Le décalage horaire entre la France et l’Angleterre n’est que d’une heure, pourtant Louis se sentait totalement déboussolé. En arrivant au château de Poudlard, il s’était rapidement rendu compte que tout ici était différent. La lumière, l’humidité, les odeurs... ces couloirs qui n’en finissaient plus et qui semblaient à la fois tous se ressembler tout en étant différent en tout points. Non, ce qui le dérangeait le plus était sûrement la noirceur dans l'enceinte du château. Tout était si lumineux à Beauxbâtons, c'en était presque déprimant.

Ce fut donc l'occasion pour lui ce matin de pouvoir aller prendre l'air en allant déposer une beuglante à son père. Ou une lettre de remontrances tout à fait normale... Il avait pris les deux, au cas où il n'assumerait plus de devoir envoyer cette lettre criarde à son géniteur. L'envoyer ainsi à Poudlard pour suivre une fille qui n'était même pas au courant de son existence... Mais quelle idée de bouse d'hippogriffe il avait eut ! Si au moins il l'avait tenu au courant des avenants... Mais non. Comme d'habitude Thaddeus Chevalier n'en faisait qu'à sa tête et se fichait bien des sentiments que pouvaient ressentir son entourage.
La journée avait bien mal commencée, Louis s'était sûrement levé du pied gauche, se sentant bougonner depuis la veille où il avait enfin pu discuter avec Orphea Sinclair. Bien trop perdu dans ses pensées, il percute une jeune fille alors qu'il montait enfin la dernière marche pour accéder à la volière. Pauvre jeune homme qui sera vite désillusionné de voir que la volière en possédait encore beaucoup avant de pouvoir atteindre les oiseaux.

-Seraphina !, s’exclame-t-il joyeusement en l'attrapant dans ses bras.

Un large sourire s’étend sur son visage tandis qu'il la serre fort contre lui. Instantanément, il en oublia même pourquoi il avait commencé son ascension jusqu'à la volière. Poudlard semblait aimer que ses élèves montent un nombre incalculables de marches dans une journée. Il se décale légèrement d'elle, secouant la tête pour lui montrer qu'elle devait aller plus lentement pour qu'il puisse suivre et l'observer. Malgré son appareil, Louis avait toujours gardé l'habitude de traduire sur les lèvres dès lors que quelqu'un lui parlait. Habitude qui s'était accentuée depuis qu'il devait en plus traduire l'anglais dans ses discussions.

-Attends, attends ! Tu vas trop vite..., rit-il, Si je n'étais pas là hier, je aurai manqué la cérémonie, non ?

Son cerveau tentait d'analyser tous les mots clés qu'il avait entendu afin de reconstruire un discours qui semblait faire du sens. Empilé au milieu de beaucoup trop de premières années, Louis n'avait pas bien eu l'occasion de regarder ailleurs. Il était surtout resté fixé sur ce fichu chapeau qui allait déterminer la couleur de son uniforme pour les deux prochaines années. Son œil avait bien vu la tablée avec le bleu... Il avait secrètement espéré pouvoir en faire parti. Le maudit chapeau avait préféré l'envoyé dans le jaune.

-Ah oui ? Je n'aime vraiment pas le jaune... Mais j'imagine qu'il faut se concentrer plus sur les valeurs de l'Ordre que la couleur ?

Il pince ses lèvres, montrant qu'il était agacé mais bien résolu à accepter son sort. Après tout, se morfondre n'était pas dans son vocabulaire. Il ne se souvenait même plus des dictons de l'Ordre de Poufsouffle, mais le chapeau devait croire que cela lui correspondait le mieux. Tout comme il avait été assigné à l'Ordre d'Aloysia à Beauxbâtons.

-Dis-moi comment tu vas ! J'ai l'impression que ça fait une éternité !

Voilà enfin ce qui rendait son arrivée à Poudlard moins lourde, juste entre ses bras. Il ne s’était évidemment pas attendu à voir autant d’anciens élèves de Beauxbâtons entre ces murs, mais rien n’était comparable au fait de la revoir elle. De toutes ces années d’innocences durant lesquelles ils avaient tant échangé, il n’avait jamais imaginé un seul instant se trouver dans la même école. La voir si souriante, encline aux rires, lui réchauffe le cœur et son visage l’imite. Un large sourire pourfend son visage, heureux. L’offense de son père et la raison pour laquelle il s’était pointé à la volière était désormais loin derrière lui.

- Rassure-toi, l’école a désigné des bénévoles pour ça. On a eu un chouette tour guidé avec Aliénor. Je t’avais dis qu’elle était venue avec moi, non ? Est-ce que tu l’as déjà croisé ?

Maintenant qu’il posait la question à voix haute, il se rendit compte qu’il connaissait déjà la réponse. Aliénor lui aurait déjà parlé de sa rencontre avec la jeune fille, si tel avait été le cas. Il se concentre sur ses lèvres tandis qu’elle parle dans sa langue maternelle, comprenant qu’elle parlait de l’Ordre de Poufsouffle. Ses sourcils se froncent, non pas de colère mais de désapprobation.

- Ouais enfin entre le lion, l’aigle, le… Ah oui, serpent, et le blaireau… Merci pour l'emblème ‘’mignon’’. Pfff., il rit à demi vexé. Mais c’est vrai que les cuisines juste à côté sont vraiment cool. C’est la première chose qu’ils ont fait visiter aux premières années, quand on est arrivés.

Évidemment qu’Aliénor et Louis avaient profité de la visite guidée autour de la salle commune pour les nouveaux arrivants avec grand plaisir. Ils dépassent toutes les jeunes recrues de onze ans de beaucoup de centimètres…

- Et le rouge et or, c’est quoi leurs valeurs ? Je suis encore paumé avec tout ça… Que je puisse juger moi aussi si ce vieux chapeau a bien choisit.

Quand enfin Seraphina coupe leur discussion pour se rendre sur un banc, Louis ne se laisse pas prier pour la suivre. De là où ils étaient, la vue était splendide. Il prit le temps d’observer le château vu des hauteurs, profitant du panorama qui se présentait devant ses yeux. Il se retourne vers elle tandis qu’elle lui parle de sa 7eme et dernière année. Un voile de tristesse se dessine dans les yeux du français, car il ne pouvait que trop bien la comprendre. Il vint finalement s’asseoir auprès d’elle, posant sa main sur la sienne, compatissant. Il ne lui restait que deux ans de paix avant de prendre le chemin que son père lui aurait sûrement déjà tracé. Et il n’aurait pas son mot à dire, évidemment.

- Le voyage a été plutôt rapide en portoloin, pour une fois mon père a décidé de rester un week-end entier avec nous avant de repartir. Comme quoi, il est jamais trop tard pour se rappeler qu’il a des enfants et passer du temps avec, dit-il en soupirant. Sa relation avec son père était presque trop professionnelle. C’est… Humide ? Sombre ? J’ai l’impression que je vais perdre la tête dans tous ces couloirs qui ne font pas de sens. Un Poufsouffle de 5eme année m’a même dit qu’il y avait des escaliers qui changeaient de direction PENDANT que tu les montes. Pitié, dis-moi que ce n’est pas vrai ?

Il tremble d’effroi, se demandant comment il allait faire pour ne pas se perdre… La carte magique qui leur avait été distribuée serait bien utile, mais Louis sentait qu’il allait en avoir besoin encore longtemps. Vraiment longtemps. Beauxbâtons était tellement mieux organisée, selon lui. Tout était placé de manière logique et élégante. Ici tout semblait plutôt sans dessus-dessous, tel le grenier de la grande tante Mauricette.

- Donne-moi tes meilleurs trucs pour survivre ici, je vais prendre de l'avance sur tous les autres nouveaux.

Par autres nouveaux il voulait bien évidemment parlé des quatre filles -incluant sa sœur- tout droit débarqué de Beauxbâtons cette année.

-Serpentard, rit-il en terminant sa phrase. Comme à Beauxbâtons, on n'a pas finit dans le même Ordre.

Ce qui ne déplaisait pas à Louis. Avoir Aliénor à ses côtés lui était d’une grande aide et savoir qu’ils pouvaient se voir encore le rassurait grandement.

- J’ai comme l’impression que tu ne t’y retrouve pas..., il la regarde plus sérieusement, jaugeant sa réaction. T’as la force d’esprit d’une combattante et j’ai jamais vu quelqu’un d’aussi brave que toi.

Peut-être qu’il lui manquait une once de courage pour affronter ses peurs parfois, mais si le maudit vieux chapeau avait décidé de l’envoyer aux lions, c’est bien parce qu’elle remplissait deux cases sur trois. Par la suite, il l’écoute attentivement répondre à ses questions... Ces escaliers allaient devenir sa nouvelle hantise et il ne les avaient même pas encore croisés. Par contre il n’avait encore jamais entendu parlé de cet esprit frappeur... Était-il si terrible que ça ? Ceux à Beauxbâtons étaient réputés taquins, mais ils n’avaient jamais mis aucun élève dans le trouble. L’optimisme de son amie le fait sourire, essayant d’imaginer une scène où le coucher de soleil surplomberait la vallée, livrant des couleurs spectaculaires. Si seulement cette image n’avait pas été couplée avec le terme les hauteurs... Il frissonne intérieurement rien qu’à penser au fait de se sentir proche du vide.

-J’ai rencontré le préfet de ma maison déjà, il est vraiment cool comme type.

Et très mignon, accessoirement. Mais ce commentaire, Louis se garde bien de le dire. Néanmoins il n’avait pas menti, Mani semblait être quelqu’un sur qui il pouvait compter et pour le moment, les deux garçons semblaient bien s’entendre. Ce qui le rassurait d’avoir une présence de référence un peu plus proche que Serafina à l’autre bout de l’école, malgré sa disponibilité par hibou quasi constante. En parlant de hibou... Son regard roule jusqu’à la lettre qu’il tenait entre ses mains, qu’il allait justement délivré à un hiboux longue distance de la volière.

-Sera, tu sais pas la dernière que m’a fait mon père ?, dit-il sur un ton totalement dépité.

Avec les années, les deux amis avaient eut de nombreuses occasions de se plaindre de leurs familles respectives. Vivre dans des familles dont toutes les attentes reposent sur leurs héritiers, ce n’était pas tous les jours facile.  

-Il m’a envoyé ici pour que je me rapproche de celle avec qui il a décidé finalement de me fiancer... Elle était même pas au courant du contrat !

Le regard outré de Louis lui fait comprendre que cette histoire est encore bien fraîche et surtout non résolue. Il l’avait coincé dans la gorge et avait clairement besoin de vider son sac avec quelqu’un d’autre que sa sœur, qui comprendrait. Il n’avait pas encore vraiment d’amis ici à Poudlard, alors que les sorciers de l’Ordre de Merlin soient bénis que sa meilleure amie d’enfance puisse être ici devant lui.

Levant les yeux au ciel pour montrer son désaccord, Louis appuie son index sur son nez, lui adressant par la suite une expression de reproche. Le titre de meilleur ami ne le rendait pas complètement objectif, mais il n’aimait pas la voir se dénigrer ainsi et douter des qualités qui faisait d’elle cette fille qu’il adorait tant.

- C’est Máni Holstein, il est dans la même année que toi, si j’ai bien compris.

Louis ne pouvait que comprendre si les deux ne se connaissaient pas spécialement, même après six années dans la même classe. Il ne pouvait que le constater de sa propre relation avec Orphea. Cinq années et ils ne s’étaient jamais vraiment parlé pour apprendre à se connaître.

- J’te jure ! Il va me rendre fou, c’est sûr… Il m’a envoyé ici en me disant que j’allais pouvoir me rapprocher d’elle, apprendre à la connaître en vue du contrat de fiançailles. Surprise ! Elle était même pas au courant. J’ai vraiment eu l’air d’un abruti de première en allant la saluer.

Lâchant un long soupir, il passe sa main sur son visage, la faisant descendre lentement sur ses joues. Peut-être que tout ça avait été sa propre faute… Aller en cavalier et lui faire un baise-main en l’appelant fiancée était peut-être un peu trop pour amorcer une discussion. Néanmoins, le principal fautif restait Thaddeus Chevalier.

- Orphea Sinclair, elle a été attribuée à l’Ordre des Aigles. C’est sûr que tu l’as jamais vue, elle vient d’arriver cette année. On étaient ensemble à Beauxbâtons.

Gentille ? Il ne pouvait le nier. Malgré toute sa maladresse et la situation rocambolesque dans laquelle il l’avait mise, Orphea avait gardé calme et douceur. Une petite pointe de chaleur embaume son cœur à cette pensée, constatant que la jeune fille contrastait beaucoup avec ce qu’il connaissait des femmes de sa maison. S’il avait été ridicule, au moins, elle ne semblait pas lui en vouloir à première vue.

- Elle est gentille, oui, lui dit-il en souriant après avoir été silencieux quelques secondes. Serpenlard ? Ils ont quoi de particulier pour que tu en face la réflexion ?

- Mon égo est mort ce jour là. Blessé au combat. Il n’est plus, annonce-t-il de manière dramatique en se laissant légèrement tombé sur la jeune femme.

L’adolescent part à rire, se redressant pour se tenir correctement. Son enfance avait été éduquée de sorte à ce que sa posture et ses manières soient toujours parfaites. Il l’écoute parler des autres Ordres présents dans l’école, essayant de se dresser une carte mentale de ce que tout ça représente. Les rouges sont censés être braves et courageux. Les bleus intelligents. Les verts des gens peu fréquentables. Quant aux jaunes, il avait retenu la loyauté et la patience. Peut-être aussi quelques commentaires liés au fait qu’ils soient à côté des cuisines. Peu importait sur ce sujet, Louis était bien content d’être juste à côté d’une source de nourriture constamment. La salle  commune était tout aussi relaxante qu’accueillante, relâchant des odeurs de terre mouillée et de vieux bois. Il ne s’était clairement pas encore intéressé aux autres salles communes, se demandant si tout était différent. À Beauxbâtons, chacun des Ordre avait une salle pas mal similaire, où seule la couleur se différenciait.

- C’est une bonne idée ça !, affirme-t-il en se levant tandis que ses mains claques ses cuisses pour démontrer sa détermination.

De ce fait, son regard se pose sur l’objet qu’il tenait en ses mains et qu’il avait totalement oublié grâce aux retrouvailles. Il ne devait pas se dégonfler. Cette lettre contenait son ressenti et son opposition concernant les agissements de son père. Après avoir appris pour son grand frère, Louis s’était clairement mis en tête d’enfin se relever droit devant son géniteur. Il le regretterait sûrement, mais surfer sur cette motivation lui permettait de garder le cap.

- Attends moi, j’ai une lettre à envoyer à mon père d’abord.

Sans plus attendre, Louis prend la direction des escaliers qu’il avait commencé à monter avant de croiser son amie. D’un pas rapide, il sent l’air froid venir mordre ses poumons tandis qu’un écran de fumée sort d’entre ses lèvres à chaque respiration. Arrivé à hauteur des oiseaux, le jeune se penche en appui sur ses genoux, se demandant quelle idée de bouse d'hippogriffe il avait eu de se presser dans ces fichus escaliers. Ce n’était pas comme si Seraphina avait une horloge pendue sur elle et qu’elle disparaîtrait au carillon de minuit.

Après avoir accroché soigneusement son courrier à la patte d’un oiseau grand voyageur, Louis repris le chemin inverse en moins de temps qu’à l’allée. Seraphina n’avait pas bougé, comme attendu, alors les deux adolescent prirent la marche pour descendre l’autre partie des escaliers en terre et pierre menant jusqu’au château. Ce chemin donnait une vue imprenable sur le château et son contour, mais Louis détestait par dessus tout cette impression de vide face à lui, lui faisant tourner la tête. Alors il décide simplement de se concentrer sur elle, continuant la conversation.

- On va attendre avant de parler préparatifs, rit-il à la mention. Si elle ne veut pas de cet arrangement, j’appuierai auprès de mon père pour en trouver un autre. J’ai l’impression parfois que nos parents se pensent encore au Moyen-Âge en faisant des profits et alliances par le mariage.

Il soupire, las. Il s’était attendu depuis longtemps à recevoir ce genre de propositions. Il n’était pas spécialement contre étant donné qu’il avait grandit et baigné dans cet univers. Cela ne lui empêchait pas de réfléchir quelques fois à comment les choses pourraient être faites autrement. Vouloir refaire le monde, à seize ans, est un grand projet. Peut-être un peu trop grand pour les jeunes épaules du Chevalier.

- Et de ton côté ? Quoi de nouveau depuis l’été dernier ? Tes dernières lettres étaient plus courtes, je veux plus de détails !

Lui adressant un sourire, il lui donne un léger coup de coude pour la taquinner. Il la savait réservée et moins locace que la plus part des gens, mais le Poufsouffle ne la laisserait pas s’en tirer aussi facilement avec lui. Elle le savait.

Moyen-Âge ou pas, il avait grandit dans l’optique qu’un jour il se marierait avec quelqu’un de la société sorcière. Tout comme il avait vu l’union de ses parents depuis sa naissance. Évidemment, Louis aspirait à quelque chose de plus... chaud, que la relation qu’ils entretenaient. Mariage arrangé, oui. Mais mariage consenti et apprécié. Peut-être qu’il était un peu trop idéaliste... Il espérait simplement une relation avec quelqu’un qu’il puisse respecter et apprécier.

Lorsqu’elle mentionne que le futur lui fait peur, les sourcils du Poufsouffle se fronce. Elle l’avait déjà vaguement mentionné, cette appréhension du futur. Était-ce lié à sa dernière année, la mettant devant le fait accompli ? Il avait beau être dans son avant dernière année, Louis n’arrivait pas encore à imaginer l’après. Son père n’avait jamais été très directif sur le sujet, pour une fois. Mais Louis savait que son père manigeançait plus d’un projet à la fois et que son fils héritier était forcément inclus dans l’un d’eux. Sa petite soeur, Shana, semblait bien plus à même de reprendre l’affaire familiale, s’intéressant avec avidité aux baguettes depuis sa plus tendre enfance. Il se demandait parfois si son père comptait sur lui, à ce sujet. Pour l’adolescent, il n’y avait nul doute : Il n’était pas le candidat le plus fait pour travailler dans le marché des baguettes. Devait-il déjà apprendre à s’en servir correctement, pour commencer.

- Sera ! C’est pas quelque chose avec quoi tu dois vivre avec... Ça va juste être de pire en pire si tu le mets de côté.

Il la regarde consterné tandis qu’il s’asseoit en premier sur le banc de pierres. Mains appuyées sur ses genoux, il tente de décryptait ce qui pouvait l’effrayer autant.

- Qu’est-ce qui te fait aussi peur ?

Bien loin de se douter de tout ce qui se tramait dans l’arrière-scène de la vie de Seraphina, Louis avait du mal à concevoir que le simple fait de quitter l’école puisse lui faire faire de tels cauchemars. Son regard inquiet la sonde, cherchant une réponse qu’il ne peut imaginer. Bien loin de se douter que l’épée de Damoclès pendait sur sa tête également.

- Tu sais que tu peux tout me dire.

Il pose ses mains sur les siennes tandis qu’il se penchait vers elle en disant ça.