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 I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar

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Orphea Sinclair
Orphea Sinclair
Puriste
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MessageSujet: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyDim 4 Juin - 22:40


  Orphea Sinclair
 « Très peu de ceux qui dénoncent la futilité de la vie remarquent leur propre futilité. Peut-être pensent-ils qu'en proclamant le mal de vivre ils préservent en quelque-sorte leur propre valeur contre la ruine - mais ils ne le font pas, non, pas même toi et moi... »
Les Heureux et les Damnés, F. Scott Fitzgerald

 

 
Ally
Nom Sinclair Prénom Orphea Surnom Fea pour les intimes, et parfois Orphy Âge 15 ans Lieu de naissance Fontainebleau Nature du sang Pur Maison à Poudlard Serdaigle Situation familiale Seconde née d’un famille de bientôt quatre enfants, elle est la pièce maîtresse dans le jeu de ses parents Métier/Année d'études 6ème Statut marital Bientôt fiancée Richesse Ancienne aristocratie fortunée vivant au dessus de ses moyens



Baguette Bois de sycomore et épine de Monstre du Fleuve Blanc, 28 centimètres, fine et rigide Patronus Ecureuil roux Epouvantard Une foule de bambins qui rampent vers elle en piaillant « Maman ! » à tue-tête Particularité Orphea démontre des aptitudes particulièrement fines en potions Aspiration Bien qu’elle songe très sérieusement à intégrer le Magenmagot à l’issue de ses études, la demoiselle cultive une forte curiosité pour le département des mystères et la profession de langue de plomb Guilde ou groupe politique Puriste

 


Caractère Curieuse ⬪ Hautaine ⬪ Charmante ⬪ Susceptible ⬪ Perspicace ⬪ Vaniteuse ⬪ Studieuse ⬪ Médisante ⬪ Érudite ⬪ Dissimulatrice ⬪ Raffinée ⬪ Élitiste ⬪ Aventureuse ⬪ Individualiste

 
Quelle est votre opinion sur la nouvelle ministre de la magie et ses décrets pour favoriser l'entente entre moldu et sorcier ? Orphea n’a rien contre les moldus, d’ailleurs, elle connaît quelqu’un dont la tante a un ami moldu. Si elle ne considère pas foncièrement que les tentatives pour renforcer les liens amicaux entre sorciers et moldus soient une mauvaise chose, elle est peu à l’aise avec l’idée de devoir se mêler à ces derniers dans une quelconque mesure. Comme d’autres jeunes sorciers, elle a grandi avec la représentation des sorcières de Salem bien en tête, réalité glaçante de laquelle elle peine à se détacher complètement. Ce qui est certain, c’est qu’elle croit résolument aux bienfaits du secret magique et à la séparation des moldus et des sorciers. Pour vivre heureux, vivons cachés !

Que pensez-vous de la politique éducative portée par le Conseil des purs pour l'école de sorcellerie Poudlard ? La jeune fille se sent peu concernée par les nouvelles règles de l’école. D’une part, elle vient tout juste d’être transférée de Beauxbâtons, et d’autre part, elle ne prévoit absolument pas de rater ses études, bien au contraire. Orphea a toujours décroché le niveau Or à l’Académie et ne voit aucune raison pour que cela change, quel que soit le système de notations auquel elle sera soumise. Elle ne s’inquiète pas davantage de ses nouveaux frais de scolarité, ses parents s’étant toujours fort bien débrouillés pour trouver l’argent là où il est. Quant au sort réservé aux nés moldus en échec scolaire, n’est-il pas charitable ? C’est ce dont elle se convainc en surface, tout en se refusant d’y réfléchir trop longtemps. Il ne faudrait pas qu’elle développe une quelconque empathie malvenue. Non, décidément, ce nouveau système est sans doute pour le mieux… n’est-ce pas... ?

Quel est votre plus grand rêve ? Mademoiselle Orphea Pandora Sinclair veut beaucoup de choses et en veut constamment plus, mais lorsqu’il s’agit de penser à ce qu’elle souhaite vraiment faire de sa vie, ce sont les désirs de ses parents auxquels elle songe en premier. Il lui faut une carrière respectable, naturellement, et de bonnes perspectives d’évolution, mais également un époux fortuné avec lequel concevoir le futur de la lignée Sinclair. Ses antécédents sanguins doivent être immaculés, cela va se soi, et il serait préférable d’avoir au moins deux garçons et une fille, pour faire bonne mesure. Ces instructions pour une vie épanouie, la jeune Sinclair se les voit répéter en boucle depuis qu’elle est en âge de faire ses lacets toute seule. À mesure que les anniversaires défilent, la rengaine incessante devient plus persistante et étouffante.  Bien qu’Orphea s’emploie à en faire une réalité, le plaisir enfantin qu’elle prenait jadis à imaginer son futur époux et leurs adorables bambins s’étiole un peu plus à chaque fois qu’elle l’invoque.  Le monde n’est-il pas trop grand et fascinant pour devenir adulte à 20 ans ?  Il lui semble qu’elle a encore tant à découvrir… mais elle s’en tiendra au plan – très certainement. Après tout, elle n’est pas une fille ingrate.

 
Votre pseudo/prénom Ally Votre âge 24 bougies D'où vous venez ? De banlieue parisienne Personnage inventé, scénario, PV ? Inventé Où avez-vous connu ME ? Par une certaine jeune personne qui cultive une saine obsession pour Robert Downey Jr. Une idée pour améliorer ME ? Un conseil ? J’apprécie l’ajout récent de la liste des élèves par années et maisons, sachez-le ! Un recensement des familles de sang-pur étrangères aurait peut-être son utilité  ?
 
Maraudeurs ERA

 


Dernière édition par Orphea Sinclair le Jeu 22 Fév - 3:33, édité 5 fois
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Orphea Sinclair
Orphea Sinclair
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyDim 4 Juin - 22:40

Welcome to the Family Jewels
I can't break the cycle, am I just a fool ?

Votre personnage en dix dates
12 février 1959 mariage de Nestor Sinclair et de Lydia Lubega  
1er avril 1960 naissance d'Achille Sinclair
30 novembre 1964 naissance d'Orphea Sinclair
27 octobre 1971 naissance d'Harmonia Sinclair
2 septembre 1974 entrée à Beauxbâtons, dans l'Ordre d'Urtica
3 octobre 1979 premier baiser échangé avec Camille Rosier
23 décembre 1979 officialisation du rang d'héritière d'Orphea
14 février 1980 pendentif offert par Camille pour la Saint-Valentin
3 juillet 1980 premier baiser échangé avec une fille
17 août 1980 annonce de la quatrième grossesse de Lydia
1er septembre 1980 entrée à Poudlard, dans la Maison Serdaigle


Jeudi 27 Septembre 1979



Cher Journal,

Cette nouvelle année scolaire s’annonce absolument parfaite.

Camille Rosier ne cesse de m’envoyer des petits mots pendant les cours et je pense que ce n’est qu’une question de jours avant qu’il me demande officiellement d’être sa petite amie. Je savais bien que mon nouveau gloss ferait son effet ! C’est presque trop facile. Avec des lèvres pareilles, cette petite punaise de Giulia Rossi n’avait aucune chance. Elle ne croyait tout de même pas que Camille sortirait avec une sang-mêlé, si ? On sait comment ça a fini pour son cousin. De toute façon, Giulia n’est pas si jolie que ça.

Beauxbâtons est toujours agréable à cette période de l’année et je compte bien en profiter avant le début de l’hiver. D’ici quelques semaines, lire près de la fontaine Flamel n’aura plus du tout le même charme.

Sur une note moins plaisante, je suppose qu’Achille et Harmonia me manquent un peu… Ce serait bien que Monia m’écrive, elle est assez grande pour ça, à présent. Ach ne m’envoie jamais rien, il n’y a pas de raison que les choses changent maintenant. Maman me donnera de ses nouvelles, comme toujours. Rien ne presse, j’ai l’impression que je viens juste de poser mes valises…

Il faut que je file, je crois que Midas a vol trouvé un bracelet en or. Avec un peu de chance, il sera assorti à mes boucles d’oreilles.



Mercredi 3 Octobre 1979



Il l’avait dévorée des yeux durant tout le cours de sortilèges et elle avait fait mine de ne rien voir, sagement absorbée dans sa prise de notes. Orphea n’était ni dupe, ni particulièrement ingénue, mais avait appris de sa mère qu’une jeune fille de bonne famille devait très vite apprendre à se faire désirer. Sur ce point, elle avait parfaitement mené sa barque. C’était à peine si elle avait eu le temps de ranger ses livres dans sa sacoche avant que Camille ne l’attrape par le bras et la tire hors de l’amphithéâtre. Le garçon n’avait jamais été d’un naturel patient, c’était chose actée, et Orphea n’avait jamais douté qu’il passerait rapidement à l’action. Après tout, cela faisait des jours qu’il la bombardait de signes avec la délicatesse d’un troll dans une boutique d’antiquités. Aussi, n’avait-elle été que modérément surprise lorsque Camille avait refermé derrière eux la porte des toilettes des filles du premier étage.

« Que fait-on là ? Si tu as une envie pressante, les toilettes messieurs sont plus indiquées. »

Il esquissa un sourire d’enfant satisfait de son petit effet.

« Détends toi, Fea. Je ne fais que nous offrir un peu d’intimité. »


Elle leva un sourcil mi-railleur, mi-circonspect.

« Dans les toilettes ? »

« C’est plutôt calme, tu ne trouves pas ? »

Sur ce point, elle ne pouvait pas lui donner tort. Les vieux WC se situaient au fond d’une série de corridors peu usités, si bien que le plupart des pensionnaires féminines trouvaient plus pratique de descendre au rez-de-chaussée. De fait, ils étaient seuls, et tous les élèves de Beauxbâtons savaient officieusement à quel usage étaient réservés les sanitaires des filles de cet étage. Orphea ne faisait pas exception à la règle.
L’air de rien, elle s’était rapprochée des miroirs, donnant au jeune Rosier l’occasion de la coincer contre un lavabo. Rien de très courtois à cela, mais l’adolescente devait avouer ne pas détester ces manières un peu cavalières. Son regard aux cils papillonnant chercha celui du garçon.

« Camille ? »

Elle avait voulu se donner un ton vaguement effarouché, mais au regard de ses propres envies, son interrogation sonnait plus comme une invitation. Il n’en fallût pas plus au jeune homme pour fondre comme un rapace sur sa bouche.
C’était son premier baiser. Elle doutait que ce fût celui de Camille, mais c’était le sien, et il n’appartenait qu’à elle. Elle l’avait souvent imaginé à l’ombre d’un grand chêne ou même au bord de la fontaine Flamel, mais non. Avec tout le mauvais goût du monde, l’adolescent avait réclamé ce précieux présent dans les toilettes des filles du premier étage, là où tous les adolescents bouffis d’hormones de Beauxbâtons faisaient leurs affaires. C’était déshonorant. Et aussi un peu excitant… mais définitivement déshonorant et résolument stupide. Orphea ne pouvait s’empêcher d’y songer alors qu’ils échangeaient leurs salives. Camille était loin d’être brillant et elle l’avait toujours su, mais cela comptait peu. Elle était largement assez maline pour deux et le jeune sang pur pouvait se vanter d’avoir les plus beaux yeux verts qu’elle ait jamais vus. Il était très attirant et plutôt grand, ce qui ne gâchait rien. Accrochée à sa bouche, elle se satisfaisait de leur plaisante différence de taille. À chaque instant, le Rosier devenait plus audacieux, approfondissant le baiser et déplaçant ses mains sur la taille d’Orphea. Elle s’écarta finalement, rouge et haletante.

« Est-ce qu’on sort ensemble ? »

« Pardon ? »

Pris au dépourvu, l’adolescent peinait à cacher sa surprise.

« Est-ce que je suis ta petite amie ? », insista t-elle. « Je ne vais pas te laisser mettre ta langue dans ma gorge si tu n’es pas mon petit ami. »

« Orphea... » 

« Je suis une fille bien éduquée, Camille. J’ai certains principes. »

Le visage du garçon se fendit d’un rictus goguenard.


« Est-ce qu’une fille bien éduquée se laisserait embrasser dans les toilettes du premier étage ? »


Elle lui administra une tape vigoureuse sur le bras, qui ne contribua qu’à élargir son sourire.

« Je suis sérieuse ! », s’indigna t-elle.

De fait, elle l’était. Tout ceci était fort émoustillant, mais elle ne pouvait pas se compromettre de la sorte pour un flirt sans lendemain. Elle avait un plan et comptait bien s’y tenir, n’en déplaise à Camille et ses mains baladeuses. Il semblait en pleine réflexion, les lèvres pincées et les sourcils froncés.

« Si on sort ensemble, est-ce que je peux continuer à t’embrasser ? »

« À ton avis ? »

Il prit une ample inspiration et attira la jeune fille à lui. Elle ne résista pas, fouillant ses beaux yeux verts en quête de réponses, le cœur battant. Il racla sa gorge très solennellement et elle comprit qu’elle avait gagné avant même qu’il ne formule la moindre phrase.

« Orphea Sinclair, me feras-tu le plaisir d’être ma petite amie ? »


Une demoiselle de bonne éducation ne s’empressait pas d’acquiescer en sautillant sur place, aussi, la jeune fille se força t-elle à marquer une pause qui lui parût affreusement longue, et ce, avant de répondre avec la plus grande mesure :

« J’accepte. »

Ce fût tout le consentement dont Camille Rosier eut besoin pour introduire sa langue dans sa bouche, aussitôt récompensé par l’étreinte des bras de sa belle autour de son cou. Pour sûr, il ne lui réciterait jamais du Ronsard – le connaissait-il seulement ? Le romantisme n’était pas sa qualité première mais elle ne s’en préoccupait pas plus que ça. Seule comptait leur officialisation. D’ici quelques heures, tout l’académie parlerait de leur couple, tous les regards seraient braqués sur eux et toutes ses amies se consumeraient d’envie à chaque fois que Camille lui tiendrait la main dans un couloir. Oh, il fallait définitivement qu'elle raconte tous les détails à Ambre ! Est-ce que c’était ça, d’être amoureuse ?


Dimanche 23 Décembre 1979



Orphea avait toujours adoré les fêtes de Noël. L’odeur d’épicéa qui embaumait le grand salon, le surplus de guirlandes lumineuses installées pour faire plaisir à Harmonia et la poudreuse immaculée qui recouvrait les hectares de jardin de la propriété familiale de Fontainebleau constituaient autant de motifs de réjouissance que la jeune fille retrouvait avec bonheur d’année en année. Cela étant dit, elle n’aimait rien autant que de découvrir ses cadeaux le soir du réveillon, lesquels elle choisissait souvent elle-même par des incitations subtiles mais persistantes. Ce Noël de 1979 ne faisait pas encore exception à la règle, mais Orphea allait bien vite apprendre à se méfier des présents non sollicités.
Attablée près de l’immense cheminée du salon, l’adolescente rédigeait soigneusement son devoir optionnel d’Histoire de la Magie. Certes, sa moyenne était déjà  optimale, mais quelques points bonus n’avaient jamais fait de mal à personne ! Orphea n’était aucunement dans l’Ordre d’Urtica par hasard, la volonté étant une vertu qui ne lui avait jamais fait défaut. Il était tout juste cinq heures du soir mais déjà, le soleil avait tiré sa révérence pour bientôt laisser place à un ciel d’encre sans lune ni étoiles. Midas ronflait paisiblement sur ses genoux après avoir englouti une pleine fournée de sablés à la cannelle, bercé par les grattements réguliers de sa plume et le crépitement des flammes dans l’âtre tout proche. Comme de coutume dans le fief des Sinclair, ce moment de quiétude ne devait pas durer.

« Orphea ! », s’écria Lydia Sinclair, escortée par le claquement sec de ses talons sur le parquet lustré. « Je t’ai dit que je ne voulais pas de ton niffleur à table ! »

« Il n’est pas à table, Maman. », répliqua calmement la jeune fille sans lever les yeux de son parchemin. « Techniquement, il est sous la table. »


« Ne sois pas effrontée. »

Oh, elle ne l’était pas. Elle pouvait dire tellement de choses plus effrontées, elle n’avait même pas encore atteint la ligne de l’effronterie, mais elle n’en ferait rien. Sa mère semblait à cran, ce qui n’était pas caractéristique. Elle croisait les bras avec raideur, ses ongles rouges parfaitement manucurés tapotant impatiemment son avant-bras. Dans de pareilles conditions, il était sans doute plus sage de radoucir son approche.

« Midas dort, il ne te dérangera pas... »

« Laisse le niffleur tranquille, Lydia. »

Nestor Sinclair entra dans la pièce, l’air tout aussi soucieux dans son cardigan beige.

« Mon chéri, ta fille... »

« Nous avons des sujets plus urgents sur le feu, ne crois-tu pas ? », la coupa t-il avec un sérieux qu’Orphea lui connaissait peu.

L’adolescente avait toujours connu son père plus détendu et définitivement plus accommodant. Le chef de famille n’était pas homme à couper son épouse au milieu d’une phrase, et encore moins à ne pas l’appuyer lorsqu’elle jugeait bon de rabrouer sa progéniture. Quelque-chose ne tournait pas rond.

« De quoi voulez-vous parler ? », demanda t-elle d’une voix peu assurée.

Ses parents échangèrent un regard entendu avant de s’asseoir face à elle.

« Nous voulons te parler du sujet de l’héritage familial. »

La jeune fille fronça les sourcils.

« Alors… pourquoi Achille n’est pas présent ? »

Jusqu’à preuve du contraire, il était l’aîné de la fratrie et donc convié en priorité à ce genre de petites réunions.
Son père se racla audiblement la gorge, visiblement embarrassé, tandis que sa mère baissait les yeux sur ses mains jointes.

« Nous avons déjà parlé à ton frère. »

« Vraiment ? »

Maintenant qu’elle y pensait, elle l’avait vu monter à l’étage dans le milieu de l’après-midi et il ne semblait pas être redescendu depuis. Elle était trop absorbée par ses devoirs pour y prêter une réelle attention…

« La conversation a certainement été déplaisante. », admit la matriarche « Mais elle était nécessaire. »

L’ambiance était terriblement pesante et Orphea ne pût que s’en inquiéter. Midas dût le percevoir car elle le sentit gigoter dans son sommeil. Elle flatta sa tête machinalement, dans un geste qui visait à les apaiser tous les deux.

« Maman… qu’est-ce que vous avez dit à Achille ? »

Il lui semblait que sa mère cherchait activement à fuir son regard.

« Comme tu le sais, la condition de ton frère ne nous permet pas... »

Elle s’interrompit, cherchant ses mots – encore quelque-chose de très inhabituel.

« C’est un cracmol. »

« Or... »

« Achille est un cracmol. Tu peux le dire, ce n’est pas une maladie. »


« Ce n’est pas une façon de parler à ta mère. », la réprimanda mollement son père, sortant de son mutisme passager.

Elle admettait volontiers que les allégations d’effronterie étaient bien méritées, cette fois-ci.

« Pardon, Maman. », souffla t-elle piteusement.

La matriarche lui adressa un petit signe de tête. Elle était au bord du soupir, les traits marqués par la lassitude. Chaque mot qui passait ses lèvres semblait lui coûter affreusement.

« Orphea, ton frère ne sera pas l’héritier des Sinclair. »

Il devait s’agir d’une hallucination auditive. Sa mère n’avait pas pu… elle avait dû mal comprendre, ou bien il s’agissait d’une blague. Oui, ce n’était qu’une simple boutade et rien de plus. Mais alors, pourquoi personne n’esquissait le moindre sourire ?

« Vous… vous êtes sérieux ? »

Était-ce une question ou une tentative de se convaincre ? Elle-même n’en était pas certaine.

« Cela ne nous fait pas plaisir, tu t’en doutes. », admit son père avec un embarras évident. « Mais tu es bien assez grande pour comprendre que nous n’avons pas d’autre choix. »

« Tu savais que ce jour pouvait arriver, nous n’en avons jamais fait un secret. », trancha sa mère.

Orphea retint une rebuffade qui lui aurait certainement valu un nouveau rappel à l’ordre. Savoir que quelque-chose pouvait arriver était une chose, en avoir la confirmation explicite était tout à fait différent. Elle se sentait stupide, incapable d’articuler une pensée cohérente.

« Vous voulez dire... »

Le patriarche hocha lentement la tête.

« Tu es officiellement mon héritière. »


Sa gorge se serra douloureusement.

« Je ne peux pas transmettre notre nom de famille... », protesta t-elle vainement.

Sa mère l’apostropha aussitôt :

« Ne sois pas si vieux-jeu, Orphea. Tes enfants porteront ton nom, ce ne sera pas une première. Ne vois-tu pas quelle excellente opportunité cela représente pour toi ? »

L’adolescente garda le silence, peinant à cacher son trouble.

« Et Achille ? »

Sa voix n’était qu’un murmure étouffé, mais elle perçut très distinctement le frémissement qui traversa ses parents de la tête aux pieds. 

« Il ira très bien, ne t’en fais pas pour lui. », l’assura son père.

Le regard absent, Orphea hocha la tête, acceptant sans y croire cette promesse cousue de fil blanc. L’homme couva sa fille d’un regard soucieux. Plus distante, la matriarche semblait résolue à gérer la situation avec pragmatisme et dignité.

« Tu m’as l’air affreusement fatiguée, Orphy. Nous reprendrons cette conversation plus tard. », statua le chef de famille.

Soulagement général, forcément. Les épaules retombèrent légèrement – celles d’Orphea un peu moins que les autres, sans doute... Son père pointa ses cahiers du menton, trop heureux de trouver un sujet pour enterrer la conversation.

« Tu travailles trop, tu sais. Range moi ces devoirs, profite un peu de tes vacances ! Je te trouve pâlotte. N’est-elle pas un peu pâle, Lydia ? Demande donc à Marjolaine de te préparer un chocolat chaud et quelques tartines. Grignoter te fera le plus grand bien. »


Le chocolat chaud de Marjolaine était divin, elle n’essaierait même pas de le nier. En temps normal, elle aurait sauté sur l’occasion d’engloutir une pleine fournée de tartines beurrées et de lactoses saturés en sucre sans que sa mère ne répertorie chaque gramme consommé par dessus son épaule. Hélas, cette froide après-midi de décembre n’avait rien de normal.
Orphea fît mine de ranger ses affaires tandis que ses parents se traînaient laborieusement hors de la pièce – ils semblaient avoir pris trente ans en l’espace d’une seule conversation. L’oreille tendue, elle attendit que les bruits de pas disparaissent avant de saisir un Midas comateux entre ses bras et de se précipiter dans l’escalier, grimpant les marches quatre par quatre – ou presque, elle n’était pas si grande que ça… Elle cavala encore le long de deux couloirs infinissables avant de prendre racine devant la porte de son frère.

« Achille ! Ach ! »

Elle tambourina en cadence sur le battant de bois.

« On peut parler ?! Ouvre-moi, s’il te plait ! ACH ! »

Frapper plus fort se révéla tout à fait inutile. La porte en chêne massif demeura irrémédiablement et obstinément close.

« ACHILLE ! »

« Pourquoi tu cries comme ça ?! »

Prise d’un hoquet de surprise, l’adolescente tourna lentement la tête pour tomber nez à nez avec une petite fille affublée d’une robe à manches longues rouge carmin, de collants blancs et d’un serre-tête assorti.

« Je… cherche Achille. », balbutia t-elle, prise au dépourvu.

Postée sur le pas de sa chambre, la jeune Harmonia Sinclair croisa les bras sur sa poitrine et pinça les lèvres.

« Ça sert à rien, il n’est pas là. »

« Pas là... », répéta l’aînée, incrédule. « Tu sais où il est ? »

Harmonia jugea bon d’observer ses pieds tout de blanc chaussés.

« Il est passé par la fenêtre de la salle de bain, il y a une heure… il ne voulait pas que je le dise. », maugréa la petite fille, empêtrée dans son embarras.

Orphea esquissa un rictus.

« C’est que tu gardes bien les secrets, dis-moi. »

Le regard indigné et particulièrement sombre qu’Harmonia lui lança ne manqua pas de lui rappeler l’air qu’avait affiché sa mère le jour où elle était rentrée avec de la résine de pin dans les cheveux – pour sa défense, elle avait six ans et n’avait rien fait d’autres que jouer sous les grands arbres du jardin.

« C’était ça où t’écouter hurler pendant dix minutes ! », se défendit la benjamine.

Un point partout, balle au centre.
L’aînée ravala frustration. Assurément, Achille avait eu besoin de prendre l’air. Ce constat ne l’enchantait guère, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Si elle s’était trouvée à sa place… elle ne pouvait se l’imaginer, à dire vrai. Par la force des choses, leur conversation devrait attendre son retour… si toutefois il était disposé à lui parler.
Sous ses boucles noires, Harmonia lui jetait un regard interrogateur, le visage plissé par le souci. Usant de tous ses talents d’actrice, Orphea composa un sourire enjoué.

« Ne fais pas cette tête, tu vas avoir des rides. »

Aussitôt, la petite fille plaqua les mains sur son front, les yeux agrandis d’horreur.

« Tu mens ! »

« Mais pas du tout ! Tu peux demander à Maman. »

À la façon dont la benjamine lissait vigoureusement son joli minois rond, elle comprit que sa diversion fonctionnait. La jeune fille n’avait aucun désir de mêler Harmonia à cette sordide histoire d’héritage, ne sachant que trop bien qu’elle aurait son propre lot de problèmes familiaux en grandissant.

« Tu descends prendre le goûter ? », proposa t-elle avec un engouement feint. « J’ai entendu dire que Marjolaine allait faire des tartines et du chocolat chaud. »

La fillette ne mit qu’une seconde à trancher la question. 

« D’accord, mais tu me laisses prendre Midas. »

Le principal concerné commençait doucement mais sûrement à s’étirer entre les bras de sa propriétaire.

« Très bien. », concéda t-elle. « Mais tu ne viendras pas te plaindre s’il te griffe. »

« Jamais de la vie ! Il m’aime trop. », affirma l’enfant avec autorité.

Les Sinclair étaient décidément bien sûrs de leur popularité.

« Allons-y, dans ce cas. »

Harmonia se saisit le plus délicatement du monde du niffleur étourdi que lui tendait sa sœur et disparût promptement à l’angle d’un couloir. Orphea jeta un dernier regard à la lourde porte close avant de lui emboîter le pas, incapable de se défaire du nœud qui lui tordait l’estomac. Balayer toute concurrence était infiniment plus drôle dans les couloirs de Beauxbâtons.


Samedi 29 Décembre 1979



Cher Journal,

Achille m’adresse à peine la parole. Je crois qu’il me dé Je ne sais pas quoi faire pour le convaincre d’engager le dialogue. Il faut qu’il sache que je n’ai jamais tenté quoi que ce soit pour prendre sa place. Comment peut-il douter de mon innocence ? Ai-je fait quelque-chose pour lui faire penser Il est tout le temps en vadrouille, c’est impossible de le coincer entre quatre yeux. C’est à peine s’il a daigné descendre durant le réveillon. Maman ne laisserait jamais passer ce genre de comportement en temps normal, mais elle le laisse faire depuis plusieurs jours. Je ne crois pas qu’elle ait le cœur à le réprimander. Papa est égal à lui-même. Il reste dans le déni compense en se montrant aussi jovial que possible. Harmonia a compris que quelque-chose ne tournait pas rond et se montre plus caractérielle que d’habitude. J’essaie de lui justifier le comportement d’Achille, mais je suis sûre qu’elle ne me croit pas le moins du monde. Noël est gâché, et je n'ai jamais autant appréhendé le nouvel an.

Comme si ce n’était pas suffisant, j’ai le sentiment confus qu’il y a plus en jeu que ce qu’on veut bien me dire. Hier, j’ai surpris Papa et Maman en train de parler d’un Conseil… le Conseil des Purs, je crois ? Le nom d’Achille et le mien ont surgi dans la conversation mais malheureusement, je n’ai pas pu entendre la fin. Marjolaine a débarqué dans la pièce d’à côté et je ne voudrais surtout pas qu’elle s’imagine que j’écoute aux portes, même si c’est vrai. Elle le répéterait à coup sûr à Maman et ce n’est pas souhaitable.

J’ai hâte de retourner à Beauxbâtons. Camille me manque, mais Ambre me manque bien davantage, à l’heure actuelle. Son oreille est plus attentive que celle de Rosier, et je suis sûre qu’elle comprendra mon malaise. À vrai dire, elle sera sans doute même soulagée de m’entendre parler d’autre chose que Camille. Honnêtement, ce n’est quand même pas ma faute s’il a le derrière le mieux roulé de toute la promotion…

Heureusement, tout n’est pas totalement noir. Midas déterre les trésors les plus improbables sous la neige, et Maman ne cesse de se plaindre qu’il ruine le jardin. Voilà qui a au moins un goût de normalité.



Vendredi 27 juin 1980



Orphea essuya son front moite d’un revers de main, savourant avec délice la fraîcheur du hall d’entrée. Son regard dériva invariablement vers le large lustre en cristal de Baccarat qui, très haut au dessus de sa tête, teintait mélodieusement pour annoncer son arrivée. Comme toujours, sa contemplation ne dura qu’un instant avant que le comité d’accueil n’apparaisse promptement devant elle.

« Bon retour chez vous, Maîtresse Orphea ! », chantonna une petite voix haut perchée.

Emmailloté dans un linge propre qui tombait sur sa frêle figure comme une toge grecque, un jeune elfe de maison s’inclina bien bas devant l’adolescente.

« Merci, Euxenos. », lui répondit-elle en esquissant un sourire.

« Avez-vous fait bon voyage ? »

En aucune façon.

« Très bon, oui. », articula t-elle en exhibant ses dents blanches.

Les immenses yeux pervenche du petit être humanoïde se posèrent un instant sur les deux grandes valises bleues posées près de la porte.

« Permettez-moi de vous débarrasser, Maîtresse. »

Euxenos exécuta un parfait claquement de doigts et les bagages s’évaporèrent comme un nuage blanc par une belle journée d’été. Orphea savait que ses affaires reposaient à présent au pied de son lit, bien à l’abri des murs de sa chambre.

« Maîtresse Lydia vous attend dans la serre. », déclara l’elfe de son ton mélodieux.

Il s’inclina une dernière fois avant de prendre congé. De mauvaise grâce, la jeune fille se résigna à traverser tout le rez de chaussée jusqu’à la façade sud des jardins. Elle avait espéré pouvoir suivre ses valises dans l’intimité de sa chambre et ruminer de tout son saoule derrière son journal intime, mais c’était bien mal connaître sa mère.
Les pièces défilèrent sans qu’Orphea n’y prête la moindre attention, sa joie d’être de retour à Fontainebleau l’ayant quelques peu abandonnée, cette année. Elle descendit lourdement chaque marche en pierre du perron, daignant tout juste accorder un regard aux pelouses d’un vert éclatant. Comme prévu, sa mère était affairée dans la serre. Affublée d’une capeline jaune à larges bords, elle taillait ses rosiers blancs avec une dextérité et une minutie quasi scientifique qui avaient toujours eu le don de fasciner la jeune héritière. Orphea se souvenait avoir un jour demandé à sa mère pourquoi elle n’utilisait pas sa baguette pour jardiner – après tout, c’eut été un immense gain de temps et d’énergie. Cette dernière lui avait répondu le plus naturellement du monde que sa baguette ne pouvait pas répliquer la moitié de la magie qu’elle possédait au bout des doigts.

« Orphea Pandora Sinclair, j’espère pour toi que ton niffleur n’est pas déjà en train de saccager mes bégonias. »

C’était à peine si l’adolescente avait posé un pied dans la serre lourde de relents capiteux. La matriarche ne la regardait même pas, trop occupée à manier le sécateur comme un scalpel.


« Je suis sûre qu’ils vont bien, Maman. »

En toute honnêteté, Orphea ne pouvait jurer de la sécurité des bégonias. Elle avait lâché Midas dans les jardins nord avant même de passer la porte d’entrée et n’avait aucune idée des dommages prévus par le malicieux animal. Si sa mère ne partageait pas sa confiance feinte, elle eut au moins la politesse de n’en rien laisser paraître.
Apparemment satisfaite de son ouvrage, elle consentit à poser son outil et ses gants de travail.

« Allons, tu ne viens pas saluer ta vieille mère ? », se plaignit-elle en écartant les bras.

« Tu n’as rien d’une vieille mère. », s’amusa t-elle en acceptant bien volontiers l’étreinte offerte.

L’adolescente se lova contre la silhouette définitivement tonique et gracile de sa génitrice.

« Bonne réponse. », souffla la principale concernée à son oreille. « On dirait presque que je t’ai éduquée correctement. »

« Merlin nous préserve d’une telle chose. », railla la jeune Sinclair.

La matriarche l’écarta doucement, prenant le temps d’observer son visage encore juvénile.

« Tu as toujours la langue bien pendue, à ce que je vois. »


Orphea garda sagement le silence, prise d’un sursaut de modération qui ne manqua pas de faire plisser le nez à la matriarche. Elle avait certainement connu sa fille plus insolente, et beaucoup moins maussade. La mélancolie ne sciait guère à sa complexion.

« Dis-moi, comment se sont déroulés tes derniers jours à Beauxbâtons ? »


L’adolescente frémit perceptiblement. Elle avait la désagréable impression d’avoir encaissé un coup de poing dans le plexus.

« Bien. », bafouilla t-elle maladroitement en s’éloignant brusquement du contact de sa mère. « Les adieux, tu sais… ce n’est pas mon point fort. »

Oh, doux euphémisme que cet aveu bien insipide. En cinq longues années, Orphea avait patiemment construit à Beauxbâtons chacun des piliers de son règne. Sa réputation, son prestige académique et ses relations… tout était jeté aux orties, et bientôt, elle ne serait plus que la princesse perdue d’un royaume dont elle avait jadis tenu les clés.

« Tu ne laisses pas tout le monde derrière. », souligna sa mère avec un pragmatisme qu’elle ne perdait jamais longtemps de vue. « Ambre te rejoindra à Poudlard, n’est-ce pas ? »

« Mais pas Camille. »
, constata platement la jeune fille.

Son interlocutrice balaya l’argument d’un simple revers de main.

« S’il tient à toi, il t’attendra bien deux ans. »

Son ton était inconséquent, détaché. Elle ne semblait pas vraiment croire aux propos qu’elle soutenait, mais enfin, elle ne s’en souciait pas outre mesure
Orphea secoua la tête.

« Je ne crois pas... »

« Vous pouvez toujours vous écrire. »


Dans un premier temps, peut-être. Camille se lasserait vite de ce petit jeu, et elle ne tiendrait pas beaucoup plus longtemps. Leur relation avait toujours reposé sur des échanges plus… substantiels. Il aimait ses lèvres, et elle ne pouvait décemment pas les faxer par hibou. Quant aux yeux verts qui l’avaient tant charmée, ils ne seraient plus qu’un souvenir détérioré à la pointe de sa plume.
Machinalement, l’adolescente referma les doigts sur la fine chaînette en or qui pendait à son cou, emprisonnant le pendentif en saphir rose dans le creux de sa main. C’était le premier, et sans doute, le dernier présent que Camille Rosier lui offrirait jamais pour la Saint-Valentin.
Sa mère analysa méthodiquement son geste et n’y trouva, en définitive, aucune raison de s’émouvoir.

« Ma chérie, il y aura d’autres garçons. À ton âge, on ne s’encombre pas de chagrins d’amour. »

Orphea haussa mollement les épaules. Ce n’était pas un quelconque chagrin d’amour qui lui serrait le cœur, mais bien un incommensurable sentiment de gâchis.

« Je suis sûre que tous les sangs purs de Poudlard sont déjà fiancés. »

« Ne dis pas de sottises. »

« Les britanniques prennent ces choses-là très au sérieux. », argua la jeune fille. « La plupart d’entre eux promettent la main de leurs enfants dès la naissance. »

« Où vas-tu chercher des choses pareilles ? Ce ne sont pas des barbares. », s’exaspéra la matriarche.

Orphea n’avait que trop conscience d’ennuyer sa mère avec ses élucubrations. Mais enfin, ne pouvait-elle pas voir juste ? Elle avait toutes les raisons de se méfier des différences entres les mœurs françaises et anglophones.

« Ils mangent de la gélatine sucrée. », insista l’adolescente. « Je ne sais pas ce qu’il te faut de plus... »

« Cela suffit, Orphea. »

Le ton était sec, sans appel. La demoiselle baissa la tête, soudain mutique. Sa mine déconfite plaidait en sa faveur, et bientôt, la main fraîche de la matriarche caressait tendrement sa joue tandis que ses yeux cherchaient les siens.

« Je comprends que la situation n’est pas évidente pour toi. », souffla t-elle patiemment. « Mais il faut que tu fasses très bonne impression à Poudlard. Ton père va travailler au ministère londonien. De quoi aurait-il l’air si tu restais scolarisée à Beauxbâtons ? »

« Je sais. »
, concéda l’adolescente en hochant docilement la tête.

Contrairement à certains puristes plus conservateurs, le patriarche  des Sinclair entretenait des ambitions politiques très raisonnables, qui n’avaient jamais viré à l’absolue quête de pouvoir. Pourtant, c’était bien à cet homme jovial et peu enclin à la confrontation qu’on avait confié la sous-direction du département britannique de la coopération magique internationale.
Une fois encore, Orphea soupçonnait qu’on ne lui disait pas tout. Avant d’accepter ce nouveau poste, son père avait certainement reçu quelques... encouragements chaleureux. Cela pouvait-il avoir un lien avec cette vieille histoire de Conseil des Purs ? La chose n’était pas inenvisageable. L’acquisition d’une telle position n’allait pas sans l’appui de quelques amis hauts placés et son cher et tendre paternel devait également y trouver son compte. Sa mère ne lui avait-elle pas récemment écrit qu’il avait fait l’acquisition d’un voilier flambant neuf ? L’argent ne poussait pas encore sur les arbres et les petits caprices des Sinclair ne se finançaient pas tous seuls.
Quel que fût le rôle précis d’Orphea dans toute cette affaire, il lui fallait soutenir sa famille – pour le meilleur et pour le pire.

« J’ai entendu dire que le fils Chevalier rejoindra également Poudlard cette année. », insinua Lydia Sinclair en réarrangeant distraitement les cheveux de sa fille.

L’adolescente leva un sourcil ouvertement sceptique, cherchant les traces d’une quelconque ironie sur le visage de sa mère. Hélas, son expression était on ne peut plus sérieuse, voire même encourageante. Si c’était là sa manière de lui remonter le moral, elle faisait fausse route sur toute la ligne…

« Louis Chevalier ? Celui qui est à moitié sourd ? »


« C’est un jeune homme bien éduqué, plutôt séduisant…  »

Qui s’appelait réellement Pascal.

« Sa famille est riche. »


En plus d’être bizarre.

« Et leur sang est pur. »

Sans doute le fruit d’une consanguinité assidue.
Orphea fît la moue. Bien qu’elle ne se soit jamais beaucoup intéressée au fils aîné des Chevalier, dont les participations sociales étaient on ne peut plus anecdotiques, il lui était arrivé de croiser la route de ses sœurs. Emma Chevalier était, dans le meilleur des cas, une jeune fille frigide et dramatique, qui entretenait une relation plus ambiguë avec son chat qu’avec n’importe quel étudiant mâle de Beauxbâtons. Shana Chevalier était, quant à elle, débraillée, garçon manqué et connue pour traîner avec tous les revendeurs de l’école – elle en tirait peut-être des prix d’amis, pour le peu qu’elle en savait… Quant à la plus jeune des Chevalier, celle qui se faisait parfois appeler Barbie… elle pouvait déjà se vanter d’avoir écopé d’une sacrée réputation de psychopathe. Trop d’allégations sinistres pointaient dans sa direction pour croire aveuglément à ses airs de jeune fille fraîche et innocente.

« J’y réfléchirai. »
, consentit-elle finalement, d’une voix dénuée de volonté ou d’intérêt.

Elle n’avait rien contre Louis Chevalier, mais enfin, il n’était pas exactement l’homme de ses rêves. Plutôt mignon, certes, mais tout compte fait, assez loin de son idéal masculin, qui possédait plus de biceps que de connections cérébrales. C’était sans compter le fait que la seule existence du reste de sa famille l’handicapait bien davantage aux yeux de la bachelorette que n’importe quelle surdité partielle ou complète.

« Je suis sûre que tu prendras la chose au sérieux. », reprit très sereinement la matriarche. « Tu es une splendide jeune fille, Orphea. Tu ne feras qu’une bouchée d’un Louis Chevalier. »

L’adolescente ne pût retenir un rictus – dont elle s’évertua à dissimuler tout le cynisme. La question ne se posait même pas, et le regard entendu que lui adressait sa mère ne faisait que renforcer le bien-fondé de cette assomption somme toute prétentieuse. Il n’y avait guère besoin d’ajouter quoi que ce soit sur le dossier Chevalier – du moins, Orphea le crut-elle sur le moment...

« Cette chaleur me donne affreusement soif. », décréta finalement Lydia Sinclair, dont l’incapacité prodigieuse à laisser couler la moindre goutte de sueur ne manquait pas d’outrer son aînée. « Allons prendre une orangeade avant que tu disparaisses pour le reste de l’été. »

La jeune héritière s’efforça de ne pas lever les yeux au ciel. Certes, elle manquait parfois de temps à consacrer à sa famille lorsqu’une de ses amies résidait à Fontainebleau, mais pour autant, elle ne devenait pas aussi invisible que le prétendait sa mère. C’était plus fort qu’elle, il fallait toujours qu’elle en fasse trop...

« Ambre n’arrive qu’après demain, Maman. »

« Oh, bien ! Tu auras peut-être même le temps de dire bonjour à ton frère et ta sœur. »

Orphea avait toujours su que sa verve ne lui venait pas de son père, et pour sa plus grande frustration, la seconde moitié de son patrimoine génétique se plaisait à le lui rappeler sur une base régulière.

« Où sont-ils, d’ailleurs ? », s’interrogea la jeune fille, pressée d’enterrer les bons mots de sa génitrice.

« Harmonia est à son cours de dessin. Quant à Achille... »

L’hésitation colora soudain la voix de la mère de famille.

« Il sera bientôt rentré. », se reprit-elle aussitôt.

L’adolescente hocha la tête. Cela tenait plus du souhait que de l’affirmation, elle ne s’y trompait pas. Elle allait finir par croire que la situation périclitait depuis Noël, et que son frère ne faisait rien d’autre, en définitive, que de revivre jour après jour la trahison du 23 décembre. Cette simple pensée la glaçait d’horreur.
Lorsqu’elle avait invité Ambre à passer l’été à la maison, Orphea avait espéré que sa présence lui donnerait l’excuse parfaite pour faire fi de tout le reste. Elle voulait s’accorder une dernière bribe d’insouciance, une dernière bouffée d’air frais avant les murs trop denses de Poudlard. Elle avait besoin d’Ambre.

« En attendant, nous ne saurions nous passer d’une orangeade. », répondit la jeune fille avec un sourire.

« Enfin des paroles sensées ! »

La bonne humeur était peut-être surjouée, mais le cœur y était à l’unisson.
De cette après-midi, Orphea choisirait de retenir le parfum entêtant des roses blanches et la fraîcheur salvatrice de l’orangeade de Marjolaine. Après tout, la suite de l’été apporterait déjà plus que son lot de tourments.


Samedi 16 août 1980



Cher Journal,

Ambre est partie hier. Je suis désemparée.

Je ne m’explique pas le déroulé des dernières semaines, et encore moins ma propre complicité dans ce qui s’est passé. C’est comme si je sortais d’un rêve éveillé…

Peut-être faudrait-il que je reprenne les choses du début. Quelques jours après son arrivée, Ambre m’a embrassée. Nous étions allongées sous un pin, au fond du jardin, et elle m’a embrassée. Camille me manquait cruellement, ce qui explique peut-être que je l’ai laissée faire. Pire encore, j’ai aimé qu’elle le fasse. Une chose en entraînant une autre, nous avons continué tout l’été, et nos baisers sont devenus moins timides. Elle a exploré mon ventre, mes seins, mon cou, et je pourrais dessiner sans les voir la forme de ses cuisses et de ses hanches. J’imagine que nous n’avons rien fait d’irréparable, et pourtant, j’en tremble de honte.

Qu’est-ce qui m’a pris ? Avais-je à ce point besoin d’une échappatoire que je me suis perdue dans les sentiments d’Ambre ? Il faut croire que oui. Je ne le cacherai pas, j’ai aimé me sentir aimée d’elle. L’odeur suave de sa peau me tourne encore la tête au moment où j’écris ces lignes. Pourtant, le moment est passé et je sais qu’il ne reviendra plus. Déjà, tout devient plus confus.

J’ai souvent entendu dire que les filles expérimentent entre elles, durant leur jeunesse, et que ça ne compte pas vraiment, en définitive. C’est sans doute ce dont il s’agit : l’idylle expérimentale d’un été. Mes parents n’ont rien vu, bien évidemment. Ni les mains tenues sous la table, ni les suçons  maquillés sur mon cou. Ou peut-être ont-ils choisi de ne rien voir. Je ne risquerai pas davantage ma réputation, tout est bien fini.

J’appréhende de revoir Ambre à la rentrée. J’espère de tout mon cœur qu’elle partage mes conclusions et que nous redeviendrons de simples amies, comme avant. C’est le seul choix responsable, pour elle comme pour moi.

J’en oublierais presque le second sujet brûlant de l’été… Maman est enceinte. C’est encore si récent que cela ne se voit pas du tout. Naturellement, nous ne savons pas encore si c’est un garçon ou une fille. Papa a été le premier à se réjouir de cette nouvelle chance d’avoir un fils. Il plaisante beaucoup sur le fait que trois filles auraient de quoi rendre fou n’importe quel père, mais j’aimerais beaucoup être une legilimens pour savoir ce qu’il pense réellement. Cela me permettrait peut-être de comprendre mes propres pensées…

Je crois qu’une part de moi veut que ce soit un garçon. Peut-être même que je souhaite qu’il soit nommé héritier à ma place. Au point où j’en suis, ce serait la meilleure solution pour qu’Achille arrête de m’éviter. À plus d’un titre, mon quotidien redeviendrait plus léger.

Dans ce cas, pourquoi est-ce que la possibilité d’avoir un petit frère m’angoisse autant ? Est-ce que je crains que mes parents se désintéressent de moi ? Ma mère ne ferait jamais

J’ai ai assez de faire de la psychologie de comptoir. Toutes ces considérations n’enlèvent rien au fait que j’aimerai le bébé. C’est la seule certitude à laquelle je peux me raccrocher au milieu de toutes les inconnues qui constituent ma vie et qui me terrifient.

Hélas, la rentrée approche à grands pas. L’idée de passer plusieurs mois dans un château sombre et humide ne m’enchante pas, et que dire de l’Écosse ? C’est un pays froid et pluvieux. Au moins, je me suis laissée dire que c’était très joli, ce qui est toujours ça de pris…

J’aimerais que cet été dure toujours. Que l’automne aille au Diable, je ne suis pas encore prête à avoir 16 ans.

Maraudeurs ERA



Dernière édition par Orphea Sinclair le Mar 26 Mar - 3:47, édité 15 fois
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Cole R. Abbot
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyDim 4 Juin - 22:45

Non mais TOI. C'est Désirée qu'on va t'appeler, mamzelle. :stache:
Je suis siiiiiiiiiiiiiii contente que tu poses tes valises ici !!! :red: :red: :red: :red: :red: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  1028547219 I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  1028547219 I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  1028547219 Tes persos sont des tueries comme toujours et j'ai hâte de voir Orphea à l'œuvre. I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  642431832 On a déjà un lien assuré mais j'espère qu'on en trouvera d'autres même si j'en doute absolument pas ! :zad:

BIENVENUE en tout cas. J'te dis pas bon courage pour ta fiche, hein.

Ah et :
Orphea Sinclair a écrit:
OÙ AVEZ-VOUS CONNU ME ? Par une certaine jeune personne qui cultive une saine obsession pour Robert Downey Jr.
Je te prierai de laisser mon obsession PARFAITEMENT saine où elle est, merci. :stache:

Jôtem. :kiss: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  1777200668
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyDim 4 Juin - 22:53

BROOOOOOOO ! :red: (comment ça c'pas le bon forum ? M'en fou :nop:)

Ouais ! Franchement son obsession pour RDJ là I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  642431832 Insupportable I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  642431832 Faudrait lui dire les choses Arrow
j'ai pas sorti Isa pour rien Arrow
Bienvenue par là, je suis très ravie que Mimi et toi ayez craquer pour ce chouette forum :frog:
Hâte de rp avec vous :red:
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P. Louis Chevalier
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyDim 4 Juin - 23:24

Ma chère, ravie de pouvoir continuer nos plans foireux sur le même forum :gniii:

Comme toujours, un personnage qui sera haut en couleurs ! À bientôt, chère fiancée :he:
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyLun 5 Juin - 7:03

Bienvenue avec ce chouette personnage ! :45:
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Marlene E. McKinnon
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyLun 5 Juin - 10:36

qu'elle est sexy :32:
Et quel début de fiche I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  642431832

J'adore la relation avec Rosier :ha:

Bienvenue sur ME I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  1028547219
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Sirius O. Black
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyLun 5 Juin - 17:14

Mais quel canon I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  642431832
vous voulez ma mort en fait tous :ha:
J'suis. fan.
Voila, encore :nop:
c'pas gérable pour mon petit coeur :ha:

Bienvenuuue sur le forum :zad:
J'espère que tu auras plaisir à être là :zad:
Hâte de lire la suite de cette belle fiche :red:
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Regulus A. Black
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyLun 5 Juin - 17:36

Ok, l'épouvantard m'a tué :rire:
Ce perso de ouuuuuuuuuf non mais I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  642431832I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  642431832
J'suis fan aussi, hâte de voir le jeu avec Louis :32:
Bienvenue dans le coin :red::red:
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Cassandre Acker
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptySam 10 Juin - 4:39

Bienvenue officiellement par ici! I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  1028547219
Quel personnage de feu... il nous en faut plus, et vite! I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  642431832
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Remus D. Lupin
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptySam 10 Juin - 22:41

Bonjour et bienvenue à toi :love:

On va réfléchir à un bottin des familles SP étrangère, pourquoi pas oui :hm:
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Orphea Sinclair
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyMar 13 Juin - 14:58

@Cole R. Abbot : Merciiiiiiiii ma belle, t'es beaucoup trop adorable :10: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  1028547219  T'es sûre de pas vouloir me dire bonne chance pour ma fiche ? Ce serait pas de trop, hein !
Plus sérieusement, je n'arrêterai jamais de mettre en lumière ton obsession. JA-MAIS. :fire:

@Isaïah H. Taylor : BROOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!! :red: :red: :red:
Ouais, elle est inssup', hein ? Je connais personne d'autre avec une telle obsession. Ahem. I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  642431832
Maaaarchi en tous cas ! :coin:

Pa @P. Louis Chevalier  : Je ne vous connais pas Monsieur, qui êtes-vous ? Je n'ai pas de fiancé, vous devez confondre. Suspect
Bien contente aussi de pouvoir continuer à faire nawak avec toi.

@Severus Snape  : Merciii ! Euphe

@Marlene E. McKinnon  : Merci beaucoup ! I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  1777200668  Que dire de TON choix d'avatar ? :bave:
Hélas, la présence de ce brave Rosier ne va pas durer... à moins que... :zad:

@Sirius O. Black  : Merci pour l'acceuiiiiil !  :frog: Mais non, mais non, personne ne veut ta mort voyons. Ne fais pas attention à mon canif de soutien émotionnel.  :kill:
L'histoire n'est pas encore finie, mais bon, au moins y'a eu de la mise à jour !  :mimi:

@Regulus A. Black : Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii !  :45: Contente que l'épouvantard te plaise, je me suis creusé la tête. :ui:  Hâte aussi de rencontrer Regulus en jeu !

@Cassandre Acker : Il y en a un peu plus, maintenant ! Les updates vont continuer. :32:  Merci beaucoup !  :woop:

@Remus D. Lupin : Merci pour l'accueil !  I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  110165039 Contente je suis de ne rien proposer de trop inutile.

J'en profite pour confirmer que cette fiche est toujours active et que je compte la finir dans les meilleurs délais !
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Elysium Holloway
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyLun 19 Juin - 0:14

Orphea Sinclair a écrit:
Où avez-vous connu ME ? Par une certaine jeune personne qui cultive une saine obsession pour Robert Downey Jr.
Pardon mais j'ai tant ri :mdr:

Bienvenue parmi nous, Cole a bien fait de t'inciter à venir, tu vas voir on est chouettes :45:
J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous avec ta pétillante demoiselle :11:
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyMar 20 Juin - 18:10

Bienvenue o/
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptySam 1 Juil - 22:16

@Elysium Holloway : Contente que ça t'ait fait rire ; j'étais obligée de citer ce penchant somme toute marqué pour Monsieur Downey Jr.  :ui:  
Je ne me fais aucun doute quant à mon futur amusement futur, merci beaucoup ! :maracas:

@Atrax Goyle : Merci pour l'acceuil ! :10:
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Remus D. Lupin
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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  EmptyLun 3 Juil - 1:33


Validation
entrez dans le jeu


Et bien elle est parfaite Orphea et de ce que je lis, il va falloir la surveiller avec Louis (Ou devrais-je dire Pascal :mdr:) Bienvenue à toi, hâte de te voir en jeux et de te croiser en RP peut-être :11:

FÉLICITATION ! Tu es à présent validé.e ! Tu peux intégrer le jeu et te faire connaitre des autres personnages. Dans un premier temps, tu peux aller vérifier que tu as bien été recensé dans les différents bottins du forum : avatar - métiers - Poudlard - compétences magiques - famille de sangs purs
Une fois cela fait, tu peux partir à la découverte des autres personnages et aller présenter le tiens en postant ton Year Book . Et si jamais tu as déjà des idées de liens et de rp tu peux aller faire une élaboration de liens et/ou une recherche de rp !
Enfin, n'hésite pas à te rendre sur la chatbox et dans le flood pour jouer avec les autres membres !


maraudeurs era (art'n'stick)

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MessageSujet: Re: I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar    I'm Miss Sugar Pink, liquor, liquor lips ⬪ Orphea Sinclar  Empty

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Gazette du Sorcier
DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.