la couleur du ciel || Amicho

Tu étais excitée.
C'était nouveau et familier à la fois - c'était sans doute pour cela que tu avais du mal à tenir en place. Tu avais hâte, surtout depuis ta discussion avec Arabella, l'assurance que ta meilleure amie ne t'en voulait pas pour avoir tes vues sur son fiancé (futur ex-fiancé, te répétais-tu, espérant voir ces deux personnes que tu adorais être libérés des liens qu'ils ne désiraient pas). Tu te sentais plus en droit de pouvoir profiter de ce genre d'opportunité, de moins restée en alerte sur chaque parole ou geste que tu pouvais avoir envers Amycus. Tu recommençais à t'assoir près de lui durant les repas, à discuter de tout et de rien, à travailler près de lui dans la salle commune, quitte à ce que vos corps soient vraiment proches l'un de l'autre (pour ne pas dire collés l'un à l'autre). Sans hésiter, tu l'embrasser sur la joue le matin, au même titre que les autres de tes amis proches. Tu étais toi-même, plus simplement, et il te semblait que ton corps réagissait à cette libération. Tes cheveux étaient restés constants depuis trois jours maintenant, et malgré tes émotions en désordre parfois, tu arrivais à garder ce contrôle-là sur ta personne. Ce qui ne cessait de te ravir.

Aujourd'hui était une journée parfaite, tu l'avais décidé dès que tu avais ouvert les yeux - avant même le lever du jour. Tu étais alors à plusieurs heures de votre rendez-vous mais tu trouvais cela parfait pour prendre le temps de te préparer pour cela. D'autant que tu avais le souci de plaire - une chose qui était aussi nouvelle pour toi. Tu n'avais pas tant fait d'efforts aux Etats-Unis, mais là c'était différent. Ca te semblait différent, et tu ne voulais pas faire n'importe quoi. Tu te levais, ouvris la malle au pied de ton lit et essayait déjà de trouver la tenue parfaite. Un pantalon fluide, beige, pour démarrer. Tu te sentais à l'aise dedans, et tu supposais que cela te permettrait d'aller de manège en manège - et sur les stands pour trouver des cadeaux pour l'ensemble de vos proches. Tu trouvais par la suite un débardeur simple, que tu portais sous un pull qui épousant parfaitement ton corps. Le pull, vert, était à la couleur de votre maison - une chose que tu avais en affection. Un peu de maquillage, mais très peu - tu n'aimais pas être trop maquillée, et tu rejoignis finalement la Grande Salle.

Tu étais une des premières, le petit déjeuner démarrait à peine après tout. Tu mangeais, un peu - beaucoup - jusqu'à ce que Amycus arrive à son tour dans la salle et tu lui fis un geste de la main. Un grand geste - difficile de passer à côté cette fois. Tu aimais les week-end, parce que tu pouvais t'habiller comme tu l'entendais. Et parce que vous pouviez sortir de l'école pour rejoindre Pré-au-Lard et profiter des animations du village sorcier. Bonjour Amy, tu as bien dormi ? Demandas-tu en lui faisant signe pour qu'il s'installe à côté de toi. Vous aviez autour de vous autant de choses à boire et manger que possible. Hâte d'être à Pré-au-Lard ? Moi oui. Vraiment. J'ai pas encore d'idées de cadeaux pour tout le monde, mais on aura le temps de faire les stands n'est-ce pas ? Et il n'était qu'une chose d'insupportable chez toi quand tu étais de bonne humeur : c'est que tu parlais beaucoup. BEAUCOUP.

Tu ne sais pas encore trop ce qui a bien pu être dit entre les deux amies cependant Echo a finalement acceptée ta proposition d'aller à la fête foraine alors cela ne veut dire qu'une seule et unique chose, Arabella a bien pris la nouvelle pour vous deux et n'en veut pas à Echo sinon cette dernière a bien précisé la dernière fois, que si Arabella le prenait mal alors votre rencard serait annulé. Mais aujourd'hui tu es enfin prêt pour te rendre à la fête foraine avec celle qui est ta petite amie certes non officiellement mais c'est tout comme, surtout quand vous êtes tous les deux et que personne ne peut vous surprendre. De fait tu te lèves avant l'heure et tu pars te doucher en faisant attention à ne pas réveiller tes camarades, malgré tout tu es respectueux du sommeil des autres. Puis tu enfiles un costume d'hiver c'est à dire que la chemise est épaisse et la veste tout autant, cependant ça te permet d'être classe et surtout bien habillé quoi qu'il arrive. Surtout que le week-end tu peux laisser tomber ta tenue d'élève, que tu adores certes mais qui est bien épaisse pour aller vous promener en dehors des murs de l'école. Tu es tout sourire quand tu arrives dans la Grande Salle encore bien vide étant donné l'heure matinale. Tout le monde profite du samedi pour rattraper les heures qui manquent.

Tu approches d'Echo quand tu la reconnais, non sans déposer un baiser doux sur son front comme vous avez l'habitude de le faire depuis des années. « Bonjour Echo ! Très bien et toi ? Prête pour une matinée de manèges ? » Et de folie surtout alors tu t'installes pour te servir un bol de café au lait. Tu prends une première gorgée puis tu piques un muffin au chocolat et une banane mais rien de plus, pour éviter la nausée si les manèges s'enchaînent. « On a la matinée, bien-sûr qu'on va faire tous les stands ! On passe à Gringott's avant ? Je dois remplir ma bourse. » Et tu te tournes vers elle pour la regarder longtemps, voyant comme ce pull vert est magnifique sur elle, comme le maquillage léger met ses yeux en évidence et surtout le noir de son regard profond. Tu es heureux de l'avoir retrouvée comme avant, même si il a quelque chose en plus entre vous et que personne ne s'en doute. C'est parfait, tu es totalement grisé de savoir que tu es lié à elle par une chose qui ne regarde que vous deux. « Ca va mieux avec Arabella finalement ? » Même si tu te doutes que la réponse est positive, tu as besoin de savoir que votre amie ne vous en veut pas à tous les deux. « Tu as des idées de cadeaux pour qui, d'abord ? Tu veux qu'on cherche ensemble ? » Et soudainement une chose qui te vient, tu réalises en une seconde que tu n'as pas d'idée pour elle. « D'ailleurs tu veux quoi pour noël ? »

Il suffisait qu'il arrive pour que tu trouves toutes les bonnes raisons de sourire et de garder cette grimace idiote sur ton visage. Tu ne voyais plus le reste de la pièce, soudainement il ne restait plus que lui et cela te semblait parfait. C'était étrange, du reste, de te sentir aussi libérée avec cet état de fait. Avec le fait de pouvoir être proche d'Amycus, de lui parler, de rire, et de prévoir une journée entière seule avec lui sans risquer de te faire prendre. Tout n'était pas réglé et parfait, mais avoir parlé à Arabella rendait les choses plus simple déjà. Bonjour Echo ! Très bien et toi ? Prête pour une matinée de manèges ? Parfaitement bien. Et j'ai vraiment hâte. J'ai pas été sur des manèges depuis mes onze ans. Malaki m'avait invité à la fête foraine pour fêter mon entrée à Poudlard. J'ai adoré ça. Mais après mère l'a appris et elle nous a interdit d'y retourner parce que selon elle c'était trop puérile. expliques-tu, prenant une pomme pour croquer dedans et manger avec appétit. Ou sans appétit - tu en avais simplement envie pour tout dire.
L'excitation brûlait dans tes veines et tu avais du mal à te contenir. Tu voulais sauter partout, ou hurler. Faire entendre ta voix et ton plaisir à être là tout simplement. On a la matinée, bien-sûr qu'on va faire tous les stands ! On passe à Gringott's avant ? Je dois remplir ma bourse. Bien sûr, je m'en voudrais de t'empêcher de faire tes cadeaux parce que j'ai été trop impatiente pour atteindre de voir les stands. Assuras-tu, trépignant littéralement sur ton siège.

Tu prends ton verre pour te servir encore un jus de fruits et le terminer en quelques gorgées. Ca va mieux avec Arabella finalement ? Beaucoup mieux. Elle était... plutôt ravie, en réalité. Elle m'a engueulée pour ne pas lui en avoir parlé plus tôt, puis elle pense que c'est une bonne chose. Ca aidera sans doute vos petites affaires selon elle. Expliquas-tu en machant dans ta pomme en même temps. Tout ça pour dire qu'elle m'aime toujours. Et de cela tu étais heureuse. Tu avais eut si peur de perdre l'affection d'Arabella, que de savoir qu'elle t'aimait encore - et sans doute même plus qu'avant - te donner des ailes. Tu as des idées de cadeaux pour qui, d'abord ? Tu veux qu'on cherche ensemble ? J'ai une idée pour Arabella. Peut être pour Alecto - bien que pour ta soeur c'est jamais difficile, suffit que ça ait un rapport avec les potions. Bien qu'elle aurait besoin d'une nouvelle chemise pour sa tenue. Et pour Malaki, aussi. Je dois trouver une idée pour mes parents et pour toi, aussi - mais toi, je suis sûre que je vais trouver quelque chose de parfait. Clin d'oeil vers lui, et parce que tu voulais lui faire plaisir, tu manqueras pas toutes les petites remarques qu'il pouvait t'offrir durant votre sortie.
D'ailleurs tu veux quoi pour noël ? Tu veux pas me faire la surprise alors ? Demandas-tu avec un rire dans la voix. En réalité j'en sais rien - j'suis toujours mauvaise pour avoir des idées de cadeaux pour moi. J'aime mieux faire plaisir aux autres. Et puis peut être que je verrais quelques chose sur un stand. Pour cela il faut qu'on y aille : tu es prêt ?

« Tu ne risques pas d'avoir des soucis, pour aujourd'hui ? » Quoi que si sa mère ne l'apprend jamais alors elle ne risque rien n'est-ce pas ? Tu réalises à quel point la mère Rowle a dû être sévère et bien peu amusante, au point de priver Echo de quelque chose d'aussi cool et amusant qu'une après midi aux manèges. Vous, vous n'aviez pas vraiment de mère pour s'occuper de vous mais au moins vous aviez la liberté de faire tout ce que vous vouliez. Tu mords dans ton muffin au chocolat, non sans te tourner vers elle avec un sourire collé sur le visage. Tu es heureux de la voir ici, plus encore de passer la journée avec elle et de te dire que c'est votre premier rendez-vous galant officiellement. Tu n'oses pas penser que c'est un rendez-vous amoureux, la chose semble si sérieuse que tu crains que cela ne la fasse fuir et toi avec. Vous n'osez pas encore ce que vous êtes l'un pour l'autre et tu ne veux pas poser la question, pas alors que c'est si nouveau, si frais, si récent. « Ce serait dommage que je ne te couvre pas de cadeaux mh ? » Que tu dis avec un regard brillant toi aussi, tout en terminant ce muffin dont tu ne fais que trois bouchées.

« Bien, je suis heureux si c'est apaisé entre vous. C'est ta meilleure amie, je n'aurais pas aimé que cela vous brouille ! » Et moins encore pour un mariage que vous ne vouliez pas. Tu l'écoutes te parler des cadeaux qu'elle prévoie, non sans rire quand elle mentionne que pour ta jumelle un rien lui ferait plaisir et surtout si ça tourne autour des potions. Il est vrai que Alecto n'est pas difficile et se contente d'assez peu en réalité. « Tu sais bien que si tu m'offres un baiser, je serais le plus heureux des hommes ! » En somme, toi aussi tu te contentes de bien peu et tu aimes surtout offrir plus que recevoir. Tu es toujours mal à l'aise quand on te fait des cadeaux parce qu'en échange tu crains de ne pas offrir autant ou assez. « Bien, je trouverais tout seul et si je ne sais pas quoi t'offrir, tu te contenteras d'une vieille robe rapiécée ! » Dis-tu sans en penser un mot, sachant que tu n'oserais jamais lui offrir une chose indigne de ce qu'elle est vraiment.

Tu finis par te lever de ta place après avoir ôté la peau de ta banane et tout en mangeant ton fruit, tu prends le chemin de la sortie du château non sans t'assurer que Echo suive parfaitement. « Bon alors tout d'abord, on commence par quoi après Gringott's ? Il y a des manèges que tu n'aimes pas ou qui te rendent malade ? Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas été dans un train fantôme ! » A la différence des moldus c'est que là, il y a vraiment des fantômes qui doivent vous effrayer et souvent ils y arrivent plutôt bien. Surtout quand ils vous glissent un bébé acromentule dans le col de la chemise, comme un spectre te l'a fait un jour quand tu devais avoir 8 ou 9 ans. Tu n'as jamais eu aussi peur. « Tu vas aller au bal de la nouvelle année d'ailleurs ? Il y aura ton frère ? » Et une fois ta banane terminée, tu viens t'approcher d'elle pour passer un bras autour de son cou affectueusement. Tu aurais envie de tenir sa main mais tu te contentes de ce geste, car tu l'as souvent pour tes amies ou ta sœur et ça n'alimente plus aucune rumeur depuis bien longtemps. « Par contre je dois aussi trouver quelque chose pour tes parents et ton frère ainsi que ton cousin ! Vous nous invitez généreusement, il serait indigne qu'on arrive les mains vides ! » Et ce n'est pas représentatif de l'image que tu veux donner des Carrow maintenant. « Donc... Tu dois m'aider ! Tu les connais mieux que moi et puis si tu m'aides alors je t'aide aussi ! » Tu passes beaucoup de marché en ce moment, ce qui n'est pas pour te déplaire !

Tu ne risques pas d'avoir des soucis, pour aujourd'hui ? Ce qu'elle ne sait pas ne peut pas me faire de mal pas vrai ? Demandas-tu, un rire dans la voix, comme tu ne veux pas que quoi que ce soit détruise l'humeur que tu tiens aujourd'hui. Tu as l'impression de te retrouver, après des mois d'errance à pas savoir exactement ce que t'es en droit de ressentir ou en droit d'espérer. Peut être que finalement ce voyage en Amérique a ouvert des perspectives que t'es sûre de vouloir explorer maintenant - parfois, tu réalises qu'il est nécessaire d'aller plus loin que les apparences puis de se battre un peu pour ce qu'on veut vivre.
Tu regardes Amycus, et tu sais pas exactement tout ce que vous pourriez traverser encore ensemble. Mais t'es certaine de vouloir le découvrir quand même. Qu'importe que tu sois obligée de le cacher à ta mère pour commencer - c'est le genre de sacrifice que t'es prête à faire. Ce serait dommage que je ne te couvre pas de cadeaux mh ? C'est bien le minimum que je mérite n'est-ce pas ! Répondis-tu, l'air faussement exagéré comme tu finis par un rire heureux dans la voix.

Il termine ton déjeuner, et tu te fais patiente - la journée fait que commencer après tout et vous allez avoir des heures pour découvrir la fête foraine et tous les stands qui vont s'y trouver. Tu es littéralement excitée, bougeant sur ton siège sans pouvoir l'empêcher mais tu vas pas non plus l'empêcher et manger ce qu'il doit pour tenir la journée - surtout pour tenir le rythme. Surtout que vous allez en profiter pour trouver des cadeaux à tous vos proches et tu veux être certaine de prendre le temps pour cela. Surtout pour lui trouver un cadeau à lui. Tu sais bien que si tu m'offres un baiser, je serais le plus heureux des hommes ! Tu arques un sourcil intrigué pour réponse, te tournant vers lui en penchant la tête comme s'il était une chose étrange et nouvelle. Mais magnifique, évidemment. Juste un ? demandas-tu pour réponse, sourire toujours en plus et clin d'oeil complice pour compléter le tout.
T'es certaine de vouloir lui en donner plus. Tu sais pas si tu pourras te contenter de juste l'embrasser timidement - un truc en toi grogne que c'est pas le cas. Qu'à présent qu'Arabella est au courant, qu'elle est ravie pour vous, alors tu as plus grand chose qui te retient.

Bien, je trouverais tout seul et si je ne sais pas quoi t'offrir, tu te contenteras d'une vieille robe rapiécée ! Tu poses une main dramatique sur ta poitrine pour réponse. Vieille et rapiécée, moi qui espérée être couverte de cadeaux... Et tu es pas gourmande - enfin, gourmande tu l'es, mais en ce qui concerne les cadeaux tu attendais pas de la richesse. Juste de l'attention et Amycus te connait assez pour savoir comment te toucher en plein coeur. Il a beau râlé, tu sais très bien qu'il trouvera le cadeau parfait. Une fois le déjeuner terminé, il se lève et tu le suis en sautillant. Bon alors tout d'abord, on commence par quoi après Gringott's ? Il y a des manèges que tu n'aimes pas ou qui te rendent malade ? Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas été dans un train fantôme ! Je suis solide, je peux supporter pas mal de choses. Puis pour tout t'avouer, je vais pas souvent sur les manèges. Si c'est pas pire que de voler sous la pluie et le vent pour un match de Quidditch, alors je devrais survivre. Parce qu'on l'oublie souvent mais t'es malgré tout une joueuse de ton équipe - et pas une mauvaise. Tu sais tenir les émotions fortes et t'es accroc aux nouveautés.

Et tu as l'impression que tout est nouveau quand t'es avec Amycus - il te donne envie de faire des choses que tes parents trouvent idiots. Mais avec lui, tu te dis que tu peux braver l'interdit ou le jugement familiale. Tu vas aller au bal de la nouvelle année d'ailleurs ? Il y aura ton frère ? Malaki sera là, évidemment, comme il travaille pour le Conseil des purs. Et moi je ne peux pas lui faire faux bonds. Je dois bien aller me faire voir des sponsors - surtout après ma misérable défaite durant le dernier examen. Dis-tu en perdant un peu de ta superbe - n'aimant pas te rappeler ce terrible fiasco. Et toi, tu y seras j'imagine ? Ta mère viendra pour l'occasion ? Tu en doutes - vraiment - mais tu peux pas t'empêcher de trouver cela vraiment horrible qu'elle soit partie sans un regard en arrière.
L'un contre l'autre vous marchez pour quitter Poudlard et rejoindre le parc - pas de regard vers vous, la proximité de son bras autour de toi est aussi commune que les étreintes entre amis que vous vous offrez à tout va. Mais t'es heureuse de le sentir aussi proche. Par contre je dois aussi trouver quelque chose pour tes parents et ton frère ainsi que ton cousin ! Vous nous invitez généreusement, il serait indigne qu'on arrive les mains vides ! Donc... Tu dois m'aider ! Tu les connais mieux que moi et puis si tu m'aides alors je t'aide aussi ! Othello doit s'offrir de meilleures protections pour le Quidditch - peut être qu'un truc peut se jouer là. Ou alors en lien avec la voyance, je crois qu'il est prêt à étudier plus de ce côté là. Quand à Maman, elle a une étrange fascination pour les chats ces temps-ci. Elle s'est mise à acheter des statuettes qu'elle met parfois. C'est flippant - mais ça a l'air de la rassurer. Dis-tu pour le guider sur plusieurs pistes. Tu vas pas aller à l'encontre de son désir. Le plus dur à contenter sera Malaki, tu le sais bien. Mon frère est presque aussi exigent que moi. Termines-tu avec un brin de taquinerie dans la voix. Mais d'abord Gringott's et le train fantôme - tu m'as donné envie de faire ça.

« Certes et je garderais parfaitement le secret concernant cette sortie ! » Dis-tu avec un rire surtout si tu veux que ça se reproduise quelques fois. Mais la mère Rowle n'est pas tendre ni douce, elle attend le meilleur et Echo trinque bien trop souvent à ton goût. Pas que tu sois neutre là dedans évidemment, quand on sait les sentiments que tu ressens pour elle alors il est logique que tu prennes la défense de la belle Serpentarde. Tu voudrais simplement que cela la touche moins, il te semblerait parfois qu'il suffirait d'une seule remarque en plus pour que Echo doute réellement de tout ce qu'elle est, de tout ce qui fait d'elle une sorcière à la fois incroyable mais aussi tellement intéressante. Ton petit-déjeuner est avalé et vous vous mettez en route, surtout que tu es parfaitement excité maintenant que tu es mieux réveillé et que tu réalises que vous allez passer la journée dans une incroyable fête foraine. Tu voudrais déjà y être mais tu parviens à contenir ton envie de sauter sur deux balais pour vous envoler vers votre destination, notamment parce que ça ne serait pas convenable pour deux sang-purs de votre caste.

« Dix ou vingt alors ? » Que tu rajoutes avec un regard brillant, sachant que maintenant quand vous vous approchez pour vous embrasser alors cela part rapidement en un enchaînement de baisers qui vous laissent le souffle court et l'envie de plus. Tu voudrais avoir le choix de poser tes mains sur ses hanches et de toucher un bout de peau mais tu te retiens, ayant le souhait de faire les choses biens et surtout tu lui prends déjà assez en picorant sa bouche. « Tes cadeaux peuvent être rapiécées ! » Que tu dis non sans éclater de rire. Puis tu poses tes yeux sur elle mais sans cesser de sourire, tu arrêtes de rire de tes bêtises. « Et puis si besoin on peut se prendre une potion contre le mal de ventre ou la nausée, il y a de quoi faire dans les boutiques. » Autant dire que les sorciers ont l'avantage d'avoir des solutions pour tout et surtout quand il est question pour vous de vous amuser plus encore. Le bal de la nouvelle année est sur toutes les lèvres et même sur les tiennes, ce qui n'est pas commun car les bals ça ne t'excite pas des masses habituellement. Mais là tu ressens l'envie forte d'y aller, plus encore parce que Echo y sera aussi. « Ce n'était pas misérable... Hé, tu gardes ton sourire pour aujourd’hui mh ? » Que tu demandes comme un avertissement sinon tu pourrais vraiment te fâcher et être obligé de lui pécher toutes les peluches possible de la pêche aux sirènes.

« Non, elle ne sera pas là mais qu'importe. Ca va être l'occasion pour notre belle société de me voir prendre le rang qui me revient. » Autant dire que tu ne peux pas te rater ce soir là, ta tenue doit être parfaite ainsi que tout le reste. Mais tu as été habitué à cela depuis longtemps maintenant. « De toute façon, Alecto et moi n'avons jamais été proches de nos parents. Nous étions tous les deux et heureusement les dieux ont eu la bonté de m'offrir une sœur. Mon père lui, travaillait beaucoup et ma mère ne s'occupait presque pas de nous. C'est l'exemple même du mariage sans amour et arrangé, que les deux mariés subissent tu vois ? » Et tu te demandes parfois comment ils ont eu deux enfants surtout quand tu les entendais se parler, à savoir rarement et d'une manière froide et sans sentiments.

Tu notes mentalement les cadeaux qu'elle te propose avant de sourire en coin. « Que dirais-tu d'un beau costume pour ton frère ? Il aime les belles choses luxueuse et Hellen Mulciber est mécène de plusieurs créateurs, je pourrais lui trouver une tenue digne d'un Rowle. Et ton père collectionne toujours les pinces à cravate n'est-ce pas ? Je pense lui offrir cela. » Aussi tu veux que chacun puisse jouir de son petit présent, tu aimes offrir et tu trouves cela important. Tu as appris à recevoir et il est important d'assurer que votre image soit la plus lisse possible surtout quand vous vous rendez ailleurs pour une soirée. « Toi je pense que je ne vais pas prendre le risque de choisir un seul cadeau. J'en ai plusieurs en tête et je te les offrirais tous ! » Autant dire qu'il n'y a rien que tu ne ferais pas pour lui faire plaisir. Enfin vous voyez l'annexe de Gringott's devant vous, à savoir que ce n'est pas la plus grande banque mais juste un lieu pour retirer. Tu la guides jusqu'à l'entrée et surtout vers un des guichets où tu poses une bourse vide. Le gobelin approche mielleusement et tu lui demandes de la remplir après avoir décliné ton identité en présentant ta baguette ainsi qu'une goutte de ton sang, prise au bout de ton doigt, qui vient confirmer qui tu es grâce à un sortilège.

C'est ainsi que font les Carrow, ils doivent prouver leur identité en présentant réellement leur sang. Une fois ta bourse pleine, tu t'éloignes pour laisser à Echo le temps de retirer ce qu'elle désire puis quand vous n'avez plus rien à faire ici, tu lui offres ton bras pour la guider en dehors de la banque. « Tu entends ? Les bruits de la fête foraine ! » Et d'ici vous pouvez percevoir les sons de la musique qui se joue à travers un vieux tourne-disque magique. Le train fantôme n'est plus si loin, de même que toutes les attractions qui te font trépigner d'envie.

Ce n'était pas misérable... Hé, tu gardes ton sourire pour aujourd’hui mh ? Bien sûr, rien ne pourra ternir cette journée ! Répondis-tu parce que tu vas pas te laisser briser le moral. C'est pas de ton genre - tu détestes être la fille morose et triste, celle qui fait la tête et qui le fait subir aux autres. Tu veux pas y penser, tu veux pas en parler, et tu veux passer la journée avec Amycus à faire des choses comme les autres couples de l'école. Parce qu'il s'agit de cela pour toi, finalement - d'essayer de vivre quelque chose de normal auprès de ton meilleur ami. Celui dont tu rêves depuis des jours, des semaines, des mois. Celui dont les baisers t'ont marqué l'esprit au point de t'empêcher de penser à autre chose. Celui qui occupe la majeur partie de tes pensés, de tes idées, de tes fantasmes.

Tu ne peux pas le nier - t'es une gamine de seize ans, qui a le palpitant aux aboies et qui espère simplement pouvoir vivre comme les autres sans te soucier de ce que tes parents pourront en dire ou de ce qu'ils vont te reprocher. En bout de fil, t'es pas différente des autres, et t'es heureuse de pouvoir vous offrir cette journée. Non, elle ne sera pas là mais qu'importe. Ca va être l'occasion pour notre belle société de me voir prendre le rang qui me revient. Tu souris, imaginant sans mal Amycus dans une robe de sorcier magnifique, avancer dans la pièce avec sa prestance et sa taille gigantesque, pour marcher sur le monde. L'héritier des Carrow. Le maitre des Carrow. De toute façon, Alecto et moi n'avons jamais été proches de nos parents. Nous étions tous les deux et heureusement les dieux ont eu la bonté de m'offrir une sœur. Mon père lui, travaillait beaucoup et ma mère ne s'occupait presque pas de nous. C'est l'exemple même du mariage sans amour et arrangé, que les deux mariés subissent tu vois ? Tu opines - tu le devinais, comme tu savais que les mariages arrangés étaient monnaies courantes, tu savais aussi que l'amour était le grand délaissé dans ces unions.
Ton père espérait mieux pour toi, mais il jouait aussi son rôle d'héritier Rowle et il voulait assurer la survie de sa puissance et de sa famille. Mais tu te mettais parfois à penser que peut être tu pourrais allier les deux - assurer la puissance de ta famille et une vie avec l'amour en première place.

Que dirais-tu d'un beau costume pour ton frère ? Il aime les belles choses luxueuse et Hellen Mulciber est mécène de plusieurs créateurs, je pourrais lui trouver une tenue digne d'un Rowle. Et ton père collectionne toujours les pinces à cravate n'est-ce pas ? Je pense lui offrir cela. Tu vas rendre mon frère incroyablement capricieux, déjà qu'il est sur une bonne voie pour ça. Mais assurément, il appréciera. Si jamais tu veux de l'aide pour le choisir - tu sais que je connais sa garde-robe par coeur. Et mon père adorera - il sera touché, déjà, par l'attention. Assuras-tu, parce que c'était toujours un plaisir de voir les cadeaux échangés. Chez les Rowle, c'était une tradition chaleureuse et conviviale - peut être le seul moment de l'année où tu étais certaine de voir ta mère avec un sourire sur les lèvres. Et aucune remarque dans la gorge. Toi je pense que je ne vais pas prendre le risque de choisir un seul cadeau. J'en ai plusieurs en tête et je te les offrirais tous ! Tu lâches un rire à l'apprendre - tu vas pas pleurer sur ce point non plus, faut dire que t'es aussi capricieuse que ton frère après tout.

Une fois que vous êtes passés à Gringotts, vous repartez. Les poches pleines et l'envie qui frappe dans vos coeurs. Tu entends ? Les bruits de la fête foraine ! Tu lâches un rire et sautille sur place en frappant des mains. J'ai hâte ! Alors on commence par quoi ? Demandas-tu quand vous la voyez enfin se dessiner - elle est immense, faite d'une trentaine de manèges, de stands de nourriture et de rires qui s'élevaient dans les airs. Le train fantôme ! Commençons par le train fantôme. Demandas-tu en lui prenant la main pour l'attirer jusque là.

Rien, tu avises sa chevelure et tu lui souris, au moins tu ne vois pas la déprime ternir ses traits et surtout ses cheveux qui parlent souvent à sa place, surtout lorsqu'elle a une émotion qu'elle n'assume pas du tout. Tu apprends à lire à travers cela pour t'aider à la comprendre, à adopter le meilleur comportement possible pour ne pas trop la chambouler. Tu aimes la voir qui ne sait pas encore comment contenir ses changements capillaires, parce que ça te permet de voir que souvent elle perd pied face à toi et que son contrôle s'efface au profit d'une couleur tout a fait adorable, qui va du rouge pour la passion ou du rose pour la gêne ou la tendresse. Parler de ta famille et surtout de l'absence de ta mère fait monter en toi une vague d'agacement et de mélancolie, car tu aurais aimé que les choses se déroulent autrement mais elle a choisi la première occasion pour s'envoler ailleurs, vers des contrées inconnues d'où elle ne reviendra sans doute jamais. Avec son mari à Azkaban, que pourrait-elle attendre ici ? Alecto et toi êtes presque des adultes et après une vie à ne pas s'occuper de vous, vous n'avez pas l'idée de vous retourner vers votre mère. Alors elle essaye de faire sa vie ailleurs, ce que tu comprends tout en lui en voulant car elle n'hésite pas à laisser ses jumeaux en arrière. Heureusement votre communauté est soudée car en réalité, il n'y a plus que vous deux et votre elfe quand vous rentrez dans votre demeure. Pas que ça te dérange, tu as toujours été autonome mais quand même, vous n'êtes pas encore majeurs qu'il vous faut déjà être des adultes. Par chance, tu as des privilèges dû à ton rang et tu sais parfaitement comment te comporter.

Alors plutôt que de parler de la tienne, tu préfères parler de la famille de Echo parce qu'ils vont vous accueillir à noël et ce sera assurément parfait. Tu dois déjà préparer des cadeaux pour tout le monde, c'est que la famille est grande et tu veux être parfait pour eux. « Qu'importe, ton frère mérite tout ce qui il y a de plus beau. Comme toi. » Dis-tu dans un souffle en la regardant, sans doute d'un regard qui laisse transpercer ce que tu ne veux pas voir toi même depuis des mois. Que Echo fait battre ton cœur d'une manière unique et terriblement agréable. Et qu'elle te fait ressentir tellement que la tête commence à te tourner quand elle est, comme à cet instant, contre toi. Tu n'as pas le temps de lui dire par quoi tu veux commencer, en réalité tu n'en sais rien simplement car tu t'es perdu dans son regard d'une manière délicieuse, que déjà elle propose le train fantôme. Tu caches sans mal que tu as un peur bleu des fantômes avant de finalement la suivre pour prendre deux tickets. Vous vous installez quand tu finis par lui ouvrir le bras. « Au cas où tu as peur ? Bon d'accord j'avoue, c'est moi qui ai peur des fantômes ! » Dis-tu avec un sourire en coin, sachant que ceux du train fantôme magique ne sont pas des gens costumés justement... Alors tu ravales ta peur d'un raclement de gorge quand le train commence à se mettre en route.

Oui/Non : Si les fantômes sont réels et si ils s'en prennent à votre convoi ou pas.

Qu'importe, ton frère mérite tout ce qui il y a de plus beau. Comme toi. Tu sais pas comment tu as pu être aussi aveugle aussi longtemps. Quand il te regarde comme cela, tu as l'impression d'être la seule personne existant dans ce monde, que le reste s'effondre et s'efface pour qu'il ne reste que toi et lui. Tu ne sais pas s'il t'a toujours regardé ainsi, ou si justement parce qu'à présent vous ne vous cachez plus il ose le faire. Tu sens ta gorge se serrer d'émotions et tu souris pour exprimer comme tu es touchée par ses paroles. Tu veux être la seule personne existant dans son regard - c'est sans doute la chose la plus agréable qui soit dans ce monde.
En oubliant le reste, tu l'attires plutôt vers le train fantôme. Une attraction que tu tiens en affection et qui te semble incroyablement romantique - rien de mieux que la peur pour se serrer l'un contre l'autre. La belle excuse parfaitement trouver. Vous entrez tous les deux dans le wagonnet qui est prévu pour vous, et Amycus manque pas l'occasion d'ouvri son bras pour t'attirer contre lui. Au cas où tu as peur ? Bon d'accord j'avoue, c'est moi qui ai peur des fantômes ! Cela aussi tu le savais. Parce qu'il n'est pas un inconnu, il est ton meilleur ami, il est ton confident. Il est dans ta vie depuis si longtemps que tu ne sais plus comment agir sans lui. Je sais bien, mais ne t'en fais pas, je te protègerai. Assures-tu avec un clin d'oeil avant de lui embrasser la joue et de te laisser aller contre lui quand le Wagon se met en route.

Il tourne et dévi comme les Wagons de la banque des sorciers - tu t'accroches à plusieurs reprises à la barre devant vous pour être sûre de ne pas chuter - ce qui reste impossible du reste. Le noir se fait rapidement autour de vous, les sifflements et les vents froids dans ta nuque te font frémir, alors tu te sers contre Amucys. Le wagon ralentit et passe à présent dans les différents lieux que tu devines à peine. Tu entends un souffle à ton oreille et sursaute - avant qu'un fantôme arrive vers vous en hurlant, ce qui te fait hurler aussi. Tu te tournes alors contre Amycus, caché dans sa poitrine, le coeur battant. Le noir à nouveau, et après un je vous vois lugubre qui résonne entre vous. D'accord j'ai peut être peur des fantômes aussi. Souffles-tu contre lui en t'accrochant plus fortement encore à sa personne.