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| La vie qu'on mène (Nikolaï-Aleyna) | |
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| Sujet: La vie qu'on mène (Nikolaï-Aleyna) Mar 17 Sep - 13:25 | |
| Trop de choses étaient arrivées dans la tête d'Aleyna ces derniers temps et là elle avait besoin de ne penser à rien. Retomber sur Rosier avait été la goutte de trop, la blonde lui avait sauvé la vie et maintenant elle se permettait de lui demander de fermer les yeux quand elle la voyait. Sauf que Lena ne lui avait rien demandé, elle ne lui avait jamais demandé de lui sauver la vie. Et comme Jessica était plus ou moins recherchée, elle ne pouvait pas lui laisser vivre sa vie comme si de rien n'était, elle devait faire son travail d' Auror et s'occuper de son cas et de celui de son frère d'ailleurs. Mais elle n'y arrivait pas, elle était dans une impasse, mais pourquoi?
Aleyna souffle sur son canapé, la nuit était tombée et elle devait se préparer pour rejoindre Nikolaï qu'elle n'avait pas vu depuis un bon bout de temps. Lui, il n'allait pas bien non plus, mais pas pour les mêmes raisons, lui, c'était encore pire. Sauf que contrairement à beaucoup d'autres, quand elle était avec lui, elle ne lui parlait pas de son véritable amour qu'il avait perdu beaucoup trop tôt. Au contraire, elle voulait lui changer les idées à chaque fois, même si c'était dur, elle voulait faire en sorte qu'il pense à autre chose même si c'est seulement pour trente minutes. L'Auror était toujours là pour ses amis, elle était la première à essayer de les faire rire quand ça n'allait pas, même quand c'était elle qui n'allait pas bien.
Elle se prépara rapidement et opta pour un jean noir et un t-shirt sous sa veste, elle n'était pas du genre à se mettre sur son 31 à chaque fois qu'elle sortait. Et puis ce soir, elle avait l'intention de se laisser aller, alors autant être à l'aise et profiter. Elle savait que ce soir elle allait passer une soirée, simple, elle allait laisser sa baguette dans la poche et ne plus penser au boulot, du moins elle espérait. Son travail, c'était sa vie, elle adorait ce qu'elle faisait et mettre des meurtriers psychopathes derrière les barreaux était très satisfaisant.
Elle transplana dans une ruelle de Londres, non loin de l'Hydro'miel où elle avait rendez-vous. Aleyna a toujours aimé le nom de ce bar qu'elle trouvait très drôle et le choix d'alcool était très diversifié, étant Géorgienne de sang, elle avait pu goûter à quelques boissons de son pays. Elle marcha en direction du bar et ouvrit la porte, il y avait un peu de monde mais comme la salle était grande, ça ne choquait pas plus que ça. L'Auror regarda sa montre, elle était un peu en avance et elle décida donc de se poser devant le bar et commander directement une bouteille de pur feu, il faut ce qu'il faut.
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| Sujet: Re: La vie qu'on mène (Nikolaï-Aleyna) Mar 8 Oct - 14:34 | |
| Il ne sait plus où il en est. Nikolaï a besoin de se changer les idées. Il a beau avoir promis à Milena d’arrêter de boire, il est pourtant clair que c’est sa meilleure échappatoire. Ainsi, le Bulgare peut éviter de se confronter à sa seconde épouse. Depuis qu’il a retrouvé l’amour de sa vie, il regrette encore plus son second mariage. Si ça ne tenait qu’à lui, il n’aurait jamais épousé Eloïse. Mais Niko s’est laissé porter par ses amis, acceptant finalement de tourner la page dans un certain sens. Même si c’est un mensonge, car le brun n’a jamais réussi à oublier Milena. Alors maintenant qu’il l’a retrouvé ? Il est obligé d’être à ses côtés. Il va falloir qu’il trouve une solution. Même si pour ça, il sait qu’Eloïse va souffrir. Et même s’il ne l’aime pas comme elle aurait aimé que ce soit le cas, Nikolaï ne veut pas pour autant la blesser.
Attrapant sa veste en cuir, il se dépêche de quitter son bureau. Il a travaillé plus tard, histoire de ne pas avoir besoin de repasser par l’appartement. Il a simplement envoyé un hibou à sa seconde épouse, pour le prévenir qu’il rentrera plus tard. S’il rentre bien évidemment. Ça ne serait pas la première fois qu’il dort en dehors de chez lui ! vérifiant que tout est éteint, Niko sait qu’il peut partir l’esprit tranquille. Il doit juste se dépêcher un minimum, s’il ne veut pas faire attendre son amie et ancienne collègue, trop longtemps.
Arrivant sur place, le Bulgare se passe une main dans ses cheveux, avant d’inspirer profondément. Regardant à droite et à gauche, il ne repère nulle part la brune avec qui il doit passer la soirée. Lui aurait-elle posé un lapin ? C’est bien étrange. Ce n’est pas son style. Niko décide donc d’entrer dans le bar. Si Aleyna n’est pas là, il pourra toujours boire un ou deux verres seul, avant de trouver un autre endroit pour passer sa soirée. Il pourra toujours aller voir Milena sinon ? Mais au même instant, ses pupilles se posent sur la silhouette de l’Auror. Jamais il ne pourrait regretter d’avoir quitté le Ministère. Mais pourtant, il doit bien avouer que certains de ses collègues peuvent lui manquer par moment. Enfin … Tout ça appartient certainement au passé. Ce n’est guère le moment de se replonger dedans. S’approchant d’Aleyna, il vient à poser doucement sa main sur son épaule pour signaler sa présence. « Salut. Je peux ? » Nikolaï indique d’un signe de tête le tabouret à ses côtés. Il se doute qu’il peut y prendre place, après tout ils ont prévu de passer la soirée ensemble, mais sait-on jamais. La brune a peut-être prévu autre chose ? Ou inviter une personne en plus ? S’installant à ses côtés, le Bulgare sourit en coin en voyant la bouteille de purfeu. « Toi, tu sais parler à mon cœur. Comment tu vas ? »
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| Sujet: Re: La vie qu'on mène (Nikolaï-Aleyna) Mar 15 Oct - 10:14 | |
| Aleyna avait besoin de penser à autre chose, mais dans sa tête, c'était impossible, elle était toujours là, toujours présente, cette vipère. Elle soupira, assise à sa table, elle devait bloquer son esprit, bloquer ses pensées surtout, éviter de penser à cette fille qui la rendait dingue et qui faisait sortir toute la haine qu'elle avait enfouie en elle. Elle avait été à deux doigts de la tuer la dernière fois qu'elles s'étaient vues, elle savait que Jessica avait fait exprès de la pousser au bout mais là, c'était les mots de trop. Parler de sa famille ? Elle n'avait pas le droit, ils étaient tous mariés entre eux dans la sienne, mais la brune, elle n'avait plus que sa mère.
La jeune femme fut sortie de ses pensées par une main se posant sur son épaule, elle aurait sûrement eu un réflexe de défense mais elle entendit la voix de Nikolaï juste avant de faire quoi que ce soit. « Salut. Je peux ? » Bien sûr que oui, il faut dire que le bulgare lui manquait beaucoup depuis qu'il avait quitté le ministère.
- Evidemment que tu peux, je n'attendais que toi avec cette petite bouteille.
Elle sourit, elle savait très bien qu'il aimait le pur-feu, et elle aussi, il faut dire que leurs deux pays n'étaient pas si éloignés que ça. Il était Bulgare, elle était Géorgienne, juste la mer noire séparait les deux pays avec une frontière de chaque côté de la Turquie. Lena savait que son ami était perdu lui aussi, ça se voyait, elle le sentait et elle devait l'aider. Certes, la boisson, ce n'était pas la meilleure solution, mais c'était malheureusement la meilleure pour le moment.
« Toi, tu sais parler à mon cœur. Comment tu vas ? » Elle rit et servit les deux verres en poussant celui de Niko en face de lui. Boire pour oublier, il paraît que ça marche, du moins pour quelques heures, le temps de passer une bonne soirée. Elle leva son verre pour trinquer avec lui.
- Je sais comment te faire plaisir. On va dire que je vais aussi bien que toi, donc je ne te retourne pas la question. Je suis complètement perdue et je pense aussi que je vais me foutre dans une mer* monumentale. Et j'ai entendu des rumeurs sur le retour d'une certaine jeune femme alors santé et profitons de cette soirée.
Après avoir trinqué, elle bu quelques gorgées avant de reposer son verre en face d'elle. S'attacher à Rosier était sûrement plus qu'une grosse mer*, c'était du suicide, c'était risquer son poste, risquer sa vie.
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| Sujet: Re: La vie qu'on mène (Nikolaï-Aleyna) Mer 6 Nov - 14:33 | |
| Regardant la bouteille que la brune lui montre, Nikolaï sourit. Elle le connaît bien alors qu’il s’installe à ses côtés, prenant place sur un tabouret. Il sent que cette soirée va être très agréable, surtout si elle commence de la sorte. Un petit rire lui échappe, alors qu’il hoche positivement la tête. Et lui donne un petit coup d’épaule complice. « Tu sais comment me parler. » Il a des problèmes avec l’alcool, il le sait. Bien sûr, il a promis à Milena de faire attention et surtout, de réduire. Mais cela fait six ans qu’il a plongé le nez dedans, aussi, c’est compliqué pour le Bulgare d’arrêter. Il a pourtant été une fois en cure. Mais a refusé la seconde. Ce n’est clairement pas ce qui l’aidera à s’en sortir. Non par contre, avoir son épouse à ses côtés … Oui ça, ça peut l’aider.
Reprenant, répetant ce qu’il vient de dire, Nikolaï vient à prendre des nouvelles d’Aleyna. Cela fait un petit moment qu’ils n’ont pas passé de temps ensemble. Avant, ils ont travaillé ensemble. Mais après la pseudo mort de Milena, Niko a tout quitté. Et il a mis fin à sa carrière au sein du Ministère. Le Bulgare ne pouvait pas continuer de vivre de cette manière, alors que sa femme était morte. Comment aurait-il pu continuer sans elle ? Il a vécu l’enfer pendant six ans. Jusqu’à la revoir à Poudlard. Il a encore du mal à croire que tout ça est réel, alors que maintenant, il est marié à Eloïse. Mais elle a tellement insisté aussi … Attrapant le verre que la brune lui tend, il le lève pour venir trinquer avec Aleyna, avant de le boire d’une traite. L’alcool ne lui brûle même plus la gorge, à force, par habitude certainement. Mais cela lui fait du bien, même s’il lui faudra plus qu’un verre pour pouvoir oublier le merdier qu’est sa vie. Fronçant les sourcils, Nikolaï se demande bien ce qui peut se passer pour la perdre autant. « Attends, chacun son tour. Sinon, on va pas s’en sortir. » Il attrape la bouteille pour leur resservir un verre à tous deux. Les langues se délient toujours plus facilement lorsque de l’alcool est en jeu. Et si la brune à ses côtés va aussi bien que lui … une bouteille ne sera pas suffisante. Mais pour l’instant, il n’est pas encore temps d’en recommander. « Qu’est-ce qui t’arrive ? Pourquoi t’es perdue et surtout … Pourquoi tu vas te foutre dans la mer*e ? Alors que tu as conscience que ça va être l’horreur ? Va falloir m’expliquer un peu mieux Al’, car là franchement, j’y comprends rien. » Reprenant son verre, Niko fait tourner le liquide ambré, afin de l’écouter. Il ne veut pas paraître plus alcoolique qu’il ne l’est réellement. Alors il se retient de boire d’une traite ce second verre.
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| Sujet: Re: La vie qu'on mène (Nikolaï-Aleyna) Mar 12 Nov - 9:52 | |
| Elle devait se confier à quelqu'un, elle ne pouvait pas garder encore ça au fond d'elle, elle allait devenir complètement folle, si ce n'était pas déjà fait. Cette soirée allait être parfaite pour aborder le sujet, autour d'un verre, surtout plusieurs verres en faite. Niko lui donna un petit coup d'épaule qui la fit sourire, enfin elle souriait, ça faisait longtemps. « Tu sais comment me parler. » Oh que oui, elle savait, et son ami était bien le meilleur partenaire de beuverie de ce monde, personne ne lui arrivait à la cheville.
- J'ai toujours su, et je sais aussi à quel point tu aimes ce whisky.
Evidemment Aleyna allait quand même le surveiller un peu, il avait la main lourde sur la bouteille et elle savait qu'il avait une dépendance. Elle ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose, l'alcool peut faire beaucoup de dégâts et elle ne supporterait pas ça. Mais ça faisait bien trop longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus et il lui avait manqué. Ils avaient travaillé ensemble, et cette époque lui manque beaucoup, cette époque où elle n'avait pas trop de soucis. Mais lui en avait, sa femme... Elle avait eu tellement de peine pour lui, elle n'osait pas imaginer à quel point il avait souffert, alors jamais elle ne l'avait jugé sur le fait qu'il soit tombé dans l'alcool, même si au fond, ça la rendait triste.
Il prit le verre que la jeune femme lui tendait, et il le vida d'une traite, il avait une grande soif visiblement et la jeune femme allait avoir du mal à le suivre. Mais elle parla trop vite, elle prit une inspiration pour lui parler de ces derniers mois. « Attends, chacun son tour. Sinon, on va pas s’en sortir. »
- Pardon, je suis stressé et quand je suis stressé je ne contrôle plus rien et je sais que c'est chiant, on me l'a déjà dit.
Mais elle savait que Nikolaï était la personne parfaite à qui elle pouvait se confier, et il avait directement compris qu'elle avait besoin d'un autre verre, ça la calmera. « Qu’est-ce qui t’arrive ? Pourquoi t’es perdue et surtout … Pourquoi tu vas te foutre dans la mer*e ? Alors que tu as conscience que ça va être l’horreur ? Va falloir m’expliquer un peu mieux Al’, car là franchement, j’y comprends rien. » Elle le regarda, elle avait besoin de boire là tout de suite et elle bu quelques gorgées rapidement en reposant son verre devant elle. Contrairement à son ami, elle n'a pas réussi à tout finir d'un coup, mais elle savait que l'alcool allait monter assez vite.
- Très bien, l'alcool va me donner le courage, marrant pour une ancienne Gryffondor de parler de courage que je n'ai pas.
Gryffondor était la maison du courage, mais là, elle n'en avait plus depuis quelque temps. Ce fichu choixpeau avait dû se gourer, lui aussi devait être bourré, ce n'était pas possible autrement. Elle termina quand même son verre avant de reprendre la parole devant Niko qui l'écoutait attentivement.
-Pendant cette fichue nuit pourpre, j'ai failli y passer sauf que, quelqu'un m'a sauvé le cu*, quelqu'un qui n'aurait jamais dû le faire, une mangemort. Et maintenant elle fait pression en me disant que je lui en dois une... Dans le fond elle n'a pas tort, elle m'a sauvé la vie mais je suis Auror, si on apprend que j'aide une mangemort je vais avoir de gros problèmes et je ne peux pas risquer ma place, je pourrais tout perdre...
Elle ne savait pas si Jessica était marquée, mais elle en était persuadée, elle savait qu'elle était recherchée, comme son frère. Même s'ils n'étaient pas marqués, ils avaient fait de sacrés dégâts pour finir à Azkaban tous les deux. Pour l'instant, elle passa le fait qu'elle était bizarrement attirée par Rosier, pour ça, elle devait boire encore plus.
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| Sujet: Re: La vie qu'on mène (Nikolaï-Aleyna) | |
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