Tyler Griffith

Je pousse mon premier cri le 19 janvier 1963 dans un petit hôpital à Londres. Deuxième enfant de la famille, mon père est ravi d’avoir un deuxième garçon dans la maison, même si ma mère aurait préféré une petite fille afin de lui faire de nombreuses coiffures. Mais elle était heureuse de savoir que j’étais en bonne santé et c’était le principal. J’ai grandi dans une famille de classe moyenne. Nous avons eu une vie simple, dans une petite maison à la campagne. Nos parents travaillent tous les deux et nous les aidions dès notre plus jeune âge dans les tâches de la maison régulièrement.

J’ai toujours aimé l’école, apprendre de nouvelles choses, étant plutôt curieux. Mais j’ai très vite accroché aux sciences, aux expériences et manipulations. La médicomagie est une passion qui est venue par la suite et mes parents m’ont offert des manuels lors de mes anniversaires ou pour Noël. J’ai également eu quelques cours particuliers pour approfondir les connaissances que j’avais dans le domaine. Mes parents avaient espoir que je devienne médicomage par la suite, même si pour moi c’était plus une passion qu’autre chose.

Quand j’ai eu l’âge d’entrer à Poudlard, j’ai été plus qu’heureux de recevoir cette fameuse lettre et de rejoindre cet endroit dont me parlait très souvent mon frère. J’avais plus que hâte de découvrir par moi-même ce château et approfondir mes connaissances en magie. Choixpeau sur la tête, celui-ci m’indique la maison Poufsouffle, maison où mes parents ont été ainsi que mon frère. J’étais donc plus qu’heureux de suivre leurs traces et moi aussi rejoindre la maison jaune et noir. Les premières années se déroulent sans encombre, ayant de très bons résultats, mais lors de ma troisième année, ça a été la douche froide. On découvre alors que mon frère, devenant de plus en plus faible à mesure que les mois défilent, est atteint d’un cancer magique qui le ronge petit à petit. Ça a été un énorme coup dur pour mes parents, qui se sont noyés dans le travail afin de pouvoir payer le traitement de mon frère. Ça a été un gros coup dur pour moi aussi. Mon frère, celui qui compte beaucoup pour moi, être autant affaiblit c’est dur. Mais je tiens bon à l’école, n’essayant de ne pas montrer ma tristesse et m’accroche à mes cours pour être dans le haut du classement et rendre fier mes parents pour ne pas les embêter davantage, ayant assez avec mon frère.

J’ai décidé de les aider également de mon côté en travaillant durant les vacances chez les voisins afin de récupérer quelques pièces pour me payer mes fournitures et que mes parents n’aient pas à me gérer en plus de mon frère. Ce qui n’était alors qu’une passion à la base va devenir mon objectif à atteindre pour ne pas sombrer. Devenir médicomage et essayer de trouver un remède pour sauver mon frère. Voilà le point auquel je me raccroche, travaillant sans cesse pour obtenir les meilleurs résultats et avoir la bourse versée par le conseil des purs si j’arrive à avoir mes examens. C’est ce qu’on m’a promis et l’argent pourrait aider mes parents à payer un traitement expérimental pour soigner mon frère. Je n’ai donc pas le droit à l’erreur, me plongeant tous les soirs dans mes études.

Mais un jour, je reçois un courrier de mon père m’apprenant que je suis fiancé. Restant regarder la lettre un bon moment, je pense à une mauvaise plaisanterie de sa part, qui ne serait vraiment pas drôle. Mais il me confirme que ce n’est pas le cas et me donne l’identité de l’heureuse élue. Je ne la connais absolument pas et j’apprends que ce contrat leur a permis d’obtenir de l’argent pour le traitement de mon frère. Soupirant, préférant qu’il me demande mon avis avant de signer, je finis par accepter si cela peut aider mon frère. Il ne reste plus qu’à espérer qu’on s’entende bien avec ma fiancée.