'il ignore comment ouvrir, soit pour oublier jusqu'à son propre prénom. Oublier que dans le sein de Godric vit la femme de sa vie, enceinte de lui. Celle qu'il était convaincu aimer jusqu'à sa mort et, pourtant, le voilà... célibataire, par choix, célibataire épris du petit frère de son meilleur ami ? Non, c'est ridicule, risible, trop improbable pour être un fait qui s'imprime sérieusement sur son palpitant clairement défectueux.

À 9 heures tapant, serre-moi au creux de ta main pour rejoindre le vent froid. Au bout du chemin, tu trouveras le plus bel homme de la planète. Avisée tu es, te contenir tu pourras ainsi. J

Voilà ce que James gribouille rapidement sur un parchemin plié. Il joint dans l'enveloppe la note ainsi qu'un bouton blanc, trouvé sur le sol de sa chambre. Le poursuiveur ignore à quel morceau de vêtement il appartient, mais n'en à rien à faire. En portoloin est la dernière utilité de l'objet, qui part bientôt dans le ciel, accroché au bec de son hibou plus gracieux qu'il ne le sera jamais. Une fois que son oiseau n'est plus qu'un minuscule point dans le ciel, James s'empresse d'aller prendre sa douche puis de manger deux toasts au goût d'arachide.

Arrivé une heure d'avance, il en profite pour rejoindre un champ éloigné, où il se permet un hurlement bestial. Vider ses poumons jusqu'à ne plus faire un son, la voix enrouée, mais l'âme apaisée, au moins pour un instant. James a toujours porté ses sentiments au creux de ses mains, cachant la noirceur qui guette chaque être derrière ses yeux brillants et ses sourires étincelants. La vie, toutefois, s'est toujours assurée de lui rappeler qu'elle peut et qu'elle fait ce qu'elle veut, lui arrachant des êtres chers à tout vent. Elle lui aura donner une enfance merveilleuse, une chance que beaucoup n'auront jamais, une facilité à obtenir ce qu'il veut; jusqu'à ce qu'il se dise qu'il lui est interdit de souffrir trop. De le montrer et réclamer des épaules sur lesquelles pleurer. Là pour autrui, ne garder que le positisme à afficher.

Peut-on vraiment se surprendre à le voir finalement brisé, pareil à une vague contre un rocher immuable ? Une ombre apparait soudainement à l'horizon. James termine sa marche en courant vers celle-ci, voyant à chaque pas les traits se dessiner de plus en plus clairement. « Mary ! » s'exclame-t-il, arrêtant seulement lorsqu'il est devant elle pour la prendre dans ses bras et tourner sur lui-même, tel un prince heureux de revoir son aimée. « Je t'accueille plutôt que de te faire marcher tout le chemin, comme j'suis galant... et surtout, j'étais impatient d'te voir, » dit-il une fois que les pieds de la brune fut de nouveau au sol. Il lui offre son premier vrai sourire de la journée, preuve qu'il est réellement content de la voir. 


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Mary Y. MacDonald
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MessageSujet: Re: [Jamary] Our peace with violence   [Jamary] Our peace with violence EmptySam 27 Jan - 18:14


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Tu ne trouves pas le sommeil peut-être parce que l'endroit est calme, trop calme et que depuis des mois ce n'est pas la tranquillité d'une maison chaude et agréable dont tu t'es habituée, mais bien le canapé des copains, les nuits dans des squats avec d'autres de ton genre ou simplement l'attente jusqu'à l'aube, que le soleil se lève tout en observant un endroit où se tient une de tes cibles. L'attente, de la voir sortir pour attaquer ou faire ce que tu dois faire, au nom des chasseurs qui réclament la justice que le ministère leur refuse. Parce que ces cibles ont de l'argent, du pouvoir et de quoi s'acheter la paix alors qu'ils ont réclamés la guerre pendant des mois. L'injustice te rend folle et ça a motivé tes pas pendant des mois mais quand ta meilleure amie t'a proposée de venir vivre avec elle, tu n'as pas eu le cœur à refuser. Ni l'envie. Parce que Godric Hollows est un endroit magnifique, que Lily a besoin d'aide et de protection et surtout parce qu'elle sait que si elle tente d'avaler une bière devant toi alors tu pourras lui briser les doigts sans hésiter. Parce que le bébé qu'elle porte c'est la promesse d'un nouvel avenir, d'une chance que vous n'avez plus. Et qu'il est hors de question que ce bébé souffre des conséquences d'une bière ou d'une cigarette alors tu refuses de fumer une fois à la maison et ça te fait du bien aussi de t'imposer de la discipline, ça t'incite à arrêter deux secondes tes conneries.

Même si tes nuits se font longues et soucieuses ces derniers temps, depuis que tu as vu Adriel et que pourtant tu n'aurais qu'une envie c'est bien fuir ce beau gosse au regard dévastateur qui a toujours un effet terrible sur toi. Et c'est désespérant de se rendre compte que malgré le temps et les années, il a toujours une certaine emprise sur toi. Et que son sourire te balance en arrière, à une époque qui n'est pas si lointaine où tu étais si douce et lui si charmant, réclamant un pardon auquel il n'avait pas le droit mais qu'il allait obtenir car tu allais finir par céder. Si seulement il n'y avait pas eu la nuit pourpre, où serais-tu ? Tu te dis qu'on ne refait pas le passé et pourtant il tourne dans ta tête. Et ce soir tu n'as pas de gueule à casser pour oublier. Juste Lily qui dort dans la chambre à côté et toi qui tourne dans ton lit. Tu finis par te lever pour observer le lieu, il est mal décoré pour l'instant mais ça ne va pas durer. Tu dois encore acheter un meuble ou deux et piquer quelques posters aux concerts que tu vas voir souvent. Pour rendre un côté plus piquant à cet endroit, plus toi même... T'as pas encore réaliser qu'elle chance tu as, que de vivre ici et sans presque rien en échange si ce n'est de devoir nettoyer et participer à la nourriture. Logique non ?

Tu vas pour t'habiller afin de rejoindre le salon pour peut-être lire une heure qu'un hibou tape à la fenêtre de ta chambre et quand tu fais rentrer la bestiole, tu enlèves la lettre de sa petite patte. Alors qu'il se régale d'un peu de miam-hibou, tu te demandes si c'est une mission des chasseurs mais tu finis par sourire quand tu reconnais l'écriture de la lettre qu'on vient de t'adresser. Bon au moins tu sais quoi faire maintenant. Enfin tu t'habilles plus chaudement que d'habitude avec un pull noir épais et après avoir prévenue Lily que tu sors pour retrouver James, ce qui ne la surprend pas, tu quittes ta nouvelle maison tout en tenant le bouton dans ta main droite. Une fois dans la rue et cachée par la nuit sombre et le manque de lumière artificielle, tu serres le bouton tout en fermant les yeux pour contrer les effets du transplanage forcé. Une fraction de seconde et t'es dans le vide, marchant pour rejoindre la terre ferme et l'herbe moelleuse sous les semelles de tes bottes. « Où j'suis ? » Encore une idée brillante James Potter ! Il fait froid et t'es même pas certaine d'être toujours en Angleterre si ? Tu commences à marcher non sans avoir laissé tomber le bouton par terre car maintenant il ne sert plus à rien et, tenant ta baguette dans ta main droite, tu finis par te détendre quand tu reconnais le gars qui se met à courir vers toi. Bon l'attaquer lui serait dommage si ?

James vient t'attraper dans ses bras et tu laisses pourtant un sourire naître sur ta bouche en sentant son étreinte. Comme toujours te serrer contre lui te fait un bien fou et te balance un shoot de douceur et de calme qui te donnerait envie de rester là, contre sa chaleur, pour dormir paisiblement. « Et parce que tu m'as fait venir ici alors qu'on se gèle les miches ! D'ailleurs on est où ? » Tes pieds retrouvent leur place au sol parce qu'il t'a enfin lâché et ça te permet de demander ça sans avoir une voix complètement étranglée parce que James serre fort et qu'il ne se rend pas compte que toi, tu es toute petite. En attendant la réponse, tu fermes ta veste en cuir avant de lancer un sortilège de chaleur sur ton corps, parce que tu ne comptes pas subir l'effet du froid humide sur toi bien longtemps. « T'as une sale mine... Tu penses à dormir la nuit ? » Ta main droite l'attrape par le menton avant de tirer sa joue avec une mine amusée. « Mais ouais tu restes l'plus beau quand même ! » Parce que c'est bien là le plus important non ?


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MessageSujet: Re: [Jamary] Our peace with violence   [Jamary] Our peace with violence EmptyJeu 1 Fév - 21:30


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Certains moments passent sans rien, un vide entre ses côtes qu'il ne sait pas combler. Après Harry, cette mort de trop, le vide se comblait de douleur et James, ne savant pas comment gérer, disparaissait. Analyse maintenant depuis quand le vide ne l'est plus vraiment, tente de disséquer le temps, sans succès. Les secondes passent sans qu'il ne s'en aperçoivent, un trait typique de son trouble hyperactif, que de ne pas avoir conscience de l'horloge qui avance. Malgré ça, c'est dur de ne pas voir l'évidence, car c'est vrai que le vide s'est doucement comblé... depuis qu'il a croisé Regulus au pied de la tombe de son fils. Innocente rencontre sans prétention, deux âmes en peine partageant concrètement deux choses : un frère en la personne de Sirius et une peine déchirante en la personne d'Harry.

S'il n'y avait que ça... mais la situation de sa mère, l'épée de Damoclès grinçant dangereusement au-dessus de sa tête, James refuse d'y penser. Il ne peut pas, pas sans sombrer, sans, cette fois, possibilité de remonter. Alors il s'accroche à ce qu'il peut, quitte à y laisser des mains couleur hémoglobine. Tout, plutôt que de s'arrêter et penser à qui il est, ce qu'il devient. Qu'aurait penser jeune James devant la présente version, celle qui doit échapper à une mort écrite ? Parfois, le capitaine se surprend à penser à ce qui serait, si Harry ne serait jamais venu dans le passé. Souvent, il s'arrête avant d'aller trop loin.

Aujourd'hui, il s'arrête en réclamant sa Mary. Elle répond, naturellement, à l'appel, réchauffant l'âme de James aussitôt que son enveloppe charnelle arrive dans le même espace temps. « Et parce que tu m'as fait venir ici alors qu'on se gèle les miches ! D'ailleurs on est où ? » « J'te promets qu'on n'aura pas froid longtemps, » répond James en se laissant gagner par l'aura positive qui ne peut que trouver sa place en présence de la brune. À sa deuxième question, il fait un pas en arrière tout en arrivant grand les bras. « Tu ne reconnais pas l'Irlande, Mary ? On est dans l'Connemara ! » présente-t-il comme s'il vient de faire l'ouverture d'un spectacle tant attendu.

« T'as une sale mine... Tu penses à dormir la nuit ? » Sans que James réalise ce qui se passe avant que sa joue se fasse tirer, sa peau rouge se met à lui élancer. Il lève la main pour attraper les doigts de Mary et les retirer de sa chaire meurtrie, mais ne relâche pas l'arme de doigts tout de suite. « Non, grand-mère, dormir, c'est plus à la mode, » rétorque-t-il en lui faisant un clin d'oeil, peu enclin à vouloir sauter direct dans le sérieux. Le surnom glissé entre ses mots n'est que la réponse à l'attaque. Après tout, y'a pas que les grands-mères qui pincent ainsi les joues ? « Comment tu vas, toi ? » demande-t-il en levant un sourcil, car il peut voir dans le fond du regard de la brune qu'elle n'est pas à son meilleur, non plus. Peut-être qu'il ne sera pas le seul à trouver un exutoire dans le plan de sa journée, après tout.

« Mais ouais tu restes l'plus beau quand même ! » James hoche la tête à cette affirmation. « Le contraire m'aurait étonné, » dit-il, taquin, mais quand même un peu sérieux (pourquoi mentir, après tout ? il sait qu'il est beau garçon). Il emprisonne ensuite les épaules de Mary en passant son bras autour, autant dans le but de la réchauffer que de l'amener vers l'orée de la forêt. La conversation déjà entamée, il laisse celle-ci se faire avant de présenter ce dont il est impatient de lui proposer.


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MessageSujet: Re: [Jamary] Our peace with violence   [Jamary] Our peace with violence EmptyVen 8 Mar - 1:47


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Tu sais qu'avec James ça peut vite partir dans tous les sens, car son cerveau part lui même d'un côté et de l'autre sans s'arrêter plus de quelques secondes. Au début on a du mal à suivre et puis au bout d'un moment on apprend à s'y habituer, on s'y fait et maintenant tu sais parfaitement t'adapter à un James qui court partout et qui épuise la moitié de son entourage. Surtout, tu sais qu'il a parfaitement choisi sa carrière, rien de mieux que joueur de Quidditch pour canaliser ce qui peut encore l'être. En plus il a toujours été bien plus à l'aise dans les cieux que les pieds sur terre non ? Et parce que ça fait longtemps que tu n'as pas vu ton meilleur ami, tu réponds à son appel sans réfléchir et tu te trouves en un lieu inconnu ou du moins que tu ne reconnais pas. Mais la belle tignasse de James ne tarde pas et tu sais aussitôt qu'avec lui ça ira. Tu ne risques rien. Tu es en sécurité, auprès de lui qui s'trouve être une épaule réconfortante pour toi et un soutien infaillible. Clairement ta vie serait moins belle sans James Potter faisant son retour dans ton quotidien, de temps en temps.

« L'Irlande... Mais qu'est ce qu'on fait dans l'Connemara ? » Nouvelle question mais posée avec le sourire devant l'air magique de ton meilleur ami, qui se fait un parfait maître de cérémonie avec sa joie communicative. Et son énergie sans fin, qui t'permet toi aussi de ne pas sombrer parfois. Comme si James t'en donnait assez pour tenir une semaine de plus au lieu de trébucher, c'est que tu manques trop souvent d'tomber quand il n'est pas là. « P'tit con ! » Que tu réponds sur le même ton, comme une grand-mère parfaitement rebelle, avant de glisser une cigarette entre tes lèvres pour avaler une première bouffée de tabac une fois que l'addiction est allumée. Pas de ça entre vous, tu dis ce que tu penses et tu n'hésites pas à lui rappeler qu'il n'est qu'un jeune écervelé malgré sa belle gueule. Manquerait plus qu'il l'oublie ! Alors t'es toujours en charge de le lui rappeler, comme une mission que tu t'es donnée.

« J'suis fatiguée mais rien d'pire et toi alors ? Comment ça s'passe ton quotidien ? » Fait de Quidditch, de célébrité et de rencontres qui marquent l'esprit. En gros comment il va avec tout ce qu'il se passe et la perte de trop d'amis pour pouvoir tous les nommer. Ca ne vaut mieux pas, il n'y a rien d'pire comme déprime que celle là. James te prend par les épaules et tu suis sans protester, au contraire tu te glisses plus fort contre sa chaleur pour prendre tout ce que tu peux, à la fois l'odeur d'après rasage qu'il utilise après sa douche mais aussi la douce chaleur de son torse pas assez couvert à ton avis. Comme une presque mère, tu attrapes les morceaux de sa veste pour refermer du mieux que tu le peux, parce que tu ne veux pas qu'il attrape un mal de gorge juste parce qu'il veut montrer à quel point il est beau et musclé. Qu'elle connerie.

T'es frileuse et sans doute qu'à force d'avoir dormi à la belle étoile, tu ne supportes plus d'avoir le froid humide qui colle sur ta peau. Et justement dans le Connemara, l'humidité rend les vêtements glacés. « Alors on va où ? Tu m'prépares quoi ? » Et tu tends la cigarette au beau gosse, sachant qui ne doit pas fumer à cause du sport, des entraînements et toi mais bon... Qui viendra vérifier ça ici ? « Comment ça s'passe depuis Lily ? Tu tiens l'coup ? » D'avoir perdu celle qu'il voulait tant, ça a dû briser son cœur même si il ne montre rien. Et si il y a bien quelqu'un qui peut lui poser la question sans qu'il ne change de sujet, c'est bien toi.


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MessageSujet: Re: [Jamary] Our peace with violence   [Jamary] Our peace with violence EmptyLun 1 Avr - 3:19


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Les pointes s’accumulent entre ses côtes, percent ses défenses en laissant son hémoglobine envahir sa cage thoracique. Il y a trop de sang, il se noit lui-même, cherche avec une hargne peinte de désespoir à s’extirper de sa propre prison. Colère n’est pas assez forte, tristesse amène panique, article dans le journal l’amène à se révolter; comme si tout n’allait pas assez de travers, la presse sans mêle. James ne devrait pas être surpris, mais ce n’est qu’une couche supplémentaire qui pèse sur ses épaules qui n’sont plus aussi droites qu’auparavant. Il craint la courbure qui force son dos à se pencher vers l’avant, désespéré de retrouver son allure de prince coûte que coûte.

S’il continue à sombrer, comment arrivera-t-il à être celui qu’il doit être, surtout pour ses amis et sa famille ? Ils ont tous besoin de lui, ses parents encore plus maintenant que le destin de sa mère est condamné d’une maladie incurable. « L'Irlande... Mais qu'est ce qu'on fait dans l'Connemara ? » « Moins d’questions et plus d’action ! Tu verras que les réponses viendront toutes seules, » réplique-t-il, surtout parce qu’il veut que Mary et lui soient en position avant de mettre cartes sur table. Juste au cas où elle n’aurait pas envie d’une chasse à l’homme, juste au cas où elle voudrait tourner les talons. Devant l’fait accompli, elle n’aura pas d’autre choix que de le suivre jusqu’au bout, si ?

« J'suis fatiguée mais rien d'pire et toi alors ? Comment ça s'passe ton quotidien ? » Il sait que ça ne sert à rien de tourner autour du portoloin, avec Mary. Et de toute manière, en a-t-il vraiment envie ? Une autre raison du pourquoi c’est avec elle et personne d’autre qu’il voulait s’perdre dans le Connemara, c’est parce que c’est avec elle qu’il veut lever tout voile de son esprit. Il ignore cependant s’il est prêt à faire ça maintenant. « C’est claque après claque, ces temps-ci, » dit-il alors que son sourire se fane doucement, « mais j’pense que j’aimerais mieux qu’on s’épanche sur nos vies et sentiments une fois la surprise terminée. J’vais… être plus disposé à tout déballer, » dit-il en regardant droit devant. Retarder le moment, s’assurer qu’avec l’adrénaline dans le sang, tout lui paraisse plus clair, plus facile à présenter.

« Alors on va où ? Tu m'prépares quoi ? » Alors qu’ils s’enfoncent plus loin dans la forêt et qu’ils s’aventurent à l’extérieur d’un sentier, James tourne un sourire espiègle vers sa meilleure amie. Maintenant qu’ils sont assez avancés vers leur destination, il peut bien lui présenter le plan. « Pendant la guerre, mon père et moi avons eu une mission dans le coin. On a arrêté quelques Mangemorts, mais pas tous. J’sais que c’est un endroit apprécié, ils étaient bien installés, ici. J’sais qu’ils n’ont jamais eu l’intention d’abandonner ce coin, et maintenant que la guerre est terminée, je ne doute pas qu’ils se passent à nouveau des trucs pas net, » explique-t-il, enjambant justement l’endroit où son paternel et lui étaient installés la dernière fois.

Vaut mieux ne pas se placer exactement au même endroit. Au contraire, James va à l’opposé de la clairière de terre, qui ne semble pas spécialement agréable à côtoyer. Il descend une mini colline camouflée derrière quelques buissons et fait signe à Mary de le suivre. « On a qu’à attendre qu’ils se pointent, s’amuser un peu, prévenir les nettoyeurs de l’Ordre pour qu’ils ramassent les prisonniers. Ça te plait, comme plan ? » demande-t-il, visage assuré alors qu’il est espère vraiment, mais alors vraiment, que Mary n’aura pas d’autre réaction que d’être emballée par ce plan bancal.

« Comment ça s'passe depuis Lily ? Tu tiens l'coup ? » Spontané, sa grimace ne laisse place à aucune interprétation. Il pensait que c’était OK, entre eux, mais il a été idiot de prendre tout ça à la légère. Il passe une main dans ses cheveux, se disant qu’en attendant, il peut toujours entrer dans certaines discussions avec Mary. « J’pensais que oui, mais… on s’est disputé, récemment et j’dois avouer que ça me pèse, » dit-il, fixant ses doigts qu’ils frottent les uns contre les autres, incapable, comme toujours, de rester parfaitement immobile. « J’sais pas à quoi je m’attendais, à avoir un bébé avec mon ex, sincèrement. J’imagine que dans ma tête, sur le coup, tout ce que je voyais, c’était une façon de retrouver Harry. Sa mort m’a foutu dans un état épouvantable et je me suis accroché à la nouvelle de Lily pour remonter la pente. C’est con, non ? » demande-t-il en évitant toujours son regard. « J’ai pas été là pour elle, dernièrement et… enfin. J’essaie de pas lui tenir rigueur du fait qu’elle soit partie. Elle sera mieux au manoir, clairement. J’sais juste plus trop à quoi m’attendre pour la suite. » Et ça c’est quelque chose qui le laisse agiter, fragilise davantage ses nuits qui se font difficiles depuis la mort de son fils.


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MessageSujet: Re: [Jamary] Our peace with violence   [Jamary] Our peace with violence EmptySam 27 Avr - 8:26


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L'action tu n'en manques pas ces derniers temps alors tu te demandes les raisons d'un tel voyage jusqu'ici, tu ne sais même pas si il y a de quoi faire en ces contrées que tu n'as jamais pris le temps de visiter. Ca a l'air sauvage, éloigné de tout et ça ressemble beaucoup à Poudlard, pendant une seconde l'endroit presque abandonné te rappelle douloureusement le château où tu n'es pas restée jusqu'au bout parce que c'était trop. Trop de violence, de peur en toi, de crainte de ne pas te relever et voilà que maintenant tu le regrettes parce que le monde magique n'est pas ouvert aux sorciers qui n'ont pas terminé leur scolarité, même si l'excuse d'une attaque et d'un traumatisme est bonne et qu'il faudrait s'ouvrir, surtout après la guerre. Tu n'es pas la seule dans ce cas mais tu es l'une des seules à être en vie et en bonne santé mentale, tu n'as pas sombré dans la folie alors que faire des sorciers comme toi ? Rien, vous attendez en silence que le temps soit soit venu pour vous mais ça n'arrive pas. Alors tu provoques ta chance et qu'importe que ce soit auprès des chasseurs, tu ne supportes plus l’injustice de ce monde magique.

« Ca m'va, une fois que la surprise sera dévoilée j'veux savoir pourquoi ta belle gueule devient sombre en parlant d'ton état de santé. » Que tu dis en haussant les épaules, parce que tu te doutes bien que la vie n'est ni douce, ni tendre avec James. Et qu'il en prend pas mal, autant que chacun n'est-pas ? La traumatisme de la guerre n'a pas été levé et il rôde encore comme une créature prête à vous bondir dessus. Toi tu le sens alors ça doit être la même chose pour les autres, cette façon de combattre ce qui menace de vous tabasser devient épuisant à la longue. Mais c'est soit ça soit vous tombez et t'as mieux à faire que de trébucher devant une énième épreuve, t'as l'habitude maintenant et trop de joie en toi de voir que t'es encore capable de te relever malgré ce qu'on pensait de toi. Tu suis, découvrant sans mal le lieu où il est venu avec son combattant de père qui sous son air de bon daron appréciable, cache un combattant redoutable. Et tu n'as pas de mal à imaginer que les mangemorts viennent encore par ici, après tout ils n'ont plus aucun endroit pour se cacher.

Et que fait un rat quand il est pris au piège ? Il revient dans sa tanière une fois qu'il s'est échappé et il attend que le temps soit propice aux sorties pour remettre le nez dehors. « Tu m'proposes de casser la gueule de mangemorts, tu crois vraiment que j'peux refuser une telle chose ? » Que tu dis avec une voix plus aiguë que tu le voudrais, parce que t'es excitée à l'idée de te battre contre ceux que tu traques sans relâche depuis des mois maintenant. Alors tu sors ta baguette et toi aussi tu tends l'oreille, espérant entendre des pas ou des voix mais il n'y a rien, si ce n'est ton meilleur ami qui reprend et qui brise le silence calme et inquiétant de ce lieu où il se passe tellement. « Cache toi, on n'sait jamais ce qui peut surgir des ténèbres. » Et quand tu es sûre qu'il a trouvé sa place, tu viens poser tes fesses sur un tronc d'arbre avant de lancer un sortilège d'invisibilité et de silence sur le duo que vous formez. Comme ça personne ne peut vous voir ou vous entendre, de sorte à discuter sans crainte de voir débarquer un fugitif derrière vous. Ils dégainent les avadas plus vite que leur ombre, ces malades.

« Tu voulais reproduire le schéma que Harry vous a fait sauf que ça n'se passe pas si bien que ça, mh ? » Question qui n'attend aucune réponse et qui ne résonne pas comme un jugement, juste un fait. « C'est con et en même temps... Pas tellement. On se raccroche à ce qu'on peut quand on doit faire face au deuil, ça n'veut pas dire qu'on est quelqu'un d'mauvais. T'as eu une réaction humaine, t'es qu'un gosse de 20 ans après tout, tu n'peux pas réagir comme un adulte mature qui a autant d'vie et d'expérience que ton père, tu vois ? » Parce que Fleamont aurait sans doute réagis autrement et tu ne doutes pas qu'il le fait, sauf que Fleamont a la maturité de ses 50 piges et James lui, n'est adulte que sur les papiers. Et il apprend à le devenir après une guerre terrible, il y a de quoi avoir des séquelles. « Non ne lui en tiens pas rigueur... J'adore Rem' et Sirius sauf que Lily partait clairement en live avec eux. Elle fumait, buvait et sortait jusqu'à pas d'heure, son rythme aurait tué l'bébé. Toi par contre... J'crois que ton avenir est tracé tu n'penses pas ? » Tu lèves tes yeux vers lui avant de lui faire un coup de coude. « T'es un brillant joueur de Quidditch et tu vas avoir un gosse, Lily ne t'en voudra pas toute sa vie, elle va avoir besoin de toi et le bébé aussi. Alors tu vas agir comme un adulte, un père et une superstar de Quidditch et assumer. » Aussi simple que ça, assumer maintenant que l'avenir est assuré.


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Gazette du Sorcier
DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.