Ca te prend et ça te tord le ventre comme à chaque fois que tu as une angoisse ou le sentiment que quelque chose de mauvais se déroule non loin de toi. Ce soir tu es en vadrouille pour le compte des chasseurs, ton uniforme d'entraînement est bien caché sous une tenue d'hiver car le froid est mordant et tu comptes bien rentrer si tu ne trouves rien sauf que tu sens qu'il y a quelque chose, comme si non loin de toi un mangemort se trouvait là ou un mage noir, tu ne saurais dire. Ca pique violemment ta peau tel une angoisse qui tord tes boyaux et qui refuse de te lâcher. Ou un murmure, te demandant d'être prudente car tu es dans ce haut lieu de magie noire et qu'ici tout le monde est suspect. C'est pour cela que tu portes ta capuche sur ta tête, soigneusement rabattue de sorte à ce qu'on ne voit que tes yeux mais aussi car c'est comme cela qu'on s'habille dans l'Allée des Embrumes, surtout ceux qui ont quelque chose à se reprocher. C'est simple ici ne viennent que les sorciers douteux, ceux qui cherchent à faire des bêtises ou alors des aurors et des Tireurs en mission de couverture.
Tu es chargée, avec des camarades chasseurs, de surveiller cette ruelle car apparemment il y a eut quelques cambriolages et quelques messes sombres pour maudire des objets qui seront revendus sur les marchés parallèles magiques. De sorte à se faire de l'argent en envoyant le mauvais œil qui profitera ensuite aux rebouteux douteux qui jureront pouvoir ôter le mal et la magie noire alors qu'ils ne sauront même pas d'où il vient. Un trafic honteux qui permet à ces charlatans de se faire des belles sommes tous les ans. En bref vous chassez toujours la magie noire sous toutes ses formes, même si celle-ci n'est pas sous la forme d'un mage noir. Surtout quand le ministère s'évertue à ne pas punir les responsables de la guerre qui a pris tant de vie. Sauf qu'au moment où tu passes dans une ruelle mal éclairée si ce n'est par la lune presque blanche au dessus de vos têtes, tu t'arrêtes quand tu entends du bruit. Un chat ? Un sorcier à la rue qui cherche un coin où dormir ? Tu ne sais pas alors tu sors ta baguette d'un mouvement et tu approches. Il ne faudrait pas que tu tombes sur un nouveau cambriolage, n'est-ce pas ?
Tu n'as pas le temps de prévenir tes collègues alors tu t'élances dans la ruelle tout en étant prudente, un sortilège vert de mort est vite envoyé. « Il y a quelqu'un ? » Que tu demandes en levant davantage le visage pour regarder si tu vois une silhouette mais rien, tu n'es pas aidé par le manque de lumière alors tu lances un Lumos discret qui illumine le bout de ta baguette. « Vous avez besoin d'aide ? Vous êtes blessé ? » Autant jouer l'ingénue et rester prudente, on ne sait jamais sur qui on tombe dans cette Allée.
Johann Rosier était loin d'être l'homme parfait, quoi que... Il y avait bien une fille pour qui il sera l'homme parfait, sa fiancée. Ils ne s'aimaient pas du tout à Poudlard jusqu'à leur cinquième année quand Johann avait découvert que Leonora était intéressée par la magie noire tout comme lui. La famille Rosier était très minutieuse sur le choix des partenaires, ils devaient être sang-pur, être fier et montrer leur puissance, aimer faire peur. La fratrie de Johann était tous passés par Serpentard, sauf son petit frère qu'ils ont renié étant un moderniste crachant sur l'histoire de leur famille.
Pour le moment Johann avait fini le travail assez tôt aujourd'hui, il avait donc quelques projets pour la suite de son après-midi et surtout quand la nuit sera tombée. Tout comme sa petite soeur, Johann n'était pas marqué mais il agissait comme-ci il l'était, il le voulait mais pour le moment ce n'était pas le cas. Son grand frère l'était, étant le premier de la fratrie, le futur chef de famille, Johann l'adulait. Sa grande soeur elle ne l'était pas encore mais ça ne saurait tarder.
Sa capuche de sa cape noire sur la tête Johann avait décidé de se rendre dans l'allée des embrumes. En règle générale il était toujours accompagné mais pas aujourd'hui, il avait besoin d'être seul. Il était surtout avec sa bande le soir pour boire quelques verres et sortir après torturer des nés-moldus comme bon lui semble. Il avait la même bande d'amis qu'à Poudlard, ils avaient fait un pacte et jamais ils ne se lâcheraient ayant les mêmes loisirs. Mais perdu dans ses pensés il fût surpris par un stupéfix qu'il arriva à dévier facilement en sortant sa baguette avec une rapidité incroyable. Un Auror, Johann ne perdit pas de temps et lança le sortilège de mort, fatal, l'auror tomba à terre.
Evidemment la discrétion n'était pas là et Johann savait qu'il allait avoir des problèmes, il avait l'habitude. Il se cacha derrière un mur, dans le noir complet avant d'entendre une voix. « Il y a quelqu'un ? » Il ne devait pas faire de bruit, il savait que son sort de couleur verte n'avait pas passé inaperçu. « Vous avez besoin d'aide ? Vous êtes blessé ? » Johann réfléchit rapidement et décida de sortir de sa cachette pour voir qui pouvait bien être là. Bien sur c'était toujours la même, MacDonald. Il avait réussi à s'en prendre à elle une fois, de façon sadique une fois, il pouvait très bien recommencer.
-Tien tien, ma fan numéro 1
Mary Y. MacDonald
Chasseur de la Griffe
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Sujet: Re: Black Magic - Johann & Mary Sam 7 Sep - 2:44
Cet endroit grouille de mages noirs qui essayent de vivre et d'agir comme à l'époque où Voldemort était encore à la tête de leur groupuscule, il n'empêche qu'ils sont plus discret qu'avant notamment car il y a des aurors qui tournent dans tous les sens. Tu en croises deux ou trois mais n'ayant rien à cacher, ils n'essayent même pas de te demander ton identité et préfèrent finir leur route et surtout leurs recherches, ce qui te convient bien car tu aimes être ici incognito au nom des Chasseurs qui, surtout, souhaitent que leurs actions restent aussi discrètes que possible. Sauf que vous êtes dans l'Allée et tu dois faire preuve d'une prudence à toute épreuve, à chaque seconde un mangemort pourrait surgir et s'en prendre à toi, ne serais-ce que par plaisir de te torturer. Surtout, depuis ton attaque à Poudlard tu sais parfaitement les sentir et c'est comme si ta magie te renseignait sur les dangers qui t'entourent, quand tu es dans un endroit qui n'est pas sain. Et justement elle ne cesse de te mettre en garde, tu es en danger ici. Sauf que la mission est plus importante et tu as à coeur de la mener jusqu'au bout, danger ou pas de toute façon.
Tu approches d'un lieu où tu as entendu un bruit tout en fronçant les sourcils, t'attendant à voir apparaître un rat ou un gobelin mais c'est bien un homme en forme qui sort de l'ombre, avec une remarque qui te fait dresser les cheveux sur la nuque. Aussitôt tu fais un mouvement de poignet pour faire glisser ta baguette jusqu'à ta main et quand tu la sens solide et puissante entre tes doigts, tu sens l'apaisement couler dans tes veines. "Rosier. Dire que je suis surprise de te voir ici serait un mensonge." Dis-tu en levant bien haut le regard pour poser sur lui tes yeux sombres, de plus en plus sombres à mesure que tu regardes cet homme que tu as en horreur. Mage noir qui s'assume et qui aime cela en plus, Rosier est une des cibles des Chasseurs et il y a longtemps que vous voulez lui mettre la main dessus. L'envoyer à Azkaban pour recevoir ce Baiser du Détraqueur est un objectif, une nécessité. "Qui as-tu encore torturé ou tué ce soir, mh ?" Dis-tu en bougeant lentement tes doigts mais aussi ta baguette, comme pour te préparer à attaquer. Tu sais comment sont ces mages noirs, il faut être rapide pour envoyer un sortilège avant que eux même ne le fassent. Il en va de ta vie et tu es prête à tout pour la protéger.
Johann passait beaucoup de temps dans l'allée des embrumes quand il n'était pas au travail, il aimait faire sa loi là-bas avec ses amis et sa sœur. Ce soir il était seul, il avait besoin de prendre l'air, il s'était encore pris la tête avec Leonora, une histoire de jalousie mais ça jamais il ne l'avouera. Entre eux, c'était "je t'aime moi non plus" ils se rendaient jaloux tous les deux, ils voulaient rendre l'autre dingue. Jo n'était pas marqué sur le bras comme l'était sa grande sœur et son grand frère, mais il avait des Aurors au cul.
Il devait faire attention et être sûr de ne pas se faire chopper, ils étaient beaucoup à vouloir les attraper Jess et lui. Il savait que quelqu'un était là et il savait que c'était quelqu'un qu'il connaissait bien, pas sur le bon thermes. Il sourit en entendant sa voix et sortit de sa cachette avec un sourire narquois sur le visage, un sourire que beaucoup connaissaient. Mary MacDonald, il s'était défoulé sur elle pour calmer sa soif de violence et ça lui avait fait le plus grand bien.
"Rosier. Dire que je suis surprise de te voir ici serait un mensonge." Un petit rire s'échappa de sa bouche, sa baguette dans les mains, Jo l'avait dans la poche encore. Elle le regardait avec un regard noir qui, pour le jeune homme, n'avait rien de menaçant, pas du tout.
-Que veux-tu, ici c'est ma maison, mon lieu de méditation.
Il rit, un rire un peu glacial dont il avait le secret, il savait comment gagner du temps en parlant. Il savait qu'il voulait tous le mettre sous les barreaux, mais il arrivait toujours à se débrouiller pour rester libre. Le baiser du détraqueur n'était qu'une vieille menace, il n'était pas un fidèle pur de Voldemort, du moins pas pour le moment. "Qui as-tu encore torturé ou tué ce soir, mh ?"
-Aucune idée, il m'avait un peu mal regardé et je n'aime pas ça, on baisse les yeux quand on me regarde. Tu veux faire la justicière comme toujours hein? Tu ne m'auras pas.
Il sourit, croisant les bras devant lui en la regardant bouger sa baguette entre ses doigts, il gardait un œil dessus au cas où. Il avait des réflexes de duel incroyables, il savait très bien qu'il devait rester sur ses gardes.
Mary Y. MacDonald
Chasseur de la Griffe
Messages : 42
Sujet: Re: Black Magic - Johann & Mary Sam 5 Oct - 0:54
De méditation... Le sarcasme qu'il use avec toi pourrait te coller une nausée de tous les diables mais tu préfères la ravaler, sachant que ça pourrait exploser en une violence inouïe en quelques secondes, tant la tension entre vous est grande. Tu ne le supportes pas, pour tout ce qu'il est, tout ce qu'il représente et surtout tout ce qu'il adore faire. Rosier, ce simple nom de famille appelle à la magie noire et ils sont rares ceux dans le monde sorcier à ne pas savoir, encore, que cette famille trempe dans des histoires louches. Pour ainsi dire, tu te demandes pourquoi ils ne sont pas tous déjà enfermés. L'argent ? La réputation ? Le pouvoir ? Malheureusement la famille possède les trois et cela lui permet d'éviter la justice du ministère qui, souvent, ferme les yeux face à ces familles donatrices qui payent des impôts à vous en faire rougir. Ca donne une forme d'immunité qui justifie que Johann soit devant toi ce soir, sourire moqueur sur le visage que tu voudrais bien exploser en morceaux soudainement. Pour lui effacer ce rictus agaçant.
L'aveu te met la puce à l'oreille, encore une preuve accumulée contre lui. Et parce que maintenant tu sais qu'il faut chercher quelqu'un... Qui n'est plus qu'à l'état de corps sans vie. Parce qu'un Rosier ne laisse pas de témoin ou rarement, souvent c'est surtout lorsqu'ils ont été surpris. Vous n'avez pas eu Evan qui se fait discret, vous aurez l'autre branche de la famille. C'est une promesse, peut-être pas tout de suite, pas encore mais cela viendra et tu seras là pour les voir tomber de haut pour ton plus grand plaisir. « Et sous quel prétexte devons-nous baisser les yeux ? Tu te penses encore Seigneur d'une terre reculée ? Vous avez vraiment des siècles de retard, pas étonnant qu'on vous voit tous comme des consanguins. D'ailleurs je suis surpris que tu n'épouses pas ta sœur, c'était pourtant courant dans la famille. »
Tu dis cela en penchant la tête sur le côté tout en l'observant avec un sourire en coin, sachant que ce sont tes mots qui ont déclenchés à l'époque la fureur de Adriel à ton égard. Qu'importe, tu attaqueras encore et toujours avec tes armes. Et c'est si facile de les mettre en colère. « Peut-être pas ce soir ni demain mais un jour je t'aurais. Et si ce n'est pas moi... Ce sera un autre. » Johann n'imagine pas tous les chasseurs qui forment une guilde solide et prête à faire justice elle même. Surtout tant qu'il restera ce genre de sorcier en liberté.
Johann ne supportait pas les nés-moldus, c'était comme ça, il avait été élevé comme ça et rien ne pourra changer. Ils n'étaient pas dignes d'utiliser la magie, ils étaient des parias, des rats à qui on devrait lancer un sortilège d'oubliette. Face a cette sang de bourbe il y avait toujours eu une énorme tension, depuis des années d'ailleurs, elle était plus jeune que lui mais elle était dans sa ligne de mire depuis qu'elle était une sale chasseuse de mangemorts. Même si Jo n'était pas marqué, il se considérait comme tel, tout comme sa soeur et son grand frère, qui lui, portait la marque depuis quelques temps.
Il portait un nom de famille respecté, un nom qui montrait la puissance qu'ils avaient au ministère et Johann en jouait bien. Il n'était pas intouchable non plus, mais il avait un petit avantage en plus de ne pas porter la marque. L'argent c'est le pouvoir, tout a un prix, tout s'achète même la dignité. Mais beaucoup restaient la tête haute face à eux et n'hésitaient pas à répliquer, se qui rendait Johann en colère. « Et sous quel prétexte devons-nous baisser les yeux ? Tu te penses encore Seigneur d'une terre reculée ? Vous avez vraiment des siècles de retard, pas étonnant qu'on vous voit tous comme des consanguins. D'ailleurs je suis surpris que tu n'épouses pas ta sœur, c'était pourtant courant dans la famille. » Johann serra le poing, elle ne devait pas parler de sa soeur, elle se lançait dans une mauvaise situation, Jessica était tout pour lui, comme l'était sa petite soeur toujours à Poudlard. Il s'approcha d'elle, le regard noir, avec une envie de meurtre qui commençait à se montrer. Il l'attrapa à la gorge avant de la pousser violemment en arrière avec toute la haine qui était en lui.
- Je t'interdis de parler de ma soeur espèce de sous-race, tu n'as aucun droit de sortir son nom de ta sale bouche de sang de bourbe. Tu mériterais de crever là, à mes pieds, dans une rue dégueulasse, comme l'est ton sang.
Johann savait qu'elle voulait l'attraper, mais elle n'avait pas de raison de le faire tant que le puriste ne sortait pas sa baguette et ne l'attaquait pas. « Peut-être pas ce soir ni demain mais un jour je t'aurais. Et si ce n'est pas moi... Ce sera un autre. » Johann ne pouvait que rire suite à ces mots, ils se prenaient tous pour des justiciers, c'était tellement drôle de les entendre.
- Vous croyez tous nous avoir un jour mais c'est faux, vous n'êtes pas assez intelligents pour nous avoir, certes beaucoup de mangemorts son débiles mais pas dans ma famille et ça tu le sais vu que nous sommes toujours en liberté, peu importe la branche de la famille.