Échange anonyme Amycus - Maxine

Cher Anonyme,

J'espère que vous allez mieux, et que les brimades à votre encontre se sont calmées.

Vous savez, il me tarde chaque jour de recevoir de vos nouvelles. Vous êtes devenu ma bouffée d'oxygène depuis quelque temps... J'ai récemment perdu quelqu'un qui m'était bien plus cher que ma propre vie, et aujourd'hui je me retrouve perdue. Néanmoins, rassurez-vous, cette personne n'a pas perdu la vie, mais en quête de réponses, elle est partie en voyage et je ne sais pas si je la reverrais un jour.

Pour me consoler, et ne pas penser aux critiques constantes des miens, il m'arrive d'imaginer notre rencontre. J'ai parfaitement conscience que cela peut sembler déplacé de ma part, mais je dois vous avouer que cela me met un peu de baume au cœur. J'ai beau être entourée, avoir des amis, je me sens seule. J'ai... C'est sans doute puéril de ma part, mais le départ de cette personne me fait physiquement mal. Nous nous sommes rencontrées à notre arrivée ici, et à partir de ce jour, nous ne nous jamais quittées. Bien que nous soyons perçues comme le Yin et le Yang, il y avait quelque chose de naturel entre nous, comme une évidence. Elle est la sœur que je n'ai jamais eue, cette fille me comprend d'un simple regard. Je me sens bien plus mal par son départ que lorsque mes relations amoureuses ont volé en éclats.

À cela s'ajoute mes responsabilités qui ont un goût de corvées en ce moment, les discussions houleuses concernant mon avenir marital... L'un de mes frères a eut la décence de me prévenir de ce que faisaient mes parents : ils sont activement à la recherche d'un partenaire pour moi. N'importe qui fera l'affaire, tant que cette union peut leur apporter argent et pouvoir. Cependant, je ne me vois pas m'engager de force dans un mariage sans amour, sans complicité... Sans magie. M'imaginer partager ma vie avec un inconnu, devoir subir ses mains sur moi pour "le bien de la famille", me rend malade.

J'en viens à regretter. Regretter de ne pas avoir dénoncé ma famille pour en être enfin libérée...

Avec tendresse,Votre Anonyme.

Chère Anonyme,

Je vais mieux et vous donc ? Les brimades se sont calmées en effet, l'avantage du temps qui passe permet aux harceleurs de passer à une autre proie. Par chance je ne peux dire que j'ai souffert de ces quelques remarques, principalement car j'ai la chance de pouvoir me défendre comme il se doit.

Apprendre cette nouvelle me désolé. Une amie ? Voilà qu'il est douloureux de perdre quelqu'un, parfois on est tellement attaché à cette personne qu'une fois sans elle ou sans lui, on se sent comme debout sur une corde au dessus d'un brasier immense. Le faux pas et on tombe à jamais. Pourtant en relevant la tête on se rend compte que le brasier n'était qu'une petite flamme et que le bord est tout proche. Ayez confiance, vous avez bien plus de force en vous que vous ne l'imaginez.

Je sais cependant ce que ça fait de souffrir physiquement d'une absence ou d'un manque. J'ai une sœur dont je suis proche et ces derniers temps elle est ailleurs, son esprit est occupé. Et ne pas savoir ce qui se passe dans sa tête me perturbe. Je voudrais ôter ce voile dans son regard, effacer toute embûche sur son chemin. Mais parfois nous devons laisser ce que nous aimons poursuivre un chemin sur lequel nous ne pouvons les suivre. C'est difficile à accepter mais c'est ainsi...

Je dois vous avouer que je pense à notre rencontre un jour et je dois vous confier une chose au quelle je pense depuis longtemps ; pourquoi ne pas dévoiler notre identité à la fin de l'année ? Je ne serais pas déçu de découvrir qui vous êtes, certainement car je vous connais bien plus à présent que tout ce que les mauvaises langues pourraient dire. Je me surprends parfois à regarder le flot des élèves qui partent au dîner et je me demande si c'est vous, cette fille à la chevelure de feu qui parle avec son amie au blason jaune sur le torse ou alors, cette demoiselle un peu timide dont le regard océan est caché par des lunettes au verre trop épais. Et puis on m'appelle, je reviens à mes conversations et puis je fais comme si j'oubliais mes pensées mais non, vous êtes toujours là.

Notre échange est agréable et m'assure une bulle où je ne serais pas jugé. Merci à vous pour votre bienveillance et vos confidences. Au moins avec vous, il n'y a aucun jugement, aucune peur que l'on dévoile ce que j'ai à l'esprit. Et même si je crains de découvrir qui vous êtes, je sais à présent que j'en ai envie également.

Concernant votre avenir amoureux, si je puis dire les choses ainsi : Vous ne pouvez refuser cette union ? Je sais qu'il est compliqué de s'opposer à notre famille certes mais votre voix compte encore et vous avez des droits dans le monde magique. Je suis peut-être utopiste mais je crois encore en la justice du ministère.

Ne regrettez rien, vous ne l'avez pas fait car vous avez bon cœur. Et c'est ce qui vous différencie de ceux qui n'en ont pas. Cependant je ne devrais pas vous le dire mais il n'est pas trop tard... Pour parler. Ou pour partir.


Amicalement,Votre Ami.

Cher Anonyme,

Quand bien même cela s’est calmé, les brimades peuvent entraîner des conséquences cruelles que l’on ne remarque que trop tard. Prenez soin de vous, par pitié. Je ne veux plus avoir les larmes aux yeux en lisant que l’on vous fait du mal. C’est peut-être idiot, mais cela me brise le cœur et me donne envie de vous prendre dans mes bras pour vous protéger. Néanmoins, savoir que vous ne vous laissez pas faire me rassure, et quelque part, je vous encourage même à les frapper, au besoin. Il ne reste plus qu’à espérer que ces brutes vous laissent enfin en paix !

Pour ma part, sachez que vos mots m’ont tirées quelques larmes, car c’est ce dont j’avais besoin. Vous avez su me rasséréner, et m’aider à garder les pieds sur terre. Alors merci, merci de faire partie de ma vie. Merci d’exister dans ce bas monde où je n’avais plus personne à me confier. Je ne suis pas du genre à laisser mes émotions me submerger, mais cet abandon m’a tellement prise par surprise que je ne savais plus quoi faire. Cependant, je doute avoir autant de force que ce que vous supposez. Mais le compliment m’est doux aux oreilles.

Je ne savais pas que vous aviez une sœur, mais cela ne me surprend pas vraiment. Est-ce d’elle que vous tenez cette habilité à réconforter les femmes ? Peut-être qu’elle est elle-même perdue dans ce qu’elle doit faire et qu’elle a la sensation de vous déranger ? Si vous ne pouvez pas lui parler – ou ne voulez pas -, pourquoi ne pas lui écrire quelques lignes ? Je suis bien placée pour savoir que quelques mots couchés sur le papier peuvent soulager un cœur meurtri. De plus, en faisant ainsi, vous ne vous instruisez pas dans ses problèmes, car si elle ne vous répond pas, c’est qu’elle compte gérer cela seule ? Je ne sais pas vraiment comment fonctionne un lien si profond avec un membre de sa famille, puisque je ne suis pas proche de mes frères, même si j’en ai plusieurs. Les aînés sont trop vieux pour réellement s’occuper de moi, quand mon existence ne les déçoit pas, et le plus jeune d’entre eux à beau essayer de garder nos liens intacts, mes frictions familiales ont raisons de ceux-ci.

Et si jamais vous ne voulez pas lui en parler pour respecter son espace, envoyez-lui un petit cadeau pour lui signifier que vous êtes là pour elle, quoi qu’il arrive. Si elle aime manger, offrez-lui son encas favori. Si elle aime les fleurs, faites-lui parvenir un bouquet. Si votre présence la rassure, allez la voir et enlacez-la sans un mot, elle comprendra. Je ne doute pas que vous trouverez un moyen de l’aider comme vous savez si bien m’aider.

Vous rejoignez mes pensées… Mais je suis terrifiée. Terrifiée à l’idée que lorsque vos yeux se poseront sur moi, j’y lise la même haine et le même dégoût que chez beaucoup de nos camarades. Vous êtes le seul à qui je me confie autant, et même si vous semblez convaincu que cela ne pourra jamais arriver, je garde au fond de moi cette peur. Mais si c’est à la fin de l’année… Que diriez-vous qu’après la remise des diplômes, nous nous retrouvions dans la volière, juste avant le couvre-feu ? D’ici là, je vous donnerai de quoi vous assurer que c’est bien moi, si vous souhaitez toujours me connaître.

Je me rends compte que nous faisons la même chose. Ne connaissant même pas votre maison, je me demande souvent qui peut se cacher derrière une si belle calligraphie et éloquence. Serait-ce ce jeune Gryffondor blond, avec ce sourire solaire ? Ou bien ce Serdaigle perdu dans ses livres, qui semblent prendre vie lorsqu’on lui pose des questions sur ces lectures ? Sans mon amie, je me perds souvent à essayer de deviner, cela me donne au moins un moyen de m’évader à ce qui me vrille le cœur. La nuit, il m’arrive souvent de prendre mon carnet, et d’esquisser les contours de votre visage, tel que je me l’imagine. Mais je suis incapable de faire plus, de peur de dénaturer ce fantasme qui prend vie dans mon esprit. Oh, et ne pensez pas que je phantasme réellement sur vous.

Je peux néanmoins vous assurer d’une chose : je n’ai ni cheveux de feu, ni un regard aussi lumineux que ce que vous me décrivez. Je suis bien plus fade, monochrome, que cela. Mais je m’aime ainsi, je n'ai aucune raison de pâlir devant de telles femmes. Cela dit, puis-je au moins avoir la date de votre anniversaire ? S’il n’est pas encore passé, j’aimerais vous offrir un présent lorsqu’il arrivera. Si vous n’êtes pas contre, bien évidemment.

C’est moi qui devrais vous remercier, encore une fois. Jamais je ne pourrais vous juger, jamais je ne pourrais vous voir autrement que celui que vous êtes lorsque je vous lis. Je me sens en sécurité avec vous. Si un jour, avant la fin de l’année, vous avez d’une épaule pour pleurer, d’aide ou que sais-je, je suis prête à passer outre cette peur pour vous rejoindre dans la minute. Alors n’hésitez jamais, pas avec moi, d’accord ? Je préfère que vous me détestiez en ayant pu vous aider, que vous m’appréciez en me tenant à l’écart alors que vous avez besoin de bien plus que ce qu’une lettre peut offrir. Gardez simplement en tête que je suis plus douée pour étaler mes sentiments sur papier qu’en face à face.

Comment pourrais-je croire en une justice qui n’a pas réussi à éviter les drames qui nous ont secoués il y a peu ? Je sais que mes mots sont durs, mais le Mal est partout, même ici, dans cette école. Je ne peux pas vous en dire plus, si ce n’est que même le ministère est infesté. Je ne pourrais jamais m’échapper, à moins de finir maudite. Ou morte. C’est ma malédiction, d’une certaine façon, car jamais les miens ne me laisseront m’échapper réellement. Bien que mes convictions entrent en conflit avec les leurs, ils trouvent toujours le moyen de me garder sous leur coupe. Parce que malgré tout le mal qu’ils me font, je les aime, et je sais qu’ils m’aiment. C’est une relation toxique, mais c’est la seule chose réellement constante dans ma vie ces dernières années. Alors je suis condamnée pour le moment. Jusqu’à ce que je trouve le courage de faire quelque chose que je pourrais regretter par la suite.

Quant aux miens… Oui, je pourrais, mais je m’en sens incapable. J’ai si peur de réellement finir seule au monde. Ils me font miroiter une vie pleine de succès et de domination. Une vie où je serais au sommet de la chaîne avec eux, mais je ne veux d’une telle vie… Je veux vivre pour moi et non pour idéaux de ma famille. Mais d’un côté, puis-je vivre sans eux ? Avec leurs amis prêts à me trancher la gorge si je les trahis ? Honnêtement, je ne suis pas certaine d’en être capable. Mon seul soulagement, actuel, c’est vous, votre oreille attentive, vos conseils et votre bonté.

D’ailleurs, pour comme s’ils aimaient ignorer mes sentiments, ma famille a décidé de recueillir le fils d’un ami de mon père. Celui-ci est devenu le tuteur d’un de mes ex, qui va désormais vivre sous le même toit que moi, simplement parce que le pauvre hère leur sera plus utile que moi… Sachant que l’on s’est séparé en début d’année après qu’il eut des mots cruels à mon encontre, vous imaginez que je suis r.a.v.i.e de devoir me coltiner hors de l’école en plus. Je m’attends au pire avec Noël qui approche et cela me donne mal au crâne d’avance. Peut-être devrais-je rejoindre mon amie pour fuir ? … Mais nos échanges me manqueraient. Je suis à deux doigts de vous demander de faire office de fiancé de façade, mais d’une part, je n’aurais jamais le courage de mentir à ce sujet, et d’autre part, vous méritez bien mieux que de finir comme bouclier d’une famille de purs traditionalistes.

Enfin, oubliez donc les dérives d’une idiote dont le cerveau fatigue, je vous écris ceci un peu trop tard pour mon bien, puisque j’ai été bien occupée ces derniers jours. Mais il me tenait à cœur de vous écrire, d’échanger avec vous pour alléger le point de mon cœur. J’ose espérer ne pas vous avoir froissé et avoir réussi à vous tirer l’ombre d’un sourire avec mes âneries.

Avec tendresse,Votre Anonyme.

Chère Anonyme,

Rassurez vous, je n'ai pas un caractère à me laisser faire bien au contraire. Quiconque me cherche me trouve alors brutes ou pas, ils ne me font pas peur. En plus j'ai la chance d'être grand et bien formé, ça dissuade les plus froussards de poursuivre les brimades. Sachez cependant que votre attention me touche sincèrement, j'aimerais que plus de gens soient comme vous. Hélas, lorsque les remarques fusent, les plus peureux détournent le regard et les plus cruels rient avec les bourreaux. Ne nous laissons pas faire, nous n'avons rien à nous reprocher après tout.

Sachez que vous n'êtes pas seule malgré cet abandon. Parfois nous perdons quelqu'un mais c'est pour mieux réaliser qu'une autre personne, plus douce encore, se cache là à nos côtés ? L'amitié est souvent plus proche qu'on ne l'imagine.

Certes j'ai une soeur et nous sommes aussi proches qu'on l'imagine. Je pourrais lui écrire en effet, le problème vient du fait que c'est une femme forte et fière comme vous, qu'elle ne se laisse pas facilement aller aux confidences et j'ai bien peur de ne recevoir qu'une réponse laconique en retour. Nous nous aimons profondément mais le manque de tendresse et de chaleur familial ne nous a pas aidé à nous dire les choses simplement. Quand on grandi dans un foyer sans amour ou si peu, on peine à parler franchement de ce qu'on ressent une fois adulte. Alors peut-être que je vais vous écouter et lui faire parvenir un cadeau. Ma soeur aime tant les vieux bijoux et les anciens artefacts, je devrais lui trouver de quoi lui plaire et lui rappeler sans un mot, que je suis là pour elle.

Je vois que nous avons les même tracas familiaux. Nos vies se ressemblent tant que j'ai souvent le sentiment que vous êtes là à mes côtés mais que je ne vous vois pas. Qu'il me suffirait de pousser une porte ou d'ouvrir les yeux pour découvrir votre identité. Heureusement on ne choisit pas sa famille comme disent les moldus, mais on choisit ses amis. Vous n'êtes pas seule mon anonyme et ceux qui sont déçus de vous, ne voient pas qu'elle perle vous êtes. Ce sont eux les grands perdant de l'histoire en réalité.

Je souhaite toujours vous rencontrer alors j'accepte votre proposition. Après les diplômes, dans la volière à la fin de l'année. Voilà que le rendez-vous est fixé, vous ne pourrez annuler sans me briser le coeur.

Rassurez vous, je ne pense pas que vous fantasmez et j'imagine que vos dessins sont plus ressemblant que vous l'imaginez. Pourquoi, quand la date de notre rencontre approchera, ne pas en glisser un dans une des lettres ? Je vous dirais si c'est ressemblant... Ou pas.

Je suis né le 13 juin et je suis donc gémeaux et vous donc ? J'aimerais en faire de même concernant votre anniversaire. Promis je n'irais pas demander les dates d'anniversaire de chacun pour enquêter. D'ailleurs je pense encore une fois que je serais surpris de vous découvrir réellement. Vous êtes trop dure avec vous même, je suis certain que votre regard est bien plus lumineux que vous ne l'imaginez.

Alors je vous promets de vous demander de l'aide si la situation devient trop difficile un jour mais uniquement si vous en faites de même. Si un soir le manque de votre ami se fait trop violent alors demandez moi de vous rejoindre et je serais là aussi vite que possible. Après tout nous sommes tous les deux dans le même château. Et sans doute plus proche qu'on ne l'imagine.

Je comprends, il est en effet des idées, des opinions qui grouillent et qui salissent notre beau monde magique. C'est injuste mais tant que l'être humain sera aussi vénal et égoïste alors le monde sera injuste. Nous ne pouvons que le changer avec nos actions et une fois que nous serons des adultes accomplis, essayer d'influencer ceux autours de nous. Dans le bon sens, je l'espère. Concernant votre famille, là encore je comprends. C'est une décision difficile et si vous devez être en danger alors ne faites rien. Peut-être que nous pourrons trouver une solution, que je pourrais vous aider ? Cela me donnerait envie de vous dévoiler plus vite qui je suis, j'aurais de quoi vous accueillir chez moi et vous éloigner d'une relation si toxique.

Heureusement vous n'êtes pas comme eux et à votre place alors, vous pourrez changer les choses. Dans un avenir proche, c'est votre vision du monde que votre branche familiale adoptera et c'est un maigre réconfort mais tout de même, c'est rassurant de se dire que les choses vont pouvoir changer. C'est long mais l'espèce a besoin de temps pour évoluer.

J'ai quelques noms qui me viennent concernant ce genre d'individus. Il y en a plus d'une dizaine dans l'école qui sont des goujats avec les filles biens. Je ne serais pas surpris de découvrir que c'est un Crabbe ou un Beurk, notamment le dernier fils de cette famille qui se trouve être aussi distingué qu'un Troll. Si encore il était gentil... Cependant je pourrais faire office de fiancé... Si je ne l'étais pas déjà. Des fiançailles de façade également que je voudrais briser car mon coeur appartient à une autre. Une gentille fille qui se trouve être une de mes meilleures amies et dont la passion nous a poussé a flirter cet été. Flirt qui n'a jamais cessé, en secret, même dans l'école. Cependant je ne peux briser les fiançailles comme cela, parce que je ne sais ce que ressent mon cher flirt. Si c'est un jeux pour elle, dois-je faire prendre des risques à ma famille ? Je suis le dernier de ma branche, c'est bien trop risqué.

En réalité votre famille puriste ne me fait pas peur. J'ai évolué dans ce milieu depuis ma plus tendre enfance et j'aurais tendance à en adopter quelques idées. Pas les plus extrêmes évidemment et je ne suis pas contre les nés-moldus ou les sang-mêlés cependant, je suis d'avis que la magie est un don, un cadeau, une chose merveilleuse qu'il faut préserver et protéger. Surtout, la respecter. C'est une chance pour tous sorcier de pouvoir étudier à Poudlard ou dans n'importe qu'elle école, que nous soyons sang-pur ou né-moldu, il ne faut pas oublier que maîtriser la magie est un privilège à chérir. Et nous devons être honoré de cela.

Vous m'avez tiré un sourire et surtout quelques rires. Rassurez vous, vos divagations sont toujours aussi agréables et j'ai hâte de pouvoir les lire à nouveau. N'oubliez pas de vous reposer et de bien manger surtout si les derniers jours ont été intenses. Je serais bien triste d'apprendre que les premiers rhumes de l'hiver ne vous ont pas épargnés.



Amicalement,Votre Ami.