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| haunted - Persigan | |
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Morrigan Andersen Moldue & Lycanthrope Messages : 34
| Sujet: haunted - Persigan Dim 22 Sep - 12:33 | |
| Morrigan n'est jamais à l'aise dans l'Allée des Embrumes. Elle sait très bien que c'est là que trainent les pires ordures du monde sorcier, et c'est ici qu'elle a le plus de chance de tomber sur une mauvais rencontre. Si elle avait le choix, elle ne serait certainement pas là. Elle s'est habillée tout de noir pour venir ici, histoire de se fondre dans les ombres. Jean noir, pull noir, long manteau noir, boots noires, seuls ses cheveux blonds détonnent sur cette tenue. Elle presse le pas, alors que la nuit approche rapidement, pour arriver à destination le plus tôt possible. Elle se concentre sur ses sens, et elle ne sait pas si c'est de la paranoïa ou son sixième sens qui se réveille, mais elle sent quelque chose derrière elle. Ou quelqu'un, elle ne saurait dit. Elle se sent observée, suivie du regard, avant d'être réellement suivie. Elle garde son calme, tente de ne pas se crisper, et lutte pour ne pas se retourner. Elle poursuit sa route, marche un peu plus vite, et se sent soulagée quand elle voit la devanture de la Mystérieuse Sirène non loin de là.
L'odeur de l'épicerie couvre toutes les autres odeurs, et Morr fronce le nez tant c'est désagréable. Elle est ici pour trouver de la viande, de la vrai. Avec l'approche de la pleine lune, son besoin de viande rouge, sanglante, grandit jour après jour, et elle ne veut pas se faire remarquer chez les moldus en acheter des kilos de barbaque. La Sirène est donc la meilleure solution, malgré l'endroit qui n'est pas des plus recommandable, sûrement parce qu'il se trouve dans l'Allée des Embrumes. Elle calme les battements effrénés de son coeur, et après un signe de tête à l'homme bourru qui tient la caisse, elle va dans le fond de la boutique, où se trouvent les différentes viandes.
A peine a-t-elle atteint le fond de la boutique, que la clochette de l'entrée tinte.
Maintenant, elle est sûre qu'on la suivait. Pas d'issue de secours, pas de fenêtre, elle se sent prise au piège.
Puis il y a cette odeur qui lui arrive au nez, et la louve qui sommeille en elle se réveille soudainement, grondant en elle, montrant les crocs, hérissant ses poils. Cette odeur poivrée, qui lui pique le nez, et qu'elle aurait aimé ne jamais ressentir. Dos au reste de la boutique, elle sent le parquet grincer et s'affaisser derrière elle. Elle déglutit.
"Persée," dit-elle, avant de se retourner, gardant un air neutre. "Quel déplaisir de te voir." son odeur l'enveloppe complètement, elle sent ses orteils se recroqueviller, et toute sa peau frissonner. "Si tu permets, j'aimerais faire mes achats. Seule. Tu peux retourner faire le chien de compagnie à son pépère."
Elle croise les bras pour se protéger et malgré sa petite taille, elle le regarde de haut. Elle n'a pas peur.
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| Sujet: Re: haunted - Persigan Dim 22 Sep - 13:40 | |
| L'Allée des Embrumes et sa propension à entrevoir plus d'âmes torturées que de raison, semble-t-il. J'aimais bien me faire ce constat, alors que je devais sûrement faire partie de l'une d'entre elles, parfois. Mélangeant mon esprit éclairé à celui d'une Bête quelque peu nocive pour le restant de la populace sorcière. Mon espèce ne faisait pas partie de celle appréciée par nos congénères, parce que ... même si je demeurais encore un Sorcier, je n'en étais pas moins transformé. Un Lycan, avec ses avantages tout comme ses inconvénients. Et les désavantages, ils se trouvaient sporadiquement dans ce florilège d'odeurs quelquefois putrides qui en venaient à faire froncer mon nez.
Un entrelacs de ces fragrances dont je me serais bien passé mais qui faisaient alors tout le sel de l'existence. Et, par Salazar, je n'étais pas en reste au vu des quelques ruelles que j'empruntais dans ce sordide passage. Parce que des effluves peu amènes voire quelque peu désagréables me saisissaient au collet. Des élans de putéfraction, peut-être ? Des âmes damnées comme la mienne ? Et, au milieu de toute cette fange humaine ô combien détestable, il y avait bien encore une fois, une exhalaison sucrée qui m'enchantait, bien plus que je ne l'aurais initialement pensé.
Ce fumet sucré, aux notes douces et sirupeuses, je l'attribuais à une ancienne connaissance de la meute de Greyback. Une paria, qui avait préféré s'enfuir chaperonnée plutôt que d'endosser un rôle qui lui collait si aisément à la peau. Cette demoiselle, c'était Morrigan. Une sculpturale blonde dont je n'avais jamais occulté les intentions de la faire mienne. Mais, force était de constater qu'être accompagnée d'un gêneur avait eu raison de ma persévérance. En apparence, seulement. Parce qu'ici, je ne percevais pas ce relent qui appartenait à son compagnon. Compagnon que j'avais toujours trouvé des plus apathiques. Destiné de ce fait à subir la vie, plutôt que de la faire tourner à son avantage.
En soi, une cruelle déception. Cependant, en ce qui concernait la mienne, j'en étais bien loin. Parce que cette piste, je n'allais pas la laisser s'enfuir sans la traquer, la si jolie Norvégienne. Avec un sourire présent sur mes lèvres, sans pour autant encore dévoiler mes canines, j'étais plus qu'enchanté de suivre la jeune femme dans les dédales labyrinthiques de cet endroit si mal fréquenté. Elle, j'avais pris conscience qu'elle avait tenté de se fondre dans la foule, en arborant une tenue aussi mortifère qu'un linceul. Seule sa chevelure si claire, dénotait dans ce si singulier tableau.
Se sentant alors traquée, je perçois que ses sens s'affolent et cela, ne fait que me plaire encore plus. Tant et si bien que je dévoile sans nulle appréhension, mes canines encore plus blanches. Les jolies hanches de la Louve à la démarche chaloupée -hanches dont il me serait plus qu'appréciable d'y apposer mes mains avec une force primale-, je ne me prive en aucun cas de scruter cette dernière, me glissant à sa suite dans la boutique. Boutique qui semblait être un étal de viandes en tout genre, où je n'avais jamais pris l'habitude de m'y appesantir.
Sauf aujourd'hui, en l'occurrence.
Mains dans les poches de ma longue veste sombre, je lui signalais ma présence, en faisant quelques pas sur le bois vieilli. Attardant mon regard bleu cobalt, sur cette chair de poule qui naissait sur sa nuque, et sur cette carotide qui semblait s'affoler à ma simple présence. Ça, j'appréciais. Même si l'autre Créature, ne devait pas être de cet avis.
- Morrigan ~ Ma voix était sifflante et traînante comme à son habitude, alors que je me penchais vers elle, avec un sourire quelque peu mutin. Et, joueur. Je ne crois pas que le terme déplaisir soit celui que tu souhaites employer. Observant la jeune femme sans ciller, je murmurais à son oreille, quelques mots, toujours empreints d'une voix nonchalante : En parlant de toutou, je ne vois point ton abruti de compagnon. T'en serais-tu enfin débarrassée ?
C'était fou comme je n'arrivais pas à me souvenir de l'identité de cet affreux pot de colle qu'était le partenaire de la jeune femme. Parce qu'il n'était somme toute, pas assez intéressant pour être mentionné.
- Je reste ~ Un silence. Parce que j'éprouve un certain plaisir de te revoir. Et au vu des troubles qui semblent te submerger, tu en éprouves le même ressenti. Était-il seulement nécessaire que de m'en prouver l'inverse ? Je savais que j'avais raison. Et, ce n'étaient pas mes aptitudes surhumaines qui allaient prétendre le contraire. |
| | | Morrigan Andersen Moldue & Lycanthrope Messages : 34
| Sujet: Re: haunted - Persigan Lun 23 Sep - 9:41 | |
| Morrigan pensait que quitter la meute de Greyback serait simple. Briser le lien, s'enfuir, ne plus jamais se retourner. Cela aurait dû être simple, et elle aurait dû réussir à se perdre dans la jungle urbaine de la capitale anglaise. Tout aurait dû être ainsi, se faire oublier, ne plus jamais les croiser. Mais Fauve et ses talents de traqueuse n'ont pas mis longtemps à les dénicher, Silas et elle, malgré l'odeur nauséabonde du lieu où ils habitent provisoirement. Sans protection d'un alpha, elle se rend compte qu'ils sont vulnérables, et en danger. Tous les jours, elle espère une réponse de Remus qui n'est pas encore arrivée. Tous les jours, elle est effrayée à l'idée de tomber sur son ancien alpha, et de ressentir cette emprise qu'il a eu sur elle. Alors elle se fait petite, se perdant dans les ombres, se confondant avec elles. Ca a plutôt bien marché, jusqu'à maintenant. Et elle pensait naïvement que l'odeur de la Mystérieuse Sirène serait suffisante pour cacher son odeur.
Mais c'était sans compter sur Persée Yaxley.
Morr le sent avant de le voir, et aussitôt son corps réagit. Son cœur s'accélère, ses muscles se crispent, et son souffle se fait court. Elle se retourne lentement, les palpitations de son coeur s'intensifiant quand il ouvre la bouche. "Morrigan". Le sifflement de sa voix, la façon dont elle traine sur chaque syllabe. Elle garde la tête haute, même quand il se penche vers elle et que son odeur enveloppe toute la jeune louve. Elle veut lui faire ravaler son sourire, et lui faire bouffer ses dents. "Je ne crois pas que le terme déplaisir soit celui que tu souhaites employer." Elle ricane, levant les yeux au ciel, un air désintéressé sur ses traits. Persée se penche un peu plus sur elle, jusqu'à ce qu'elle sente son souffle brûlant contre son oreille. Elle écarquille les yeux, et entrouvre ses lèvres dans une tentative de mieux respirer. "En parlant de toutou, je ne vois point ton abruti de compagnon. T'en serais-tu enfin débarrassée " Morr serre les dents, et se ressaisit. Plaquant ses mains sur le torse du loup, elle le repousse avec le peu de force et de contenance qui lui reste.
"Va crever." siffle-t-elle. "Il n'est pas loin, un mot de moi et il rapplique. Deux contre un, ça ne réussit jamais à personne." Elle plisse les yeux et souffle du nez. "Un déplaisir, c'est exactement ce que je voulais dire."
Elle se recule, pour mettre le plus de distance possible entre eux, jusqu'à heurter une commode. Et bouse d'hippogriffe. Elle est coincée. "Je reste" Évidemment, qu'il reste, elle n'a pas pensé une seule seconde qu'il allait la laisser tranquille. "Parce que j'éprouve un certain plaisir de te revoir. Et au vu des troubles qui semblent te submerger, tu en éprouves le même ressenti." Morrigan lâche un rire, qui sonne plus comme un étranglement, et semble perdre son souffle.
"Je ... Tu ... N'importe quoi ! Je suis juste en colère de te voir là et je me contiens pour pas te faire bouffer tes dents." Sa voix devient sifflante, elle le hait. "Et pour quoi faire ? Attendre que ton maitre débarque ? Ou peut-être même que cette sal*pe de Fauve se trouve à l'extérieur ?" Elle penche la tête sur le côté, mais elle n'a pas peur. "Parce que c'est ce que tu es, Persée. Un brave petit bêta qui n'attend qu'une caresse de son maitre ou un peu de reconnaissance. Tu as appris le "au pied" et le "coucher" récemment en échange de nourriture ?" Un sourire mauvais étire les lèvres de la blonde, cet air de défi brûlant dans ses iris. "Félicitations, tu m'as retrouvé. Bon toutou."
Elle ne sait pas vraiment où elle trouve cette énergie, mais elle parle surtout pour gagner du temps et espérer qu'il se casse de là. Surtout, elle parle pour tenter d'ignorer ce qui se joue dans son corps, trahissant tout ce qu'elle dit.
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| | | Messages : 23
| Sujet: Re: haunted - Persigan Lun 23 Sep - 10:50 | |
| Sentir Morrigan en premier lieu, et la revoir par la suite, avait ce petit côté exaltant qui parvenait à faire frémir mes sens, avec un certain intérêt. Parce que la Louve, était réellement belle. D'une beauté presque déique, appartenant à une ancienne Déesse probablement nordique. Elle avait sûrement ce potentiel à en charmer plus d'un, -il eut fallu que ce soit son idiot de compagnon qui en fasse les frais-, moi y compris. Mais, en ce qui me concernait, je n’appelais pas cela de l'Amour. Loin de là. C'était un intérêt enjolivé et s'accroissant d'autant plus, parce qu'elle n'était malheureusement point célibataire. Or, ne me fallait-il pas œuvrer d'un seul claquement de doigts, pour qu'elle me succombe ? Se fourvoie. Et en vienne à oublier totalement ce- ... Silas ?
Rien que ce patronyme m'écorchait la bouche. Me donnait cette impression manifeste qu'il ne devait pas satisfaire cette belle Créature, présente en face de moi. Créature, qui, ne pouvait m'occulter sciemment ses ressentis. Ressentis, que je savais être exacerbés, par ma seule et unique présence, en ce lieu un brin trop exigu. À son intonation qui sonnait vainement comme un ordre, j'eus un sourire en coin. Accompagné d'un rire bref, parce que j'avais comme qui dirait, l'impression que tout n'était que de vaines paroles qui ne suintaient pas la sincérité.
- Mooooh. Moi, je ressens tout l'inverse, plutôt. Je sifflais ces quelques mots, à son oreille. Mon sourire s'intensifiant quand il fut mention de son cabot, qui ne demandait donc qu'à être prévenu pour se joindre à la fête ? Un bien joli cabot que voilà. Rappelle-moi, de lui offrir un charmant collier pour son anniversaire. Histoire de lui rappeler où se trouve sa juste place.
Pour le deux contre un ? Avait-elle seulement raison ?
Je ne comptais pas son sale clébard comme un adversaire. Je le percevais plutôt comme une gêne. Un indésirable. Un être qu'il serait judicieux de soustraire à cette terre, tant son inutilité était prouvée. Différent d'Orpheus, certes. Mais tout aussi inutile.
- Oh non, un plaisir sciemment partagé ~ La voyant acculée contre l'un des vieux meubles de cette boutique, je ne peux qu'avoir un large sourire, face à cette vision. Mes iris cobalt, eux, dotés de cette forme d'appétence manifeste et particulière quand il s'agissait de la Norvégienne.
Norvégienne, qui, se retrouva aussitôt plaquée sans nul ménagement contre cette commode. Ma tête aux boucles brunes se penchant sur le côté, assorti de ce sourire enjôleur qui ne quittait pas mes traits. Parce que je pouvais les saisir à la volée, toutes ces fragrances que la si jolie blonde me distillait à outrance. Cette tentative de rébellion qui titillait parfaitement mes sens.
Ici, je la trouvais encore plus intéressante. Et, potentiellement captivante.
- Me faire bouffer mes dents ? J'eus un léger rire, suite à mon propre questionnement. Avant de me pencher vers elle, ayant apposé au préalable une main sur le bois vieilli, à proximité de son corps voluptueux. Je pense plutôt que mes dents, tu aimerais les ressentir sur ta peau. Qu'elles en subliment chaque portion. Chaque recoin. Un silence, alors que mon autre main, elle, se saisissait de son visage de poupée de porcelaine entre mon pouce et mon index. T-t-t-t-t-t, Morrigan. C'est entre toi et moi. Fauve, n'a rien à voir dans notre charmante discussion. Et, je me doute qu'elle n'apprécierait pas la manière dont tu la qualifies. Même si, la connaissant, elle en ricanerait de plaisir.
Et du plaisir, elle m'en apportait en se rebiffant. En montrant quelque peu ses jolis crocs. De Louve timorée, la voilà quelque peu affirmée. Mais, il me suffisait de jouer encore avec cette vilaine proximité pour la déstabiliser avec un contentement avéré.
- En ce qui concerne la caresse en elle-même, je n'attends pas celle de Fenrir ~ Conservant encore son si charmant faciès entre mes doigts, je scrutais les prunelles de la jeune femme, sans nullement m'en priver. Mais, je ne vois qu'un toutou ici. Et, ce n'est pas moi. Mes lèvres s'approchent dangereusement des siennes, tant et si bien, qu'elle peut en sentir mon souffle. C'est le brave petit Silas. Qui n'attend qu'un mot de sa dulcinée, pour rappliquer la queue entre les jambes.
C'était d'un pitoyable. Toujours dans l'optique de jouer, -parce que j'aimais cela à outrance-, je ne capturais pas les labiales pulpeuses de la blonde. C'était elle, qui devait succomber. Pas moi. Moi, j'étais juste l'impulsion. À quelques millimètres du précipice. |
| | | Morrigan Andersen Moldue & Lycanthrope Messages : 34
| Sujet: Re: haunted - Persigan Sam 26 Oct - 19:20 | |
| Morrigan le déteste. Elle n'a pas envie d'être là, avec lui. Elle veut juste ses courses, repartir avec Silas, ne pas être coincée dans ce coin de boutique avec cet homme détestable au possible. Tout son corps ce tend, et pourtant la louve en elle hurle qu'elle doit se rapprocher de Persée. Elle la fait taire, l'ignore, oublie qu'elle existe. Ou du moins, elle essaye. Morr déteste cette dualité qui l'habite depuis des années. Elle aime Silas d'un amour tendre et passionnel, mais avec Persée c'est la louve qui prend le dessus, et qui grogne en elle. Il s'approche d'elle, d'ailleurs, et elle se fige. "- Mooooh. Moi, je ressens tout l'inverse, plutôt." Son souffle se coupe, son cœur s'accélère. "Un bien joli cabot que voilà. Rappelle-moi, de lui offrir un charmant collier pour son anniversaire. Histoire de lui rappeler où se trouve sa juste place." Elle se recule, une grimace mauvaise sur ses lippes.
"Ferme la, Persée. Tu es autant un cabot que lui, dans ce cas là. Toi aussi, tu veux un joli collier avec ton nom dessus ?"
Il se rapproche, Persée, et la plaque contre le meuble derrière elle. Elle sent tout se corps s'éveiller, s'agiter, et ne peut contenir ce qu'elle ressent en cet instant. C'est ravageur, c'est contradictoire, ça ne devrait pas exister et pourtant, elle s'électrise. Elle se rebiffe, son ton cinglant et mauvais. Et cela semble amuser Persée. "- Me faire bouffer mes dents ?" Il l'enveloppe de tout son corps, en s'appuyant sur la commode derrière elle, son odeur s'immisce dans chacun des pores de la blonde. Elle a chaud. C'est inhumain. "Je pense plutôt que mes dents, tu aimerais les ressentir sur ta peau. Qu'elles en subliment chaque portion. Chaque recoin." Un hoquet de surprise lui fait ouvrir la bouche, quand des images s'insinuent dans son esprit sans qu'elle ne le veuille. Quand il vient attraper son visage, c'est sûrement la goutte de trop pour elle. Elle plonge ses yeux dans les siens, et se dit qu'elle a arrêté de respirer. "T-t-t-t-t-t, Morrigan. C'est entre toi et moi. Fauve, n'a rien à voir dans notre charmante discussion. Et, je me doute qu'elle n'apprécierait pas la manière dont tu la qualifies. Même si, la connaissant, elle en ricanerait de plaisir."
"Tu me répugnes." dit-elle entre ses dents, sans aucun souffle. Elle ne se libère pas de son toucher, cependant. "Je peux encore la sentir sur toi, il est toujours question d'elle. Lâche moi."
Presque une supplique, mais il ne la lâche pas. "- En ce qui concerne la caresse en elle-même, je n'attends pas celle de Fenrir." Nouveau son de surprise sortant de sa bouche, tandis qu'elle écarquille les yeux. "Mais, je ne vois qu'un toutou ici. Et, ce n'est pas moi." Il se penche vers elle, encore plus, et elle sent son souffle sur ses lèvres. Si proche. Trop proche. "C'est le brave petit Silas. Qui n'attend qu'un mot de sa dulcinée, pour rappliquer la queue entre les jambes." Quelques millimètres. Il suffirait qu'elle se redresse pour enfin succomber.
"Mais toi, tu n'attends qu'un mot de moi pour me prendre sur cette commode, juste là." Morr choisit la provocation, puisque ça semble être le domaine de Persée. "C'est ce que tu aimerais, pas vrai ? Que je te dise oui, qu'on baise devant tous les clients de cette foutue boutique ?" Elle relève la tête, le visage vraiment proche du sien. "C'est ça, que tu veux ?"
Morrigan baisse les yeux sur ses lèvres, avant qu'un sourire mauvais étire ses lèvres.
"Va crever."
Murmure-t-elle, avant de placer ses mains sur son torse et de le pousser, pour respirer davantage. Elle est incapable de marcher, cependant, et la sensation entre ses cuisses lui donne envie de se maudire intérieurement.
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| | | Messages : 23
| Sujet: Re: haunted - Persigan Dim 27 Oct - 12:20 | |
| Dire que, fondamentalement, j'aurais pu très bien bifurquer vers un autre chemin, aurait été le comble de l'hérésie. Parce que face à ma personne, se trouvait l'objet d'un ardent désir que je n'occultais aucunement. La Louve étant quelque peu insaisissable, soumise à un état de fait qui me plaisait guère. Je la savais promise à un être quelque peu ... différent de moi. Trop pur, si je pouvais qualifier ainsi son âme alors que nous étions tous deux sublimés par cette singulière condition qui faisait de nous, ce que nous étions aujourd'hui. Or, en ce qui me concernait, j'avais embrassé cette singulière réalité. J'avais accepté pleinement ce qui me faisait être moi, dans une forme de dualité. Tout comme Fauve, je demeurais un Prédateur et mes détracteurs, étaient mes charmantes Proies.
En cet instant, Morrigan faisait partie de la seconde catégorie. Proie qui se montrait rétive par ailleurs, ce qui avait pour seul but de me divertir et de me conforter dans l'idée que je n'avais pas fini de jouer avec elle. En cela, elle me plaisait. Et peu m'importait ces vilaines conséquences.
- D'ordinaire, ce n'est pas moi qui dois porter un collier ni des liens de cuir, très chère Morrigan ~ Susurrais-je de nouveau sur un ton charmeur et provoquant, m’apercevant avec un malin plaisir, qu'elle était on ne peut plus déstabilisée par mes quelques palabres et mes gestes qui ne laissaient que peu de place à l'interprétation.
Bloquée contre le lourd meuble en bois, mes sens étaient en alerte et aussi proche que je fus, les émanations de la Norvégienne m'étaient alléchantes. Cette odeur typiquement sucrée, qu'elle seule pouvait posséder et qui en venait à chatouiller mon nez, tant elle était puissante et avérée. Oh que j'aimais la voir se débattre entre elle-même, la Morrigan Humaine et la Louve, celle qui était la maîtresse de ses sens les plus primaux et qui répondait allègrement à mon Loup. En cela, je le discernais avec aisance, ce pouvoir que j'avais sur elle. Et, il n'était clairement pas pour me déplaire.
Avec un souffle qui ressemblait à s'y méprendre à un rire, mon regard cobalt étudiait chacune de ses expressions. Notamment celle de ne pas vouloir s'échapper de mes griffes et de la pousser à ce vice que de se fourvoyer entre mes bras, en oubliant son crétin de compagnon.
- Oh non. Je ne crois pas qu'il est question de ça, non plus. Un murmure non loin de ses labiales pulpeuses. Je crois que cela est plutôt tout l'inverse, belle demoiselle.
Il m'était bien hors de question de la laisser se soustraire à mon corps et à mes paroles, mais ce qu'elle me cracha quelque peu au visage, eut le don certain de m'étonner. Haussant un sourcil, je l'écoutais discourir et soliloquer, en appuyant de ce fait sur cette évidence qu'elle se refusait. Étais-je face à un lapsus conscientisé venant de sa part ? Il semblerait. Penchant ma tête aux boucles brunes sur le côté, mon sourire quant à lui, s'était intensifié. De la provocation à un point tel, qu'il me serait enfantin de lui octroyer ce qu'elle souhaite.
Mais, c'était à elle de venir prendre. Nullement à moi. C'était elle, qui devait fauter. Face à ce pauvre Silas.
- Est-ce une invitation venant de ta part ? Je laissais en suspens mon interrogation sifflée. Et ... si je veux te baiser comme tu tiens tant à l'être, c'est devant Silas que ça doit se faire.
Histoire de lui briser son pauvre petit cœur, à cet Oméga inutile. Lorsque je sentis les mains de mon interlocutrice sur mon torse pour me repousser, je m'en saisis naturellement, venant effleurer de mes lèvres, ses poignets. Tout en la fixant d'une œillade quelque peu circonspecte, un rictus sur mon faciès.
- Je le sens ton pouls qui te trahit et qui s’accélère. Est-ce la même mélodie quand tu es avec ... Silas ? Encore des propos inspirés contre son derme. Avec toujours cette volonté de la voir faillir. Ou défaillir. Peu m'importait, en fin de compte. |
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| Sujet: Re: haunted - Persigan | |
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