Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez
 

 Quand solidarité rime avec nez cassé || Siobhan & Aisleen

Aller en bas 
AuteurMessage
Aisleen Greengrass
Aisleen Greengrass
Puriste & Préfet
Messages : 57
Date d'inscription : 15/10/2023


Quand solidarité rime avec nez cassé || Siobhan & Aisleen Empty
MessageSujet: Quand solidarité rime avec nez cassé || Siobhan & Aisleen   Quand solidarité rime avec nez cassé || Siobhan & Aisleen EmptyMar 7 Nov - 6:06

Aisleen & Siobhan

Quand solidarité rime avec nez cassé


Ses longs cheveux roux rapportés vers l’arrière et maintenus en place par le ruban blanc – ruban qu’elle avait l’habitude de porter au poignet – comme chaque fois qu’elle faisait des travaux pratiques, Aisleen poussa un long soupir en s’essuyant le front du dos de la main. Tirant sur ses gants recouverts de terre pour les retirer, elle se tourna vers les grandes parois vitrées de la serre. Sans connaître exactement l’heure, le soleil en déclin à l’ouest lui indiquait que l’après-midi tirait à sa fin. Satisfaite de constater qu’elle avait réussi à faire tout ce qu’elle avait planifié de faire avant le dîner, elle finit de ranger son matériel et de nettoyer la table de travail sur laquelle elle s’était installée, se débarrassant de la saleté d’un petit coup de baguette, puis planta des petites étiquettes à son nom dans la terre fraîche. Elle balaya ensuite tout son uniforme, y compris sa cape au revers cramoisi, puis redressa l’épinglette « Préfète » qu’elle arborait fièrement sur sa poitrine avant d’attraper son sac et de se diriger vers la sortie. Seul problème : lorsqu’elle voulut mettre le pied dehors, un long bras vint lui bloquer le passage, la faisant un peu sursauter. Son regard azur se posa sur son propriétaire, et elle pinça aussitôt les lèvres.

« Ah, je savais qu’on allait la trouver là! », s’exclama le grand blond aux yeux marron, un grand sourire satisfait aux lèvres. « Ramenez-vous, les gars! »

« Bonjour à toi aussi, Dean », dit-elle d’un ton dépourvu d’enthousiasme, s’étirant le cou pour voir un autre garçon et deux filles dévaler le sentier pour venir les rejoindre.

Dean Grouse, Ottis Colibiri, Rachael Hornette et Lilian Tadpol. Quatre Poufsouffle inséparables depuis leur admission à Poudlard, tous rendus, comme Aisleen, à leur sixième année. Si les jaune et noir avaient souvent la réputation de ne pas être les plus indisciplinés ni les plus véhéments, ces quatre-là semblaient être déterminés à prouver le contraire. Bruyants, désagréables et vulgaires, ils avaient toutes les caractéristiques pour dédaigner la rouquine qui, depuis toujours, ne se gênait pas pour le leur faire savoir. Toutefois, elle avait désormais un as supplémentaire dans sa manche : elle avait le pouvoir de leur faire payer leur désobéissance. Bref, entre elle et le quatuor, ce n’était pas le grand amour.

« Alors, elles avaient un tas de belles choses à te dire les plantes, tes seules amies? », s’enquit Rachael en croisant les bras.

« Elles sont assurément plus matures que toi, cela ne fait aucun doute », se contenta de répondre Aisleen dans un soupir. « Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je n’ai pas de temps à perdre avec de pareils enfantillages. »

« Bah on t’excuse pas, c’est bien ça le problème », ajouta Dean en se penchant au-dessus d’elle, profitant vraisemblablement du fait qu’il la dépasser d’au moins deux têtes pour tenter de l’intimider. La rouquine ne broncha pas, se contentant de le dévisager. « Tu te souviens des trois heures de colle que tu nous as donné hier? Il faudrait que tu les reprennes. On sait que t’as fait ça parce qu’on est des impurs à tes yeux. »

Aisleen haussa les sourcils, l’air un peu confus. Aucun des quatre n’étaient issus de familles de sang-pur, c’était bien vrai, mais jamais elle n’avait songé à cela en les surprenant en train de se partager une bouteille de whisky pur feu dans un couloir peu fréquenté après le couvre-feu.

« La nature du sang qui coule dans vos veines m’importe que très peu, Grouse. Les règles sont les règles; elles doivent être respectées et, lorsqu’elles ne le sont pas, il y a des conséquences. Il me semble que c’est un concept plutôt facile à comprendre. »

Son ton était calme, mais elle commençait à s’impatienter. D’ailleurs, en voyant Lilian s’avancer assez rapidement derrière son ami, elle se tendit et glissa immédiatement sa main droite dans la poche de sa cape pour empoigner le manche de sa baguette. D’expérience, elle savait que la situation avait tendance à dégénérer lorsqu’il commençait à être question de sang.

« Saleté de puriste! » s’écria la brune, lui donnant immédiatement raison. « Tu t’crois peut-être supérieure à nous, avec tes airs de princesse et ton nom guindé, à l’abri du Conseil! »

Aisleen fronçât aussitôt les sourcils. Elle avait horreur qu’on la compare à une princesse, surtout de manière aussi violente. Elle prit une grande inspiration, digérant les paroles de Lilian avant de reposer son attention sur celui qui lui barrait la route.

« Pour la dernière fois, Dean, laisse-moi passer. Je ne te le demanderai pas une troisième fois. »

« Ha ha ha, et tu vas faire quoi, hein? Princess Parf- »

« Stupéfix! »

Un grand éclair bleuté vint frapper le grand adolescent en pleine poitrine, le projetant quelques mètres plus loin. La voie maintenant libre, la préfète sortit enfin de la serre, avant qu’on ne lui attrape le bras fermement.

« Pas si vite, Greengrass! », s’écria l’autre garçon en serrant sa poigne sur son bras, lui arrachant sa baguette par la même occasion, la faisant grimacer.

« Lâche-moi immédiatement, Ottis! », siffla-t-elle entre ses dents serrées, plantant ses ongles dans sa main pour tenter de lui faire lâcher son emprise, ses pieds glissant sur la pelouse mouillée en reculant dans la direction opposée. « HEY! »

Elle se tourna alors vers Rachael en sentant qu’on venait de lui arracher son sac, secouant vigoureusement la tête et soufflant pour dégager les mèches rousses qui voilaient ses yeux, la fusillant du regard. La Poufsouffle le brandit dans les airs comme un trophée, puis le lança à Lilian, riant à gorge déployée. Cette dernière fit une autre passe à l’autre demoiselle, le sac de la Gryffondor faisant office de souafle.

« Bon sang, mais quel âge avez-vous tous les quatre!? Être à Poufsouffle, j’aurais honte de porter les mêmes couleurs que vous! », s’écria Aisleen, excédée.

L’agitation commençait à attirer l’attention d’autres élèves qui se trouvaient à proximité, ces derniers se rapprochant. Quatre contre un – enfin, trois contre un, le premier ayant été mis hors d’état de nuire – n’avait rien de très fair play. Plus les minutes passaient, et plus Aisleen sentait son sang, aussi pur soit-il, commencer à bouillir. Oh, il avait réussi à la piquer au vif, elle qui était habituellement de nature plutôt douce et pacifique. Si seulement elle pouvait compter sur un allié pour bien leur faire ravaleur leur effronterie…
KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan A. Mandragoran
Siobhan A. Mandragoran
Gryffondor
Messages : 31
Date d'inscription : 20/10/2023


Quand solidarité rime avec nez cassé || Siobhan & Aisleen Empty
MessageSujet: Re: Quand solidarité rime avec nez cassé || Siobhan & Aisleen   Quand solidarité rime avec nez cassé || Siobhan & Aisleen EmptySam 23 Mar - 0:13

@Aisleen Greengrass



Quand solidarité rime avec nez cassé.


Tu as le nez penché sur un de tes livres de potions. De temps à autre, ta main attrape une plume pour noter sur un parchemin quelques ingrédients que tu vas devoir trouver, acheter, piquer ou voler à tu ne sais qui, en bref tu te débrouilles toujours pour trouver de quoi faire tes potions même si parfois tu passes à la limite de te faire attraper notamment quand tu fouilles dans les serres ou le parc. Tu n'as pas le droit de prendre des ingrédients sans demander aux professeurs et pourtant si tu demandais alors ce serait un refus pur et simple, tu le sais d'avance. Parce que tu n'es qu'un étudiant, que d'après eux tu dois penser sans doute à autre chose qu'à essayer des potions longues, complexes et que tu vas rater malgré tout. Enfin encore une fois c'est d'après eux évidemment, toi tu es certain de t'en sortir parfaitement surtout si on te laisse la possibilité d'essayer ces mixtures anciennes que personne n'a fabriqué depuis au moins un siècle. Cet ouvrage est utile, il se concentre sur les potions anti-douleurs et de soins, tout ce dont tu as besoin pour Edwige et pour traiter un minimum les symptômes de sa maladie. C'est pour cela que depuis deux jours tu l'étudies sans t'arrêter et surtout avant que la bibliothécaire te fasse un courrier pour te demander de le ramener. C'est un livre ancien si vieux que l'une des pages reste dans la main qui on l'attrape trop fort et si on serre trop le papier, elle t'a fait une fleur en acceptant que tu le prennes car elle te connaît et que tu viens souvent travailler à la bibliothèque. Mais tu ne dois pas abuser au risque de perdre les rares privilèges que tu as encore.

Ainsi tu es concentré et surtout très attentif à ce que tu lis, n'hésitant pas à revenir deux fois sur une phrase si tu ne comprends pas soigneusement chaque mot. Tes yeux bougent mais ton corps est raide, comme si tu avais été figé mais en réalité tu es toujours ainsi quand quelque chose te passionne. Et tu dois avouer que ce domaine est vraiment très excitant, les potions peuvent tellement soigner et détruire à la fois, c'est un outil qu'on minimise souvent mais qui est en réalité si intéressant, presque incroyable. L'idée de créer une chose aussi puissante avec juste quelques racines et deux morceaux de plumes te fait des frissons et parfois tu t'imagines devenir professeur ou potioniste, quelque chose dans ce milieu là ou alors l'achimie. Il est vrai que c'est aussi un domaine qui te passionne et en alchimie tu pourrais trouver quelques formules pour soulager les maux d'Edwige. Tu sens que tu es proche, que tu vas finir par mettre le doigt sur quelque chose de vraiment utile pour elle et pour son mal, il te faut simplement perséver. Et surtout sans lâcher tes études.

Depuis la rentrée tu essayes de bien travailler pour garder ton niveau correct, car tu veux déjà te faire repérer par le Conseil des Purs afin d'avoir une bourse, mais aussi t'assurer un avenir dans le monde magique et pour cela il te faut avoir des notes exemplaires une fois que Poudlard sera terminé pour toi. Ainsi avec des notes excellentes tu auras le choix du roi, à savoir la possibilité d'aller où tu veux pour poursuivre tes formations et ça c'est vraiment ton idéal. Et puis travailler correctement fait taire tes parents qui ne voient qu'à travers ta sœur Niamh, ce qui te permet d'avoir une paix toute relative et surtout pas de lettre terrible pour t'annoncer que tu dois mettre un coup de collier au risque de prendre un coup de chausson. Alors que tu rêvasses à ton avenir qui sera rapidement là, des cris te font sursauter alors que tu lèves les yeux de ton ouvrage de potions. Tu vois des élèves chahuter une autre étudiante de ta maison, tu ne la connais pas énormément mais elle est Gryffondor et ça te suffit pour te lever avant de ranger tes affaires d'un coup de baguette. Alors que tu approches, tu les vois qui se jettent le sac appartenant sans doute à la belle rousse et alors que l'un des gars réceptionne le sac en question, tu te racles fort la gorge pour qu'on t'entende. « C'est pas tes affaires, dégage ! » Qu'il te lance le gars très laid avec son visage porcin et son regard bovin. Tu souris, le genre de sourire inquiétant qui veut dire que tu vas frapper dans peu de temps, très peu de temps.

Tu armes ton bras et avant qu'il ne puisse rajouter quoi que ce soit ou qu'il approche, tu balances ton sac contenant tes ouvrages en plein dans son visage, lui coupant la respiration alors qu'il tombe en avant et que son nez commence à saigner. « Vous avez dix secondes pour vous barrer ou j'vous casse la gueule, c'est ok ? D'ailleurs votre pote a le nez cassé. » Dis-tu en relevant les yeux vers les autres élèves aux couleurs de Poufsouffle qui n'en demandent pas davantage et ramassent leur pote avant de partir à toute vitesse. Toi tu viens saisir le sac de la Gryffondor pour t'approcher et lui tendre. « Ce sont seulement des brutes. Tu gueules ou tu tapes plus fort qu'eux et ils partent à toute vitesse, même si ils sont toute une bande. » Autant dire que tu t'es souvent battu avec ce genre d'élèves. « Moi c'est Siobhan et toi ? On est de la même maison. »
KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas
 
Quand solidarité rime avec nez cassé || Siobhan & Aisleen
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Rodolphus - Pureté rime avec regrets
» retour 10/03 (en gros) ▬ yso se casse avec un tas de BN (parce qu'elle a faim)
» Flowers Need Rain || Aisleen & Máni
» under the pale moonlight - Aisleen & Seraphina
» Bingley ❁ Messager d'Aisleen

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Enter the game :: L'Ecosse :: Poudlard :: Autour du château :: Les serres de botanique-
Sauter vers:  
Gazette du Sorcier
DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.