Te ramener vers le droit chemin

Septembre 1980

[Je ne comprends même pas comment cette mission a pu être échouée. Tout était parfaitement orchestré, aucune faille !]

Rouspéter, ce n’était pas dans ses habitudes. Échouer dans ses missions, c’était du nouveau également. Steve n'échoue jamais, peu importe le prix à payer. C’est ainsi qu’il avait été construit et modeler. Depuis combien d’années servait-il son père sans jamais faillir, mais voilà qu’aujourd’hui, tout avait été de travers. Cette orchestration si parfaite s’était écroulée sur elle-même et le fait qu’il soit encore en vie relevait d’un miracle. Pourtant, ce n’était pas assez.

[Et je ne veux entendre aucune excuse. Ceci n’aurait jamais dû arriver si ce n’était de votre responsabilité.]

Comment osait-il ? Brandir sa baguette ainsi, seulement pour prodiguer des déceptions, des attentes inatteignables alors qu’il avait les mains couvertes de sang de son partenaire. Il le connaissait depuis longtemps maintenant, depuis son affectation aux États-Unis. Ne comprenait-il pas le prix qu’il payait chaque jour, ici, dans cet enfer ? Steve gonfla le torse en approchant son père, d’une posture et d’une aura dont il ne lui avait jamais fait preuve, l’utilisant plutôt sur les cibles que son père avait choisies pour lui. Les yeux marqués de sang, il fixait son géniteur avec une rage et passion qui lui était si peu familière.

- Ma responsabilité !? Regarder autour de vous, cette mission était vouée au désastre, c’est à peine si je m’en suis sorti.

[L’impitoyabilité est une clémence envers soi.]

Cette phrase. Pas assez impitoyable pour réussir. Savait-il seulement de quoi il était capable ? S’il se tenait encore debout, c’était grâce à toute la fureur dont lui seul avait le secret. Si lui n’avait pas réussi, personne n’aurait pû, Steve en était convaincu. Encore une fois, c’était trop peu pour lui. Il leva le doigt vers son père pour le pointer en se rapprochant dangereusement de lui.

- Suis-je un si grand échec à vos yeux.

Le silence, un long silence. Dans un échange de regard, c’est ainsi que Steve comprend que la frontière entre naïveté et espoir est presque invisible.

- Bien.

L’air autour d’eux s’électrifia en un seul instant, comme si toute la tension de leur regard venait de prendre vie et que les luminaires du soir avaient de la difficulté à garder leur intensité, alternant entre une faible lumière et une bien trop vive.

- L’échec va vous faire regretter de ne jamais l’avoir pris au sérieux ! Je serai la définition de l’impitoyabilité et lorsque vous serez à genou devant moi à espérer de la clémence, je n’en aurai aucune !

Une après les autres, les ampoules éclataient en morceaux dans la ruelle alors que la voix de Steve ne faisait que monter en intensité. Cette tension palpable semblait à son apogée, comme si son premier né en avait finalement ras le bol de son paternel, prêt à en découdre avec lui. Cette haine se lisait dans son visage et son manque de contrôle sur sa magie élémentaire commençait à être inquiétant, à moins que toute cette démonstration ne soit voulue. Toute cette tension pour simplement le voir disparaître, avant de commettre un geste qu’il regretterait amèrement.

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Le réveil est difficile, mais pas pour les raisons qu’on aurait pu croire en voyant un homme de son âge ouvrir les yeux à 5h. Le soleil n’ayant pas encore pointé ses rayons à l’horizon. C’est pourtant comme à son habitude que le professeur se relève dans son lit, sans profiter de quelques minutes de répit pour observer le plafond et flâner un peu. Il n’était pas en retard dans son plan de cours et il n’avait pas de grands travaux de vérification à effectuer sur le travail de ses élèves, il pouvait se permettre de respirer un peu. Cependant, le repos, les moments d'inaction, sont un temps précieux perdus et Thaddeus n’avait eu cesse de lui rabattre le crâne avec cela. Déjà qu’il arrivait à dormir des nuits presque complètes sur une base régulière, c’était du nouveau pour lui. Il avait pris l’habitude de faire plusieurs siestes à divers moments de la journée et de la nuit.

Une fois les pieds au sol, le corps se relève et la journée débute sans perdre une autre seconde. Ce rythme de vie ne date pas d’hier, Hayden avait le même depuis ses années à Poudlard. Il n’était pas doué par chance, l’ancien Gryffondor et chaque parcelle de compétences a été acquis à la sueur de son front, sacrifiant tous les autres aspects de sa vie. Pas seulement quelques uns, mais vraiment tous les aspects de sa vie. Qui était-il hormis un combattant hors pair qui obéissait aux doigts et à l'œil de son paternel ? Personne.

Le professeur commence sa routine, baignée de méditation et de pratique de la magie, à l’intérieur même de sa chambre, comme chaque matin sans exception. Ce n’est pas comme s’il y avait grand chose à briser, mis à part son lit ainsi que sa valise. Cette chambre est aussi vide que lui lorsqu’on pénètre à l’intérieur, mais ceci, il recherche désespérément à le faire changer. Ici, il a une chance d’y arriver, aussi éphémère cette situation puisse être. 1 an et pas une seconde de plus, voilà ce que son père lui avait accordé suite à leur dispute. 365 jours avant qu’il ne doive courber l’échine et faire tout ce qu’on attendait de lui. Vu les enjeux, il aurait dû se réjouir de ne pas finir mort, pourtant, un an pour se retrouver lui-même, ce temps semblait si court. Aux yeux de la Confrérie, cette ré-orientation n’était que passager de sa part et les plans de la Vierge de le mettre à la tête des Auror tenaient toujours. Officiellement, c’était le mot, mais il fallait être bien dupe pour ne pas apercevoir le conflit qui avait éclaté entre Thaddeus et son membre favoris.

Personne n’était au courant de leur parenté à l’intérieur même de la Confrérie, hormis Percival et Gaël, mais un bon sens de l’observation ne pouvait ignorer leur ressemblance physique. Sinon comment autrement le maître du Verseau aurait recruté un étudiant de 17 ans, doué à souhait pour les sortilèges et prêt à se mettre à genou devant son maître si ce n’était pas d’un lien de parenté. Après tout, les bâtards étaient des choses communes dans le monde, bien que méprisées de la société.

Hayden, lui qui avait été si proche de son maître pendant bien des années, près de 18 ans maintenant, arrivait à peine à rester en sa présence plus de temps qu’il n’en faut pour faire une réunion de la Confrérie. Ce n’était pas bien étonnant que Thaddeus ait chargé Hannibal de le surveiller de près. Hayden n’en attendait pas moins de lui, ce à quoi il ne s’attendait pas, c’était qu’Hannibal le fasse en personne. C’est avec un visage bien surpris que le professeur accueille le maître Capricorne. Lui venir au château ? Mais pourquoi ? Un Samedi matin ? D’un œil interrogateur, Hayden ne prononce pas un seul mot, il étire simplement la tête pour regarder à droite et à gauche pour repérer des oreilles indiscrètes avant de s’écarter de la porte pour laisser Hannibal entrer.

Son esprit se bousculent dans tous les sens et tous les scénarios sont envisagés. C’est ainsi qu’il est formé et Hayden ne peut s’empêcher de penser pendant un instant que son père a finalement décidé de se débarrasser de lui. Pourquoi ne pas l’avoir fait avant ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi un maître s’en chargerait-il, ici à Poudlard ? Hannibal qui plus est, celui qu’il essaie tant bien que mal de considérer comme un ami en rejetant ses arrières pensés qu’un jour il le poignarde dans le dos comme son père l’a fait. Non, rien n'a de sens. Malgré tous ses questionnements qui se frappent dans son esprit, son visage reste toujours le même et il offre d’un signe de main la seule chaise de libre dans son petit appartement de professeur pour que celui-ci puisse se mettre à l’aise et se réchauffer.

- Hannibal, je suis surpris de te voir ici. Qu’est qui peut bien t’amener ici, à Poudlard, un samedi matin neigeux pour venir me voir. Tu as besoin que j’élimines quelqu’un ?

C’est une pensée plausible, malgré ses grandes compétences en sortilège, l’ancien Auror serait aussi à l’aise dans la maison du Taureau pour sévir et assassiner. Sa présence rend toutefois le professeur nerveux et celui-ci se tient à distance de son invité, en croisant les bras devant lui, laissant le mur derrière lui prendre le poids de son dos. Hayden n’a jamais été connu pour entretenir de grandes conversations chaleureuses, mais aujourd’hui il s'assure plus que jamais d’ériger un mur entre lui et son visiteur. Pourquoi était-il autant sur ses gardes ? Pourquoi semble-t-il prêt à sortir sa baguette d’un moment à l’autre ? Il n’a rien à se reprocher, jamais il n’a mis en danger la Confrérie ou bien dévoiler ses secrets, mais Hayden a peur des mensonges que son père a pu propager à son sujet et qu’il soit persécuté parce qu’il a osé lui tenir tête. Son père déteste être contredit et confronter.

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Te ramener vers le droit chemin

Septembre 1980

Il vient seulement pour prendre de ses nouvelles suite à son changement de poste ? Une visite désintéressée sans arrière pensée ? Il ne le croyait pas. Pas une seule seconde et même si Hannibal tenait ses mains éloignées en signe d'apaisement, il ne pouvait que lui rendre l’appareil en restant stoïque, sans mettre la main sur sa propre baguette, mais sans la déposer pour autant. Il ne serait pas le premier à attaquer, même si provoquer, mais il ne se laisserait pas tuer aussi facilement. Pas maintenant qu’il découvrait enfin qui il était.

Mais pourquoi le ferait-il ? Quel mensonge son père avait répandu à son sujet pour qu’on puisse penser une seule seconde qu’il se détournait de la Confrérie ? Il était capable de bien des choses pour étendre sa toile encore plus loin, mais qu’aurait-il à gagner en se débarrassant de lui ? Ne lui avait-il pas affirmé le contraire, quelques mois plutôt ? Il n’avait jamais eu l’intention de le tuer, alors pourquoi maintenant envoyer Hannibal, le seul maître en qui il avait développé une confiance avec les années que celui-ci n’était pas un marionnette de son père. Avait-il eu tort ? Était-il tous des marionnettes dans son spectacle ? D’un autre côté, pourquoi le maître du Taureau ne croirait pas celui du Verseau s’il lui affirmait croire qu’un de ses membres représentait un danger.

- Il t’a demandé de me surveiller ?

Sa voix trahit une certaine surprise. Il savait que son père le surveillerait d’une façon ou d’une autre, mais de faire une demande directement à la Confrérie, en passant par Hannibal, relevait d’un autre niveau. Son père essayait-il de lui faire comprendre qu’il ne rigolait pas lorsqu’il lui avait laissé 1 an et pas une seconde de plus ? Agissait-il de la sorte pour continuer d’appuyer sur sa tête alors qu’il lui avait demandé plus d’espace ? Une façon de lui rappeler qu’il n’était pas totalement libre, en le mettant mal à l’aise dans cette situation ? Une façon de retourner les autres maîtres contre lui, pour s’assurer qu’il ne puisse que dépendre de son paternel ? Son esprit vagabonde un moment, alors qu’il pense à toutes les machinations dont seul son père est capable. Il doit maintenant gérer la confusion que le maître Chevalier a laissé derrière lui.

- Je tiens à te préciser quelque chose tout de suite. Le conflit que j’ai avec Thaddeus ne concerne en rien la Confrérie. Il n’y a pas de côté sous lequel te ranger, je ne sais pas pourquoi il t’a mêlé là-dedans. Notre conflit est essentiellement personnel et ne remet pas ma loyauté en cause. Je ne sais pas ce qu’il est allé te raconter.

Il secoua la tête légèrement en regardant sur le côté, commençant à être agacé par la situation. Il ne veut pas entrer dans le jeu de son père et lui répondre de la même manière. Il ne veut pas devenir comme lui et refuse d’utiliser Hannibal, de tourner ses mots pour le monter contre Thaddeus simplement pour sauver sa propre peau, mais ses mains sont liées et ses liens de sang le tiennent à la gorge. Il doit s’assurer après tout de sortir vivant de cette rencontre.

- Je voulais des vacances, un an de repos à faire autre chose, me changer les idées et puisque tu me le demandes, oui, j’aime la profession de professeur.

Prendre des vacances de qui surtout. Il est loin d’être heureux avec l’idée que des membres de la Confrérie puissent le surveiller, ses agissements et les gens avec qui il parle. Il n’a rien à cacher, mais ce n’est pas pour autant qu’il apprécie d’être surveillé, il croit avoir prouvé mainte fois son allégeance, mais il n’est qu’un membre et lui, un maître. Il marche pour se rapprocher du maître, faisant disparaître la distance qui n’est plus requise entre eux, le danger d’une attaque étant écarté pour le moment.

- Si tu tiens a me surveiller pour apaiser tes inquiétudes, je ne m’y opposerai pas, mais tu risques de me trouver très ennuyeux, je bois un thé tous les soirs avant de me coucher à 21h.

C’était sa façon de lui dire qu’il allait perdre son temps à le surveiller, sans vraiment lui expliquer de quoi leur conflit relevait. Il avait pris soin de ne pas tourner autour du sujet. Il était un excellent menteur, mais il ne voulait pas tenter sa chance avec Hannibal, si celui-ci voyait qu’il lui mentait, le danger pourrait revenir sur le tapis assez rapidement. Il se tourna quelques secondes et d’un mouvement de main, le feu de la cheminée s’alluma pour réchauffer la pièce et faire fondre la neige de son manteau.

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Te ramener vers le droit chemin

Septembre 1980 - @Hannibal C. Barjow

Alors il avait effectivement demandé à Hannibal de le surveiller. Il avait sa confirmation. Il allait loin, trop loin en demandant à un maître de le faire. Hayden serra la mâchoire. Ses options étaient si limitées contre lui et le seul moyen qu’il avait trouvé pour s’éloigner de lui ne donnait rien. Une illusion de liberté. Par contre, il apprécie l’honnêteté d’Hannibal, il n’a pas essayé de jouer au plus fin en cachant une information avec lui. Hayden lui avait demandé et il avait répondu rapidement et sans détour, il s’en souviendrait.

Il écoute ses explications, sa version de l’histoire que Thaddeus a bien voulu lui raconter et il ne peut s’empêcher d’arquer un sourcil en remarquant la demande précise de son paternel. De garder un œil sur lui pour qu’il ne lui arrive rien. Comme s’il avait besoin d’une gardienne et depuis quand son père s’inquiétait-il de son sort ? Non, il y avait autre chose sous cette demande et il se devait de regarder plus loin que les paroles, ou plutôt les écrits, qu’il avait stipulé. Demander au maître qui s’occupe des membres récalcitrants de veiller sur lui avait une tout autre signification. C’était avant tout un avertissement qu’il lui lançait. Une menace de plus, qui passait très mal.

Hannibal semble adhérer en son sens, que des vacances font toujours le plus grand bien, surtout qu’il ne s’est jamais accordé un seul jour de congé, mais en quelques instants, il semble mettre le doigt sur la raison exacte de la nécessité de ses vacances. Inutile de clamer le contraire, depuis le temps, Barjow voyait clair en lui. Peu de gens pouvaient se vanter d’être en mesure de lire en lui, Hannibal l’avait fait en quelques minutes à discuter avec lui, mais à l'intérieur de la Confrérie, il est toujours plus dur de garder des secrets.

Il arqua un sourcil et un sourire en coin se dessina sur son visage lorsqu’il fit sa remarque sur l’heure à laquelle il se couchait le soir. Rare était les fois ou il se permettait de démontrer le moindre sentiment sur son visage, mais l’entendre éclater de rire avait eu quelque chose d'amusant en lui qu’il n’avait pas pu s’empêcher. Il acquiesça de la tête lorsqu’il lui parla et qu’il essayait d’obtenir son approbation sur le fait que les deux hommes étaient amis depuis le temps qu’il se connaissait, mais le voilà qui reformule sa question pour obtenir un approbation de sa part. Il remettait le doigt sur le point faible de la conversation.

Il soupira légèrement en regardant vers le feu.

Lui dire ou bien garder le silence ? Son père ne l’avait jamais reconnu et lui avait bien fait comprendre qu’il ne tolérait pas qu’il déclare à droite et à gauche leur lien de sang. Qu’il restait, après tout, un bâtard de sang mêlé. Par contre, il ne pouvait pas empêcher les gens autour de lui de faire leur propre déduction et il ne pouvait pas mentir à un maître. Il allait devoir peser ses mots et faire attention à toutes les parcelles d’informations qu’il s’apprêtait à lui dévoiler. Il marchait sur des œufs et Hannibal devait bien le comprendre.

- J’avais besoin de m’éloigner de quelqu’un.

Pas besoin de dire son nom, son identité était déjà bien connue. Sans regarder le maître, il laisse son regard sur le feu en continuant son explication.

- Tu n’es pas sans savoir que je suis un sang-mêlé, mais je suis également un bâtard. Je ne possède ni héritage, ni famille.

Il n’abordait jamais cette partie de sa vie avec personne, c'est-à-dire tout sujet qui s’approche de près ou de loin à son histoire. Déjà que la société pouvait traiter rudement les sang-mêlées, il ajoutait un clou sur son cercueil en étant un bâtard. S’il y a bien une chose sur laquelle les moldus et les sorciers s'entendent, c’est de marginalisés et ostracisés les bâtards. Beaucoup d’entre eux finissaient dans les orphelinats, comme cela avait été le cas d’Hayden.

- Les relations avec … mon géniteur, ne sont pas toujours des plus … faciles.

Il espérait se faire comprendre en peu de mots. Il savait ce qu’il risquait si Thaddeus venait à apprendre qu’il ébruitait leur conversation privée, mais il voulait également qu’Hannibal comprenne sa situation.

- J’ai besoin d’une pause de lui … et c’est pourquoi il t'envoie. Il n’apprécie pas de perdre le contrôle sur ses …atouts.

Parce que c’était bien ainsi que son père le voyait, un moyen pour obtenir ce qu’il désirait, rien de plus. Il n’avait jamais eu l’intention de lui donner un nom et une famille et il avait pris trop de temps à le comprendre, sa fidélité l’aveuglait. De qualifier que son père ne le voyait que comme un atout allait mettre Hannibal un peu au fait des pressions qu’il vivait et peut-être allait-il mieux comprendre les raisons de son éloignement soudain.

- Je tiens à te redire que ce conflit ne concerne en rien la Confrérie, mais si tu tiens à me rendre visite plus souvent pour garder un oeil sur moi, tu es le bienvenue, j'achèterai une deuxième chaise.

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