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 Club des coeurs brisés || Alice & Zooey

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Zooey Spellman
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MessageSujet: Club des coeurs brisés || Alice & Zooey    Club des coeurs brisés || Alice & Zooey  EmptyVen 21 Juil - 16:29

Club des coeurs brisés
@Alice Flint & @Zooey Spellman

C'était bientôt l'anniversaire d'Alice. Ca se comptait en jour - presque en heures à présent - et assurément je ne serai pas le genre d'amie à oublier ce détail. Alice c'était une amitié douce, grandissante à mesure du temps, parce que si nous partagions la même année d'étude, le même dortoir et la majorité des cours, nous n'avions pas le même groupe d'amis au départ. Sauf que mon groupe s'est disloqué depuis la rentrée. Et qu'Alice était là. Toujours.
C'était agréable, de sentir une présence si proche et à l'écoute. Puis Alice avait eut un moment de mal être - il était évident que son palpitant brisé par le coup du sort avait du mal à se remettre de la sensation d'abandon. Je savais aussi que certains préféraient la solitude pour soigner un coeur brisé. J'avais essayé de laisser à Alice la place nécessaire pour cela - tout en la surveillant de loin.

C'est ainsi que je l'avais retrouvé sous la pluie, souffrant du froid qui avait attaqué ses os. Je l'avais hissé jusqu'à l'infirmerie, la mettant entre les mains expertes de Poppy pour la soigner. Elle pourrait sans doute la soigner de son mal - du moins, du froid qui engourdissait ses membres et son esprit. Mais pour un coeur brisé, je savais qu'il faudrait plus de temps. Je le savais parce que le miens n'était guère dans un meilleur état. En un année, j'avais subit par deux fois l'abandon cruel d'un partenaire - Alecto et Orpheus avaient laissé une trace indélébile sur mon âme. Une trace qui forgerait sans doute les prochaines relations que je réussirais à construire.
Sans doute.
Des relations dans lesquelles la confiance se gagnerait avec le temps et resterait fragile. Comment pourrais-je seulement me laisser aller à aimer encore ? C'était absurde comme idée.

Alice aussi devait penser la même chose - sans doute. Et parce qu'il était toujours plus agréable d'être entourée, je trouvais le temps après les cours de la journée, pour me rendre à l'infirmerie. Voir comment elle allait, et discuter simplement. Être là pour elle, comme il semblerait qu'elle en avait besoin - et parce que je l'appréciais, Alice Flint. Je l'appréciais vraiment.
J'entrais dans les lieux avec discrétion, Poppy me repérant rapidement. Je lui offrais un sourire et lui fis signe de me rendre vers le fond de la pièce où Alice était cachée par les rideaux blancs qui la séparait du reste de la pièce. L'infirmière opina - je marchais rapidement, pour ne pas la déranger, avant d'atteindre mon but. Alice ? C'est Zooey. Je peux ? demandais-je, lui laissant un brin d'intimité si par mégarde elle se trouvait dans un état impudique ou si elle avait besoin d'un moment pour s'habituer à l'idée de ma présence.

J'attendais son approbation pour pousser les rideaux et la rejoindre de l'autre côté avec un sourire. Je viens voir comment tu vas ? Tu m'as fait une de ces frayeurs. Admis-je en prenant place sur la chaise à côté de son lit. Je t'ai apporté des Caramels pétillants. Dis-je en sortant la boite de mon sac pour la lui poser sur le lit.

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MessageSujet: Re: Club des coeurs brisés || Alice & Zooey    Club des coeurs brisés || Alice & Zooey  EmptySam 2 Sep - 23:11

Spoiler:

La vie est faite de hauts et de bas. Certains traversent de longues et mornes plaines sans que rien ne vienne perturber la morosité quotidienne. D’autres côtoient les hauts plateaux et les sommets, touchant le bonheur du doigt. D’autres, enfin, plongent dans les profondes et sombres vallées, pataugent dans le marécage de la mélancolie. Alice patauge depuis près de trois mois déjà, sans trouver beaucoup plus haut que des bancs de terre.
Tout commença avec cette lettre, cette lettre maudite rouvrant d’un coup de fiançailles une plaie mal refermée. La Serdaigle voulut noyer son chagrin sous la pluie et ne gagna rien d’autre qu’une vilaine fièvre. C’était en septembre. La fin de l’été ne fut pas joyeuse. L’adolescente ne parvint pas à se sortir ses souvenirs de la tête. Elle songea, comme plusieurs fois l’année précédente, à se jeter un sort d’oubliette. Mais ç’aurait été ridicule, en plus d’être dangereux. Alors elle ne le fit pas. Cela n’arrangea pas son moral pour autant, et alors que l’hiver était aux portes du château, Alice déprimait toujours. Sa baguette n’aimant pas voir sa porteuse dans cet état, elle se montrait de plus en plus irascible. Une déprime de trois mois, rendez-vous compte ! Il était grand temps de reprendre de l’allant et du poil de la bête. C’était sûrement pour faire passer ce message que la baguette de sureau fit faire un salto arrière à Alice dans un cours de Défense contre les Forces du Mal, quand elle avait tenté d’exécuter le sort faisant l’objet de la leçon. L’ultimatum n’a eu pour l’heure pour seul effet que celui de casser le poignet de la Serdaigle, qui s’en est retrouvée à l’infirmerie.
L’infirmerie. Elle déteste ce lieu. Ses passages bien trop fréquents en ces murs ont fini par la dégoûter de ceux-ci. Elle a leur clarté blanche en horreur, en horreur l’absence quasi-totale de la moindre décoration, de la moindre once de joie de cette pièce. La lumière qui entre à grands flots par les hautes fenêtres ne fait que souligner cette pureté, cette sobriété pragmatique qui laisse le malade seul avec lui-même et sans autre activité que l’introspection. Piégée entre les rideaux épurés de son lit d’infirmerie, Alice a eu le loisir d’ne réaliser plus d’une. Et chacune se finit invariablement par un peu plus de dégoût d’elle-même. Elle est trop ceci, pas assez cela. Trop faible de physique comme de moral, pas assez forte ni volontaire. Quitte à déprimer, l’Ecureuil préférerait le faire dans un endroit tranquille, avec de l’eau. Dans les toilettes, par exemple. Ou au bord du lac, comme quand Zooey l’a trouvée trois mois plus tôt.

Zooey, la voici qui s’annonce, justement. Alice ferme les yeux un instant. Zooey, c’est cette amie qui garde toujours un petit moment pour vous, qui donne tant et plus alors même qu’elle n’a pas grand-chose. Mais la malade ne veut pas recevoir. Elle s’en veut qu’on lui donne alors qu’elle ne le mérite pas. Malgré tout, elle répond par l’affirmative, et sa camarade Serdaigle passe les rideaux. Elle sourit, comme souvent, et Alice tente de donner le change en faisant de même. Elle ne veut pas que son amie s’inquiète, et celle-ci fait déjà référence aux derniers malheurs de la Flint. Ou au premier, allez savoir.
La patiente se redresse un peu dans son lit d’hôpital, de façon à pouvoir discuter plus confortablement. Elle n’a pas vraiment envie de parler mais le fera quand même. Parce que si on vient prendre de ses nouvelles, la moindre des choses est d’en donner.

« Merci, il ne fallait pas », dit-elle en recevant les friandises et en se forçant à sourire. « Madame Pomfrey dit que je devrais bientôt pouvoir sortir, donc je vais bien, l’un dans l’autre. »

L’Ecureuil omet sciemment de parler de son état moral. Qu’en dire, de toute façon ? Elle n’a pas envie de mettre ce poids sur les épaules de Zooey. La pauvre a bien assez à gérer sans qu’on lui ajoute les soucis d’une autre.

« Et toi, ça va ? », demande Alice autant dans l’espoir de détourner le sujet que par réel intérêt pour son interlocutrice.
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MessageSujet: Re: Club des coeurs brisés || Alice & Zooey    Club des coeurs brisés || Alice & Zooey  EmptyLun 20 Nov - 12:42

Club des coeurs brisés
@Alice Flint & @Zooey Spellman

Assise près d'elle, je me sentais déjà allée mieux - espérant que je pourrais lui apporter un peu de réconfort, ne serait-ce qu'en étant à ses côtés. Je considérais que personne ne devait vivre la solitude - il n'était rien de plus désagréable que cela. Que d'être plongée dans un monde où on pouvait passer des jours sans parler à quiconque, où personne ne regardait dans notre direction, où on pouvait disparaitre à force de se sentir isolée. Je ne désirais pas qu'Alice se sente ainsi - et ce faisant je cessais aussi de me sentir ainsi la majorité du temps. Alors je me tenais à ses côtés, les bonbons déposés entre nous et je voyais son regard hésitant - bien qu'elle finit par me laisser un peu de place à ses côtés. Merci, il ne fallait pas Levant une main devant moi je lui faisais comprendre qu'elle devait cesser avec ce genre de parole - je tenais à être là, et les sucreries étaient sans doute ce qu'il se faisait de plus doux pour le palpitant. Le chocolat pour beaucoup, mais je considérais qu'il n'était rien de plus agréable que le caramel.
Alors je me tenais là, inquiète pour mon amie et espérant que cela ne serait pas grave. J'avais le sentiment que nous passions plus de temps à l'infirmerie toutes les deux plutôt qu'ailleurs - mais au moins dans ce coin-là nous pouvions discuter en toute discrétion. Madame Pomfrey dit que je devrais bientôt pouvoir sortir, donc je vais bien, l’un dans l’autre. Et ton poignet ? Demandais-je en avisant le bandage qu'elle portait. Je ne doutais pas de la capacité de Madame Pomfrey pour la guérir - je savais comme Poppy était douée pour guérir les blessures. Toutes types de blessures.

Et toi, ça va ? Je devinais que par là elle cherchait à échapper à ses pensés. Et qui étais-je pour le lui refuser. J'ai été dans la serre pour m'entrainer à dessiner des fleurs - il s'en trouve des nouvelles qui viennent d'arriver des Indes. Assurais-je, parce qu'il était une chose dont je pouvais parler longtemps c'était les motifs que je dessinais - le dessin était mon échappatoire, l'endroit où la solitude ne me pesait pas. J'espérais un jour pouvoir en vivre, en faire une métier pour pouvoir exister dans cet univers qui était le miens. Je pensais commencer à m'entrainer au tatouage bientôt. J'ai lu pas mal de choses dessus et peut être que je pourrais trouver un stage pendant les vacances au moins. Bien que le plus clair de mes vacances je les passerais à Poudlard - comme c'était là ma maison maintenant. Tu voudrais que je te dessine quelque chose ? Je voyais le dessin et les tatouages comme un trajet de guérison - je savais que ce n'était pas le cas pour tout le monde, mais mafoi, au moins cela faisait un sujet de conversation pour passer le temps. Et pendant ce temps-là elle n'attendait pas que je parte pour laisser le temps passer dans le silence.

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