Ce soir, c'est toi et moi. [Johann/Leonora]

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Ses talons claquent avec force sur le plancher, alors qu’elle termine de se préparer. Ce soir, ils ont décidé de sortir. On ? Johann, leur groupe d’amis et elle. Leonora ne sait pas encore où ils vont se rendre, mais elle ne doute pas que ça va être une agréable soirée. Enfin … Sauf si une nana vient trop proche de son fiancé. Elle n’arrive pas à se l’avouer, mais Leo déteste le voir en compagnie d’une autre. Cela la rend folle même, et pourtant, la brune fait la même chose de son côté. Peut-être que finalement, ils ne sont pas faits pour avoir des sentiments l’un pour l’autre ? Inspirant doucement, la brune applique un rouge cerise sur ses lèvres, avant de se redresser devant son miroir. Elle est parfaite ! Sa robe noire moule parfaitement ses courbes, qui sont accentuées par les talons sur lesquels elle est perchée. Ses mèches brunes sont ondulées dès lors qu’elle les laisse sécher naturellement, ce qu’elle a fait ce soir. Leonora a remarqué que ça attirait plus facilement le regard, et c’est bien ce qu’elle veut pour agacer Johann.

Vérifiant qu’elle a tout ce qu’il faut, la brune porte son regard sur sa baguette. Elle n’aime pas sortir sans, mais là, elle ne voit clairement pas où elle pourra la ranger. Elle la laisse donc soigneusement dans son placard. Inspirant doucement, elle ébouriffe une dernière fois ses cheveux, avant de sortir sans attendre de la salle de bain.
Descendant, Leonora vient rejoindre la cuisine. Elle se serre rapidement un verre de purfeu, histoire de pouvoir commencer doucement la soirée, le temps que Johann termine de se préparer. La sorcière a encore du mal à se dire qu’elle vit avec lui maintenant, et pourtant, en tant que fiancés, c’était presque une nécessité. Voyant que ce dernier n’est toujours pas là, la brune commence à s’agacer. « Johann ! Si tu ne veux pas y aller, dis-le ! Mais je ne vais pas t’attendre pendant dix ans encore ! » Elle hurle à travers la maison, se moquant clairement qu’il puisse avoir fini ou non. Et une fois qu’il arrive, Leonora glisse son bras sous le sien et rapidement, ils transplanent jusqu’au lieu de rendez-vous.

La soirée se déroule parfaitement. Enfin … Leonora garde son fiancé à l’œil et surtout, la blonde qui n’arrête pas de lui tourner autour. Pire, cette nana vient s’asseoir sur ses genoux ! Là, Leo voit rouge, alors elle attrape le premier venu pour l’embrasser. Et quand il l’entraîne vers la ruelle, la brune se laisse faire. Elle continue de l’embrasser et espère bien que ça va énerver Johann. Malheureusement, l’homme commence à se montrer trop entreprenant. Aussi, elle tente de le repousser. Mais il est bien plus fort qu’elle, alors elle n’arrive pas à s’en défaire. Et c’est là qu’elle remarque enfin le sourire mauvais qui se dessine sur ses lèvres. Son esprit est embrumé par l’alcool et elle tente en vain de le repousser. Mais il la frappe et sa joue l’élance rapidement, alors que sa tête tourne. Il continue à laisser ses sales pattes sur elle. Il n’y a pas été de main morte dans son coup, elle sent sa mâchoire douloureuse ! « Johann … » Elle murmure, comme si de là où il était, à l’intérieur sûrement, il allait l’entendre …

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Johann devait se préparer pour sortir, les sorties qui faisaient plaisir, les sorties dangereuses pour eux et pour les autres. L'adrénaline était bien présente ainsi que l'alcool dans le sang. Etant un grand ami de Lucius Malfoy depuis l'école il connaissait les meilleures adresses de Londres pour se défouler.  Les nés-moldus et certains moldus en prenaient pour leur grade. La baguette pour les nés-moldus, les couteaux et les poings pour les moldus pour ne pas éveiller les soupçons sur le monde magique. Ce soir Leonora venait avec lui, il savait qu'il allait devoir garder un oeil sur elle, il ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose même si elle allait forcément essayer de le rendre jaloux, tout comme lui.

C'était devenu un jeu pour les deux puristes, Johann ne voulait pas admettre qu'il ressentait quelque chose pour Leo. Dans la chambre, Johann sortit un jean noir, avec une chemise noire aussi, ainsi que des chaussures classes et bien chères. Il pouvait encore retrousser les manches de sa chemise vu qu'il n'avait pas la marque des ténèbres sur l'avant-bras. Il enfila sa montre en argent sur son poignet et mit un peu de gel dans ses cheveux. Il voulait rendre Leo folle, un coup de parfum et il était prêt.
« Johann ! Si tu ne veux pas y aller, dis-le ! Mais je ne vais pas t’attendre pendant dix ans encore ! »
Evidemment il fallait qu'elle gueule comme toujours, elle avait sûrement commencé à boire sans lui. Il claqua la porte pour sortir et la rejoindre dans la cuisine attrapant la bouteille.

-Tu ne peux pas arrêter de gueuler comme la folle que tu es? Je suis là et je me dois d'être parfait pour aller dans ce bar.

Il leva la tête, bouteille à la main, et son regard se posa sur sa future femme, elle était magnifique dans cette robe. Jamais il n'allait lui dire, mais il n'y avait qu'un aveugle qui pouvait dire l'inverse. Il n'eut pas le temps de boire qu'elle glissa son bras sous le sien pour transplaner. Heureusement que la bouteille de pur-feu était fermée sinon c'est lui qui aurait hurlé. L'ambiance était bien présente ce soir et pour rendre Leonora folle, il discuta avec une blonde, il se fichait d'elle mais il savait que Leo les regardait. Mais en tournant la tête, il la vit embrasser un fils de p**.

Il serra les poings, oubliant complètement la fille à côté de lui, il bu cul sec son verre avant de l'éclater par terre voyant l'homme trop proche de sa future femme l'emmener dehors. Il partit directement les rejoindre, avec l'alcool et la haine en lui. Il poussa tout le monde sur son passage et sortit pour voir Leo à terre, avec ce rat sur elle, il l'entendit dire son nom. Johann sortit sa baguette et la pointa sur l'homme.

- Endoloris!

L'homme se détacha du corps de Leo avant de se tordre de douleur sur le sol humide de l'Allée des embrumes. Jo couru vers lui en lui donnant un violent coup de pied dans la tête voyant le sang gicler au sol.

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Leonora se demande pourquoi elle a accepté de suivre ce type. En réalité, elle le sait parfaitement. Elle voulait énerver Johann, le faire sortir de ses gonds. Lui montrer qu’elle aussi, elle peut se trouver mieux que lui. Surtout que Leonora a bien vu comment il était occupé avec la femme à ses côtés. Et ça l’a mis hors d’elle ! Si elle voulait avouer ses sentiments, nul doute que la brune aurait été vers lui, et l’aurait embrassé devant tout le monde, montrant ainsi que c’est son fiancé. Mais c’était très mal la connaître. Parce que Leo ne voulait pas s’avouer, ni à personne d’autre, qu’elle avait des sentiments pour lui. C’est donc pour cette raison que Leonora quitte le bar en compagnie de cet homme. Mais les choses dérapent. Son esprit est embrumé par l’alcool. Elle ne sait même pas combien de verres elle a bu. Sûrement trop, si elle ne s’en souvient pas ? Mais pourtant, la jeune-femme est presque sûre d’avoir été raisonnable. C’est bien trop étrange. Elle tente de repousser l’homme, mais il est bien trop fort pour elle. Ses bras tremblent sous l’effort, alors que sa tête est lourde. Aussi, Leo fait la seule chose qui lui semble censé : appeler son fiancé, même s’il n’est pas là.

Et quand elle le devine dans la ruelle, un sourire se dessine sur ses lèvres. Il est venu. Est-ce parce qu’elle l’a appelé ? Il l’a entendu ? Leonora n’en sait rien du tout. Sa tête est lourde. Elle voit les lèvres de son fiancé qui bougent mais n’entend pas. La seule chose qui change, c’est le poids sur son corps. L’autre type n’est plus là, alors qu’il se tord de douleur. Frissonnant, ayant froid dans sa robe et n’ayant pas de veste, elle tente de se redresser. C’est difficile, mais elle s’accroche et s’approche doucement de son fiancé en train de refaire le portrait à l’autre homme. En temps normal, elle l’aurait laissé faire et l’aurait même aidé mais là … « Arrête … Laisse … Je … Juste rentrer. » Elle tremble de froid, de peur, ses dents claquant face à cette sensation dans son corps. Elle aurait dû prendre une veste. Elle regarde l’homme au sol et se détourne. Quelques secondes de plus et … Non, Leonora ne veut clairement pas penser à ça. Ce n’est pas arrivé, ce n’est donc pas la peine d’y penser. Ses jambes continuent de trembler, aussi, elle se rattrape au bras de Johann, pour ne pas tomber. Son corps semble si stable contrairement au sien. « Est-ce qu’on peut juste … rentrer à la maison s’il te plaît. » Juste elle et lui. Rien que pour ce soir. Leonora a besoin de lui à cet instant. Qu’il lui dise que ça va aller. Qu’il la prenne dans ses bras. Juste … Qu’il soit à elle, rien que pour ce soir.

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Johann ne supportait pas le fait de voir Leonora faire sa belle devant un autre homme, il était jaloux. Mais il avait une réaction d'adolescent car il faisait exactement la même chose pour la rendre jalouse. Il avait trouvé une jolie brune avec qui discuter pendant que sa fiancée était entrain de partir du bar avec un mec qui lui arrivait même pas à la cheville. Mais Jo ressentait quelque chose, quelque chose de bizarre, de dangereux. Il ne savait pas comment, mais il reppoussa cette femme avant de partir en direction de la sortie, il était entrain de brûler intérieurement, il avait envie de se défouler.

Dehors, il entendit Leo l'appeler et rapidement Johann arriva dans la ruelle sombre et vit ce type sur elle. Il n'hésita pas à lui lancer un doloris avant de lui fracasser le crâne en shootant dans sa tête, laissant le sang gicler. Puis il ne s'arrêta pas là, un deuxième, un troisième, le sang était encore plus présent. Mais il s'arrêta en sentant Leo s'accrocher à lui.
« Arrête … Laisse … Je … Juste rentrer. »
Johann la regarda, toujours de la haine dans le regard et une envie de meurtre. Il passa sa veste de costume sur les épaules de sa fiancée, regardant avec mépris l'autre vermine sur le sol entrain de se vider de son sang. Elle n'était vraiment pas dans son état normal, il l'avait vue bourrée tellement de fois, là c'était différent, ce type avait fait quelque chose.

- Ce fils de pu** va crever ! Il t'a donné un truc à boire ou à manger ?! Tu n'es pas dans ton état normal !

La rage était dans ses yeux, il voulait le tuer mais il sentit Leo s'accrocher encore plus à son bras, elle avait failli tomber. Le jeune homme la retient et l'aida à se maintenir debout en passant son bras autour de sa taille.
« Est-ce qu’on peut juste … rentrer à la maison s’il te plaît. »
Johann voulait régler son compte à ce scroutt à pétard qui agonisait sur le sol un peu plus loin, peut-être qu'il mourra en se vidant de son sang. Il regarda sa fiancée et hocha la tête, ils allaient partir d'ici tout de suite. Johann tenait bien Leo dans ses bras et transplana au manoir directement dans la salon et posa sa future femme sur le canapé. Il prit sa baguette pour allumer la cheminée, elle devait se réchauffer un peu. Il fit apparaître une carafe d'eau et deux verres sur la table en face d'elle.

-Reste assise tranquillement, je ne sais pas ce que ce type t'a fait mais s'il ne meurt pas ce soir je le retrouverai pour le terminer. J'ai des contacts à sainte mangouste, s'il est encore vivant, je le saurais.

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Leonora n’arrive pas à réfléchir correctement. Tout semble flou, alors qu’elle se sent faible. Clairement, elle n’a qu’une envie : rentrer. Et c’est bien pour ça que lorsqu’elle voit Johann, la brune se dirige vers lui. Son fiancé vient à glisser sa veste sur ses épaules, et Leo se blottit dedans avec plaisir. Elle a l’impression d’être frigorifiée. Bien sûr, elle n’a pas pris de veste, mais ce n’est pas que ça. Johann est furieux et elle le sait parfaitement. En temps normal, elle-même se serait chargé de cet homme. Mais elle a laissé sa baguette à la maison, n’ayant pas de poche dans sa robe.
Venant s’accrocher à son bras, sentant ses jambes qui tremblent, Leonora vient à supplier Johann de rentrer. Elle comprend qu’il veut faire la peau de ce type mais pour sa part, elle veut juste être en sécurité chez elle. Est-ce que son ton est convainquant ? Ou est-ce parce qu’elle est trop faible ? Dans tous les cas, Johann accepte de rentrer chez eux. Son bras se glisse sur les épaules de Leonora, alors que cette dernière se blottit contre lui. Elle ferme les yeux, et ils arrivent à transplaner jusqu’au salon du manoir.

S’installant sur le canapé, se laissant tomber lourdement dessus, Leonora se penche pour attraper une couverture qui traîne sur un des fauteuils. Et sans attendre, elle se cale contre, s’enroulant à l’intérieur. Heureusement, son futur mari vient à allumer la cheminée, et elle ne doute pas que ça va réchauffer rapidement l’intérieur. Portant son regard sur Johann, elle hausse les épaules. Tout est flou dans son esprit, elle n’arrive pas à réfléchir. « Aucune idée, je ne me souviens pas. J’ai peut-être trop bu … » Mais cela serait étonnant, alors qu’elle n’a pas bu tant que ça ce soir. Si ce n’est ce dernier verre qu’elle a vidé d’une traite, alors que voir Johann avec cette nana, ça l’a rendu barge ! Sans attendre, Leonora tapote la place à ses côtés pour qu’il vienne s’asseoir. En attendant, elle défait ses chaussures à talon, pour remonter ses jambes vers elle. Et une fois que son fiancé est assis sur le canapé, alors qu’elle ne devrait pas, Leo vient se coller contre lui, posant sa tête sur son épaule. Son regard se perd dans les flammes de la cheminée, alors qu’un long soupir lui échappe. « Tu restes avec moi, n’est-ce pas ? » Elle ne veut pas le forcer. Il veut peut-être retourner à la fête, chose qu’elle pourrait comprendre. Mais Leonora n’a pas envie d’être seule ce soir. Et surtout, elle n’a pas la force de faire semblant avec lui. Pas la force de le détester ce soir. « C’était qui cette … nana avec qui tu étais ? » Leonora ne peut s’empêcher de ressentir de la jalousie. Se mordant la lèvre, le regard toujours fixé vers la cheminée, la brune soupire lourdement avant d’avouer dans un murmure. « Je la déteste tu sais ? Je la hais cette nana … C’est elle que je voudrais envoyer à Ste Mangouste. »

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Johann voulait la peau de ce type et il allait l'avoir, même si ce n'était pas ce soir, il ne l'oubliera jamais. Sachant déjà qu'il avait posé ses mains sur sa fiancée le rendait complètement digue, juste pour ça il voulait le tuer, mais savoir qu'il avait voulu aller plus loin avait fait monter une rage en lui qu'il n'avait pas eu depuis longtemps. Leo voulait partir et il ne pouvait que lui dire oui, il allait veiller sur elle ce soir et demain il s'occupera de ce rat personnellement ou avec l'aide de Jess. A deux, ils allaient faire disparaître le corps plus facilement et sa soeur était très douée dans le domaine de la dissimulation et Jo savait qu'elle avait besoin de se défouler un peu.

Dans le salon du grand manoir de la famille, Leo se blottit dans une couverture sur le canapé, elle était mal et jamais le jeune homme ne l'avait vu dans cet état. Elle était forte, solide et ne se laissait jamais faire, alors que là, elle était faible, tremblante et Johann avait aperçu une grande peur dans ses yeux. Ce fils de pu** allait le payer, Jo le jura sur sa propre vie.
« Aucune idée, je ne me souviens pas. J’ai peut-être trop bu … »
Johann faisait les cent pas devant Leo essayant de se calmer, il y avait forcément quelque chose, elle tenait bien plus l'alcool que ça. Il la vit tappoter la place à côté d'elle sur le canapé, il devait s'asseoir sinon il allait devenir fou à tourner comme ça. Il se posa à côté de sa fiancée qui se colla directement à lui, Johann passa son bras autour d'elle pour la tenir.
« Tu restes avec moi, n’est-ce pas ? »

-Evidemment que je vais rester, si je retourne là-bas je le décapite.

Il lui sourit, il voulait la reconforter du mieux qu'il pouvait car il n'était vraiment pas doué dans ce sujet. Ca aurait été il y a quelques mois, il serait parti, mais depuis quelque chose à changé, ses sentiments ont changés.
« C’était qui cette … nana avec qui tu étais ? »
Jo tourna la tête vers elle, c'était bien la première fois qu'elle demandait ce genre de renseignements sur une fille avec qui il flirtait.
« Je la déteste tu sais ? Je la hais cette nana … C’est elle que je voudrais envoyer à Ste Mangouste. »
Johann rigola doucement en la regardant, elle reprenait des forces visiblement et ça, c'était très bien.

- Aucune idée, je ne lui ai même pas demandé son nom. C'est bien la première fois que tu me pose cette question, alors qu'on fait ça souvent, non? Flirter devant l'autre sans aucune retenue ? Mais si toi tu connaissais le nom de ce chien, ça m'arrangerait beaucoup.

Il avait de la haine mélangée à de la jalousie dans sa voix, ce type elle avait passé le début de soirée avec et Johann voulait se venger en prenant le première fille sexy qui passait devant lui.

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Elle se sent mal. Vaseuse. Leonora ne sait pas ce qui s’est réellement passé, c’est flou dans son esprit. Elle se souvient parfaitement de ce type mais pour le reste … Peut-être qu’elle a trop bu, c’est possible. La brune était énervée de voir Johann avec cette nana. Elle se souvient avoir avalé son dernier verre d’une traite. Mais plutôt que de se concentrer sur ça, voyant que son fiancé va devenir fou à force de tourner en rond, elle tapote la place à ses côtés. Et dès qu’il est assis, elle vient se blottir contre lui. Elle frissonne, de froid mais également de plaisir, en sentant son bras autour d’elle. Ainsi, elle se sent protégée. C’est certainement la première fois qu’ils se retrouvent tous deux de cette manière mais étrangement, ça lui paraît naturel. Un petit rire lui échappe, alors que Leonora pose sa tête sur l’épaule de Johann. « Tu salirais cette belle chemise, ça sera dommage. » Joignant le geste à la parole, elle caresse doucement le tissu des bouts des doigts.

Soupirant doucement, Leonora vient à poser la question qui lui brûle les lèvres. C’est certainement la première fois qu’elle s’interroge sur ça. Mais elle la hait ! Elle aurait tant voulu être à sa place. Etre celle qui danser coller-serrer avec lui. Etre celle qu’il regardait tout simplement ! Et peut-être parce qu’elle a trop bu, Leonora continue en avouant la vérité. La haine qu’elle éprouve pour cette nana. L’envie de la voir à Sainte Mangouste car elle a osé passer du temps avec Johann où elle ne l’a pas fait. Haussant les épaules, Leo se mord la lèvre. Il est vrai que d’ordinaire elle ne s’intéresse pas aux filles avec qui il flirte. Mais ce soir, c’est différent … « Oui on fait ça souvent. » Elle répond ironiquement et sarcastiquement. C’est même trop souvent. Jamais elle n’a éprouvé une telle jalousie à son égard. « J’en sais rien … Max ? Jax ? Ajax ? Un truc en ax. » Peu importe ce qui lui arrivera, elle s’en fout. Elle pose sa main sur son front, alors qu’elle sent un début de migraine qui pointe le bout de son nez. Sûrement les effets de l’alcool pour le coup. Soupirant, elle se masse la tempe du bout des doigts, les yeux fermés. Mais dès que ses paupières sont closes, elle ne pense qu’à cette nana. Cette nana et Johann. Elle ne peut pas le tolérer. Pris d’un élan d’impulsion et de possessivité, Leonora repousse le plaid. Remontant sa robe le long de ses cuisses pour être plus à l’aise dans ses mouvements, la brune vient à enjamber les genoux de Johann, ses jambes se posant de part et d’autre. Assise à califourchon sur lui, elle sait qu’elle ne devrait pas. Mais c’est plus fort qu’elle … Se penchant, elle vient mordiller le cou de son fiancé, laissant ses lèvres courir sur sa peau. Elle souffle contre cette dernière dans un murmure, avouant la terrible vérité. « J’arrive pas à m’enlever cette image dégueulasse de toi et d’elle … » Elle, la nana de la soirée.

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Jo allait devenir fou à tourner en rond, il devait se calmer et Leo avait trouvé la solution, s'asseoir. Il ne pouvait pas la laisser dans cet état, la laisser seule ici ne serait pas gentleman et le jeune homme se devait de l'être. Donc il se posa à ses côtés et la laissa se poser contre lui, c'était rare qu'ils fassent ça tous les deux, la plupart du temps ils se cherchaient et s'envoyaient des objets de colère. Elle tremblait contre lui, il le sentait, alors Johann passa son bras autour d'elle pour la tenir tout contre lui.
« Tu salirais cette belle chemise, ça sera dommage. »
Il rit un peu suite aux paroles de sa fiancée, il aimait beaucoup cette chemise mais pas autant qu'il l'aimait elle. Par Salazar, il venait vraiment de penser ça ?! Non, impossible, l'effet de l'alcool sûrement.

- Ne t'en fais pas, j'en ai encore plein dans mon dressing, de la haute couture gâchée par du sang de con, c'est vrai que c'est nul.

Mais visiblement, la question qui lui brûlait le plus les lèvres était de savoir qui était la fille avec qui il flirtait dans ce bar. Il savait très bien que Leonora était curieuse, elle aimait tout savoir et c'était ce qui faisait son charme d'ailleurs. Il voyait de la haine dans ses yeux quand elle parla d'elle, tout comme il en avait quand il parlait de ce type qui sera six pieds sous terre dans quelques jours.
« Oui on fait ça souvent. »
Ce soir, c'était pas pareil, c'était différent, la haine avait pris possession de son corps. Il devait savoir son nom pour le retrouver et le faire souffrir des heures et des heures dans un caveau, le laissant se vider de son sang, sa soeur était douée pour ça.
« J’en sais rien … Max ? Jax ? Ajax ? Un truc en ax. »

- Je le retrouverais, peu importe le nom débile qu'il peut bien porter, toutes les personnes présentes je les retrouverais aussi et crois-moi, ce fils de pu** ne s'en sortira pas.

Quand un Rosier disait quelque chose, il s'y tenait. Jo regarda sa fiancée, elle n'avait pas l'air d'aller bien et le jeune homme se devait de lui trouver un remède, une potion qui l'aiderait à aller mieux. D'un coup, sans vraiment avoir eu le temps de calculer quoi que ce soit, Leonora se retrouva sur les genoux du jeune homme. Instinctivement, Johann posa ses mains de chaque côté des hanches de la jeune femme assise sur lui. Il sentit la bouche de Leo sur son cou, mordant sa peau, l'embrassant doucement avant de remonter sa bouche vers son oreille.
« J’arrive pas à m’enlever cette image dégueulasse de toi et d’elle … »
Jo remonta une de ses mains dans le dos de la jeune femme, la carressant doucement, lui aussi sous l'effet de l'alcool.

- Serais-tu jalouse ma chère ? Je sais très bien que toi aussi tu flirt, voir plus, avec certains hommes que du coup je n'apprécie pas non plus. C'est donnant, donnant ma belle.

Il la regarda, passant sa main dans ses cheveux pour pouvoir voir son visage, visage qu'il aimait regarder.

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Un petit sourire étire les lèvres de Leonora. Elle trouve ça dommage en effet de salir une si belle chemise. Elle apprécie beaucoup cette dernière, même si en réalité, tout lui va parfaitement. Mais ça, Leo n’ira certainement pas l’avouer. Hochant simplement la tête, la brune vient à simplement se poser contre l’épaule de son fiancé. C’est très bien comme ça. Même si elle se sent mal, cela commence à passer. Mais Leonora a autre chose en tête maintenant. Cette fille qu’elle a vue au bras de Johann. Qui est-elle ? C’est vrai qu’ils font ça souvent, mais ce n’est pas pour autant que ça lui plaît. Leonora se rend compte qu’une jalousie certaine coule dans ses veines, alors que c’est sûrement la première fois qu’elle lui demande des informations sur sa conquête du soir. Même si elle est honnête jusqu’au bout et vient à avouer qu’elle préfèrerait la voir elle, à Ste Mangouste. Ou pire. Dans le fond, Leo s’en fout tant que cette fille ne s’approche plus de Johann.

Reprenant, elle ne se souvient plus du prénom de l’homme qui l’a accompagné. Un truc en Ax, c’est sûr. Mais après, elle n’en sait pas plus. Hochant la tête, Leonora sait parfaitement qu’elle peut lui faire confiance sur ce point-là. Il est du genre à tenir parole. « Je sais mais ne te mets pas dans des problèmes pour moi. » Il travaille quand même au ministère, tout comme elle. Aussi, ils ont une certaine image à tenir. Et surtout, Leo ne veut pas risquer de le voir à Azkaban par sa faute.
Mais le problème pour l’instant, c’est que Leonora n’arrive pas à s’enlever cette image de la tête. Aussi, elle se redresse afin de venir s’asseoir sur les genoux de son fiancé. Les mains de Johann se posent sur sa taille, alors qu’elle vient mordiller son cou, avant de faire courir ses lèvres sur sa peau. Et elle vient à avouer la terrible vérité. La main du jeune-homme remonte le long de son dos, déclenchant des frissons agréables le long de sa colonne vertébrale. Elle se redresse pour le regarder, les lèvres pincées. « Peut-être mais ils ne sont pas toi. » Aucun n’arrive à la faire vibrer comme lui y arrive. Mais Leonora ne répond pas sur la question de jalousie. C’est même une évidence. Sans attendre, ses doigts viennent se glisser contre la chemise de Johann pour les enlever. Se penchant, elle retrouve sa gorge. « Mais toi aussi, tu es jaloux. Tu ne peux le nier. » Elle murmure doucement, alors que ses dents mordillent de nouveau la peau de son cou. Puis elle se redresse, se glissant à quelques millimètres à peine de ses lèvres. Son regard est planté dans le sien, alors qu’elle souffle doucement. « Dis-moi simplement que j’ai tort et je m’arrêterai là. Sinon … » Sinon, elle veut l’embrasser. Lui montrer qu’il n’y a que lui et ce, depuis un moment maintenant.

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Johann voyait sa fiancée sourire, il aimait son sourire mais jamais il n'allait lui avouer, bien trop fier pour ça. Cette fille au bar, Jo s'en fichait pas mal, elle n'était rien pour lui, elle pouvait mourir demain, ce n'était pas grave. Il sentait de la jalousie chez Leo, lui aussi en avait, surtout envers le patron de cette dernière, il rageait fortement à l'intérieur. Il avait envie de débarquer dans son bureau et de tout envoyer valser, bien sûr, il ne pouvait pas faire ça. Pourtant, il n'avait sûrement pas de quoi être jaloux de lui, il n'avait rien fait, du moins il espérait.

Parler du sale rat qui avait agressé sa fiancée l'avait mis dans une immense rage, il était en feu, il le sentait brûler en lui.
« Je sais mais ne te mets pas dans des problèmes pour moi. »
Pourtant, elle avait raison, il ne devait pas se faire remarquer, il pouvait risquer gros, il pouvait avoir des aurors au cul. Sa soeur pouvait aussi être en danger à cause de lui, elle avait déjà assez de problèmes avec sa marque. Après il avait des contacts, certains mangemorts lui devaient quelques services alors autant en profiter.

- Je ne ferai pas ça moi-même. J'ai quelques connaissances qui m'en doivent une.

Il venait de finir sa phrase que Leo se posa sur lui, ses jambes de chaque côté des siennes et Jo mit instinctivement ses mains sur les hanches de la jeune femme assise sur lui. Elle posa ses lèvres sur son cou en le mordillant légèrement. Le jeune homme avait juste envie de lui retirer sa robe là maintenant, sur le canapé, dans le salon. Johann remonta sa main dans le dos de la jeune femme.
« Peut-être mais ils ne sont pas toi. »
Le jeune homme sourit, remontant sa main en haut de la fermeture éclair de sa robe en la baissant doucement. Le mains de Leo passaient sur sa chemise, la déboutonnant doucement avant de l'enlever. Finissant torse nu sous le corps de sa fiancée, excité comme jamais il ne l'avait été avec une femme.
« Mais toi aussi, tu es jaloux. Tu ne peux le nier. »
Elle reprit possession de son cou, ce qui rendait le jeune homme complètement dingue, il ne pouvait pas la repousser, jamais.
« Dis-moi simplement que j’ai tort et je m’arrêterai là. Sinon … »
Il passa sa main sous la bretelle de sa robe pour la baisser, faisant de même avec l'autre tout en la regardant dans les yeux.

- Je ne dirais rien, je préfère les actes à la parole. Te voir comme ça me rend bouillant.

Il passa sa main sur la nuque de la jeune femme pour l'approcher encore plus de son visage et de l'embrasser sauvagement. Ils n'étaient jamais aller jusque là tous les deux, au plus grand regret de Johann.

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Leonora n’a certainement pas envie de continuer de parler sur ce qui s’est passé. Elle ne doute pas que Johann doit avoir des connaissances pour retrouver ce type, même si elle n’a qu’un semblant de prénom. La brune ne se souvient pas du tout de son identité, et dans le fond, elle n’a pas envie de s’en souvenir. Elle préfère se concentrer sur son fiancé, alors qu’elle vient à enjamber ses cuisses pour s’asseoir sur lui. Sourire malicieux aux lèvres, elle vient à mordiller la peau tendre de son cou avant de le contrer. Oui elle a eu d’autres histoires, d’autres aventures, mais rien qui n’a pu durer. Déjà parce qu’elle sait qu’elle est fiancée. Mais également parce qu’ils ne sont pas Johann. Enfin il y a eu Hannibal mais … c’est différent. C’est un excellent ami à Léonora, mais rien de plus et c’est d’ailleurs pour ça qu’ils ont mis fin à leur relation tous les deux. Enfin, ils restent de très proches amis maintenant.

Johann retire délicatement la fermeture de sa robe et elle ne peut s’empêcher de sourire doucement. Glissant ses mains sur le torse de son fiancé, elle enlève rapidement les boutons avant de lui retirer sa chemise. Retournant embrasser son cou, elle continue sur sa lancée. Elle meurt d’envie d’aller plus loin. Mais peut-être que ça ne sera pas le cas de Johann. Peut-être que lui, ne veut que ça s’arrête. Alors Leo vient à le provoquer. S’il veut tout arrêter, c’est le moment. Sinon, elle ne s’arrêtera pas maintenant.