Marlene termine sa tenue, et ajuste sa robe sur son corps. Elle soupire, se sentant mal à l'aise et comprimée dans son corset. Mais bon, elle n'a pas le choix. Le vêtement est tout en élégance et en finesse, dans un tissu luxueux rouge, elle descend jusqu'au sol, et une large fente laisse deviner sa cuisse gauche. Son décolleté est mis en valeur par un col en cœur, et des fines bretelles subliment ses épaules. Sur sa jambe couverte, une jarretière qui tient sa baguette, au cas où. Elle enfile ses talons noirs, et une fourrure, fausse, mais qui pourrait faire l'illusion, pour couvrir ses épaules, afin d'endurer le froid. Ce soir, elle part en mission avec Sirius, et ils devront jouer le rôle d'un couple de riches oligarques russes dans une soirée de puristes, afin de s'assurer que tout va bien. Elle souffle un bon coup, et il est l'heure de sortir de sa chambre. Ses talons claquent sur le sol, et elle se dirige à la cuisine où l'odeur du polynectar lui fait froncer le nez. Elle a déjà bu, mais l'odeur est toujours autant horrible.
Des bruits de pas se font entendre, et elle découvre Sirius, élégamment habillé lui aussi. Elle lui sourit, avant de lui tendre une timbale de potion. Ce soir, ils doivent être incognitos. Et les puristes ne les connaissent que trop, ils ne doivent pas prendre aucun risque.
"Comment dit-on en russe déjà ? ah oui, zdarovié"
Elle porte sa timbale à ses lèvres, penche la tête en arrière, et boit son polynectar cul sec. Heureusement, la personne qu'elle usurpe a la même morphologie qu'elle, et la robe lui sied toujours parfaitement. Le changement s'opère en quelques minutes, et elle se retient plusieurs fois de vomir. Elle secoue la tête une fois le changement terminé, ses cheveux blonds étant bien plus longs que les siens.
"J'te trouve plus beau comme ça." dit-il avec un rictus sur les lèvres. "N'oublie pas, on n'y pas pour se battre. Sauf si on y est obligé. On devrait avoir 4 heures devant nous, si j'ai bien écouté Remus tout à l'heure." Ce qui n'est pas vraiment une certitude. "Tu connais ton personnage ?"
Une fois que les rôles sont révisés, ils sortent pour trouver un point de transplanage, afin de rejoindre Victory Snitch. Marley souffle un bon coup, sentant le stress et l'adrénaline qui commencent à monter. C'est grisant, elle adore cette sensation. Un coup d’œil vers Sirius, et ils s'approchent des gardes devant le manoir.
_____
Dés : Oui : Les gardes les laissent passer Non : Les gardes demandent vérification d'identité, il faut trouver une pirouette.
L'Ordre lui faisait confiance à nouveau - il en était fier. Il avait mis le temps à recevoir à nouveau cette distinction, à pouvoir retourner sur le terrain, et à se faire remarquer comme un bon soldat . Jusqu'alors il était surtout une tête brûlée qui n'en faisait qu'à sa tête sans se soucier des conséquences. Sans se soucier de qui pouvait mourir au final. Il supposait qu'un sang pur mort était un mage noir en moins dans le monde - alors c'était bon. Mais maintenant, il comprenait qu'une vie était une vie. La mort était un cadeau qu'il ne pouvait pas faire à un mage noir, à un mangemort ou à un type violent. La justice devait être faite - mais le Ministère avait besoin d'aide pour les retrouver. Et s'il était une chose où il pouvait être utile, c'était pour les retrouver, les mangemorts. Il en connaissait la majorité pour avoir grandit dans leur monde. Il parlait leur langage, il comprenait la magie noire, il la ressentait jusqu'au plus profond de son être. Il saurait reconnaitre un mage noir, n'importe où. Et il pouvait se glisser dans leur monde sans être vraiment remarqué.
Pour cela il lui suffisait de changer d'apparence - et c'était exactement ce qui lui était demandé ce soir. Marlène et lui devaient faire équipe - ils étaient bons sur le terrain tous les deux, et surtout ils devront prendre la place d'un couple de sorciers russes dans une soirée donnée dans le manoir des MacMillan. Comprendre ce qu'il s'y passait. Et si ce n'était pas l'occasion pour certains mangemorts encore recherchés de se retrouver. Comment dit-on en russe déjà ? ah oui, zdarovié. Il sourit, prit sa potion et la but en deux gorgées. Le goût du polynectar était terrible - pour ne pas dire à vomir. Mais il y été habitué. J'te trouve plus beau comme ça. N'oublie pas, on n'y pas pour se battre. Sauf si on y est obligé. On devrait avoir 4 heures devant nous, si j'ai bien écouté Remus tout à l'heure. Un point pour Serpentard. 4 heures pour intégrer la fête, s'assurer qu'il n'y a pas de mangemort présent. Et pour repartir sans se faire tuer. Facile. Un strangulot de jeu d'enfant pour tous les deux. Ou peut être pas. Tu connais ton personnage ? Et toi ? Demanda-t-il en arquant un sourcil. Rien de très compliqué dans le personnage - il connaissait la famille Krysanov depuis longtemps. Jouer le rôle de Dmitri n'était pas si difficile pour lui - être dans sa beau était bien plus embêtant. Il avait l'impression de voir le monde autrement.
Ils arrivèrent devant le portail, leurs bras enlacés comme un couple marié, ils s'en approchèrent pour être arrêté par deux gardes à l'entrée. Baguettes ? demandèrent ils. Mais les baguettes ne faisaient pas parti du jeu. Elles sont interdites à l'intérieur, pourquoi les aurions-nous prises ? Demanda Sirius avec un air mauvais. Mais le garde n'en démordait pas, et il leva les yeux au ciel. Leurs baguettes, ils les avaient, mais c'était celles de Sirius et Marlène. Pas des Krysanov. Demandez à votre ami d'aller annoncer la venus des Krysanov à Madame MacMillan, si vous y tenez. Proposa-t-il plutôt en faisant signe à l'autre d'y aller.
oui : le plan fonctionne, le garde se tire, reste à stupéfier l'autre pour rentrer tranquille. non : le plan marche pas, alors go baston.
maraudeurs era (art'n'stick)
Dernière édition par Sirius O. Black le Dim 7 Avr - 12:00, édité 1 fois
Les missions avec Sirius ont toujours été importante pour Marlene. Elle aime passer du temps avec lui, et elle aime encore plus cette dose d'adrénaline lors de ces missions de l'Ordre. Elle aime encore plus quand elle doit être dans la peau de quelqu'un d'autre, et jouer un rôle. C'est son côté théâtral. Sirius est son meilleur ami, le meilleur dont elle puisse rêver. Nul ne la comprend aussi bien que lui, et c'est certainement lui qui lui a le plus manqué quand elle était loin de Londres, loin de tout. Le polynectar est bu rapidement, et Marley retient un haut le coeur. Son meilleur ami est plus habitué qu'elle, à n'en pas douter. Une fois qu'ils ne sont plus eux même, un récapitulatif de mission s'impose. Histoire que tout soit clair, et au point, pour eux deux. "Un point pour Serpentard. 4 heures pour intégrer la fête, s'assurer qu'il n'y a pas de mangemort présent. Et pour repartir sans se faire tuer. Facile." Elle sourit, victorieuse.
"Et un point pour Gryffondor. Bon, 4 heures devraient être amplement suffisantes. Les doigts dans le nez, hm ?"
Elle se regarde dans un miroir de l'entrée, replace ses cheveux encore plus blonds que blonds, et admire ses nouveaux traits. Madame Krysanov est belle, ça ne fait aucun doute. Elle demande à Sirius s'il connait son personnage. Simple question rhétorique, parce qu'elle ne doute pas qu'il veut se montrer parfait. "Et toi ?" Elle se râcle la gorge et se met à réciter, scolairement :
"Katerina Valentina Youlia Krysanov, mariée à Dmitri Krysanov, fille du célèbre Ivan Vladimir Vassilievski. 30 ans. Riche. Outrageusement riche. Et folle amoureuse de son mari, et de son coffre en banque."
Elle sourit de toutes ses dents, et ils sont prêts à y aller. Un couple d'oligarques russes, dont la fortune est enviée par beaucoup. Et en ce moment en train de dormir profondément dans un cachot abandonnée dans une ruelle de l'Allée des Embrumes. Le plan parfait. Une fois qu'ils arrivent devant le portail, le garde leur demande leurs baguettes afin de s'assurer de leur identité. Et ça, ils ne l'avaient planifié. "Elles sont interdites à l'intérieur, pourquoi les aurions-nous prises ?" Marlene arque un sourcil, défiant le garde de rétorquer quoique ce soit. "Demandez à votre ami d'aller annoncer la venus des Krysanov à Madame MacMillan, si vous y tenez."
"Et les Krysanov ont horreur d'attendre et de se soumettre à un vulgaire contrôle d'identité."
Le garde semble hésiter, mais l'autre acquiesce et se dirige vers l'intérieur en grandes enjambées. Il ne reste donc qu'un garde devant eux. Et Marley a un plan.
"Mucus ad nauseam" Elle murmure en le fixant, et rapidement, le pauvre homme se retrouve avec le nez qui ne cesse de couler. "Oh ! Mon pauvre ami ! Tenez, un mouchoir !"
Il ne dit rien, prend le tissu, et se précipite à l'intérieur. La voie est libre.
"Je voulais pas prendre le risque qu'il hurle à l'attaque une fois réveillé, si je l'avais endormi. Un vilain rhume des foins, c'est dommage. Allons-y."
Elle reprend le bras de Sirius, et commence à marcher vers l'entrée du manoir des MacMillan, d'où sort la Maitresse des lieux, Eleanor MacMillan. "Voyons Albert, vous voyez bien que ce se sont nos amis ! Oh mes chers, je suis terriblement désolée de cette déconvenue !" Elle s'approche d'eux, et prend les mains de Marley, puis de Sirius. "Vous ! Retournez à l'entrée !" Aboie-t-elle avant de les faire entrée à l'intérieur.
"Ne vous en faites pas Lady MacMillan, nous comprenons la démarche avec les temps qui courent."
A peine sont-ils entrés à l'intérieur, qu'on leur sert un apéritif. Un cocktail, qui sent divinement bon. Marlene a toujours envié les riches et leurs soirées extravagantes. Eleanor repart, en leur disant de s'amuser et de profiter, s'excusant encore.
"Tu repères quelqu'un, toi ?" chuchote-t-elle en scannant la foule.
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Dé : Oui : Tiens donc ! Est-ce que ça ne serait pas un Travers qui a mal tourné ? Non : Rien pour l'instant, ils s'enfoncent un peu plus dans la foule.
Ils rentreront. C'est une chose dont Sirius est certain car cela ne peut pas être autrement. Ils doivent mener leur mission et pour cela il faut qu'ils rentrent dans le manoir des Macmillan pour la soirée. Sauf qu'à l'entrée, ils sont déjà arrêté par deux gardes qui semblent décidé à ne pas leur rendre la tâche facile. Sirius aurait aisément décidé d'utiliser un sortilège pour les forcer, mais il devait se montrer subtile. Si jamais l'alerte est donné, ils seront rapidement pris en faute - après tout, ce sont des sorciers étrangers, et il sait que lorsqu'il s'agit de se méfier des traitres, les sangs purs britanniques seront plus prompts à tourner la tête vers les étrangers. Et les Krysanov ont horreur d'attendre et de se soumettre à un vulgaire contrôle d'identité. Heureusement dans cette mission ils sont deux, et il peut compter sur l'intelligence et la réactivité de Marlène qui ne manqua pas de lancer un sortilège écoeurant au second garde tandis que le premier partait en courant pour rejoindre la maitresse des lieux. Oh ! Mon pauvre ami ! Tenez, un mouchoir ! Lança sa partenaire en tendant un mouchoir à l'autre sorcier.
Ils en profitèrent pour avancer et pour rejoindre l'intérieur des lieux. Je voulais pas prendre le risque qu'il hurle à l'attaque une fois réveillé, si je l'avais endormi. Un vilain rhume des foins, c'est dommage. Allons-y. Heureusement que tu es là pour penser pour deux. dit-il avec un rire dans la voix - sans doute le dernier qu'il se permettra pour un moment. Il connaissait Dmitri, il savait qu'il n'était pas homme à rire ou à sourire aisément. Bien au contraire, il était l'archétype du sang pur détestable et coincé. Alors il rentra aisément dans le personnage, parce que lui aussi devait l'être. Il se souvenait des leçons de son père, de ses exigences, et des leçons de maintient qu'il avait pu lui prodiguer quand il était gamin. Ils arrivèrent pour trouver la mère MacMillan gueuler sur son garde pour les laisser rentrer. Il ne répondit que par un regard arrogant et furieux vers le pauvre bougre, et un sourire aimable - mais pas un mot - pour la maitresse des lieux. Marlène, elle, jouait la femme aimable. Parce que c'était son rôle dans l'idée idiot des relations entres sangs purs. Ne vous en faites pas Lady MacMillan, nous comprenons la démarche avec les temps qui courent. Il opina simplement, gardant le bras de sa femme contre le siens et ils se retrouvèrent dans la foule à présent. Il scanda celle-ci à la recherche de visages familiers. Tu repères quelqu'un, toi ? Il opina - il lui fallut quelques secondes, seulement, pour reconnaitre trois sorciers différents. Aylan Travers. Un cousin d'Adonis - sauf que celui-ci a pris un chemin différent. Je paris ce que tu veux qu'il est marqué. Siffla-t-il en montrant un des sorciers qui se tenait dans un coin. Il discute avec Zoya Croupton, qui voudrait bien prendre la tête de la famille depuis le départ de Barty Jr. Et ils connaissaient tous les deux Barty - un prof de Regulus, un proche des anciens mangemorts.
Il grimaça, et regarda encore autour de lui. Mais je ne vois personne d'autres. Par contre... Il y a pas mal de jeunes sangs purs. En général ce genre de mondanité accueille plus aisément les parents et les patriarches. Mais sincèrement c'est majoritairement des héritiers de... enfin, que Regulus et moi on côtoyaient parce qu'on était envoyé jouer ailleurs pendant que les adultes préparaient l'apocalypse.
(oui : plus de 5 pro-mangemorts repérés, il y a de quoi s'inquiéter. non : deux pro-mangemorts font pas une réunion d'ennemis)
maraudeurs era (art'n'stick)
Dernière édition par Sirius O. Black le Dim 21 Avr - 12:38, édité 1 fois
"Heureusement que tu es là pour penser pour deux. " Elle rit doucement, elle aussi, avant de lui faire un clin d'oeil. Ils doivent rester incognito, et ne peuvent pas prendre le risque de faire tomber leur couverture parfaite. La main autour de son bras, ils s'avancent pour entrer dans la fête tenue par les MacMillan. Une fois la maitresse des lieux saluer, ils s'enfoncent un peu plus dans la foule des sang-pur, qu'ils méprisent tant. Marlene se retient de grimacer en les voyant festoyer, rire, s'amuser. Elle les déteste, et déteste encore plus les voir se réunir pour une petite sauterie. La plupart de ces gens ici vivent dans l'abondance alors que beaucoup de sorciers se remettent difficilement de la guerre. Elle observe, cependant, parce qu'ils sont là pour ça. Pour l'Ordre. Elle ne doit pas oublier l'Ordre. Se tournant vers Sirius, elle lui demande si lui repère quelqu'un. "Aylan Travers. Un cousin d'Adonis - sauf que celui-ci a pris un chemin différent. Je paris ce que tu veux qu'il est marqué." Elle suit le regard de son meilleur ami, et acquiesce. "Il discute avec Zoya Croupton, qui voudrait bien prendre la tête de la famille depuis le départ de Barty Jr."
"Vu la façon dont ses boutons de manchettes sont serrés pour éviter que sa manche remonte, on dirait bien que tu as raison." Elle boit une gorgée de son cocktail. "Je ne savais pas pour Barty Jr. Il s'est barré ?"
Marley continue de suivre son regard, le regardant scanner la foule avec attention. Lui, il les connait. Il a grandi dans ce monde, il connait les conventions. Et s'il lui a donné tous les tuyaux pour s'intégrer lors des missions, elle sait qu'elle ne connait pas la moitié des conventions de cette société. Mais elle fait de son mieux. "Mais je ne vois personne d'autres. Par contre... Il y a pas mal de jeunes sangs purs. En général ce genre de mondanité accueille plus aisément les parents et les patriarches. Mais sincèrement c'est majoritairement des héritiers de... enfin, que Regulus et moi on côtoyaient parce qu'on était envoyé jouer ailleurs pendant que les adultes préparaient l'apocalypse." Elle opine, et termine son verre en deux gorgées, avant de le poser sur un plateau tenu par un elfe de maison qui déambule dans la foule.
"Bon, c'est une bonne nouvelle, je suppose. Mais si les parents ne sont pas là, ils sont où ?"
Elle fronce les sourcils, trouvant ça assez étrange qu'il n'y ai que des héritiers, enfin en majorité, et la mère MacMillan pour les chaperonner. Elle trouve cette soirée assez étrange, et prend un autre verre pour passer ce sentiment de malaise qu'elle ressent. Elle ne saurait pas l'expliquer, mais elle se sent soudainement plus qu'heureuse d'être avec Sirius. Il pourra rattraper ses bourdes si elle ne rentre pas parfaitement dans le moule. Elle tourne la tête pour regarder l'orchestre, et derrière eux, derrière les instruments, un groupe de sorciers s'éclipsent par une porte dissimulée, jetant des regards peu assurés derrière eux.
"Tu vois, ça, c'est suspect. Si on allait chercher les toilettes ? J'ai un besoin de me repoudrer le nez, tout d'un coup."
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Dé : Oui : Un groupe de 5 sorciers s'éclipsent discrètement, en jetant des regards derrière eux. Non : Rien de suspect en vue, et c'est l'heure de la valse.
Il retrouvait les habitudes familières qui allaient de paire avec ce genre de soirée. C'était encré en lui si profondément que rien ne pourrait l'empêcher d'être le parfait sang pur. Il avait été élevé, éduqué pour cela. Pour briller dans les soirées mondaines, pour faire la conversation, pour toiser le monde avec le sentiment d'être supérieur. Son père refusait qu'il baisse le regard, et même si Orion Black était mort aujourd'hui, Sirius était toujours incapable de baisser les yeux face à ses semblables. Il supposait que c'est ainsi qu'il devait penser aux sangs purs. Parce qu'il pensait autrement des sangs mêlés, des moldus ou des nés moldus. Mais être entouré de cette société-là, réveillait en lui des choses qu'il détestait être et ressentir. Vu la façon dont ses boutons de manchettes sont serrés pour éviter que sa manche remonte, on dirait bien que tu as raison. Je ne savais pas pour Barty Jr. Il s'est barré ? Barty aime mieux décevoir son père que de jouer l'héritier. Il n'a pas été vu dans ces soirées mondaines depuis trois ans. Assura-t-il - une fois qu'il savait, simplement. A force de cotoyer les sangs purs, il avait aussi appris à écouter les murmures de couloirs et les rumeurs. Barty Jr. avait quitté son trône depuis bien longtemps.
Que des héritiers, des enfants, des fils et des fils de famille de sang pur. Sirius ne remarqua aucun parent, faisant part de cette remarque à Marlène bien rapidement. Bon, c'est une bonne nouvelle, je suppose. Mais si les parents ne sont pas là, ils sont où ? Et pourquoi réunir tous les enfants ici. Pas vraiment des enfants - des adolescents, des jeunes adultes qui avaient connu la guerre sans vraiment se battre pour la plupart. Certains si - Sirius le devinait, certains avaient dû porter la marque ou être des proches des mangemorts. Mais pas tous. Ils étaient là, prêts à faire la fête. Mais pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Tu vois, ça, c'est suspect. Si on allait chercher les toilettes ? J'ai un besoin de me repoudrer le nez, tout d'un coup. Il tourna la tête pour voir des sorciers disparaitre derrière une porte dérobée. Il opina, suivant Marlène jusqu'aux toilettes - ou plutôt jusqu'à la dite porte.
oui : ils arrivent jusqu'à la porte, y entrent sans problème pour découvre une contre-soirée. Là, des adultes, des adolescents, des tables où se trouvent des cartes et des jeux en tout genre. Sirius le sait : ce sont des paris particuliers qui ont court dans ce genre de soirée. Il manque pas de prendre le bras de Marlène, de la tenir contre lui, avisant la présence des hommes surtout. J'ai entendu parlé de ces soirées, mon père y était convié. Ils parient sur... et bien sur tout ce qu'ils possèdent. La main de leur premier né, leur elfe de maison, des maisons secondaires parfois. S'assoir à l'une de ces tables nous permettrait d'avoir des informations cela étant. Mais il faut être prudent - tu sais jouer ? demanda-t-il dans un souffle, en se tournant vers elle, essayant d'avoir l'air le plus tendre et amoureux possible.
non : impossible d'approcher la porte, c'est le gamin Bulstrode qui les arrête en souriant comme un dément. Je me demandais quand est-ce que vous alliez arriver ! Il prit le bras de Marlène pour la guider à sa suite. Venez, venez, j'ai ce que je vous avais promis. J'en ai assez pour tout le monde, mais la mère MacMillan sait pas. Alors chut, pas un mot. Souffle-t-il avant de les cacher derrière un rideau pour leur sortir deux sachets, et dans chacun : une rose noire.
maraudeurs era (art'n'stick)
Dernière édition par Sirius O. Black le Dim 28 Avr - 17:55, édité 1 fois
"Barty aime mieux décevoir son père que de jouer l'héritier. Il n'a pas été vu dans ces soirées mondaines depuis trois ans." Elle acquiesce, écoutant son meilleur ami tout en scannant la foule des yeux. Elle doit avouer que ce n'est pas sa sphère sociale, ici, et qu'elle a l'impression de déteindre fortement avec les invités. Si elle n'était pas dans la peau de la Krysanov, elle aurait l'impression d'être un canard au milieu des cygnes. Cependant, quelque chose cloche dans cette soirée. Plus ils avancent dans la foule, se délectant de petits fours et de champagne, plus Marlene remarque que les adultes sont comme absents. Ou du moins, pas dans la pièce principale. "Et pourquoi réunir tous les enfants ici." Quelques chaperons comme la matriarche MacMillan sont là, dans des coins de la pièce, mais ce sont les seuls adultes présents ce soir.
"Une sorte de rite initiatique, tu crois ? Ou une préparation à l'introduction dans la société ?"
Même si ce n'est pas son milieu, elle s'est quand même renseignée sur les traditions et coutumes des sang-pur. Elle doit tout faire pour passer inaperçue, et connaitre ses ennemis. En observant attentivement la salle, elle remarque une porte dérobée et des héritiers s'y faufiler en regardant derrière eux. En passant la porte, ils se retrouvent dans une salle qui sent fort le cigare, et où plusieurs tables de jeux sont installées. Marley remarque plusieurs mises sur celles-ci : des elfes, des baguettes, des artefacts qui luisent étrangement, et même des femmes. Elle déglutit, et se colle à Sirius quand il l'amène à lui. "J'ai entendu parlé de ces soirées, mon père y était convié. Ils parient sur... et bien sur tout ce qu'ils possèdent. La main de leur premier né, leur elfe de maison, des maisons secondaires parfois. S'assoir à l'une de ces tables nous permettrait d'avoir des informations cela étant. Mais il faut être prudent - tu sais jouer ?"
"Merlin c'est horrible. Promets moi que tu ne miseras pas, sinon je te castre." Elle dit ça en gardant un sourire, qu'elle tente de rendre amoureux et transit, ce qui détonne avec les menaces qu'elle vient de dire. "Je sais jouer, et je m'estime assez douée. Ces bijoux empruntés à la Krysanov ne lui manqueront pas, j'en suis sûre."
Descendant sa robe pour mettre encore plus en valeur son décolleté, qui n'est pas réellement le sien, elle s'avance dans la salle, le bras de Sirius toujours autour de sien, jusqu'à une table.
"Messieurs, me feriez vous l'honneur de m'inviter à votre table ?"
Dé :
Oui : Les hommes acceptent Non : Les hommes refusent, et invitent Sirius plutôt.
Les hommes lâchent un rire rauque, et si elle aimerait les encastrer dans l'acajou de la table, elle ne dit rien et garder un sourire faux sur le visage.
"Une bonne femme, et puis quoi encore ! Laisse la place à ton mari, qu'ils puissent nous promettre une nuit d'amour avec toi s'il perd."
Elle perd son sourire malgré elle, et se tourne vers Sirius, les rires gras résonnant dans son dos.
"Une sorte de rite initiatique, tu crois ? Ou une préparation à l'introduction dans la société ?" Il grimaça, essayant de garder la moindre de ses réactions le plus léger possible. Parce qu'il était un Black il savait bon nombre de choses sur la société sang pur. Parce qu'il était un rebelle, son père l'avait tenu écarté de certaines rumeurs et de moments de réunions entre sorciers. Ou alors était-ce ce genre de rituel qui ne concernait pas les grandes familles. Il tentait de voir s'il reconnait un Rosier, un Black - après tout il avait encore quelques cousins très éloignés qui portaient le nom - ou un Greengrass. Mais n'en reconnut aucun dans l'assemblée. Il devinait des familles de sang pur étrangères, des Crabbe, des Croupton aussi. Mais aucune famille qui avait une invitation constante dans la maison de feu son père. Alors il supposait qu'il s'agissait de familles de second rang, comme Orion Black aimait les désigner.
Derière une porte dérobée ils trouvèrent une salle de jeu - sans doute illégale, sans doute mettant en face le hasard et le destin des enfants des grandes familles. Il expliqua ce qu'il savait de ces soirées - de cela Orion lui avait parlé. A l'époque, quand il venait encore sur ces soirées. "Merlin c'est horrible. Promets moi que tu ne miseras pas, sinon je te castre." Il lâcha un rire amusé, bien que discret, avant de l'attirer vers les tables comme s'il était ici chez lui. "Même les familles de sang purs ont leur limite. Aucun n'aurait l'audace de jouer la femme mariée ou fiancée d'un autre. Les femmes de sang purs ne sont pas des catins." dit-il comme Orion le lui avait dit et répéter. Une femme était une reine, pas une catin. Et dire que lui préférait les rois finalement. "Je sais jouer, et je m'estime assez douée. Ces bijoux empruntés à la Krysanov ne lui manqueront pas, j'en suis sûre." Il opina, lui laissant la main si elle la voulait. Lui était un joueur bien impulsif, qui pouvait s'enfermer dans le jeu jusqu'à oublier la bienséance. Alors ils approchèrent d'une table et il la laissa se présenter pour prendre place. "Messieurs, me feriez vous l'honneur de m'inviter à votre table ?" Cependant en face elle ne reçut que des rires et des regards en biais. "Une bonne femme, et puis quoi encore ! Laisse la place à ton mari, qu'ils puissent nous promettre une nuit d'amour avec toi s'il perd." Il souffla durement. "Moi qui pensait qu'il te restait un semblant d'honneur Avery, je suis déçu de voir que ce n'est pas le cas." Répondit-il en refusant de tirer la chaise vers lui. "Messieurs, je ne jouerai qu'à la condition d'être face à des adversaires qui ont une meilleure conversation que cela." rajouta-t-il en arquant un sourcil inquisiteur vers les autres, le regard dur et orgueilleux comme il avait appris le porter.
L'un des sorciers se tourna vers Avery, lui faisant signe de quitter la table. Ce dernier resta interdit un moment, lança un regard contrarié vers Sirius - avant de se lever dans une insulte sifflée en fourchelangue. Alors Sirius prit place, espérant que Marlène restera derrière sa chaise. "Cela faisait longtemps qu'on ne vous avait vu, Krysanov. Le mariage a fait de vous un homme plus... et bien, plus exigeant. Il était temps. Que misez-vous ?" Demanda l'un des sorciers qui avait devant lui une fiole de chance liquide. Alors Sirius tendit une main vers Marlène pour récupérer un bijoux qu'il posa sur la table à son tour. "Je pense que vous ne méritez guère mieux pour le moment." Assura-t-il en prenant les cartes qui lui étaient distribués. Le jeu pouvait alors commencer.
Marlene commence à se tendre, malgré elle, dans cette sphère de sang pur qu'elle ne connait que par les dires de ses amis, Sirius notamment, qui a fuit ce monde. Elle garde une démarche assurée, et le dos bien droit, pas question de se vouter ce soir parmi les grands noms des sang-pur. Elle déglutit, quand elle fait des suppositions sur cette soirées. Sirius, à ses côtés, semble être à son aise, habitué à tout ceci. Ou alors fait-il semblant, comme elle, qui se plait dans ce rôle d'actrice. Ils trouvent finalement une porte dérobée, alors qu'elle commençait à croire que rien ne se passerait ce soir. Ils atterrissent alors dans une salle de jeu, et Marley commence à avoir peur quant à la nature des mises de ce soir. "Même les familles de sang purs ont leur limite. Aucun n'aurait l'audace de jouer la femme mariée ou fiancée d'un autre. Les femmes de sang purs ne sont pas des catins." Elle retient un rire.
"Tu es bien assuré de prétendre ça, je suis sûre que certains feraient tout pour l'amour du jeu."
Elle sait jouer, plutôt bien même. Chance, ou savoir faire, elle ne saurait pas le dire, mais elle gagnait souvent lors de parties nocturnes à Poudlard. Alors elle inspire profondément, et s'avance vers une table où jouent des hommes, qui ne doivent pas avoir plus de trente cinq ans. L'un raille en la voyant, et la voit plutôt comme une objet à parier. Vu son haleine désagréable, elle l'imagine bien alcoolisée. Elle fronce le nez, avant de se tourner vers Sirius. "Moi qui pensait qu'il te restait un semblant d'honneur Avery, je suis déçu de voir que ce n'est pas le cas." Un rictus étire ses lèvres, et elle se retourne vers la table. "Messieurs, je ne jouerai qu'à la condition d'être face à des adversaires qui ont une meilleure conversation que cela." Il a le regard dur, qui n'appartient plus à Kryssanov, mais à lui-même. Le regard, qu'il a sûrement du apprendre lors de son avance, à la dure. Elle baisse les yeux, pour regarder les hommes devant eux. Le malpoli quitte la partie, et elle se sent soulagée. Celui-ci ne part pas sans une insulte prononcée en fourchelangue. Elle déglutit, et suit Sirius de près quand il va s'asseoir. Elle se place derrière sa chaise. "Cela faisait longtemps qu'on ne vous avait vu, Krysanov. Le mariage a fait de vous un homme plus... et bien, plus exigeant. Il était temps. Que misez-vous ?" Sirius lève la main, et Marlene détache son collier d'or et de rubis de son cou pour l'y placer. "Je pense que vous ne méritez guère mieux pour le moment." Les cartes sont distribuées.
Dé oui/non : bon jeu ou pas ? Dé oui/non : Sirius gagne la manche ou pas ?
Sirius a un bon jeu, et Marley pose ses mains sur ses épaules en guise de soutien, jouant parfaitement la potiche qu'on attend qu'elle soit. Elle cache toutes ses émotions, et garde un visage neutre. La manche avance, mais son meilleur ami se retrouve à perdre. Elle ne peut retenir une grimace. Dommage Krysanov. Une autre partie ou vous n'avez plus rien à miser ? Un rictus mauvais étire les lèvres de l'homme. Marlene retire son bracelet allant avec son collier, un air de défi dans le regard.
"Ce n'était que l'échauffement, pas vrai mon amour ?" Elle dirige son regard vers celui qui a parlé plus tôt. "Vous complèteriez bien votre parure ?"