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 Flowers Need Rain || Aisleen & Máni

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Aisleen Greengrass
Aisleen Greengrass
Puriste & Préfet
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MessageSujet: Flowers Need Rain || Aisleen & Máni   Flowers Need Rain || Aisleen & Máni EmptyVen 9 Fév - 6:17

Flowers Need Rainft. Máni Holstein


La fin du mois de novembre et le début du mois de décembre étaient toujours synonymes de temps humide, froid et pluvieux en Écosse. Lentement, la nature s’endormait, se préparant en vue de son long repos hivernal. Dehors, les arbres perdaient leurs dernières feuilles aux teintes éclatantes, se dénudant et désaturant les couleurs des paysages. Pour plusieurs, cette période de l’année rimait avec déprime saisonnière et angoisse à l’approche des examens de mi-année. Aisleen n’y était pas immunisée, surtout pas en ce qui concernait les études. Fort heureusement, elle connaissait un endroit où, pendant quelques heures, elle pouvait oublier tous ses soucis : les serres.

Faisant fi des vents violents et du mélange de pluie et de neige qui s’abattaient sur le château ce dimanche après-midi-là, la rouquine avait attrapé son sac, s’était habillée chaudement et avait traversé le parc pour se rendre directement là-bas. Malgré sa course rapide et le court trajet, c’est évidemment trempée qu’elle fit son entrée dans son sanctuaire. Ce n’était pas bien dramatique; qu’un simple désagrément passager, qui lui arracha malgré tout un petit soupir de mécontentement. Sa main glissa dans la poche de sa jupe, puis, d’un vaste geste du bras, elle sécha ses cheveux et ses vêtements. Laissant son manteau près de la porte, elle leva les yeux pour admirer l’endroit, comme elle le faisait chaque fois.

À l’intérieur, la température n’était ni trop chaude ni trop froide, la lumière ambiante donnait l’impression que l’endroit était ensoleillé en permanence. En fait, les conditions étaient semblables à celles d’une douce journée de mai. Bien sûr, ces dernières variaient selon les différentes sections des serres, s’adaptant aux diverses espèces végétales qui y étaient cultivées. Un coin était chaud et humide, comme si on y avait téléporté une parcelle de l’Amazonie, tandis qu’un autre était constamment soufflé par des courants d’air froids, rappelant l’atmosphère des grandes montagnes du Nord. Aisleen appréciait chacune des sections et leurs particularités, ne pouvant dire si elle en préférait une plus qu’une autre.

Elle marcha jusqu’à l’une des grandes armoires où était rangé pots, outils et tout le matériel nécessaire au soin des pensionnaires, consultant la liste des tâches à faire. Après tout, pourquoi ne pas allier l’utile à l’agréable. La rumeur d’un bal d’hiver avait fait naître une nouvelle source d’angoisse tant dans son cœur que dans son esprit, et elle avait bien besoin de se changer les idées pour ne pas y penser. Elle fut donc ravie de constater que certains éléments n’avaient pas encore été rayés. Sans plus attendre, elle dénoua le ruban de soie blanc qu’elle portait toujours au poignet, rassemblant son épaisse chevelure en une queue de cheval. Elle la noua avec le ruban, puis alla sortir tout ce dont elle avait besoin pour commencer à rempoter quelques plants.

Elle transporta le tout sur l’une des tables de travail non loin de là, enfilant des gants pour aller chercher une grande plante aux petites fleurs jaunes et au feuillage vert profond couvert de petits poils urticants. En voulant déposer le pot, elle sursauta et poussa un petit cri en voyant quelque chose bouger rapidement et soudainement.

« Oh! », s’exclama-t-elle, un petit rire lui échappant en s’apercevant qu’il ne s’agissait en fait que d’un scarabée d’une taille plutôt respectable. « Excuse-moi, j’ai bien failli t’écraser. Viens par-là… »

Délaissant la plante, elle poussa gentiment l’insecte en direction de sa main pour qu’il puisse y grimper, ce qu’il fit sans mal. Elle se redressa, portant ladite main au niveau de ses yeux pour mieux l’observer. Une silhouette apparut alors devant elle, son sourire s’agrandissant instantanément en voyant qui venait tout juste d’entrer.

« Máni! Viens vite, regarde ce que j’- »

Avant même d’avoir pu terminer sa phrase, le scarabée s’envola dans un bourdonnement sourd, regagnant les hauteurs de la serre pour aller se réfugier dans les branchages des arbres. Navrée que son ami n’ait pas eu la chance d’admirer la magnifique carapace cuivrée du coléoptère, elle haussa les épaules. Ses yeux glissèrent sur la table, remarquant que quelqu’un avait oublié de ranger ses gants dans l’armoire comme il se devait. Si normalement elle aurait été outragée contre celui ou celle qui laissait traîner le matériel sans aucun scrupule, cette fois, elle ne dit rien et s’empara plutôt de la paire, la tendant au Poufsouffle.

« Tu viens m’aider? Il y a cette euphorbe à diviser et à rempoter, puis quelques autres petites corvées. » Elle rougit légèrement en se rendant compte qu’elle ne lui donnait peut-être pas vraiment le choix. « Si tu veux, bien sûr. »


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Máni Holstein
Máni Holstein
Préfet & Loup-garou
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MessageSujet: Re: Flowers Need Rain || Aisleen & Máni   Flowers Need Rain || Aisleen & Máni EmptyDim 28 Avr - 15:27

Flowers Need Rainft. @Aisleen Greengrass


L’hiver approche. Avec lui arrivent le repos de la nature pendant trois longs mois. Elle s’endort sous un manteau blanc. Même en Écosse, la neige tombe, recouvrant les villes, les villages ainsi que le célèbre château de Poudlard. Toutefois, les températures ne descendent pas en-dessous de ce que Máni est capable de supporter. Enfant du Nord, il est habitué à un thermomètre affichant zéro degré en moyenne. Là où son pays d’adoption ne descend pas sous les quatre degrés en moyenne. Pour le Danois, cela équivaut à un hiver doux et tranquille – et même la pluie très fréquente ne parvient pas à le faire changer d’avis. Ni les arbres dévêtus qu’il avait déjà l’habitude de contempler dans les forêts sauvages du Nord. Máni apprécie cette période de l’année, contrairement à bien d’autres personnes : les journées plus courtes ne l’effraient pas, le froid non plus et il n’y a pas meilleur moment que la saison froide pour profiter d’un bon chocolat chaud sous une couverture devant la douce flambée dans la cheminée de la salle commune.

Le calme qui règne durant cette période est aussi étrangement apaisant pour le cœur du Poufsouffle. Comme s’il en profitait pour se reposer, à l’image de cette nature qu’il aime tant. Là où la plupart de ses camarades subissent une forme de spleen d’hiver, lui a l’impression de simplement être au repos – à l’exception des nuits de pleine lune, une fois par mois. Et surtout, il sait qu’il y a un endroit où il peut être encore plus tranquille durant ces mois, un lieu où peu d’élèves se rendent en dehors des cours qui s’y déroulent. Les serres sont un refuge où il peut laisser ses pensées s’échapper tout en prenant soin des divers végétaux placés là. Qu’importe qu’il doive braver la pluie, le vent ou la neige, il ne manque jamais un seul rendez-vous ici. Comme ce dimanche après-midi au temps particulièrement maussade. Il aurait pu être sage, resté avec ses comparses dans le réconfort de leur salle commune. Mais l’envie de sortir finit par balayer le reste. Alors il s’équipe, prenant quelques affaires chaudes pour le trajet entre le château et les serres – c’est-à-dire, pour lui, quelques vêtements certainement pas aussi rembourrés que ceux de ses camarades. Se saisissant de son sac, Máni quitte le château, traverse le parc et se retrouve rapidement dans l’une des places qu’il préfère ici.

Retirant ses affaires trempées, il hume l’air un instant, appréciant les températures idéales de l’endroit. Dire que les serres le fascinent relève d’un doux euphémisme. Elles sont immenses et relèvent d’incroyables défis atmosphériques afin de permettre les pousses de plantes qu’on trouve habituellement dans d’autres pays plus ou moins lointains. La flore y est aussi diverse que passionnante. Un tel lieu n’existe pas à Durmstrang – une école qui ne prône rien d’autre que la violence et autorise la magie noire – et Máni se souviendra toujours de ce qu’il a ressenti la première fois qu’il est venu ici. Comme un sentiment d’être chez lui – garçon proche de la nature, habitué à écouter et comprendre ses légendes, à courir dans les bois gelés du Danemark. Dès le départ, il a senti qu’il trouverait cet endroit fantastique. Et il ne s’y est pas trompé.

Il y a toujours du travail dans la serre, laissé par l’enseignant à l’attention des élèves qui sont volontaires pour aider aux soins des plantes. La botanique est une matière qui attire bien plus qu’on le pense ; il arrive souvent au Poufsouffle de croiser d’autres camarades quand il vient lui-même s’assurer que toute la liste des tâches à faire est barrée. Être au contact de la nature – même dans un espace clos comme la serre – est une sensation dont il ne saurait se passer. Il n’a pas non plus manqué de remarquer apaise certaines palpitations au creux de son ventre – c’est pourquoi il se rend souvent ici dans les jours qui précèdent puis qui suivent l’apparition de la pleine lune. Il y a des odeurs naturelles, des sensations qui calment Hati – ou le repousse, Máni ne saurait trop dire. Il sait, pour avoir un peu étudié le sujet, que l’aconit est une plante efficace contre le loup – ce n’est pas pour rien que son nom appellation est l’aconit « tue-loup ». Il n’y a étonnement pas trop fait attention mais certains plans de cette fleur doivent probablement s’épanouir dans l’une de ces sections. Il se note mentalement de regarder ça de plus près, à l’occasion.

Le fil de ses pensées et de sa préparation est soudainement interrompu lorsqu’une voix familière l’interpelle. Relevant la tête, il reconnaît sans mal la tête rousse d’Aisleen, à qui il sourit à son tour. « Pas assez rapide, tant pis pour moi ! Qu’est-ce tu as vu ? », demande-t-il en rejoignant son amie et camarade préfète. Avant même qu’il ne puisse dire quoi que ce soit de plus, il se retrouve avec une paire de gants, tendue dans sa direction et la Greengrass qui l’invite à se joindre à elle. « Évidemment que je veux bien t’aider. Fais-moi voir cette euphorbe. », dit-il, sourire amusé sur les lèvres tout en enfilant les gants. « Tu as eu le temps de regarder la liste, alors ? Il reste beaucoup à faire ? », désormais équipé dans les règles, Máni attrape le plant d’euphorbe et se met au travail : il attrape quelques pots vides dans une armoire qu’il pose ensuite à côté de lui. « Heureusement qu’on est venus aujourd’hui. Cette plante commence à s’étouffer avec ses propres rejets. À quelques jours près, on la retrouvait morte et irrécupérable. », dit-il après un rapide examen de l’euphorbe. Plus qu’à se mettre au boulot. Opération : secourir l’euphorbe !

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DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.