Vous êtes dans le village des voyants depuis quelques heures - Fenrir a exigé d'y être pour s'entendre dire l'avenir et l'écrire à sa guise. Y a pas un endroit où l'alpha se permet de se rendre sans que tu sois dans son ombre. Tu ne le permettrais pas, tenant ta place avec quelques autres lycanthropes qui suivent toujours l'alpha pour s'assurer de sa sécurité. Ou simplement parce que tous ses déplacements appellent la violence et que vous savez pas le refuser. D'autant qu'après les récents évènements de Londres, votre retour s'est fait connaitre des sorciers. Et certains sont décidés à vous retrouver, à vous traquer dans les bois, à deviner votre mission. Pourquoi êtes-vous revenus ? Pourquoi maintenant ? Tu souris en y pensant - parce qu'outre l'appel du sang, tu vois pas de meilleure raison.
Vous connaissez bien la réputation de l'Ordre du phénix, et tu doutes pas une seconde qu'ils viendront bientôt. Tu peux déjà le sentir, le crépitement de l'air autour de vous en même temps que le ciel commence à s'assombrir. Il fait encore assez jour, mais les nuages de neige vous cachent le soleil et tu as l'impression de vivre en gris. Tu peux entendre les mouvements spécifiques du transplanage et tu les devines - les sorciers qui se trouvent autour de vous. On ne tue personne, Yaxley. Ce sont les ordres. Rappelles-tu à Persée qui se trouve non loin de toi. Tu le devines à quelques mètres, et tu sais qu'il est prompt à réagir violemment.
Les sorciers n'ont aucune idée de ce qu'il se trame. Dans la maison tu devines les lumières qui flanchent et le grondement de Fenrir. Tu fais un signe aux autres loups pour leur demander de rester là, et tu t'enfonces dans la forêt - traquant rapidement l'odeur des sorciers quand finalement tu la devines elle. Tu souris, et comme attirée sans plus pouvoir réfléchir, c'est vers elle que tu t'enfonces. Les arbres t'entourent pour te cacher le paysage - mais tu te fiches de la beauté des lieux, tant que tu peux retrouver la trace de Marlène. Ta sorcière, ta magnifique sorcière, proie parfaite que tu traques depuis ton retour à Londres. Bien que vous n'ayez plus dansé ensemble, tu n'as pas oublié ton désir de la faire danser à l'horizontal. On se promène en forêt ? Demandas-tu finalement quand tu la retrouvais, sortant de l'ombre pour lui faire face avec un sourire enchanteur. Le hasard fait des choses extraordinaires : je pensais à toi, justement.
Il se trame des choses étranges à Waterford. Si le choix du village pour arène par le conseil des Purs en octobre dernier était déjà un fait bizarre, là, ça s'intensifie. L'Ordre du Phénix a été envoyé sur place, afin de contrôler, de s'assurer qu'il ne se trame rien d'anormal. Marlene a repris les missions, depuis peu, souhaitant pleinement retrouver sa place, ce qui est déjà bien entamé. Elle prend de plus en plus de missions, et elle se plait dans cette organisation. Ces personnes autour d'elle sont comme sa famille. Une fois les ordres donnés et les groupes formés, Marlene vérifie une dernière fois sa tenue. Sa cape noir d'hiver la couvre du froid, des bottes mi-hautes renforcées protègent ses tibias, et elle a pensé à bander ses genoux si elle devait en finir au corps à corps. Sait-on jamais, je joue pas avec les fous. Elle place sa baguette dans son étui le long de son avant-bras, rabat sa capuche sur sa tête, et se décide à transplaner vers le village Irlandais où il s'est déjà passé bien des choses.
Elle arrive dans un bruit sourd, et s'arrête un instant pour écouter les bruits de la forêt. Pour mieux les entendre, elle retire sa capuche qu'elle laisse tomber dans son dos. Des volutes blanches sortent de sa bouche quand elle respire, témoins du froid déjà bien installé. Trop installé. Aucun bruit ne se fait entendre, alors elle continue de marcher sur le sol gelé, en restant sur ses gardes. Au moindre bruit, elle saura agir. Action. Réaction." On se promène en forêt ?" MArlene se retourne en vitesse, dégaine sa baguette et :
"Stupéf.... Fauve ?"
Elle relâche le souffle qu'elle retenait, main sur sa poitrine, et range sa baguette de nouveau dans son étui. "Le hasard fait des choses extraordinaires : je pensais à toi, justement. " Marlene arque un sourcil, réalisant soudainement que le fait qu'elle soit là est bizarre. Trop hasardeux pour être vrai. Elle croise ses bras sur sa poitrine.
"Le hasard, en effet. Qu'il fait bien les choses, hm ?"
Marley jette un œil derrière Fauve, mais ne voit rien. Elle semble seule. Et elle n'aime pas ce sentiment qui lui chatouille son instinct.
"T'avais envie d'air frais pour être venue ici. Seule en plus ?"
Elle ne peut s'empêcher de poser des questions. Elle a beau avoir envie de l'embrasser et de découvrir un peu plus son corps, elle ne peut s'empêcher de penser que la hasard ne fait jamais aussi bien les choses.
Tu avises sa tenue d'un coup d'oeil, et tu peux pas t'empêcher de la trouver incroyablement sexy dans son déguisement de guerrière. Elle est là pour cela - n'est-ce pas - pour faire la guerre. La proie devient traqueuse mais t'es la première à la retrouver dans la forêt. Les humains savent pas être à la hauteur des loups à ce jeu-là. Vous savez qu'ils sont proches depuis bien longtemps, mais t'es trop impatiente de la revoir pour la laisser arriver jusqu'à toi. Et si tu peux la tenir loin de Fenrir en prime tu vas pas t'en priver. Tu veux qu'elle reste tienne et les autres sont trop prompts à venir prendre ce qu'ils souhaitent sans demander ton avis. Alors égoïstement, si tu laisses les autres sorciers s'approcher mais elle non, alors tu vas pas t'en priver. Elle te fixe avec un air perplexe, tu devines qu'elle te croit de moitié mais il y a aussi une flamme de plaisir dans son regard que tu ignores pas. Elle est contente de te retrouver. Elle désirait te retrouver. Et c'est tout ce qui importe pour l'heure. Le hasard, en effet. Qu'il fait bien les choses, hm ? Tu opines - t'approchant encore un peu, trottinant jusqu'à être à son niveau, quelques mètres vous séparant. Mais tu devines son odeur, son parfum si subtile et plaisant que tu peux pas t'en défaire un instant. T'avais envie d'air frais pour être venue ici. Seule en plus ? Seule ? Demandas-tu, jouant parfaitement ton rôle pour effacer les traces.
On verra bien si elle te croit et perd un peu de la tension qu'elle a dans les muscles. Mon père est venu rendre visite à une d'mes tantes à Waterford. Leurs conversations devenaient assomantes alors j'ai préféré venir me promener là. J'adore la forêt - j'ai toujours aimé ça. Alors celle qui a l'air seule ici - c'est plutôt toi ? Risques-tu avec un regard alentour. Tu devines des bruits dans la forêt, sachant pas s'ils étaient ceux de petits animaux ou de ses amis de l'Ordre. T'as l'air d'être en mission spéciale. Je peux peut être t'aider ? Proposes-tu en t'approchant encore. Ou alors c'est une tenue de tous les jours pour toi, et dans ce cas t'es encore plus sexy que je ne le pensais. rajoutes-tu dans un souffle chaud.
Marlene ne croit pas au hasard. Elle croit surtout que tout est toujours planifié, voulu, intentionnel. Elle ne croit pas aux coups du sort, aux événements aléatoires de la vie. Alors rencontrer Fauve dans cette forêt, à Waterford, qui est paumé en Irlande, alors que l'Ordre y est justement envoyé en mission ; c'est trop. C'est étrange, ça ne sonne pas juste, et elle ne sait pas quoi penser, quoi faire. Elle manque de la stupéfixer de justesse, s'arrêtant juste à temps. Et celle-ci n'a pas montré un seul mouvement de recul. Marley ne comprend pas ce qu'elle fait ici, mais elle est bien décidée à le découvrir. Et s'il faut, elle sait qu'elle n'est pas seule que les autres membres de l'Ordre maraudent dans les bois autour d'elle, pas loin, dans les talus et les fossés. Un mot, un cri, et elle sait que nombreux sont ceux qui rappliqueront pour lui venir en aide. Du moins, elle l'espère fort. Elle ne sait pas ce qui se trame dans ces bois, elle ne sait pas exactement du moins. Elle reste sur ses gardes, méfiante.
"Seule ?" Marlene arque un sourcil, attendant bien plus en réponse que ce simple mot. Elle ne lâche pas sa position, et focus son ouïe sur tous les bruits qui les entourent. Les feuilles qui bougent avec la brise. Les branches qui s'entremêlent. Les arbres qui craquent et grincent. Mais rien d'autre que ça, ce qui la rassure. "Mon père est venu rendre visite à une d'mes tantes à Waterford. Leurs conversations devenaient assomantes alors j'ai préféré venir me promener là. J'adore la forêt - j'ai toujours aimé ça. Alors celle qui a l'air seule ici - c'est plutôt toi ?" Marley rit, et secoue la tête.
"La légende raconte qu'on est jamais seul dans les bois de Waterford, pas vrai ? Avec la population de voyantes, des esprits se retrouvent piégés ici. Enfin ... encore faut il y croire."
Elle tente de brouiller les pistes, ne voulant surtout pas cramer sa position dans l'Ordre, et trahir la position de ses amis. "T'as l'air d'être en mission spéciale. Je peux peut être t'aider ?" Il est certain que sa tenue trahit un peu ses activités, et lorsque Fauve se rapproche, elle ne peut ignorer la vague de chaleur qui déferle dans son corps. "Ou alors c'est une tenue de tous les jours pour toi, et dans ce cas t'es encore plus sexy que je ne le pensais." Marley sent son souffle chaud sur sa peau, ce qui la fait frissonner.
"Quand je ne suis pas en soirée, j'aime m'habiller quoi ça, en effet." ment-elle, dans un sourire. "Et puis je fais de la randonnée. Alors ça m'aide à maintenir mes articulations, qui sont fragiles. Plutôt con, quand on y pense."
Elle ne bouge pas, comme si elle était clouée au sol. Pire, elle se sent attirée par elle et ne peut se défaire de son emprise.
"Ta tante est une voyante, j'imagine ? C'est fou, je ne t'aurais pas imaginée avec des origines irlandaises." Elle penche la tête sur le côté, avant de reprendre : "Tu connais ces bois ? Tu viens ici souvent ? Pour voir ... ta tante ?"
Tu sais que vous avez commencé une danse dangereuse. Parce que dans la forêt glissent des ombres qui voudraient vous priver de liberté - tu oses pas imaginer ce que ferait la meute s'il découvrait ton intérêt pour Marlène. Tu veux pas savoir, comme tu tiens à préserver tes cibles pour toi seule. T'es égoïste sur ce point, personne n'a droit d'approcher une fille que t'as décidé d'avoir pour toi. Ou un garçon pour ce que ça vaut - t'es mieux qu'à te forger dans les considérations humaines. Concernant l'amour ou le sexe, y a pas mieux que ton désir pour te décider à approcher une personne ou une autre sans te soucier de son genre. Tu veux Marlène, c'est pas un secret - et c'est un truc qui vous concerne que toutes les deux. T'as pas de compte à rendre à quiconque d'autres. Qu'importe pour qui elle se bat. Qu'importe ce que t'es en dedans. Quand ton regard croise le siens, tu vois plus que la flamme qui y brille ardemment. La légende raconte qu'on est jamais seul dans les bois de Waterford, pas vrai ? Avec la population de voyantes, des esprits se retrouvent piégés ici. Enfin ... encore faut il y croire. Tu as peur des esprits ? demandas-tu arquant un sourcil. Tu te fiches des fantômes, à dire vrai. Des peu que tu avais rencontré, aucun n'avait semblé particulièrement cruels. Mais il existait des esprits vengeurs - outre celui qui hante Poudlard. D'autres qui sont bien plus méchants, cruels, désireux de se venger des humains et de leurs morts trop rapides.
Quand je ne suis pas en soirée, j'aime m'habiller quoi ça, en effet. Et puis je fais de la randonnée. Alors ça m'aide à maintenir mes articulations, qui sont fragiles. Plutôt con, quand on y pense. Pas si con, j'avoue que j'irais pas m'en plaindre. Admets-tu en avisant sa tenue d'un regard appréciateur - et sans chercher à être subtile. Tu sais mieux qu'à cacher ce que tu penses, et tu sais que ton regard parle pour toi dans ces moments là. Tu sais pas si elle dit la vérité, mais pour tout dire tu t'en fiches pas mal. Elle mord à la conversation et pour l'heure c'est tout ce qui compte. Ta tante est une voyante, j'imagine ? C'est fou, je ne t'aurais pas imaginée avec des origines irlandaises. Tu lâches un rire - t'es pas irlandaise. Enfin, en théorie tu ne l'es pas. Et en théorie tu n'as pas de tante à Waterford non plus, mais c'est de l'ordre du détail. Parce que j'ai pas le type irlandais ? Demandas-tu en penchant la tête de côté, jouant sur tes lèvres avec ta langue. J'ai été adoptée, par mon père, quand j'étais encore petite alors j'ai toujours connu que lui. Expliques-tu, ce qui manque pas d'être vrai pour le coup. Tu connais ces bois ? Tu viens ici souvent ? Pour voir ... ta tante ? Je venais souvent enfant. Parce que Greyback vient parler aux morts assez régulièrement. Alors je connais plutôt bien ces bois. Pourquoi, tu es perdue. Faut dire que tu marches en dehors du sentier. Ca prouve que t'es une aventurière - mais de cela j'en doutais pas une seconde. Tu es partie d'où d'ailleurs ? Le village le plus proche est à presque dix-sept kilomètres.
Les légendes sont nombreuses dans les bois de Waterford, et Marlene ne peut pas nier adorer les entendre. Elle a lu de nombreux ouvrages au sujet de ce village irlandais, perdu au milieu de nulle part, et toutes ces légendes la fascinent. Elle ne sait pas si elle y croit, ou si une part d'elle se protège de ces contes pour enfant. Elle a envie d'y croire, cependant. Après tout, une telle concentration de voyantes ne peut pas être sans conséquences. Fauve ressemble à une de ces légendes, avec ses cheveux blonds, sa démarche légère, sa voix emplie de mystères. Evidemment que Marley est sur ses gardes, ne croyant pas au hasard et aux belles coïncidences. "Tu as peur des esprits ?" Elle arque un sourcil en la regardant.
"Evidemment que non. Je trouve que les esprits sont de bonne compagnie."
Et avec eux, au moins, aucun moyen d'être seule. Pour quelqu'un qui est terrifié par la solitude, c'est une bonne chose. La conversation dévie sur la tenue de Marley, qui grille sa couverture avec l'attirail de la parfaite guerrière. Elle aurait dû choisir quelque chose de plus passe partout, mais elle doit avouer qu'elle aime s'habille comme ça. Et surtout qu'elle doit protéger ses articulations. "Pas si con, j'avoue que j'irais pas m'en plaindre." Marley tente d'ignorer le regard de Fauve sur elle, et la réaction de son corps face à ça. Elle sent ses yeux descendre sur son corps, et elle sent une douce chaleur se répandre. Elle ne doit pas y penser. Elle ne doit surtout pas y penser. Alors elle continue son interrogatoire, parce qu'elle veut savoir ce qu'il se trame ici, et surtout, elle veut savoir pourquoi elle est réellement là. "Parce que j'ai pas le type irlandais ?" Marlene arque un sourcil, son regard descendant sur les lèvres de Fauve. Foutues hormones."J'ai été adoptée, par mon père, quand j'étais encore petite alors j'ai toujours connu que lui."
"Ca manque de roux, dans tes cheveux. Je comprends mieux maintenant, irlandaise d'adoption alors."
Marley continue les questions. "Je venais souvent enfant." Plausible, jusque là. "Alors je connais plutôt bien ces bois. Pourquoi, tu es perdue. Faut dire que tu marches en dehors du sentier. Ca prouve que t'es une aventurière - mais de cela j'en doutais pas une seconde. Tu es partie d'où d'ailleurs ? Le village le plus proche est à presque dix-sept kilomètres. " Marley sourit, aimant ce jeu entre elles. Fauve connait l'endroit, c'est certain.
"J'ai transplané à Waterford, et j'avais à peine commencé quand tu m'as trouvé. La preuve, je n'ai même pas commencé à transpirer." Et ce n'est même pas un mensonge. "Et oui, j'aime être en dehors des sentiers."
Marley fait quelques pas en arrière pour s'appuyer contre un arbre, les bras croisés sur sa poitrine. C'est à son tour de détailler Fauve, et malgré sa conscience qui lui hurle que c'est étrange, elle ne peut s'empêcher d'apprécier le moment, d'aimer qu'elle soit là. Parce que depuis leur première rencontre, tout son corps hurle pour revoir Fauve.
"Tu marches avec moi ? La randonnée sera moins ennuyante comme ça. Enfin, si tu as le temps ?"
Elle penche la tête sur le côté, avant de se mettre à marcher, ondulant expressément des hanches. Alors oui, c'est étrange qu'elle soit là, mais Marley a décidé de mettre sa petite voix de côté.
A demi-mensonge tu t'enfonces dans la forêt avec Marlène - pas moyen pour toi de lui dire la vérité, pas moyen non plus de lui mentir parfaitement. D'abord parce que tu sais qu'un demi-mensonge sera toujours plus convaincant. En plus parce que tu sens que t'as pas le désir de lui cacher parfaitement qui tu es. Sous le regard enivré de la sorcière t'as le palpitant qui s'affole et les membres qui deviennent chauds. Jamais encore un autre être vivant ne t'as fait un tel effet - tu veux pas le comprendre ou le combattre, t'as juste désir de t'y enfoncer jusqu'à perdre la raison. Et ta raison ne tient qu'à un fil, depuis toujours tu balances entre la douceur et la violence, aimant mieux te faire monstre que victime. Quelque part t'as l'impression qu'elle peut le comprendre, que comme toi elle balance en ravalant ce qu'il se trouve de plus violent en elle - mais tu sais que t'es doué pour animer les feux passionnels. Elle perdra ce combat et embrassera la véritable liberté - tu te le promets en silence, alors que les mensonges s'évadent pour un jeu plus sensuel entre vous. Tu l'écoutes à peine, murmurant des réponses pour brouiller les pistes. Bientôt tu ne penses plus à Greyback ou à quiconque se trouvant de l'autre côté des arbres. Il n'y a qu'elle. "Ca manque de roux, dans tes cheveux. Je comprends mieux maintenant, irlandaise d'adoption alors." Tu opines pour réponse, mais toujours te rapproche de la demoiselle pour t'enivrer de son parfum.
Tu sais pas ce qu'elle met mais ca devient entêtant. "J'ai transplané à Waterford, et j'avais à peine commencé quand tu m'as trouvé. La preuve, je n'ai même pas commencé à transpirer." Tu le reconnais, elle est parfaite ainsi mais à l'imaginer transpirante t'as le palpitant qui s'exulte entre tes cuisses et tu ne peux que passer une langue joueuse sur tes lèvres humides. "Et oui, j'aime être en dehors des sentiers." "C'est parfait, c'est là qu'on s'amuse le plus." Affirmes-tu sans la lâcher des yeux. Elle réveille en toi tout ce qui fait le prédateur - mais tu sais qu'elle n'est pas qu'une proie. Tu sais qu'elle saura se défendre et montrer les crocs à son tour - et c'est peut être pour cela que la chasse est si exaltante. Peut être que ce n'est pas elle que tu chasses mais l'inverse. Après tout, il n'est pas rare qu'elle vienne habiter tes pensés alors que tu ne l'y avais pas invité. "Tu marches avec moi ? La randonnée sera moins ennuyante comme ça. Enfin, si tu as le temps ?" Pour réponse tu te redresses et la suis - avisant le déhanché qu'elle t'offre et qui te met l'eau à la bouche. "T'es sacrément canon." Complimentes-tu sans réserve - t'en as de moins en moins, surtout parce que tu sens que tout en toi la réclame violemment. La pleine lune se fait pas loin alors ta retenue est plus difficile. "Je pourrais bien trouver le moyen de te faire transpirer tu sais ?" Proposes-tu sans pouvoir plus te retenir pour cela. La première fois a été trop rapide - tu veux plus d'elle encore, et t'es sûre de pas pouvoir te lasser.
Tu sais pas ce qu'à cette fille que personne n'a encore réussi à te faire ressentir, mais t'as pas moyen de le refuser. "T'as quelqu'un qui t'attend ce soir ?" demandes-tu encore, sans que la moindre timidité vienne te rougir les joues. T'es sûre de toi, mais tu deviens distraite - ça encore c'est une chose qui ne t'ai pas habituel. Alors qu'au loin, soudainement, hurle un loup avec rage.
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Forest Melody || Marlauve
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