Lueur d'espoir au milieu des ténèbres. Rabastan & Abélard

La fin de la guerre contre les sorciers a apporté son lot de découverte et à présent, il y a le long travail qui se met en place pour savoir qui est coupable, qui est innocent, qui travaillait dans l'ombre pour faire triompher le bien et qui a honteusement vendu des potions ou des informations pour l'autre camps. Un travail difficile et long qui doit être fait avec beaucoup de précision afin de ne pas envoyer un innocent derrière les barreaux. De fait étant donné que tu es à la tête de la branche britannique de l'Ordre de la Lune, tu es aussi chargé de t'assurer que les espions ne soient pas accusé à tord et que certain ne s'imaginent pas devenir des héros au dernier moment, c'est à dire les résistants de la dernière heure qui se réveillent quand tout semble perdu. Pour sauver leur peau, pas pur égoïsme primaire. Ainsi tu as chargé un de tes espions d'étudier ceux qui ont aidé les ordres mais sans en être membre et l'un d'eux revient souvent, un certain Rabastan Lestrange ayant été espion pour l'Ordre du Chat mais sans le rejoindre officiellement et qui, maintenant, se retrouve traqué par le ministère pour des crimes qu'il n'a, normalement, pas commis. Et parce que son frère était aussi des vôtres sans que cela se sache, il semblerait que les deux agissent non pas en concert mais bien sans savoir le rôle de l'autre.

Ainsi tu ne peux pas laisser un membre innocent ou même un sympathisant se cacher éternellement, surtout si il est innocent des crimes dont on l'accuse. Et quand ton espion te rapporte que Rabastan est chez lui, dans un appartement miteux du quartier pauvre de l'allée des embrumes alors tu t'y rends toi aussi sous ta forme de chat noir. Avec quelques pas tu te faufiles entre les jambes, tu évites un coup de pied et tu finis par approcher assez de l'entrée pour ouvrir la porte de l'immeuble et grimper jusqu'au second étage où le sorcier est seul. Sa femme travaille ce soir d'après ton espion, ce qui est parfait pour te permettre de le rencontrer en toute sécurité. Là tu viens gratter deux fois à la porte. Tu attends. Tu grattes encore et tu finis par miauler jusqu'à ce que la porte s'ouvre et que tu te faufiles une fois encore entre deux jambes pour rejoindre l'endroit mal en point quoi que bien entretenu par une maitresse de maison ayant à cœur de nettoyer son lieu de vie, même si celui-ci est une planque pour son mari recherché.

Tu fais quelques pas dans le salon avant de te transformer soudainement dans ta forme humaine et de te relever, non sans te tourner vers Rabastan Lestrange avec un sourire mystérieux sur les lèvres. « Bonsoir, Monsieur Lestrange. » Tenue impeccable sur le dos, tu te penches un peu en avant pour le saluer comme cela e pratiquait à ton époque. Et parce que tu le respectes, car ils sont rares ceux qui ont aidé au point de voir leur vie être totalement chamboulée pour cela.

Chez lui, Rabastan tourne en rond. Les patrouilles d'Aurors ont été nombreuses aujourd'hui, et il n'a pas pu sortir. Il sent l'étau se resserrer sur lui, et se met de plus en plus à penser qu'il lui faudrait un miracle pour éviter la prison. Les gens commencent à se poser des questions sur ce mystérieux docteur, ils commencent à se demander comment un pauvre peut avoir autant de connaissances sans être aller à l'école. Ils se demandent, pourquoi il ne montre jamais sa tête. Il entend de plus en plus les gens chuchoter sur son passage, et commence à paniquer de plus en plus à l'idée de sortir. De sa fenêtre, il voit une autre patrouille passer. Ils semblent chercher quelque chose. Il soupire, et se recule, pour éviter qu'on ne le voit. Il va devenir fou, à tourner en rond, et chaque jour il s'inquiète pour Grace, qui sort et rentre, et qui risque elle aussi de se faire prendre si elle se retrouve liée à lui.

On gratte à la porte.

Il se fige, et se tourne vers l'entrée. Ça gratte de nouveau, et il déglutit. Ce n'est pas un rat. Ça a l'air plus gros. Les aurors ne gratteraient pas à la porte, pas vrai ? Ou alors si ? Un miaulement se fait entendre de l'autre côté et il se détend, relâchant tout son corps. Il se sent stupide, soudainement. Réellement stupide. Il soupire. Le chat miaule davantage, corps et âme, et Rab se résout à aller lui ouvrir. Sûrement un chat de gouttière que Grace doit nourrir et qui réclame son dû. A peine ouvre-t-il la porte, que le matou se faufile dans ses jambes et marche vers le salon. Il se détourne de lui pour fermer la porte, et lorsqu'il le cherche, il tombe sur un homme. Dans son salon. Il ouvre la bouche, circonspect, murmurant des "Vous ... Vous ... Vous ..." sans former de phrases. « Bonsoir, Monsieur Lestrange. » Il ouvre davantage la bouche.

"Vous ... Vous êtes un animagus ?" Question con, mais son cerveau n'arrive pas à former de pensées correctes. "Vous connaissez mon prénom et mon  nom."

Pas une question, ici, mais une affirmation. Il soupire, et lève les mains.

"Vous êtes venu ici pour m'arrêter. Je me rends, et ne m'opposerais pas. Ma baguette se trouve dans le tiroir du guéridon, derrière vous."

Et voilà comment se termine la cavale de Rabastan Lestrange.

Il ne te faut que quelques minutes pour te glisser jusqu'à la demeure de Rabastan Lestrange, mage noir recherché pour des raisons qui lui sont propres mais surtout qui pourrait se faire enfermer à tord, chose que tu comptes bien empêcher du mieux que tu le pourras. Surtout, il est dans ta nature d'aider ceux qui travaillent pour l'Ordre surtout quand leur cause est désespérée. Et on peut dire que Rabastan Lestrange est vraiment une cause désespérée non ? Ainsi tu te changes devant lui avec un sourire, riant même de voir sa réaction surprise. Tu aimes surprendre comme cela, il est vrai que les animagus chat sont rares donc à chaque fois tu fais ton petit effet, surtout que ton Salem, nom que tu donnes à ta forme animagi, est assez commun tout en étant du genre à marquer les esprits. Noir aux yeux jaunes, il est une mini panthère des plus effrayantes. A l'époque tu étais du genre à porter malheur, de nos jours on tente de te fuir plutôt que de t'emmurer vivant comme les gens le faisaient en pensant, au Moyen Age, que la mort d'un chat noir dans leur mur était synonyme de protection face au malin. « Tout à fait ! Je suis beau sous ma forme féline, mh ? » Que tu demandes, toujours ravi d'avoir quelques compliments. Tu le vois lever ses mains alors que tu fronces les sourcils. « Vous vous rendez bien vite, pour un mage noir. » Que tu fais remarquer avant de faire un mouvement pour prendre place dans un fauteuil en mauvais état mais qui sera utile.

« Je ne viens pas vous arrêter, je viens vous aider. » Dis-tu avant de croiser tes jambes et de regarder autour de toi. Le lieu a été arrangé avec goût et surtout des meubles de récupération, c'est abîmé et tu te demandes comment l'endroit tient encore debout mais d'un autre côté comment être surpris ? Un mage noir doit se cacher et quoi de mieux qu'un appartement en mauvais état pour cela ? « Je me présente : Abélard de Belmor, je suis le directeur de la branche britannique de l'Ordre de la Lune. Un ordre affilié à celui du Chat que vous connaissez bien, si je ne m'abuse. » Dis-tu tout en sortant ta baguette pour la poser sur la table à côté de toi, de sorte à ce qu'il ne se sente plus menacé. « Je ne suis pas là pour vous faire du mal. Au contraire j'ai su que vous aviez aidé l'Ordre non officiellement... Et que maintenant vous en payez le prix par cette cavale des plus... Sommaires. » Tout en disant cela tu désignes le lieu où il vit d'un geste circulaire. C'est qu'un membre, même de l'ombre, n'a pas à vivre dans ces conditions. « Est-ce que je me trompe de personne ou est-ce bien vous, ce sorcier courageux qu'on m'a décrit ? »

CRabastan ne peut clairement pas masquer sa surprise quand il voit ce chat se transformer en homme dans son salon. Bien sûr qu'il a l'habitude des animagus, lui même en étant un, lui permettant de vivre pour sereinement, plus librement, surtout quand il doit éviter les Aurors. Mais jamais il ne se douterait que l'un d'eux vienne chez lui, sous forme animale, pour un effet de surprise plus ... grandiose. Il ne peut s'empêcher de faire une affirmation stupide. « Tout à fait ! Je suis beau sous ma forme féline, mh ? » Rabastan marmonne deux trois mots sans former de phrases, tout se brouillant dans son esprit, et la vision d'Azkaban se profilant nettement dans un avenir proche. Il est résigné, il ne peut pas se battre de toute façon. Il ne le veut pas, se sentant fatigué de cette cavale. Il pense à Grace, qu'il ne reverra pas. Mais au moins elle n'est pas là, elle ne sera jamais reliée à lui, et sera en sécurité. Il demandera à l'inconnu d'écrire une dernière lettre, pour s'assurer qu'elle ne manque de rien, ni leur enfant à venir. « Vous vous rendez bien vite, pour un mage noir. » L'inconnu s'assoit dans le fauteuil, celui de Rab, et lui reste comme un idiot, debout.

"Je ... Je ne suis pas censé faire ça ? Que suis-je censé faire ?"

L'homme croise ses jambes, prenant une posture confortable et à l'aise, tout le contraire de Rabastan qui se tend à chaque seconde. « Je ne viens pas vous arrêter, je viens vous aider. » Rab sent son corps se relâcher et a besoin de s'asseoir. Il fait un signe de la main, et se laisse tomber sur le fauteuil de Grace.

"Alors ...  Qui êtes vous ?"

Il regarde autour de lui, constatant sûrement la vétusté des lieux, et la réponse à sa question arrive rapidement. « Je me présente : Abélard de Belmor, je suis le directeur de la branche britannique de l'Ordre de la Lune. Un ordre affilié à celui du Chat que vous connaissez bien, si je ne m'abuse. » Si son esprit était déjà embrouillé avant, cela est pire désormais. Il connait l'Ordre de la Lune, bien sûr, pour avoir déjà fait quelques missions avec des membres, mais il ne pensait pas que les deux Ordres étaient aussi proches. Encore moins que le directeur de la branche britannique se déplacerait chez lui, en personne. Il acquiesce machinalement, et Abélard sort sa baguette pour la poser sur le guéridon, signe de paix. « Je ne suis pas là pour vous faire du mal. Au contraire j'ai su que vous aviez aidé l'Ordre non officiellement... Et que maintenant vous en payez le prix par cette cavale des plus... Sommaires. » Rabastan grimace. Sommaire, le mot est bien faible. « Est-ce que je me trompe de personne ou est-ce bien vous, ce sorcier courageux qu'on m'a décrit ? » Rab lâche un rire sans joie.

"Courageux n'est pas le terme que j'emploierais mais ... Oui, c'est bien moi." Il soupire, baissant le regard. "Je suis entrée dans l'Ordre du Chat fin 1977, pour défendre et protéger les moldus et nés-moldus. Personne n'était au courant parce ... C'est pas vraiment ce qu'on attend d'un Lestrange." Il ricane, et relève les yeux vers Abélard. C'est sûrement à ce moment qu'il réalise qu'il peut lui faire confiance. "Au commencement de la guerre, il fallait faire quelque chose pour les protéger, et éviter trop de victime. Je suis entré chez les mangemorts pour espionner leurs faits et gestes et être au courant des missions ... d'expiation qui allaient être menées. De fil en aiguille ..."

Il relève sa manche pour montrer la cicatrice disgracieuse, preuve ultime de son implication pour Voldemort. Espion ou pas, il a quand même accepté la marque des ténèbres, pour parfaire sa couverture, et être au courant de plus de choses qu'un simple partisan. Il a sauvé des vies, beaucoup de vies, et rien que pour ça, il ne regrette rien. Il n'évoque pas son frère, préférant taire sa réelle implication à lui.

"Malheureusement, pour protéger ses membres et son secret, l'Ordre du Chat n'a pas voulu s'impliquer pour me sauver des Aurors. Alors ... Je me retrouve ici, avec un épée de Damocles au dessus de ma tête." Il en est conscient, et n'en veut pas à l'Ordre du Chat. Il comprend. "Je ne regrette pas ce que j'ai fait. Et je ne sous-estime pas votre pouvoir mais ... Je vois mal comment vous pouvez m'aider. Sans vous offenser."

« Vous détendre et vous calmer, je ne vous veux aucun mal. » Que tu dis d'une voix calme tout en lui faisant signe de prendre place devant toi, dans l'un des sièges que tu devines avoir vécu mais être à lui par la force des choses, on ne peut se meubler et acheter de quoi se faire plaisir quand on est en cavale et que le coffre de Gringott's est autant surveillé que la ministre en poste. Les choses ne dureront pas, pas pour un humain de toute façon. Tu relativises beaucoup sur les épreuves que les gens vivent, peut-être aussi parce que tu n'es jamais directement concerné étant donné que tu te fais oublier dés que l'envie te prend de changer d'air. Encore maintenant, tu n'es pas déclaré au ministère et tu ne comptes pas faire cet effort. Ton existence n'a pas à figurer dans un registre de créatures. « Espionner dans un groupuscule usant de magie noire pour effrayer et contrôler ses membres est une preuve de folie et de courage, ne doutez pas de cela. » Beaucoup n'auraient jamais fait une telle chose, par peur des représailles ou d'être simplement démasqué. Toi même tu doutes de le vouloir, parce que tes tortures seraient éternelles. Et tu as beau être fidèle à tes idées et à ton Ordre, tu n'irais pas jusqu'à supporter un millénaire de douleur en plus de celles que tu vis déjà en l'absence de celle que ton cœur brûle de retrouver. La souffrance a ses limites, les tiennes se trouvent dans ton palpitant mort.

« Qui d'autre sait ? Des membres ? Qui vous a recruté ? Je pourrais trouver un rapport, faire un dossier pour vous faire innocenter. » Autant dire que vous avez la main sur le ministère, certes Poudlard a été perdue au profit des puristes mais ce n'est qu'une question de temps avant que les Ordres se glissent partout à nouveau et que le château de cartes puriste et pro-Confrérie ne chute violemment. L'homme en face de toi lève sa manche pour te montrer la cicatrice de son bras qui devait contenir la marque des Ténèbres. « Votre loyauté à l'Ordre est sans faille. Avez vous cependant retourné votre veste ou douté pendant votre double jeux ? » La chose ne serait pas surprenante, à force de jouer un rôle on ne sait plus vraiment qui on est et on peut douter de ce qu'on veut vraiment, de ce qu'on défend. « Je ne vous jugerais pas mais soyez sincères, je le saurais si vous mentez. » Le cœur lui ne ment jamais et c'est aux battements que tu sais que l'homme en face de toi dit la vérité... Pour le moment. « Ce n'est pas tant pour se protéger que pour cacher son existence surtout... Les Ordres n'existent pas pour le reste du monde et le sorcier lambda n'imagine pas la guerre qui se joue entre nous et... La Confrérie. C'est compliqué de défendre quelqu'un au nom de l'Ordre. » Dis-tu en reprenant ta baguette pour la faire tourner entre tes doigts dans un geste gracieux et qui t'occupe l'esprit.

Ca te permet de réfléchir, même si les mots du jeune homme en face de toi t'arrachent un bref sourire. « Nous avons des amis, de la ressource... Je ne dis pas que vous vous en sortirez sans des restrictions et sans recevoir les insultes des sorciers que vous croiserez mais vous pourrez être libre... Et profiter de votre bébé. » Que tu dis en plongeant ton regard dans le sien. « Vous allez être père et je ne peux laisser un espion ayant presque tout sacrifié, sans aide. » Parce qu'il en va aussi de l'honneur des Ordres, d'aider les membres qui se noient.

Rabastan est perplexe face à cet homme qui s'est introduit chez lui d'une façon pas du tout conventionnelle. Il ne sait pas quoi faire, comment réagir, et pense d'abord que c'est un auror venu l'arrêter. Il n'en a pas l'air, cependant. « Vous détendre et vous calmer, je ne vous veux aucun mal. » Il fronce les sourcils, se trouvant comme un con, debout, ne se sentant pas chez lui alors qu'il se trouve dans son appartement. Il se laisse tomber dans le fauteuil de Grace, cependant, parce qu'il a besoin de s'asseoir. L'homme se présente, et Rab éprouve une certaine admiration. « Espionner dans un groupuscule usant de magie noire pour effrayer et contrôler ses membres est une preuve de folie et de courage, ne doutez pas de cela. » Il hausse les épaules. Il ne se trouve pas vraiment courageux, s'il doit être honnête. Stupide, oui, ça c'est certain. Mais surtout, c'était une évidence pour lui. « Qui d'autre sait ? Des membres ? Qui vous a recruté ? Je pourrais trouver un rapport, faire un dossier pour vous faire innocenter. »

"Que je jouais un double jeu ? Les hauts placés dans l'Ordre du Chat. Et ... mon épouse." Il souffle ce dernier mot, mais étonnamment, il a confiance en cet homme. Il dégage un climat apaisant. "Notre mariage est un secret, par contre."

Personne ne les sait marié, personne sauf eux. Finalement, Rabastan finit par montrer sa marque, maintenant brûlée, dont il ne reste qu'une cicatrice hideuse. « Votre loyauté à l'Ordre est sans faille. Avez vous cependant retourné votre veste ou douté pendant votre double jeux ? » Il fronce les sourcils, et secoue machinalement la tête. « Je ne vous jugerais pas mais soyez sincères, je le saurais si vous mentez. » Il ne sait pas vraiment comment il peut le savoir, mais Rab est sûr de lui. Ainsi, il le regarde droit dans les yeux.

"Je n'ai jamais douté de mon allégeance pour l'Ordre. Je n'ai jamais retourné ma veste. Je n'ai jamais aimé aucune des actions que j'ai faites à contre coeur."

Et il espère qu'Abélard le croira, parce qu'il est réellement sincère. L'Ordre du Chat n'a pas voulu se mouiller et se révéler pour le sauver, et il ne leur en veut pas, il comprend. Ils doivent rester secrets. « Ce n'est pas tant pour se protéger que pour cacher son existence surtout... Les Ordres n'existent pas pour le reste du monde et le sorcier lambda n'imagine pas la guerre qui se joue entre nous et... La Confrérie. C'est compliqué de défendre quelqu'un au nom de l'Ordre. » Il acquiesce, sachant très bien tout ce qui se joue dans l'ombre.

"J'imagine, oui, et je comprends très bien. J'espère juste qu'on finira par m'oublier."

Il rit sans joie, sachant très bien que c'est peu probable, tant sa face est encore sur beaucoup d'affiches.  « Nous avons des amis, de la ressource... Je ne dis pas que vous vous en sortirez sans des restrictions et sans recevoir les insultes des sorciers que vous croiserez mais vous pourrez être libre... Et profiter de votre bébé. » Les yeux de Rab s'emplissent de larmes. Comment ? Par qui ? Qui est vraiment cet homme. « Vous allez être père et je ne peux laisser un espion ayant presque tout sacrifié, sans aide. » Il n'ose plus bouger, et a l'impression d'être une proie.

"Co ... Comment savez vous tout ça ? Vous êtes une espèce de legilimens ? Vous lisez dans mon esprit ?" Il se sent soudainement rudement nu face à Abélard. "Merci, de m'aider. Enfin je me sens con. Je ne sais pas quoi dire. Qu'êtes vous, vraiment ?"