carpe diem || calmina

Le parchemin était marqué de goutte - elle le devinait par les traces rondes qui décoloraient le papier par quelques endroits. La lettre était courte, la feuille pouvait tenir facilement dans la paume de la dragonière qui n'hésita pas une seconde avant de se lever - faisant sursauter Lolan qui lisait tranquillement à ses côtés - avant de rejoindre sa chambre pour mettre un pull (et un pantalon éventuellement) avant de sortir devant la grande maison pour transplaner. Le papier toujours fermement tenu dans sa main, ses doigts écrasant les mots qui ressemblaient plus à un hurlement qu'à une supplique.
En quelques secondes elle se retrouva dans le centre du Londres sorcier - elle connaissait par coeur ces ruelles, trouvant le chemin jusqu'au Drunk Broom sans une seconde d'hésitation. Le chemin lui était devenu particulièrement familier, comme elle y passait le plus clair de son temps chaque fois que l'occasion se présentait. Autant dire qu'elle était devenue de ces clientes qui se faisait servir sans même passer commande - parce que tout le monde savait qui elle était et ce qu'elle aimait boire.

Elle entra dans le bar, traversant la foule sans faire cas des remarques et des grognements. Elle marcha jusqu'à la porte derrière le bar, marqué d'un écriteau "réservé au personnel". Rien qui ne pouvait l'arrêter - et personne qui n'osa le faire. Pourtant, elle avait cru comprendre que Mina ne travaillait pas ce soir, d'après les dernières nouvelles qu'elles s'étaient donnés, elle devait voir son frère jumeau. Quelque chose dans ce genre - ou du moins, elles n'avaient prévu de se voir que le lendemain. Mais elle la retrouva là, dans une pièce offerte pour le calme et la tranquillité aux créatures qui travaillaient là ou qui cherchaient la solitude et la protection qu'offrait le bar.
Mina se tenait là, un verre de sang à la main - l'odeur arrivait jusqu'à Cal qui grimaçait sans faire le moindre commentaire. C'était du sang chaud, brûlant même, qui embaumait toute la pièce. Et Mina n'était pas du genre à se servir un verre si important sans raison - la vélane devina qu'il se trouvait dans son esprit une guerre violente.

Cal s'approcha, se glissant aisément sur le banc près de la vampire pour l'entourer de ses bras et la serre contre elle, laissant tomber le parchemin où les mots de Mina se dévoilèrent : "Viens. Vite."
Elle resta là un moment, berçant contre son sein sa petite amie sans faire cas du reste du monde. Elle devinait qu'il se trouvaient des gens autour d'elles mais personne qui n'osa approcher. Elle ne sut combien de temps dura cette étreinte, mais finalement elle libéra Mina, gardant sa main dans la sienne et la regardant avec tout ce qu'elle possédait d'inquiétude - et de colère de voir la belle vampire ainsi bouleversée. "Que s'est-il passé ? Tu devais voir ton frère non … ?" Demanda-t-elle, essayant de contenir ses mots et la colère qui risquait de la submergée. Elle attendit, simplement, prouvant à Mina (et se prouvant à elle-même) qu'elle était là pour elle, et que rien ne la ferait quitter cette place à ses côtés.

Tu t'attendais à autre chose venant de ton frère et pourtant, tu n'as reçu que du rejet, des mots plein d'une haine palpable et surtout de la peur. C'est la chose qui te fait le plus mal, tu fais peur à ton frère jumeau et tu n'as aucune solution contre cela car maintenant tu es une créature, c'est dans ta nature et de toute façon tu commences à peine à l'accepter, tu ne vas pas chercher à revenir sur ce que tu es moins encore pour ton jumeau qui te rejette sans trouver le moyen de culpabiliser pour cela. Tu as aidé à trouver Eden, la sauvant de cette guilde fanatique qui voulait la sacrifier mais le résultat c'est que lui a retrouvé son amour et t'a rejeté pour toute réponse, te faisant aussi mal que possible parce que tu vis déjà mal ta nature, tu n'avais pas besoin que ton frère réagisse aussi de cette manière. Alors ton premier réflexe fut d'envoyer une lettre à Cal, ta compagne afin de lui demander de venir car ce soir ça ne va pas, tu retiens à peine tes larmes et tu as rapidement demandé à un collègue de prendre ta place derrière le bar, car tu ne te sentais pas de servir les clients ce soir. Tu n'as pas la tête à ça, bien au contraire ta haine pour toi même n'a fait que remonter en flèche et tu aurais davantage envie de t'enfermer dans le noir pour te faire oublier du reste du monde.

Alors que tu es dans la réserve, un verre de sang brûlant pour calmer ta soif et tes émotions en furie, la porte s'ouvre et aussitôt l'odeur de Cal vient chatouiller tes narines. Tu sais que c'est elle sans même lever la tête, d'ailleurs elle approche de toi et vient t'enfermer dans une étreinte délicieuse alors que ta tête vient se réfugier dans son cou. Ca te fait du bien qu'elle soit là, qu'elle ait répondu à ton appel à l'aide sans réfléchir à deux fois. Preuve si il en faut encore que cette relation est des plus équilibrés, pile ce dont tu avais besoin. Sa question ne reçoit qu'un long silence avant que tu murmures un Oui étouffé et douloureux, car ta gorge est toujours autant serrée dû à tes souvenirs qui tournent en boucle. "Il est venu me voir, m'a demandé ce que j'étais devenue... Il m'a rejeté, m'a traité de monstre, de danger... Je lui fais peur." Que tu parviens à dire d'une traite car si tu réfléchis trop alors tu ne parviendras plus à en parler sans t'effondrer. "Il ne veut plus me voir, il a été très clair." Et le couperet tombe, l’aveu ultime d'un frère jumeau effrayé qui préfère briser son lien fraternel plutôt que de t'accepter tel que tu es maintenant. "Il ne dira rien aux parents, il préfère qu'ils me pensent morte plutôt que... Que ça."

Elle trouve sa place dans tes bras sans lutter - tu sens qu'elle inspire ton parfum, mais aucun souffle ne passe ses lèvres. La mort est son alliée autant que l'immortalité, mais tu ne te laisses pas impressionnée. Ca devient naturel, quotidien pour toi, d'être contre elle sans sentir le mouvement de sa poitrine ou sans entendre les mouvements de son souffle. Elle n'a pas à faire semblant avec toi, et ça te convient parfaitement. Tu la ressens autrement, laissant ses émotions t'envahir comme une vague enveloppante. Votre lien est différent, t'as pas besoin de tout cela pour la deviner. T'as juste besoin d'être contre elle, avec elle, et tu l'apprends à mesure du temps.
Tu n'imagines pas votre relation autrement - vous vous accorderez le temps d'être l'une avec l'autre. Le temps d'apprendre à l'être parfaitement.

Tu la berces, lui laissant le temps de retrouver ses esprits pour te répondre - ou si elle préfère le silence, tu l'accepteras. Toi, l'enflammée, la cruelle, tu serais prête à ne pas savoir si c'est ce qu'elle veut de toi. Mais elle parle finalement, et tu réalises que vous êtes seule dans la pièce - les quelques créatures qui se reposaient là sont parties après ton arrivée. Il est venu me voir, m'a demandé ce que j'étais devenue... Il m'a rejeté, m'a traité de monstre, de danger... Je lui fais peur Tu sers les dents, ton palpitant s'arrêtant à ses mots. La cruauté et la douleur qu'elle ressent face au monde te frappent en plein visage. Les paroles de son frère, de son sang, résonnent comme ceux de ton père envers toi des mois auparavant. Et c'est la même colère, une rage insensée et vibrante, qui t'envahit. Il ne veut plus me voir, il a été très clair. Evidemment. Siffles-tu comme un serpent entre tes lèvres. Tu rages, t'enrages, tu grogneras avant de le prendre en chasse pour lui faire passer l'envie d'être un sale con.

Tu inspires, expires, te remets d'émotions qui pourraient te rendre folle. Sauf que c'est pas si simple - savoir qu'on lui a fait ce mal-là est plus douloureux pour toi encore que de l'avoir vécu. Tu penses pas avoir cohérence ou raison. Tu penses juste à la vengeance. Il ne dira rien aux parents, il préfère qu'ils me pensent morte plutôt que... Que ça. L'troll cramoisi. Lâches-tu sans pouvoir t'en empêcher. T'as pris la beauté et l'intelligence dans votre famille. Lui il a juste gardé la connerie profonde. Rajoutes-tu en la tenant contre toi, désireuse de la protéger du reste du monde.
A la pensé qu'il s'agisse de son frère jumeau tu éructes plus encore. Si Daemon te faisait une chose pareille tu ressentir un tel désespoir que tu ignores si tu pourrais rester debout. Sans doute pas. Je suis désolée, qu'il ait réagit comme ça. On peut jamais prévenir d'où viendra la tempête. Dis-tu finalement avant de toucher son visage pour l'aider à se redresser et prendre son visage entre tes mains pour la regarder dans les yeux. J'aurais envie d'aller lui arracher la langue pour avoir été aussi cruel avec toi. Alors que tu as sauvé la femme dont il est amoureux, il ne trouve rien de mieux à te lancer à la gueule. Il mériterais largement une bonne leçon.

En une fraction de seconde elle te prend contre elle, dans une étreint dans laquelle tu t'abandonnes totalement. Tu es là sans bouger, la tête nichée contre celle qui tient ton cœur, tes sentiments, ton esprit entre ses mains et tu n'es plus capable de dire quoi que ce soit pendant un moment. Tu n'entends plus rien si ce n'est le bruit de son cœur régulier, qui bat fort pour toi et parce qu'elle t'aime à présent tout autant que toi tu es folle d'elle. Tu respires dans un réflexe humain que tu peines à perdre, respirant son parfum et te gorgeant de son odeur jusqu'à avoir la tête qui tourne. Tu n'as jamais eu si mal, c'est comme si on venait de t'arracher un morceau de toi même et pourtant tu te sens encore vivante, tu as envie de te lever et de vivre plus vite, plus fort, pour faire ravaler à ton jumeau chacun des mots prononcés avec la violence d'une lame dans ton cœur. Tu voudrais sauf que là tu n'en es pas capable, pas quand Cal te serre si fort contre elle pour t'assurer qu'elle est là. Elle au moins elle ne t'abandonnera pas, tu es sûre de ça. L'insulte qu'elle lance ne reçoit pas de réponse, tu aurais défendu ton frère bec et ongles à une époque mais là... Tu ne dis rien, tu te contentes de hocher la tête. C'est un Troll, tu ne peux douter de cela. « Ca ouais... Il est idiot comme ses pieds j'dois l'avouer. » Dis-tu sans douceur. Tu as toujours pensé que Mischa serait ouvert d'esprit, qu'il était l'artiste et le doux rêveur de la famille mais que cela le rendait à part. Finalement il a pris des tares lui aussi et tu l'as vu aujourd'hui, sans aucune douceur ni préparation.

Ca t'a explosé au visage si violemment que tu n'es pas sûre de pouvoir garder une image à peu prés saine de ce frère avec lequel tu as grandie. « De tout notre entourage, j'pensais vraiment qu'il serait celui qui prendrait bien la nouvelle... » Autant dire que tu tombes de haut et tu penses vraiment devenir frileuse à l'idée de l'annoncer aux autres, à ceux qui formaient tes amis ou ta famille. Eux aussi vont te rejeter ? Cal vient délicatement prendre ton visage entre ses mains et tu la regardes avec douceur avant de venir chercher sa bouche pour un baiser papillon, discret et léger. « Non ça ne sert à rien... Il a le droit de penser ce qu'il veut. Même si ça fait mal... J'peux pas le forcer à rester auprès de moi. Je préfère qu'il parte plutôt qu'il se force, dans une attitude qui nous mettrait tous les deux mal à l'aise. » Encore une fois tu te sens déjà assez monstrueuse, tu n'as pas envie que ton frère te fasse sentir cela à chaque fois qu'il sera à tes côtés. « Tu... Tu crois que j'suis un monstre, Cal ? » Que tu finis par demander dans un souffle, d'une petite voix comme si tu craignais qu'elle ne te fasse tomber la foudre dessus.

Tu fulmines - la colère qui t'envahit pourrait t'amener à faire des choses inommables. Tu pourrais courir hors du Drunk Broom pour quémander la tête de son frère, pour le faire glisser jusque là et exiger qu'il demande pardon. Qu'il baise les pieds de sa soeur et assume d'être un parfait crétin. Tu imagines mal Daemon te faire ce genre de chose - tu ne comprends pas comment Mischa peut réagir de la sorte. Tu ne comprends pas comment il peut mettre sa soeur dans un tel état, la rejeter pour ce qu'elle est. De tout notre entourage, j'pensais vraiment qu'il serait celui qui prendrait bien la nouvelle... Je m'en doute oui. Assures-tu d'une voix plus froide que tu ne le voudrais. Tu as du mal à t'en empêcher - c'est que ca te tord de l'intérieur de la voir comment ça. Tu te rends compte comme son sourire t'importe, comme tu pourrais crever le monde pour être sûre qu'elle aille bien. Comme elle est devenue le centre de ton monde, en si peu de temps.
Tu la sers contre toi, la berces, l'embrasses et tu es perdue. Mina est devenue plus importante que quiconque d'autres dans ton existence déjà. Alors tu fulmines sans même le cacher, lui proposes ton aide pour mettre son frère à terre et lui faire regretter ses paroles. Non ça ne sert à rien... Il a le droit de penser ce qu'il veut. Même si ça fait mal... J'peux pas le forcer à rester auprès de moi. Je préfère qu'il parte plutôt qu'il se force, dans une attitude qui nous mettrait tous les deux mal à l'aise. On peut le forcer à penser comme un être humain plutôt que comme un détraqueur, tu sais ? Je veux dire... un dragon et je doute pas qu'il retrouvera la raison. Et tu aimerais bien éduquer la majorité des sorciers comme ça.

Thétis et toi - ou pire Ragnarok - et tu doutes pas que le monde retrouvera sa capacité à réfléchir normalement. Ou a agir comme des êtres humains plutôt qu'à être idiot et méchant. Pas que tu sois l'exemple de la tendresse - tu l'es pas. Mais tu ne peux pas le supporter de la part des autres quand ils font du mal à ceux que tu aimes. Après tout, tu avais déjà montré ta capacité à remettre les gens à leur place quand tu avais appris qu'Aléa était frappée par son ex-mari. L'ex-mari dont plus personne n'entend parler. Parce qu'il a compris qu'il devait respecter les autres et surtout plus faire entendre parler de sa minable petite personne. Tu pourrais faire la même à Mischa. En pire, sans doute. Tu... Tu crois que j'suis un monstre, Cal ? Tu la regardes dans les yeux, ton étreinte sur ses joues se faisant plus violent quand elle te pose la question. Ôtes toi cette idée de l'esprit, tout de suite. Tu n'es pas un monstre. Tu es une vampire, tu es une sorcière, tu es Mina. Mais un monstre, certainement. Dis-tu en grognant presque cruellement ses derniers mots. Je suis désolée que tu ai à vivre ça. C'est injuste, et tu ne le mérites pas. Vraiment... Mais ce n'est pas toi le problème. Ca ne sera jamais toi.

Il y a un flot d’émotions qui se déversent en toi par vague, tu n'as pas le temps de penser que déjà tu vois tout tourner et tu pourrais tomber, réclamer vengeance ou du sang pour apaiser la douleur dans ta gorge, dans ton cœur mort. Heureusement il y a Cal, elle te tient et par ce geste elle te fait la promesse de ne surtout pas te lâcher, d'être là qu'importe ce don tu auras besoin, car elle est ta bouée de sauvetage alors que tu tombes toujours plus profondément dans les abysses que ton frère a ouvert derrière lui en partant comme un seigneur. Un seigneur noir, blessant et usant d'une chose encore plus douloureuse que la magie noire ou les rayons du soleil, ses propres mots acérés tel des poignards. Tu en portes encore les blessures et tu ne sais pas si il ne te faudra pas des jours, des semaines, des mois avant de guérir. Le pourras-tu ? On ne peut jamais totalement guérir de l'absence d'un jumeau, voilà tout. Il te faudra faire avec. « Un dragon... Ca va juste le tuer de peur. » Que tu finis par avouer parce que si ton frère a eut le courage de te dire les choses en face, il n'en reste pas moins un idiot ayant peur de sa propre ombre. Si il voit un dragon lui arriver dessus ça va le tuer sur place et là encore, tu ne souhaites pas cela.

Mais la question fatidique fini par passer la barrière de tes lèvres et quand tu lèves les yeux dans un geste forcé par ta petite amie, tu sens comme elle est sûre d'elle quand elle te parle. Tu entends la colère de sa voix, son cœur qui bat vite et fort, la détermination dans chacun de ses mots. « Je sais plus vraiment quoi penser... J'ai mis des mois avant de me voir autrement que comme un monstre terrible ayant ôté des vies et puis... Il est venu et m'a balancé au visage tout ce que je redoutais. » La violence des mots de ton frère restera gravé en toi au fer rouge. Tu finis par t'éloigner un peu, tu prends la main de Cal pour la mener jusqu'au canapé et si par magie tu fais venir un soda pour elle et ton verre de sang pour toi, tu viens quand même t'asseoir à moitié sur elle, dans une posture d'abandon. Parce qu'à cet instant il n'y a qu'elle que tu veux. Elle et personne d'autre. « Je ne t'ai jamais dis comment j'avais été transformée. » Tu laisses passer un peu de temps, assez pour boire de ton verre qui apaise à peine le brasier en toi. Mais ce sera assez pour ce soir. « J'étais en Amérique car ma famille a dû fuir la guerre quand mes grands-parents moldus ont été tués par les mangemorts. L'Amérique n'a pas été une bonne chose je... Je sortais beaucoup, je buvais, je faisais n'importe quoi. Une amie m'a recontactée pour m'informer que la guerre contre Voldemort était terrible et qu'ils avaient besoin d'aide alors je suis rentrée en Angleterre et presque aussitôt, j'ai rejoint l'Ordre du Phoénix pour me battre. » Tu replonges dans tes souvenirs qui sont là, qui dansent sans effort devant tes yeux.

« Je suis rentrée comme apprentie infirmière à St Mangouste pour surveiller les activités des sang-purs tout en combattant Voldemort et ses sbires. J'étais bonne combattante, assez pour faire ça pendant des mois. Et puis il y a eut l'attaque du Drunk Broom contre les créatures, tu te souviens ? L'Ordre a été appelé à la rescousse et ce soir là j'ai été... Attaquée. Et mordue, transformée par un vampire dont je ne sais rien. A mon réveil j'étais une créature lâchée au milieu de toute cette bataille et j'ai fait des victimes... Beaucoup de victimes pendant plusieurs semaines. Puis Lilith m'a trouvée, une vampire puissante et âgée de 1000 ans. Elle m'a enfermée au DB avec les autres créatures, m'a donnée un boulot de serveuse et m'a apprise à me contrôler. Puis Lilith est partie, Archibald aussi et moi... Moi je ne sais plus vraiment quoi faire. Je ne vois plus ma famille, ils me pensent morte en dehors de Mischa. Ni mes ami.e.s car j'ai coupé contact de peur de les blesser eu cas de rechute. Il me reste Colin... C'est le seul que j'ai revu car je savais qu'il m'acceptait aussitôt vu son amour pour les créatures et les animaux fantastiques. »