Faire face à l'avenir. [Frank/Alice]

Faire face à l'avenir.

Avec Frank, ils avaient tous les deux leur petite tradition. Aussi, Alice est en train de vérifier qu'elle n'a rien oublié dans la valise de Neuville, qu'ils vont laisser chez ses parents. Ils ne sont jamais partis depuis la naissance de leur fils, mais pour cette tradition-là, ils ne vont pas déroger à la règle. Aussi, ils ont demandé aux parents d'Alice s'ils pouvaient garder leur petit-fils, afin que le couple puisse se retrouver que tous les deux. Et cela travaille Alice, car elle se dit qu'elle doit parler à Frank. Elle craint sa réaction, et c'est peut-être pour cette raison qu'elle a attendu qu'ils partent dans leur endroit, afin qu'il puisse peut-être prendre un peu mieux la chose. Terminant de mettre son manteau à Neuville, la lieutenante attrape sa baguette et envoie la valise au rez-de-chaussée. Puis elle prend son fils dans ses bras, et rejoint rapidement Frank qui se trouve en bas. « C'est tout bon mon amour, nous avons tout ce qu'il faut. » Et sans attendre, Alice attrape sa propre veste, avant de transplaner jusqu'à chez ses parents. Elle les salue comme il se doit, et contre sa mère qui veut à tout prix leur faire prendre un thé. Mais dans le fond, la jeune maman n'a qu'une envie, celle de se retrouver avec son époux. Aussi après une énième embrassade, et la promesse qu'ils leur envoient un hibou au moindre problème, Alice attrape la main de Frank et transplane une nouvelle fois.

En arrivant sur les lieux, l'auror ne peut s'empêcher de sourire doucement. Cet endroit lui a terriblement manqué, et cela fait un an qu'elle n'y a pas mis les pieds. Mais il s'agit là de leur cocon à eux, et si elle devait trépasser et devenir complètement serpent, elle est fière de pouvoir voir cet endroit une dernière fois. Ses doigts toujours entrelacés à ceux de son époux, Alice lui indique la plage d'un signe de tête. Elle n'a pas besoin de parler pour qu'il comprenne, alors qu'ils prennent rapidement cette direction. Et en arrivant vers le sable, Alice se penche pour enlever ses chaussures qu'elle tient à la main par la suite, avant de vouloir aller marcher au bord de l'eau. Elle a toujours aimé ça et aujourd’hui ne fait pas exception, même si l’eau est froide en ce premier janvier. « Cet endroit m'a tellement manqué… » Elle serait presque nostalgique. Au bout d'une bonne heure de balade, Alice fait signe à Frank de s'asseoir à côté d’elle, sur le sable, protégés du vent par des rochers. Elle vient doucement à poser sa tête sur son épaule, le regard vers la mer, ses mains encadrant le bras de son époux. « Tu me promets que tu m'aimeras quoi qu'il arrive dans l’avenir ? »

(c) Dandelion

Faire face à l'avenir
@Alice Londubat & @Franck Londubat

Il embrassa tendrement son fils, inspirant le parfum si caractéristique qui était le siens et le voyant prêt à donner de la voix sourit avant d'emporter Alice à sa suite. C'était le problème de ses beaux-parents à présent et il n'était rien qui les garderaient près d'eux. Cette journée était la leur - depuis leur première année ensemble, à Poudlard, où il l'avait réveillé tôt le matin du 1er janvier pour lui faire la promesse de l'aimer, près du Lac noir, jetant un cailloux dans l'eau pour assurer cette promesse après l'y avoir gravé.
C'était une chose qu'ils avaient refait encore et encore. Chaque année ils venaient au bord de l'eau, se faisaient une promesse qu'ils gravaient sur une pierre pour la jeter dans l'eau et emporter ainsi la promesse dans l'infini. Il y tenait - et cette année plus encore, alors que la guerre terminée, Neville né, il lui semblait que tout pouvait s'effondrer en une seconde.

Il était terrorisé, mais voulait continuer à se battre. Franck n'était pas du genre à abandonner facilement - ou à abandonner tout simplement. Il aimerait Alice jusqu'au bout. Comme il lui avait promis durant leur mariage. Comme il l'avait promis cette fois au bord du Lac. Ils transplanèrent au bord de mer, et il laissa l'air iodé lui emporter l'esprit. Cet endroit m'a tellement manqué… A moi aussi. Admit-il, prenant sa main pour la guider près du bord de mer. L'eau venait leur lécher les pieds, et rapidement Alice abandonna ses chaussures. Il en fit de même, riant quand l'eau venait lui geler les orteils - il essaya de fuir, une fois au deux, Alice le poussant vers l'eau pour qu'il soit celui mouillé. Il la prenait alors, les deux mains sur ses hanches dans un jeu malin entre eux deux. Ils finissaient par rire comme des gamins avant de s'embrasser. Le vent se levait mais ils n'en n'avaient cure.
Ici ils étaient eux-mêmes. Ici ils étaient apaisés, loin de leurs missions, de leur métier, des pertes et de la douleur. Ils étaient eux d'eux. Pour l'éternité. Tu me promets que tu m'aimeras quoi qu'il arrive dans l’avenir ? demanda-t-il quand quelques instants plus tard ils étaient installés dans le sable. Il était assis, elle entre ses jambes, le dos contre son torse et il l'entourait de ses bras, pour la tenir au plus près. Je te le promets. Du premier jour, jusqu'au dernier. Souffla-t-il à son oreille avant d'embrasser la peau délicate sous celle-ci.
Mais il sentait quelque chose dans son ton qui était différent, une peur qu'il devinait sans trop de difficulté. Qu'y a-t-il Amour ? demanda-t-il en la serrant plus fort, comme pour lui rappeler qu'il était là. Avec elle. Pour toujours. Et que rien ne pourra lui retirer cette place.

maraudeurs era (art'n'stick)

Faire face à l'avenir.

@Franck Londubat & Alice.

Alice est vraiment heureuse de pouvoir profiter d’un moment en tête à tête avec son époux. Et pour cause, même si elle aime Neuville, tout ce qu’elle a à dire à son époux, ne peut pas se faire avec leur fils. Elle ne veut pas risquer d’être interrompue, surtout que ce n’est pas simple pour elle. Alors même si la brune profite du moment tranquillement, malgré l’eau froide qui vient lui chatouiller les orteils, la lieutenant se demande comment elle va pouvoir lui avouer la vérité. Elle a peur que son époux s’énerve et dans un sens, lui en veuille de ne pas lui avoir dit la vérité avant.
Venant s’asseoir entre ses jambes, Alice profite de ce moment présent. Son regard se perd dans l’horizon, alors qu’elle sert les bras de son époux contre elle. La carrure de Frank la protège du froid présent, surtout que le vent souffle légèrement. Mais la brune ne voulait pas lui avouer toute la vérité dans un autre endroit. Et puis, au moins, ils ne commenceront pas l’année avec un mensonge comme ça. Prenant la parole, Alice a besoin de se rassurer. Elle veut être certaine qu’il l’aimera, quoi qu’il arrive. Même s’ils se le sont promis lors de leur mariage, la jeune Auror a besoin de l’entendre à cet instant présent. Elle sourit doucement, et un frisson agréable lui remonte le long de la colonne vertébrale en sentant les lèvres de son époux sur son épiderme. Elle avait vraiment besoin de ça. Serrant les bras de Frank, elle souffle doucement. « Je … je vais partir … » Elle murmure doucement, n’arrivant pas à croire qu’elle ait obligé de prononcer de tels mots. Et pourtant, les semaines défilent et Alice n’a toujours pas trouvé d’autre solution. Appuyant l’arrière de sa tête contre l’épaule de son époux, elle se force à reprendre la parole, la gorge serrée. « Je t’ai caché quelque chose …. » Et pourtant, il n’y a jamais eu de mensonge entre eux jusque-là. Mais Alice a voulu le protéger, et pourtant, là, elle ne peut pas continuer ainsi. Elle doit lui dire. Se tournant légèrement, restant malgré tout entre ses jambes, Alice vient à poser sa main délicatement sur la joue de son époux. Elle sent les larmes qui montent rapidement, mais elle inspire pour tenter de rester forte. « J’ai … Quand j’ai repris mon poste, on a été à la poursuite de nombreux mangemorts et … ça a mal tourné. » Et c’est peu de le dire. « Je ne sais pas pourquoi mais … j’ai reçu un sort, mon amour …. Un… Maledictus … » Sa voix se brise, alors qu’elle vient à blottir son visage contre l’épaule de Frank. Les larmes roulent sur ses joues, alors qu’elle ne veut pas le perdre. Ni lui, ni leur fils. Mais pourtant, c’est bel et bien ce qui est en train d’arriver …

(c) Dandelion

Faire face à l'avenir
@Alice Londubat & @Franck Londubat

Le vent frappe leurs visages, alors il ressert ses bras autour de sa femme, pour la protéger du froid et du vent. L'eau vient jusqu'à leurs pieds, les chatouillent délicieusement et le fait sourire. Pourtant il le sait, il se prépare une chose de désagréable. Il connait assez bien sa femme pour deviner la tension dans ses épaules, la difficulté dans son souffle et pour sentir les battements chaotiques de son palpitant. Il la sert plus, lui accorde un peu de courage, lui rappelle qu'il est avec elle. Et les premières paroles qu'elle prononce le lui confirme - Alice souffre. C'est une chose qu'il pensait percevoir depuis quelques temps, mais mettait cela sur le compte de la fatigue. Après tout, avec un enfant en bas âge à la maison et un travail d'Auror, rien d'étonnant à cela. Et même s'ils peuvent compter sur la mère de Franck ou sur la famille d'Alice pour Neville, ils restaient de jeunes parents avec des métiers prenant qui tentaient de faire de leur mieux.
Mais c'était autre chose, il le découvrait alors. Serrant sa femme contre lui, il lui promit de l'aimer encore. Encore et encore, jusqu'à la mort. Je … je vais partir … Il doute un moment d'avoir bien entendu les paroles d'Alice, ne pouvant croire qu'elle lui annonçait ça. C'était complètement fou, improbable et il ne put réagir - parce qu'il n'y croyait pas. Mais elle bougea entre ses bras pour se tourner vers lui et il remarqua ses yeux remplis de larmes.

Il ne savait pas ce qu'il se passait mais il doutait d'apprécier la nouvelle. Je t’ai caché quelque chose …. Il sentit son coeur se serrer - pensa à l'adultère, au meurtre, à la douleur. Qu'importe ce qu'Alice avait fait, qu'importe ce qu'elle vivait, il serait et resterait avec elle. Il l'aimait bien trop pour la laisser partir. Surtout après lui avoir promis de l'aimer. Je reste à tes côtés. soupira-t-il, sans pouvoir l'empêcher, sa main trouvant la joue de sa femme pour la caresser doucement et la soutenir dans ce moment. J’ai … Quand j’ai repris mon poste, on a été à la poursuite de nombreux mangemorts et … ça a mal tourné. Il fronça les sourcils une fois encore - il savait qu'il ne se doutait pas de ce qu'elle lui dirait. Si elle avait tué quelqu'un, c'était normal, le flot de la guerre. C'était un sacrifice de son âme à accepter. Il avait tué aussi. C'était ainsi. Mais non - ce devait être autre chose. L'esprit de Franck partait en tout sens pour trouver celui des paroles de sa femme. Je ne sais pas pourquoi mais … j’ai reçu un sort, mon amour …. Un… Maledictus … La foudre frappa entre eux, et il perdit son souffle.

Un Maledictus.
Sa femme se transformerait en animal sauvage. Chaque nuit, chaque moment, jusqu'à ne plus être elle-même. Elle disparaitrait, l'animal prendra le dessus et elle allait disparaitre. Il pensa à Alice, à sa peur, à sa terreur. Il pensa à Neville qu'il lui fallait protéger. Il pensa à cet amour qui le consumait depuis toujours. Tu ne partiras pas. Déclara-t-il, avec assurance, parce que c'était au moins une chose dont il était certain. Il prit le visage de sa femme contre lui, embrassa ses cheveux et la berça alors qu'elle laissait couler les larmes contre son épaules. On peut trouver une solution, mais pas celle-la. Je ne te laisserai pas... lutter seule. Jamais. Rajouta-t-il en la serrant plus fort encore.
Son esprit tournait rapidement, à la recherche d'une solution. La priorité, c'était de protéger Neville. Mais pour cela, ils avaient des dizaines de solutions - son coeur se brisait à cette idée, mais il pouvait demander à sa mère ou aux parents d'Alice, ou à leurs amis de le garder pour un temps. Un temps - juste assez pour sauver Alice de cette malédiction.

Il sentit la rage l'envahir, à l'idée qu'un sorcier ait fait cela à sa femme. Qu'il l'ait maudite, l'ai privé de sa liberté et de son existence. Il sentit la rage qui grandissait comme un brasier ardent en lui et il serra Alice plus fort pour se rattacher à sa présence. Il aura le temps de traquer le coupable. Pour l'heure, il devait se concentrer sur sa femme. Depuis quand ? Est-ce que... Est-ce que la transformation a déjà eut lieux ?

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Faire face à l'avenir.

@Franck Londubat & Alice.

Alice ne sait pas comment lui avouer la vérité. Elle angoisse à l’idée, ne sachant pas comment il va réagir. Mais elle ne peut pas le cacher plus longtemps à son époux et pour cause, elle voit bien que les semaines défilent et qu’elle n’a toujours pas trouvé de solution. Elle sait que Rodolphus est sur le coup, et cela risque d’ailleurs d’énerver Frank. Mais en étant aux côtés des mangemorts, nul doute que son ex pourra peut-être trouver bien plus facilement qu’elle, celui qui lui a jeté le sort. Et peut-être qu’à force de pression, le mangemort acceptera de lever la malédiction. Et finalement, un pas après l’autre, Alice vient à lui avouer la vérité. Elle se blottit contre lui, alors que les larmes lui montent aux yeux. Mais cela lui fait si peur de les perdre. De devoir se séparer de son époux et de leur fils. Alors que Neville est si petit. Frank prend la parole, embrassant ses cheveux, avant de la bercer dans ses bras. La lieutenant se serre avec force contre lui, mais n’arrive pas à le contredire. Elle se doute que ça ne doit pas être facile pour lui d’apprendre ça. Mais elle sait qu’elle finira par partir. Que la malédiction prend le dessus un peu plus chaque jour. Qu’un jour, il n’y aura pas de retour en arrière et qu’elle se transformera complètement. Elle sait que son mari est sincère. Et qu’il sera à ses côtés. Comme depuis des années maintenant. Alice arrive à arrêter de pleurer, mais reste malgré tout blottie contre Frank. Elle respire son odeur, sentant son cœur qui bat sous son oreille. Une mélodie qui l’apaise, alors qu’elle sait qu’à ses côtés, elle pourra tout affronter. Et même si c’est les dernières semaines qu’ils passeront ensemble, elle sait que ça sera dans l’amour. Fermant les yeux, elle soupire doucement avant, tremblante. « Fin septembre … et je … Oui … Il y a trois jours. » Son cœur se brise face à cet aveu. Elle a eu tellement peur, et s’est enfuie de la maison pour ne blesser personne. Mais elle a fini épuisée par cette douloureuse épreuve. « Un serpent … » Elle murmure doucement cet aveu, frissonnant. Elle est effrayée depuis, surtout qu’elle a toujours détestée les serpents. Inspirant doucement, elle se mord les lèvres. Alice va devoir lui parler de l’ancien Serpentard. Se redressant, la brune vient caresser délicatement la joue de son époux, avant de se pencher pour l’embrasser tendrement. « Il n’y a que deux personnes qui sont au courant pour l’instant … Remus l’a appris, lorsqu’on était en mission. » Et elle a parlé plusieurs fois du jeune-homme talentueux et prometteur à Frank. Mais elle craint que la suite ne va pas plaire à son époux. « Et je suis … retombée sur Rodolphus. Je ne l’ai pas arrêté mais … il va m’aider. » Elle sourit, essayant de le rassurer. Elle sait que Frank ne porte pas l’homme dans son cœur. « Il est le plus apte à le faire, étant proche des mangemorts … Tu comprends ? » Elle se mord la lèvre, alors que tout ça est en train de la détruire à petit feu.

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Faire face à l'avenir
@Alice Londubat & @Franck Londubat

Il écoute attentivement le souffle irrégulier de sa femme, la berçant doucement pendant que ses larmes coulent entre eux pour noyer son âme. Il souffle, inspire, expire, tente de garder sous contrôle les émotions qui l'envahissent. La peur, évidemment, de voir la femme de sa vie lui être arraché. La colère, de savoir que la magie noire allait la dévorer alors qu'ils avaient survécu à cette guerre, survécus à la torture, survécus aux combats. Le désespoir, de ne pouvoir imaginer une monde duquel Alice était absente. Il avait Neville, et il adorait son fils. Mais Alice était son âme soeur, son tout, son monde. Sans elle, tout s'effondrerait et il ne lui resterait alors qu'à survivre jusqu'à la rejoindre de l'autre côté.
Tout s'affrontait dans son palpitant et il savait qu'il était susceptible d'exploser - Franck avait toujours été mauvais à contenir ses émotions, surtout quand il s'agissait de souffrir. Il voulait être fort, dur, courageux, affronter l'adversité sans détour. Il voulait être cet homme-là, ce héros-là. Mais parfois tout devenait trop et il explosait sans commune mesure.

Mais pas cette fois, il se raccrochait à Alice, la sentait qui se détendait dans ses bras et se concentrait uniquement sur elle. Elle était sa lumière dans la tempête, la lueur qui lui rappelait que le soleil brillait toujours au-dessus des nuages. Fin septembre … et je … Oui … Il y a trois jours. Il sentit sa gorge se serrer, essayant de replacer les évènements - trois jours en arrière, elle avait prétexté devoir partir en urgence pour les Aurors. Prétendu. La douleur du mensonge s'insinua entre eux et il tenta de ne pas simplement s'en sentir blessé. Un serpent … C'est si éloigné de toi... Souffla-t-il, les dents serrés pour ne pas laisser échapper la moindre larme ou la moindre émotion.
Il se forçait à respirer par de grandes bouffés d'air pour ne pas perdre le contrôle et être envahit. Il devait garder la tête froide, s'assurer de trouver les solutions et de sauver Alice. Il n'y avait que cela qui devait compter : la sauver. Il n’y a que deux personnes qui sont au courant pour l’instant … Remus l’a appris, lorsqu’on était en mission Il opina - Remus était un jeune sorcier, un Auror plutôt prometteur et il était de confiance. Membre de l'ordre, il faisait parti de cette bande avec Potter, Pettigrow et Black - les Maraudeurs. Personne n'était passé à côté de cela, pas même lui. Et durant les mois à combattre avec l'Ordre, il avait pu voir Remus sur le terrain. Il était de confiance, il en était certain.

Quand il croisa le regard d'Alice, cependant, il sut qu'elle lui annoncerait autre chose. Une chose qu'il n'apprécierait pas. Ils ne passaient pas un moment l'un sans l'autre depuis leurs onze ans. Il l'aimait depuis ses onze ans. Alors il savait tout des mimiques et des regards d'Alice. Il la connaissait par coeur. Il sentit son coeur se serrer, et bientôt ce fut trop. Et je suis … retombée sur Rodolphus. Je ne l’ai pas arrêté mais … il va m’aider. Sérieusement ?! S'exclama-t-il sans pouvoir y réfléchir. Rodolphus Lestrange était sans doute un des types les plus abjectes qui soit. L'ex-petit-ami d'Alice. Mais surtout un mangemort. Un sorcier noir. Recherché par le ministère. Il est le plus apte à le faire, étant proche des mangemorts … Tu comprends ? Non, non je ne comprends pas Lice. Grogna-t-il fronçant durement les sourcils et sentant son coeur qui battait foutrement plus vite soudainement.
Tu mets ta vie entre les mains de Rodolphus Lestrange ? Sérieusement ? Ce n'est pas un proche des mangemorts : c'est un ancien mangemort, Alice. Il a été prouvé qu'il était proche de Bellatrix. Tu sais, la sorcière qui nous a... Qui nous a fait subir tout cela. Et Rodolphus ne t'a pas sauvé à ce moment-là, qu'est-ce qui te fait croire qu'il va te sauver cette fois ? Dit-il rapidement - très rapidement, la colère prenant le dessus sur sa colère. Son coeur rageait dans sa poitrine, son regard s'enflammait de la magie qu'il contenait difficilement, il se sentait brûlant. Brûlé de l'intérieur par la nouvelle. Il est notre ennemi Alice. Il est peut être même coupable, qui sait !? On ne peut pas lui faire confiance. On ne le pouvait pas à Poudlard, et on ne peut pas plus aujourd'hui je... On trouvera une solution. Toi et moi. On trouvera. Et il sentit ses yeux brûler, cette fois, les larmes risquant de tomber pour toucher le sable et s'effacer.

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Faire face à l'avenir.

@Franck Londubat & Alice.

Alice a honte de ce qu’elle est en train de devenir. Un serpent. Tout ça à cause d’un mage noir qui n’a pas réfléchi. Comme s’ils le faisaient … La lieutenant s’en veut de l’avoir caché à son époux, mais elle ne voulait pas l’inquiéter. Alice avait l’espoir de trouver une solution. Malheureusement, les semaines ont beau passé, et elle n’a aucune idée de ce qu’il en est réellement. La brune n’a pas retrouvé la trace de celui qui l’a maudite, et elle perd peu à peu son humanité. Il est donc temps d’en parler à Frank, afin de le préparer au pire. Surtout qu’il devra s’occuper de Neville seul, si jamais elle venait à se transformer totalement. Sans parler qu’elle demandera à son époux de l’achever, se refusant de vivre jusqu’à la fin de ses jours dans la peau d’un reptile.

La lieutenant vient donc à lui avouer que Remus est au courant. En même temps, avec sa nature de loup garou, il l’a senti. Elle ne pouvait donc pas le cacher plus longtemps. Mais elle sait que la suite ne va pas plaire à son époux. Il n’a jamais apprécié Rodolphus, et les choses sont certainement pires depuis que l’ancien Serpentard est devenu mangemort. Et la réaction de Frank ne tarde pas. Alice sent son cœur qui tambourine dans sa poitrine, alors qu’elle savait qu’il n’apprécierait pas. Mais la brune continue quand même, expliquant qu’il est sûrement le plus apte à l’aider. En même temps, il est au cœur de son problème. Sans parler qu’Alice a confiance en lui, alors qu’ils se sont aimés. Et même s’il a changé, Rodolphus reste son premier amour. Alice pince les lèvres, alors que Frank annonce ne pas comprendre. Son cœur se serre douloureusement, alors que son souffle se fait ératique, en se rappelant ce que Bellatrix leur a fait subir. Ils n’étaient pas loin de virer fous tous les deux, après les nombreux endoloris qu’ils ont subi. « Je sais bien mais … » Mais Frank n’a pas fini. Il reprend rapidement, et Alice comprend qu’il est blessé qu’elle ait demandé de l’aide à l’ancien Serpentard. Aussi, elle vient à poser délicatement sa paume froide sur sa joue, caressant sa pommette de son pouce. « Pourquoi il serait coupable ? Mon amour, même s’il est mangemort, on … on a vécu quelque chose lui et moi, ne l’oublie pas. » Alice n’aime pas le lui rappeler. Mais elle veut lui faire comprendre que Rodolphus est de leur côté et non pas leur ennemi. Même si pour Frank, cela doit être difficile à accepter alors qu’ils se sont toujours détestés. « Et il ne nous a pas protégé ni défendu contre Bellatrix mais … peut-être qu’il veut justement se rattraper ? » Alice ne veut pas accepter qu’il soit mauvais. Elle veut croire qu’il y a toujours une part du jeune-homme qu’elle a aimé, au fond de lui. Qu’il n’est pas définitivement mauvais. Alice s’avance un peu pour combler la distance qu’il y a entre eux et vient se blottir contre son époux. Elle se montre faible, mais avec Frank, il n’y a pas de faux semblant. « J’ai peur … J’ai besoin de trouver une solution … Alors si Rodolphus peut me l’apporter, s’il te plaît, accepte-le. Et je demanderai à Hayden également … » Il a été son mentor. Il peut donc peut-être lui apporter une aide précieuse. Du moins elle l’espère, car elle n’a pas eu de nouvelles depuis qu’il a quitté le ministère. Fermant les yeux, sentant les battements de cœur de Frank sous son oreille, cela l’apaise. « Si je me transforme totalement … tu … tu pourras me … me faire disparaître de ce monde ? » Sa gorge se serre, alors que les larmes montent une nouvelle fois au bord de ses yeux. Et Alice murmure doucement. « Je n’ai confiance qu’en toi pour ça … »

(c) Dandelion

Il lui était impossible de faire confiance à Rodolphus Lestrange. Le mangemort était une némésis, son reflet miroitant les défauts de Franck, ce qu'il aurait détester devenir, ce qu'il aurait pu - sans doute - être si ses choix avaient été différents. Ils étaient semblables de bien des façons, mais se haïssaient farouchement depuis toujours. Franck était convaincu qu'il était capable de tout, surtout du pire, qu'il n'avait de ressentiment envers personne, qu'il embrassait la mort comme une allié et utilisait la torture comme jouet contre le reste du monde. Rodolphus Lestrange n'avait d'humanité que l'apparence, le reste de son être était pourri par ses envies, ses passions, et ses exigences. Il écraserait le monde pour le voir à ses pieds.
Et il avait aimé Alice.
C'était un fait indéniable bien que douloureux, marquant au fer l'histoire que Franck avait écrit avec sa femme. Il avait "volé" Alice à Rodolphus - voila les termes utilisés par ce dernier il y a des années de cela. Il ne doutait pas que le mangemort en gardait une colère sourde et une injustice profonde. Mais Alice restait attachée à lui, pour une raison qui échappait à Franck. Une raison dont il ne voulait pas entendre parler - parce qu'il craignait sans doute qu'il se glisse en elle un soupçon de doute ou de regret. "Pourquoi il serait coupable ? Mon amour, même s’il est mangemort, on … on a vécu quelque chose lui et moi, ne l’oublie pas." Il sentit sa gorge se serrer - il savait tout cela, mais détestait malgré tout que sa femme le lui rappelle. Il n'était pas certain de vouloir parier la vie d'Alice sur les possibles sentiments que Rodolphus pouvait encore avoir à son égard. Il lui était impossible de ne pas être paranoïaque, pensant que peut-être il pourrait utiliser cette situation à l'insu d'Alice. Peut être qu'il pourrait la manipuler. Peut être qu'il pourrait l'ensorceler. Peut être qu'il pourrait la faire glisser vers la folie ou la fin, assumant que s'il ne pouvait pas l'avoir, personne ne l'aurait.

La passion rendait les hommes fous.

"Et il ne nous a pas protégé ni défendu contre Bellatrix mais … peut-être qu’il veut justement se rattraper ?" Il sourit tristement, retrouvant là la raison de l'amour qu'il portait à sa femme et la raison - sans doute - pour laquelle Rodolphus pourrait l'aimer encore. Parce que malgré tout elle ne voyait toujours que le bon en chacun. "Jamais je ne pourrais comprendre comment tu peux lui faire encore confiance et croire en lui." Dit-il d'une voix plus lointaine pour ne pas montrer plus longtemps sa rage. Et les paumes de main froides d'Alice sur sa joue le firent frissonner. Il ferma les yeux et se laissa aller contre l'étreinte douce et naturelle. "J’ai peur … J’ai besoin de trouver une solution … Alors si Rodolphus peut me l’apporter, s’il te plaît, accepte-le. Et je demanderai à Hayden également …" Il lâcha un rire sans joie. "Tout le monde le savait-il avant moi ?" demanda-t-il d'une voix d'enfant capricieux. Il savait - parce qu'il la connaissait - qu'il n'était rien de cruel dans ce choix. Elle avait espéré - espéré s'en sortir sans lui causer la moindre peine, sans l'inquiéter, sans lui faire peur. Mais si elle en parlait aujourd'hui, c'est parce qu'elle sentait l'espoir perdre de sa place, se remplaçant par une peur glaçante.
Il le savait, il l'entendait dans sa voix. A présent, elle ne pouvait plus se battre seule et elle avait besoin de lui. Alors il l'entoura de ses bras plus fermement encore, l'entrainant contre lui pour qu'elle se love contre son corps. Il voudrait la protéger. Il voudrait la sauver. Mais ce n'était pas ce qu'elle attendait de lui.

Ils étaient des soldats, tous. Mais lui, il était son bouclier face au monde. Lui, il était sa promesse d'avenir. Et elle commençait à envisager un avenir où elle ne serait qu'un souvenir. "Si je me transforme totalement … tu … tu pourras me … me faire disparaître de ce monde ? " Il s'attendait à cette demande - parce qu'il la connaissait - mais ce n'était pas moins douloureux de l'entendre. Il aurait aimé avoir la foutue de Lestrange, finalement. Il aurait aimé pouvoir juste lever les yeux au ciel en arguant qu'elle ne mourrait pas. Jamais.
Il le voudrait. Il voulait y croire.
Il ne voulait pas qu'elle disparaisse.
Mais il comprenait - parce qu'ils étaient des soldats, qu'ils avaient perdu bien plus qu'ils ne pouvaient le supporter. Parce qu'ils savaient que la mort et la malédiction étaient injustes et capricieuses. Elles prenaient sans se soucier de l'avenir, des promesses, des mariages, de l'amour. Elles prenaient, engloutissaient comme des monstres gigantesques et méchants. "Je n’ai confiance qu’en toi pour ça …" Il opina contre elle, ses larmes coulant à présent librement sur ses joues. Il voudrait lui dire qu'elle survivra.
Il voudrait lui dire que jamais ils n'en n'arriveraient à cela.
Il le voudrait.
Il voulait qu'elle le croit.
Mais ce serait mentir.
Ce pouvoir, il ne le possédait.
L'avenir s'obscurissait et à l'horizon grossissaient des nuages énormes et noirs, avançant vers eux avec menace. Mais il ne bougeait pas.

S'il était une chose de certaine concernant Franck Londubat, c'est qu'il était un homme d'honneur. Il n'était rien qu'il ne ferait pas pour les siens. Rien qu'il ne ferait pas pour assurer la protection de sa famille. "Promis. Je ne te laisserai pas devenir un monstre." Dit-il finalement contre ses cheveux. Il mourrait de la tuer. Il en mourrait.
Il mourrait de la perdre.
Mais il ne la laisserait pas devenir ce qu'elle déteste. Il ne la laisserait pas faire du mal à Neville. Il le lui promit, s'effaçant pour elle. Pour sa promesse.
Il se tuerait pour elle.
Et pria le ciel de ne pas les séparer. Il pouvait survivre à la guerre, à la perte de leurs amis, de leurs parents. Mais il ne survivrait pas à la perte d'Alice.
Il se mit à pleuvoir.
Et la pluie était douce, chaude, presque caressante. Il sourit alors. "Viens, allons nager." Dit-il en se redressant pour l'aider à faire de même. Il jeta son tshirt par terre, ôta son pantalon et ne garda qu'un boxer. Il lui prit la main, et une seconde enfin, redevint l'enfant amoureux qu'il était depuis qu'il l'avait rencontré.

Faire face à l'avenir.

@Franck Londubat & Alice.

Alice ne peut pas faire semblant. Elle aime Frank irrévocablement, d’un amour profond et sincère. C’est son âme sœur. Mais son mari ne doit pas oublier qu’elle a aimé Rodolphus. Il reste son premier amour et jamais elle ne pourra totalement l’oublier. Aussi, elle reste persuadée que tout ce que le Lestrange lui a dit, est la vérité. Qu’il ne voulait pas leur faire de mal. Qu’il n’a pas cherché à se venger. Ils ont vécu quelque chose de fort pendant leur année à Poudlard, et ça, jamais personne ne pourra le leur enlever. Et même si elle n’aime pas penser à ce qui s’est passé ce jour-là, avec Bellatrix, Alice ne peut s’empêcher de défendre Rody. Il ne les a pas défendus c’est vrai mais … Mais elle reste persuader qu’il aurait voulu le faire. Mais cela l’aurait certainement mis en danger.

Venant poser délicatement la main sur la joue de son mari, Alice lui lance un petit sourire. « Je ne te demande pas de comprendre mon amour. Mais si tu ne lui fais pas confiance, fais-moi confiance, d’accord ? » Continuant de caresser sa joue tendrement, la lieutenant vient à avouer la terrible vérité. Celle qu’elle a peur de ne pas trouver de solutions, malgré l’aide de Rody ou d’Hayden. Se figeant en entendant la question de son époux, Alice baisse les yeux et se mord les lèvres nerveusement. Elle ne voulait pas le blesser … « Je … Non c’est juste que …. Je pensais vraiment trouver une solution et ne pas t’inquiéter inutilement. Mais je perds espoir … » Et elle veut ainsi qu’il puisse se préparer au pire.
Se serrant avec force contre son mari, son rocher, sa force, Alice ferme les yeux pour profiter. Avec lui à ses côtés, elle affrontera l’avenir. Peu importe ce qui lui réserve. Et si le pire vient à arriver … Elle se redresse pour lui faire sa demande. Alice ne peut pas demander un tel geste à quelqu’un d’autre. Frank sait qu’elle déteste le fait d’être un serpent. Se mordant les lèvres, cela la brise de voir son mari pleurer. Lui qui est si fort. Lui qui est si … Non, elle sent son cœur qui se fissure, s’en voulant terriblement de lui imposer une telle douleur. C’est de sa faute, elle aurait dû être plus prudente ! Et quand Frank prononce sa promesse, Alice sent un poids qui s’enlève de ses épaules. Elle sait qu’il tiendra parole. « Merci … Merci mon amour. » Elle murmure, reconnaissante, avant de venir embrasser ses lèvres. Elles ont un goût de sel, à cause de leurs larmes mutuelles, mais c’est pourtant un baiser remplit d’amour. Elle ne veut pas être séparée de lui mais … Elle ne veut pas devenir un monstre non plus. Reste à voir si l’avenir sera radieux ou sombre.

La pluie vient doucement les entourer mais cela ne la dérange pas. Hochant la tête, Alice essuie ses joues rapidement, avant de se lever. Et sans attendre, elle enlève ses vêtements, ne restants qu’en sous-vêtements noirs. Ses doigts entrelacés avec ceux de son époux, elle le suit. Et une fois dans l’eau, elle plonge rapidement, s’immergeant totalement. Ressortant de l’eau, elle vient à sourire à son époux, malicieuse, une lueur de défi dans le regard. « Tu n’arriveras pas à m’attraper. »

(c) Dandelion

Sujet: Re: Faire face à l'avenir. [Frank/Alice]

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