Je venais d'apposer en bas à droite d'un formulaire qu'on venait de me tendre, mon paraphe. Ma signature. Témoignages à eux seuls, que j'avais atteint mon rêve. Ce dernier étant de convoler dans l'équipe de Quidditch des Faucons de Falmouth, en tant que Batteur titulaire, cette fois-ci. Et non plus, être cantonné au rôle de remplaçant -pas que je puisse m'en plaindre, hein-. Tout ça, ç'avait été de l'ordre de ces quelques jours d'attente, qui m'avaient paru aussi insupportables que d'avoir eu sur le sommet de mon crâne, ce strangulot de couvre-chef rabougri qui n'avait pas réfléchi bien longtemps en m'envoyant à Serpentard. Cette attente, bien que je la pensais comparable, avait été bel et bien différente.
Parce que là, -même si j'étais pas friand de cette notion-, s'était joué une forme de Destin. Le mien. Et, j'avais réussi à faire en sorte d'être fier de ce que j'avais pu être et de ce que je serais au regard de ce monde, qui parfois, était clairement à déféquer. Néanmoins, il fallait que j'annonce la nouvelle à B. À mon très cher petit frère Barty. Qui, j'en étais certain, se priverait pas de me féliciter, le moment venu. Or ici, je le savais occupé et j'avais pas à cœur de le déranger. J'avais pas la volonté de m'immiscer dans sa vie, qui était somme toute assez chaotique. À l'image de la mienne, hein. Les Croupton, se refaisaient pas de ce côté-là.
... enfin, à croire que si. Vu que j'avais remporté les prémices d'un triomphe. Tout comme j'aurais pu en faire part à Dean, je savais que lui aussi, il m'était pas disponible. Et, je lui en toucherais sûrement deux mots, à l'appart' que nous partagions. Plus tard. Là, je me devais de célébrer cette gloire, seul. Pour en apprécier toutes les nuances. Même si je me mettrais pas une murge. Même si je me foutrais pas la tête à l'envers. Tout ce qui m'importait, c'était un peu de me vider l'âme et de me gonfler le cœur, de fierté. Le reste, ça pouvait attendre.
Ce faisant, mes longues jambes, me traînèrent du côté Moldu de Londres. En pleine soirée, quand il commençait à y avoir de l'animation. Et de la musique, surtout. Cette musique des eighties, bien plus travaillée et passionnante que celle entendue du côté sorcier. Pas que j'aimais pas, hein. Mais, c'était comme qui dirait : un brin plus entraînant ? CLAIREMENT, plus entraînant.
Passant les portes de ce lieu pour le moins chaleureux et atypique, je me fondais dans la masse, comme je l'avais fait à Poudlard. Pas vraiment Puriste, pas vraiment Progressiste ou Moderniste. Juste le cul entre deux chaises, quand il s'agissait de prétendre à faire un choix éclairé. Et, je le faisais bien entendu. Quand ça servait peut-être un peu mes intérêts. Néanmoins, je perdais pas une seconde pour m'accouder au bar, commandant un soft pour commencer. Avec mon traditionnel sourire de renard, bien évidemment.
La commande obtenue, je prenais mon verre en main, savourant une première gorgée, alors que mon regard sombre quant à lui, balayait l'espace environnant. Par habitude. Jusqu'à s'attarder sur une tête connue, non loin de moi. Car accoudée au bar, elle aussi. Mary MacDonald. Ancienne Lionne rugissante, au caractère bien trempé. Aussi preste que le reptile dont j'avais porté les couleurs durant sept années consécutives, je m'approchais d'elle. Mon regard noir pétillant de malice et mon esprit, se rappelant combien j'aimais avoir mes mains sur ses hanches et mes lèvres au creux même de son cou.
Char-mant rappel.
- Mary. Soufflais-je derrière mon breuvage à la teinte de caramel. Comment tu vas ? Je conservais alors ce même sourire sur mes lèvres, conscient qu'on s'était tout de même pas quittés en mauvais termes. Ou si ? ... est-ce que je peux t'offrir un verre ? J'attendais sa réponse, avant de potentiellement aller m'enivrer encore avec elle, sur la piste de danse.
Mary Y. MacDonald
Chasseur de la Griffe
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Sujet: Re: Twisted Transistor || Mary Jeu 15 Aoû - 1:19
Tu as fait une belle prise hier soir, le genre de mauvais gars qui s'amuse à faire tourner les filles en bourrique pour leur soutirer de l'argent. Souvent elles finissent par vider les bourses de papa et maman afin d'alimenter leur amour intéressé venant de cet homme détestable, ce sorcier de bas étage qui n'a pour lui même, qu'une belle gueule qui semble faire envie à celles qui n'ont pas trois secondes de neurones. De fait vous l'avez attrapé, parce que la justice trouve que cette histoire e nécessite par leur intervention car ce n'est pas assez grave comme on dit, mais surtout parce que les filles attrapées ne sont pas puristes, elles n'ont pas papa qui travaille au ministère ou maman qui vient d'une famille tel que les Rosier ou les Greengrass. Sauf que si les Chasseurs de la Griffe souhaitent attraper les derniers mangemorts qui restent, ils ont aussi à cœur de réduire les inégalités et de rendre justice à ceux qui ne peuvent pas bénéficier de celle du ministère car clairement le ministère de la magie a d'autres chats à fouetter pour l'instant. Alors certes vous n'êtes pas dans la légalité mais qu'importe, les résultats sont là et c'est tout ce qui compte pour les Chasseurs de la Griffe. Ainsi tu as quelque chose à fêter et quoi de mieux pour cela, qu'une soirée en plein cœur du monde moldu ? Tu ne retrouves pas ce monde souvent, pas aussi souvent que tu le voudrais pour une raison toute simple, c'est que tu n'es plus à ta place chez les moldus. Et en même temps tu n'es pas non plus totalement à ta place avec les sorciers n'est-ce pas ? On te le fait bien sentir si souvent d'ailleurs, surtout venant de quelques puristes qui pensent faire dans l'originalité quand ils te balancent que tu ne mérites pas la magie. Sauf que la magie coule dans tes veines aussi naturellement que ton sang rouge, tu ne vas pas nier ce que tu es maintenant que tu l'es.
Le monde moldu est un lieu qui éveille de la nostalgie en toi, tu te retrouves au milieu de leurs pratiques primaires et souvent ça te permet de réaliser à quel point les sorciers sont dingues de leur magie, ils ne savent pas pour la plupart, laver une assiette sans agiter leur baguette pour que la brosse se mette en marche toute seule. Qu'est ce que ça serait si ils perdaient leur magie ! Tu n'oses y penser et pourtant tu sais que ça existe, notamment un rituel pour lier deux âmes de sorte à ce que celui qui se lie à l'autre perde sa magie en cas d'éloignement, une chose que tu ne pourrais pas faire car malgré tout tu aimes ta condition. Mais pour ce soir tu n'es pas magicienne, ni Chasseuse de la Griffe, ni une combattante pour l'Ordre quand celui-ci réclame de l'aide. Tu es juste toi, accoudée à un bar que tu viens d'approcher avec la ferme intention de passer une bonne soirée toute seule ou peut-être... Accompagnée ? Qui sait. Tu as vraiment de te changer les idées et d'ôter de ton esprit le visage rieur et arrogant d'un certain héritier Mulciber qui refuse de laisser tes pensées en paix. Et ça a le don de te rendre folle, parfois tu voudrais ne pas l'avoir retrouvé et la fois suivante tu réalises que c'est tout de même délicieux de sentir ton ventre se tordre ainsi juste à sa présence.
Alors que tu vas pour lever la main une seconde fois étant donné que le serveur t'ignore royalement et que tu ne vas pas tarder à enjamber le bar pour aller te servir toi même, tu entends ton prénom être prononcé dans un souffle et aussitôt tu tournes la tête avant de sourire, ne pouvant t'en empêcher en reconnaissant le faciès charmant de celui qui vient de t'approcher. « Charlie Croupton... Tu t'es perdu ? » Que tu demandes aussitôt car il est rare de voir un sang-pur dans le monde moldu, qu'il soit puriste ou non. « Ca va... Je commence à être assoiffée ! » Dis-tu plus fort que la normale pour que le serveur t'entende mais il sobstine à servir une blonde aux gros seins, ce qui te fait siffler entre les lèvres. « Avec grand plaisir ! Peut-être que tu auras plus de chance que moi ! Je prendrais la même chose que toi, ce sera parfait. » Surtout que tu avises ce qu'il boit et ça excite tes papilles. « Je crois avoir vu ton nom dans la Gazette... Tu as fini par signer comme professionnel ou tu es recherché pour un larcin ayant mal tourné ? » Tu t'es toujours dis que Charlie finirait mal, pas parce qu'il est méchant ou idiot, mais parce qu'à ton avis il a un don pour tout prendre avec le sourire et ça pourrait définitivement lui mordre l'arrière train un jour.
J'avais toujours aimé naviguer entre deux eaux ou entre deux mondes. Ni trop Puriste, ni trop Moderniste. Un savant mélange qui parfois, me faisait me retrouver salement le cul entre deux chaises. Pas que j'aimais pas avoir certains avantages au vu de mon ascendance sorcière, mais les faits étaient là : j'avais pas la meilleure des familles. Sauf si en face, y'avait celle des Black. Elle, c'était assuré qu'elle puisse remporter une médaille pour la famille la plus dysfonctionnelle qui soit. Même si, bien évidemment que j'adorais Sirius et Reggie. Deux étoiles à la lueur pourtant si différentes.
Comme je l'étais un peu avec Dean Prewett. Même si on se complétait et que je l'adorais. Que je l'aimais même. Même si le verbe aimer, était bien singulier quand il était prononcé dans la bouche de l'un ou l'autre des Croupton. Alors, peut-être que j'aurais bien préféré qu'il soit là, mon meilleur ami finalement ? Peut-être bien. Même si, ça me faisait du bien de m'autoriser une forme de solitude parfois. Parce que de toute manière, c'était déjà établi dans ma tête que je fêterais cette victoire avec mon frère de cœur, qu'il le veuille ou non. Et, je savais qu'il le souhaiterait tout autant que moi.
Or, il était oublié momentanément l'ancien Poufsouffle, parce que dans la foule de cet établissement, j'avais pu aisément capter une silhouette de mon passé. Qui n'était nulle autre qu'une ancienne Gryffondor. Que je venais de saluer dans un souffle ténu, avec toujours collé sur mes lèvres, mon charmant sourire de renard. C'était peut-être pas pour rien, que j'étais devenu un Animagus ? Surtout avec cet animal. C'était ce que je pensais du moins, alors que mes iris sombres se concentraient sur mon interlocutrice, qui, visiblement, était bien surprise de me voir.
... ah bah, je pouvais pas l'en blâmer hein.
- Faut croire que j'ai pas vraiment suivi le chemin de briques jaunes. Que je lui répondais dans un rire, parce que là aussi, elle serait pas certaine de me voir regarder Le Magicien d'Oz, hein. Mais là aussi, c'était de l'initiative de l'ancien Jaune et Noir. Pas de la mienne. ... assoiffée, carrément ? Ouuuuuuh là, faut remédier à ça ! Que je m'exclamais haut et fort dans un rire, voyait bien qu'elle galérait à faire signe au barman.
Barman qui pouvait se targuer d'avoir les yeux dans le décolleté d'une blonde, littéralement, que ç'aurait pas été déconnant. Plaçant mon pouce et mon index entre mes lèvres, j'émettais alors un sifflement bref. Mais néanmoins assez strident, pour que Mary et moi-même puissions avoir l'attention pleine et entière du préposé aux boissons.
- Y'a comme qui dirait mon amie, qui était en train de se dessécher sur place. Et qui prendra donc, la même chose que moi ! J'eus un sourire, alors que je glissais un billet sur le comptoir pour payer la douloureuse. D'un lever de menton, je remerciais le barman, faisant en sorte de boire une gorgée de mon verre tandis que ma vis-à-vis récupérait le sien.
Et que ma foi, on pouvait MAINTENANT passer aux choses sérieuses. Placées notamment dans une interrogation qui me fit exploser de rire. À la limite de lui recracher dessus, le contenu de mon verre. Parce que hé, c'était Barty le spécialiste des larcins et des entourloupes, moyennant des coups fourrés. Et c'était comme ça aussi, que je l'aimais mon B. À faire de la bouse d'hippogriffe certes, mais avec classe ! Certes, j'étais pas très bien objectif en tant que grand frère. Aha.
- Donc, t'as vu mon nom dans la Gazette ? Mon sourire, en venait à s'étirer de plus en plus tiens. ... alors ... Je plaçais un index entre nous, prêt à faire mention de mon cadet, mais me ravisant. Même si celui-ci se cachait pas vraiment, malheureusement. ... je laisse certainement ça, à un pro' dans le domaine. Mais en parlant de pro' ... ouais ... j'ai signé aujourd'hui pour faire partie des Faucons de Falmouth. Je suis l'un de leurs Batteurs titulaire ! Ça y'est ! Comment l'exprimer autrement que par un immense sourire de bonheur, ça ?!
... mais assez parlé de moi. Assez. Et elle, qu'est-ce qu'elle devenait ? Ça m'importait quand même de le savoir !
- Et toi ? Racooooonte un peu ! Qu'est-ce que devient la grande MacDonald ? J'avoue, je suis curieux. Ça, c'était la vérité vraie.
Dernière édition par Charlie Croupton le Mar 10 Sep - 9:46, édité 1 fois
Mary Y. MacDonald
Chasseur de la Griffe
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Sujet: Re: Twisted Transistor || Mary Sam 7 Sep - 2:44
Sa réponse te fait froncer les sourcils alors que tu poses sur lui, un regard confus. "De quoi tu parles ?" Que tu demandes aussitôt mais, décidant de passer à autre chose au lieu de rester sur cette histoire de brique, tu préfères te tourner davantage vers lui pour mieux le regarder. Charlie a toujours eu cette mine adorablement roublarde qui te faisait sourire tout bas mais aussi papillonner, il aurait été mentir que de dire que Charlie n'était pas à ton goût. Tu le lui as prouvé plusieurs fois lors de soirées mouvementées qui sont restées dans ton esprit tel des souvenirs chaleureux. "Tu es mon sauveur !" Que tu déclares en le voyant appeler le barman qui s'évertue à t'ignorer. Quand il arrive, tu te retiens de lui envoyer un majeur en l'air ainsi tu te contentes d'un regard noir et d'un sourire faux qui contraste avec tes yeux. Si tu avais des baguettes au fond des pupilles tu l'aurais déjà stupéfixer juste parce qu'il t'a agacé là. Le barman est sifflé, sert ton verre et repart après avoir glissé le billet de Charlie dans la poche arrière de son jean. Carrément trop payé pour ce qu'il fait mais tu préfères ne rien relever, si ce n'est ton verre que tu portes à tes lèvres. "Merci !" Que tu lâches après avoir avalé une bonne gorgée bien fraiche qui coule délicieusement dans ta gorge. Comme si tu avais soudainement plus d'énergie, tu es disposée à parler et à te concentrer entièrement sur lui.
"Ho... Ne joue pas au faux modeste, comme si tu ne le savais pas !" Le nom des Croupton apparait souvent dans la gazette, soit parce que leur père est politicien donc qu'il fait parler de lui, soit parce que ses fils sont des sorciers qui savent se faire remarquer. Barty est plus discret cependant, pas que ce soit rassurant car quand on connaît l'animal, on sait que si il se fait oublier c'est pour mieux faire des bêtises. En gros il vaut mieux avoir Barty devant soi même plutôt que fourré on ne sait où dans une maison de l'allée des Embrumes. Tu n'as rien contre lui personnellement, si ce n'est que les Chasseurs l'ont dans le nez étant donné qu'il a fricoté avec quelques mangemorts sans que les preuves soient avérées. Vous avez des soupçons, vous savez qu'il travaille pour le plus offrant mais vous ne savez pas jusqu'où va son amour du gallion au point de faire du mal aux autres pour quelques pièces en or. Et tu ne veux pas le savoir, t'en prendre à Barty serait faire du mal à Charlie et malgré tout tu l'apprécies trop pour lui causer un tel tord. "Ho mais il faut fêter ça ! Garçon ! Deux shooter !" Que tu ordonnes en tapant sur le bar, attirant enfin l'attention du barman qui s'empresse de servir deux shooter vodka-caramel et de prendre ton billet une fois que tu le lui agites sous le nez. L'argent fait tourner le monde, qu'importe où on se trouve et avec lui on peut heureusement acheter ce qu'on veut. Sans doute que le serveur a été refoulé par la belle blonde au décolleté plongeant, c'est pour cela que tu as son attention d'ailleurs.
Son excitation te fait rire cependant tu prends le temps de répondre en avalant ton shooter et en laissant l'alcool brûler délicieusement ta gorge sensible. Le sucre monte déjà dans ta tête et te donne un peu plus chaud, pas assez pour que tu perdes le contrôle mais assez pour te donner envie d'en boire un autre, chose que tu te retiens de faire ne serais ce que pour avoir les idées claires et le débit de parole, limpide. "Moi tu sais, j'enchaîne les petits boulots... Je ne sais pas encore quoi faire mais je vais peut-être me présenter aux Deux Baguettes un jour. J'apprécie de casser des rotules, ça me défoule !" Tu n'étais pas si cash à Poudlard et cela t'a jouée des tours, à présent tu ne souhaites plus prendre de gant. Avoir été attaquée lors de la Nuit Pourpre t'a rendu plus violente que jamais, depuis tu n'hésites pas à mordre pour protéger ta vie qu'importe celui ou celle que tu as devant toi. Et les Deux Baguettes t'offre cette possibilité t'envoyer aux tapis des volontaires qui, en plus, te remercieront. "Et côté cœur et bien... Je suis toujours un cœur à prendre. Et toi ?" Tu serais surprise de découvrir qu'il a quelqu'un, il a toujours semblé si libre. Toi en revanche tu ne dis pas totalement la vérité, il y a bien quelqu'un qui tourne dans ton esprit et ça depuis Poudlard, mais tu préfères nier et refouler l'évidence depuis si longtemps, que tu en sais plus vraiment comment faire pour accepter la chose.
- ... attends ... tu connais pas le Magicien d'Oz ? Que je sifflais avec un petit rire de renard, passant bien entendu sous silence, que j'avais eu la même réaction quand Dean m'avait parlé du film et suggéré de le regarder avec lui. Depuis, c'était devenu mon film préféré, quitte à en connaître les répliques probablement par cœur.
Y'en avait d'autres bien sûr, mais celui-ci, je sais pas ... il était vachement chouette. Puis, les acolytes de Dorothy Gale, ils étaient tous un poil atypiques. Ça formait un sacré groupe de bras cassés, anxieux jusqu'à la moëlle pour certains et c'était peut-être ça, qui me plaisait. Alors, je me faisais la réflexion de projeter cette œuvre cinématographique à Mary. Mary qui d'ailleurs, se privait pas encore pour me faire avoir un éclat de rire, en me traitant de sauveur. Ouais, je l'étais pour la forme. Parce que le barman, il avait préféré les seins opulents d'une blonde plutôt que de servir mon interlocutrice. Ça, bordel, c'était pas un boulot correct que voilà !
Hochant ma tête, je dégainais encore sur mes lèvres, ce petit sourire de renard qui me collait à la peau. Bien content de l'avoir recroisée à nouveau, l'ancienne Gryffondor. Dans ce lieu, que j'aurais jamais pensé d'ailleurs. Sa répartie de Lionne, elle m'avait peut-être un peu trop manqué ? Même si, il m'avait semblé qu'elle avait toujours été un peu effacée à Poudlard. Comme si, elle s'était jamais permis de rugir, vraiment. C'était con, parce que c'était ça qui me plaisait chez elle.
- Ah mais, je sais pas, hein. Je devais avouer que mon père avait dû sûrement se faire bien voir à la Une de la Gazette pour qu'elle m'en parle comme ça, la jolie brune. Parce que Barty Senior, il était doué pour cet état de fait et nous, ses deux fils (bien aimés), on faisait pas vraiment exception. Au moins, y'avait une certaine continuité dans le truc.
Même si B., faisait parfois un peu parler de lui, tout en restant discret. Ça, j'avais jamais compris comment celui qui était mon petit frère adoré pouvait être autant pétri de paradoxes. Moi, en revanche, j'avais balancé sur le tapis que j'avais signé dans cette équipe professionnelle que je voulais. Et, sans plus attendre, j'obtins peut-être ce que je voulais ? À savoir : deux beaux shooters pour fêter un semblant de cette victoire qui était la mienne. Et ça, je pouvais qu'aimer.
- Tu veux que je sois bourré, c'est ça ? Évidemment, que je la taquinais. Mes iris noirs emplis d'une lueur de malice, alors que je me faisais pas prier pour avaler mon verre. Reposant ce dernier avec un 'poc' caractéristique du gars, qui s'attendait à en voir un autre apparaître. ... ça, péter des rotules. Je suis ton homme. Pour ne pas ébruiter un quelconque secret, je ne mentionnais pas que je le faisais déjà dans l'Ordre de Merlin, étant donné que j'étais l'entraîneur et que je ne lésinais pas vraiment sur les moyens mis à ma disposition. Préviens-moi, quand t'y vas.
Je lui offrais un clin d’œil appuyé, assorti de mon sourire de renard. Attentif à ses paroles, concernant le côté amoureux de la MacDonald. Penchant ma tête sur le côté, je l'écoutais sans l'interrompre pour autant, tout en haussant un sourcil à son aveu. Elle, seule ?! Par contre, quand la question me fut retournée, je ne pus réprimer un léger toussotement. Qu'elle mette ça, sur le compte du shooter, hein. Parce que concrètement, y'avait bien quelqu'un. Y'avait toujours eu quelqu'un et c'était ma foi, assez compliqué. ... alors, je me plaisais à dire que j'avais personne à mon bras mais que j'avais bien quelqu'un dans mon cœur. Là, était la sordide nuance.
- Toi, un cœur à prendre ? T'ain, ça m'étonne ! Que je m'exclamais en soufflant, avant de répondre un simple : ... ouais. Enfin- ouais. Et parce que quand même, je l'avais revue et qu'on était censés être sur une piste de danse emportés par la fièvre : MacDonald, tu danses ? Je tendais l'un de mes bras vers elle, lui faisant signe avec un index provoquant, qu'on y aille.
Puis, c'était pas coutumier que les Gryffondor, ils réagissaient au quart de tour quand les Serpentard, les mettaient au défi ? Ouais, hein. N'est-ce pas ?
Mary Y. MacDonald
Chasseur de la Griffe
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Sujet: Re: Twisted Transistor || Mary Sam 5 Oct - 0:52
« Non... J'devrais ? » Que tu demandes avec un petit rire dans la voix. Parce que si le titre te dit quelque chose alors tu dois avouer que tu ne l'as pas vue. Déjà parce que tu n'es pas très film, tu préfères un bon livre mais aussi parce que tu avais tendance, déjà enfant, à aller contre tout ce qui était à la mode. Si la majorité tombait en amour d'un film ou d'un acteur alors par pur esprit de contradiction toi, tu refusais de voir l’œuvre en question. Quitte à passer à côté de quelques pépites. Tu ne sais pas pourquoi tu es encore comme ça, peut-être parce que tu ne veux pas être comme tout le monde... Tu ne l'es pas, tu es une née-moldue dans un monde magique qui te voit trop souvent comme une menace à abattre et à présent tu es dans un groupuscule qui ferait frémir la plupart des sorciers. Alors pourquoi ce besoin d'aller à contre courant ? L'envie de te démarquer encore une fois, de prouver que tu es assez unique pour gagner et garder cette place si chère à ton cœur. Tu aimes le monde magique et en même temps tu lui en veux d'être aussi fermé, il y a un brasier en toi qui ne cessera jamais de brûler, ou alors si mais uniquement le jour où on ne regardera plus du tout les nés-moldus de côté, comme le font certaine famille. Pas les Croupton heureusement ou du moins pas ce Croupton là, devant toi. Charlie est gentil, c'est l'évidence qui s'est imposée à toi depuis votre rencontre et tu as aimée le côtoyer si souvent, jusqu'à avoir quelques histoires avec lui. Rien de sérieux, vous ne vouliez pas d'une telle chose de toute façon. Mais tu ne regrettes rien et à chaque fois que tu le croises, pas aussi souvent que tu le voudrais cependant, tu ne peux t'empêcher de te sentir bien. Comme en confiance, un sentiment que tu ne ressens pas souvent.
« T'as peur de faire des choses que tu regretteras demain, si tu bois trop ? » Que tu demandes avec une lueur dans le regard, le genre à le défier tout en sachant qu'il va vouloir relever le défis comme tout bon sportif qui se respecte. C'est comme si ils défendaient leur honneur face à deux shooters, ces joueurs de Quidditch qui veulent prouver qu'ils ont plus d'endurance que tous les autres. Il avale le shooter et tu en fais de même avant de lever deux doigts en signe de V en direction du serveur, pour qu'il vous en serve deux autres. A ce rythme là tu vas finir à danser sur le bar d'ici une heure mais qu'importe, tu comptes bien te mettre la tête assez à l'envers pour passer une bonne soirée. Et vu qu'en ce moment tu as une vie de bonne sœur depuis que tu as emménagée avec ta meilleure amie enceinte, ça ne va pas te faire de mal de te mettre la tête dans le guidon. « J'ai hâte de te voir combattre avec ta baguette... Je te sais bon joueur mais alors duelliste, c'est une première. » Et il ne peut pas être bon partout si ? Ca le rendrait un peu trop sexy à ton goût. Comme un autre brun à barbe que tu chasses de ton esprit en réclamant une nouvelle fois le shooter avec un peu trop de hargne parce que penses à lui te fait toujours serrer les dents.
« Vraiment ? Je suis une femme de caractère, ça fait fuir la plupart des hommes. Pas toi ? » Que tu demandes une nouvelle fois, essayant de lui faire avouer qu'une femme comme toi au contraire il en voudrait... Si c'est le cas c'est rare, les femmes qui osent s'imposer ont tendance à faire peur car elles n'ont plus aucune raison de baisser la tête et de se soumettre. « T'as quelqu'un à l'esprit ? » Mais à peine tu finis ta question, que Charlie t'invite à danser. Alors tu hoches la tête, oubliant ton shooter parce que le morceau qui démarre est parfait pour bouger des hanches comme tu aimes le faire. « T'es pas prêt pour la séance de danse que j'vais t'imposer ! » Que tu lui lances tout en l'attrapant par le bras pour venir sur la piste de danse avant de bouger en rythme. Tu ne connais pas cette mélodie mais qu'importe, c'est parfait au milieu de la foule pour tout oublier pendant quelques secondes et juste te sentir vivante, apaisée, libre. Avant de te tourner vers Charlie pour attraper ses mains que tu viens poser sur tes hanches, dans une invitation à s'approcher. A jouer à un jeux dangereux auquel tu vas te brûler mais qu'importe ce soir, tu penseras aux conséquences demain non ?
- Tu devrais MacDonald. C'est un classique, ça. Que je sifflais dans un rire, sans pour autant m'en priver. Même si, je connaissais pas cette œuvre cinématographique avant de l'avoir vue, aux côtés de Dean. Mais qu'importe, ça, elle était pas censé le savoir, hein. .. à l'occasion, je te le montrerais. Si tu le souhaites ! Mais je vais tenter de m'en rappeler ... Parce que ... si on finit torchés, c'était pas certain que je m'en souvienne encore, malheureusement.
Car, même si je m'enhardissais à avoir une hygiène de vie un brin trop stricte, force était de constater qu'il y avait quelques manquements à ces règles, que je m'imposais. Pas plus d'un ou deux shots, même si ce soir, ça me semblait être bien mal barré. Parce que revoir l'ancienne Gryffondor était à fêter et que j'étais bien trop heureux pour laisser passer cette occasion. Alors, j'étais peut-être un peu trop faible face à l'alcool que nous consommerions en trop grande quantité. La preuve en était, la question somme toute assez légitime de mon interlocutrice : est-ce que j'allais regretter des choses demain, si je buvais trop ce soir ? Possible. Et je savais très bien lesquelles se glissaient en filigrane dans son interrogation.
Mais-
- C'est con de regretter quelque chose. Faut jamais y penser. Est-ce que ça répondait à son questionnement ? Pas vraiment. Est-ce que je m'en formalisais ? Non plus. Mais, c'était tout de même une vérité, ça, je pouvais le nier. ... je tiens l'alcool, crois-moi. J'étais confiant avec mon sourire de renard, parce que ... qui dit athlète, dit automatiquement endurance, n'est-ce pas ? Et ça serait clairement pas les boissons alcoolisées qui allaient me foutre en l'air.
C'était pas le but d'un Croupton sur cette terre, de toute façon. Encore moins, quand il s'agissait de s'aplatir face à l'ennemi hein. Parce que mes aptitudes en duel, elles étaient plus qu'avérées et ça, je ne le cachais pas vraiment. Fallait bien ça, pour défendre ce qui pouvait importer. Pour montrer une certaine forme de combativité dans une société qui pourtant, ne proposait rien de meilleur. Parce que même si le Mal était tombé ... rien ne l'empêchait de revenir. Sous une autre forme. Toujours avec cette volonté de faire progresser les Ténèbres et d'étouffer la Lumière.
Et ça, ma foi, j'en avais pas des masses envie.
- Très bon duelliste MacDonald. Tu risques d'être surprise. Je lui octroyais un clin d’œil et toujours mon sourire de renard, pour le coup. Avant de pouffer de rire, à sa nouvelle interrogation. C'était quoi encore, cette imbécilité, là ? Bougeant ma tête aux boucles brunes de droite et de gauche, je ne pus qu'avoir un sourire en coin, sur mes lèvres. ... c'est ce qui fait ton charme, ton mauvais caractère. Et, je crois pas que ça le soit. C'est juste que- ... Mes iris noirs se rivèrent aux siens, bien plus clairs. C'est juste que t'as envie que le monde t'entende et que t'as pas envie de lui être soumise. Mais moi, ça, je trouve que c'est beau. Que c'est une force de caractère que peu de personnes démontrent.
Puis, les Gryffondor, ça rugissait toujours fort. Même à Poudlard, ça sortait les griffes et même que parfois, on se castagnait fort. Surtout au Quidditch. Et- humpf.
- Ouais, j'ai quelqu'un. Et c'est compliqué. C'était toujours la même excuse que je servais à mes interlocuteurs ou interlocutrices. Et ma vis-à-vis, elle, n'y faisait clairement pas exception, malencontreusement. ... ouuuuuh, tu me teases Mary ou bien ? Haussant un sourcil, je sentis mes propres mains venir se poser avec l'aide des siennes, sur ses hanches pleines. Ah. On en était rendus là, donc ?
Avec un petit sourire en coin, je l'attirais à moi. Me penchant pour effleurer ses lèvres avec les miennes, avant de faire pivoter son corps tout en courbes sur le rythme de la musique. Jusqu'à la retrouver encore. Plaquée contre moi. Elle et son odeur. Elle et la sucrosité de l'alcool, qui se répandait dans nos veines et qui me donnait une furieuse envie de l'embrasser. Par-delà, tous les danseurs fébriles qui se mouvaient autour de nous, avec plus ou moins de grâce, je devais l'avouer.
Mary Y. MacDonald
Chasseur de la Griffe
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Sujet: Re: Twisted Transistor || Mary Sam 2 Nov - 22:24
« Ok Croupton, je prends tes conseils de daron ! Tu sais, j'préfère largement vivre des vrais aventures dans la vraie vie. » Et tu en aurais des choses à raconter, ne serais-ce qu'à force de traquer du mangemort alors tu as vu du pays mais surtout tu as quelques histoires assez incroyables à transmettre. Que ce soit parce que tu t'es retrouvée face à quelques mages noirs qui étaient recherchés par la moitié des continents ou simplement car tu as rendu justice toi même alors que le ministère refusait de le faire, prétextant ne pas trouver ceux que vous avez attrapé en une ou deux semaines de traque. Parce que les chasseurs ne s'encombrent pas des normes sociales et que vous traquez sans vous arrêter. L'arrêt est déterminé soit par votre mort, soit par la mort de la cible en face. Mais tu l'aimes bien Charlie et surtout tu apprécies de le taquiner, il est simple avec toi. C'est un bon gars qui ne se prend pas la tête, on dirait que la guerre récente, les ennuis de la vie, le danger permanent, les mages noirs en cavale, tout cela ne l'atteint pas comme si il passait au dessus de vous sans toucher terre. C'est peut-être ça le secret du bonheur, d'avoir une touche d’insouciance à l'esprit.
« C'est une proposition de rendez-vous ? » Que tu demandes avec un petit sourire, sans pour autant ôter le sérieux de ta question. Car si il te proposait un rendez-vous alors... Alors tu n'es pas certaine de dire non parce que Charlie et bien... C'est Charlie. Et qu'après votre histoire brève et certes sans amour mais bien présente, il s'est assuré de garder sa place dans ton cœur. Place souvent en sommeil mais bien présente. « Tu tiens l'alcool, mais je suis certaine de pouvoir te faire tourner la tête autrement qu'avec des shooters. » Que tu lance sur un air de défis, avec le regard brillant de la jeune femme fatale qui connaît ses capacités, son charme et qui sait en user pour faire tomber les barrières de l'autre. Tu es certaine que Charlie ne pourra pas te résister trop longtemps, tu sais par contre que c'est un jeux dangereux. Voudras-tu jouer ? Il vient de te dire de ne rien regretter et tu as envie d'appliquer ses conseils ce soir. Tu as beau sourire et rire à ses remarques, tu finis par te taire et perdre ton regard rieur pour celui bien plus profond, plus concentré. Parce qu'il vient de te toucher en plein cœur, lui qui semble comprendre ce que la plupart ignorent. Ou ne veulent pas saisir, c'est pour cela que tu gueules trop fort, pour te faire entendre au milieu d'une foule. Tu pourrais tomber amoureuse d'un mec qui te comprend de la sorte. Tu pourrais si seulement...
Tu fais passer cela avec une gorgée d'alcool avant de te concentrer sur lui, l'aveu qu'il te fait. Et qui te fait froncer les sourcils sans pouvoir t'en empêcher. « Pourquoi compliqué ? C'est général ou c'est simplement toi qui rend ça compliqué ? » Point de jugement dans ta voix, c'est souvent plus simple de se prendre la tête sur une relation que de la vivre entièrement. Et parce qu'il faut vivre vite, pleinement, qu'il faut chérir et glorifier chaque respiration qui fait gonfler vos poumons, tu l'attrapes pour l'attirer à toi afin de danser et ne plus penser à rien. Comme tu l'attendais, il est réceptif à tes gestes et approche assez de toi pour frôler ta bouche avec la sienne, t'arrachant un bref frisson qui meurt aussitôt qu'il ne te retourne. Parce que la surprise te fait d'abord lâcher un petit hoquet avant de te faire éclater de rire. Et tes bras finissent par s'enrouler autour de son cou, en quelques secondes vos corps bougent l'un contre l'autre, tes hanches trouvent leur chemin jusqu'aux siennes et c'est comme si vos corps se répondaient. Il n'y a plus les autres danseurs, la musique, l'odeur de l'alcool ni de la fumée qui vient jusqu'à toi.
Seulement le parfum de Charlie, ses mains trop chaudes sur tes vêtements qui ne t'empêchent pas de sentir sa poigne ferme. Et ton envie de plus, de goûter cette bouche rose dont la saveur est celle du shooter que vous venez d'avaler. Alors, parce que tu es capricieuse, tu cèdes à ta pulsion et tu viens picorer ses lèvres comme une invitation à plus. Au cas où pour qu'il se recule dans un éclair de lucidité en pensant à celle qu'il a dans sa vie. Ca ne te vexerait pas, il n'y a pas de place pour ça dans votre relation et tu n'es pas femme à être facilement choquée. Tes mains en profitent pour se glisser dans ses cheveux et s'enrouler autour de ses boucles brunes, jouant avec ses cheveux tout en brisant les dernières distances qui séparaient encore vos deux corps. Comme si vous étiez fait pour vous retrouver ici et maintenant.
- Mes conseils de daron ?! Urrrrgh, arrête MacDonald, je suis pas si vieux ! M'exclamais-je en riant, nullement vexé par ses propos. Parce qu'il en fallait clairement plus pour le faire, de toute façon. Moi, ça me faisait ricaner et avoir sur mes lèvres, mon sempiternel sourire de renard. Alors- tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. ... de quel genre, les aventures ? Histoire que tu choques un peu, le vieux daron que je semble être !
Mary, je la savais libre et porteuse d'un fier et noble caractère. Propre à ceux et celles évoluant dans la Maison des Lions. L'ancienne Rouge et Or, elle avait toujours rugi à outrance pour manifester ses opinions premières et même que ça, cet état de fait, ça déplaisait vachement à certains voire certaines. Mary, c'était pas la nana qui se laissait marcher sur les pieds et en cela, j'appréciais. Ça la rendait touchante et inestimable. Au-delà même, de cette histoire brève et fugace que nous avions vécu. Parce que ... j'agissais au coup de cœur. Étant attiré par l'âme et le cœur, avant le corps.
Et l'ancienne Gryffondor, c'était son esprit vivace et affûté que j'avais vu en premier lieu. Pour ensuite m'appesantir sur ce cœur hurlant à la face du monde, qu'il existait. Comme tout les autres, et qu'il était assuré d'avoir sa place dans ce pan même de l'existence. C'était ça, qui m'avait plu. Et qui me plaisait peut-être encore. Si, je devais l'avouer. ... oupsie.
- ... t'y vois une proposition de rendez-vous ? La questionnais-je éhontément, tout en ne me privant certainement pas de la taquiner pour autant. Laissant aussi se diffuser les secondes, avant de poursuivre par une affirmation doublée d'un sourire de renard. Peut-être bien. Après tout, ce serait en tout bien, tout honneur, non ? Même si, apparemment, elle était certaine de me faire tourner la tête en plus d'une ingestion trop conséquente de shots.
... ma foi, j'étais on ne peut plus curieux. Et, par Salazar, je voulais voir ça.
- Ooooooh mais, je suis curieux. De voir comment tu peux t'en tirer en me faisant tourner la tête, MacDonald. Note que j'avais bien une petite idée et qu'à fortiori, ça fonctionnait déjà un peu. Cette manière, dont elle était un peu trop proche et dont je pouvais percevoir sa chaleur et ses fragrances. Cette façon, pour le moins intimiste de m'effleurer encore l'âme et le cœur, mais surtout le corps.
Ouais. Moi, Charlie Croupton, j'étais en train de perdre là. Et ça, par pure fierté inhérente à mon ancienne Maison, j'en étais pas friand.
- Booooh. Pour répondre à cette question si justement posée ... je dirais que c'est peut-être moi, qui me complique le truc. J'en ai aucune idée. Parce que la demoiselle en question, est légèrement plus jeune que moi et que peut-être, je l'intéresse peut-être pas ? Je sais pas. Un haussement d'épaules, alors que mes iris sombres se reportaient sur la silhouette de la belle qui m'accompagnait, largement perdu dans ce que je ressentais.
Lorsque la silhouette tout en courbes de Mary fut assez proche, j'oubliais momentanément les contours d'une autre. Venant répondre à cette invite, par un baiser plus brûlant que je ne l'aurais souhaité, penchant la jeune femme en arrière. Au milieu de tous ces danseurs qui s'étaient déportés d'un pas de côté pour nous laisser un peu de place et nous laisser nous exprimer. J'avais annihilé en l'espace de quelques secondes, une potentielle distance. Mes lèvres sur les siennes, et mes mains fermement ancrées dans son dos. À cet instant, je ne me concentrais que sur ma vis-à-vis, faisant fi du reste. Sachant pertinemment que la sacro-sainte Réalité me reviendrait au bout d'un moment en plein dans la gueule.
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