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| Libérée sous promesse || Hannilen | |
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Helen G. Mulciber Confrérie de Morgane - Lion Messages : 36
| Sujet: Libérée sous promesse || Hannilen Dim 10 Mar - 14:48 | |
| L'allée des embrumes donnait l'être d'être la pire chose dans le monde. Un trou à rats pour tous les sorciers en perdition qui n'avaient pas trouvé leur place dans le monde. La réalité était cependant tout autre, il y avait ici des lieux secrets, cachés, où se retrouvaient les grands du monde autour de boissons qui n'étaient vendues nul part ailleurs. Des bars et des cabarets si sélectifs que même leurs noms n'étaient pas visibles dans la rue. C'était des portes, des portes cachées, dans les autres coins miteux ou sur la rue pour que personne ne les remarque. Sauf ceux qui savaient où les trouver. Helen ne venait que très rarement dans ces endroits, bien qu'elle savait les savourer. Elle s'y rendit ce jour-là, décidant qu'elle ne pouvait plus supporter la présence de son mari. Le déjeuner avait été absolument terrible pour elle, épris de faux semblants et de sous-entendus qui avaient fini d'entacher sa patience. Après quelques hurlements contre Bartholomew, rythmés par des paroles sèches et des vérités scandaleuses, elle finit par mettre une robe noire et par sortir sans demander son reste. Décidée à ne pas rentrer chez elle avant longtemps. Elle ne voulait pas être seule, elle voulait s'amuser, savourer l'existence que lui conférait sa stature de femme de pouvoir et se rappeler qu'elle ne devait rien à personne. Elle vivait pour elle-même et elle le faisait parfaitement. Elle rejoignit l'allée des embrumes, passa devant Barjow et Beurk, devant les magasins de vaudou. Et arriva au Coupe-Gorge. C'est là qu'elle entra, trouva la porte à l'arrière pour découvrir un des endroits les plus sophistiqué de Londres. Un immense bar à l'ancienne, semblables aux cafés industriels qui montraient une scène pour des numéros de danse ou de magie spectaculaires.
Elle s'installa au bar. Un cocktail, Steve. demanda-t-elle barman qui arriva vers elle, la reconnaissant sans mal. Il posa alors près d'elle un verre, une cigarette et un porte-cigarette qu'elle mena à sa bouche. Elle alluma le batonnet et inspira doucement la fumée. Elle s'autorisa alors à vivre. Fermant les yeux et savourant le cocktail délicat au dizaine de saveurs qu'il lui avait préparé. Elle resta un moment comme cela avant d'entendre le tabouret près d'elle qui était tiré. Besoin d'une pause toi aussi ? demanda-t-elle une fois qu'elle avait ouvert les yeux pour découvrir Hannibal près d'elle. C'est un beau hasard ou tu savais que j'étais là ?
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| | | Hannibal C. Barjow Confrerie de Morgane - Capricorne Messages : 72
| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen Jeu 14 Mar - 1:02 | |
| Tu termines de ranger quelques ouvrages quand, au moment où tu lèves les yeux de ton comptoir, tu vois passer la silhouette de Helen Mulciber. Tu fronces les sourcils tout en te demandant ce qu'elle peut bien faire ici, surtout une femme de pouvoir comme elle dans l'allée des embrumes, lieu hautement mal fréquenté par la plupart des sorciers qui cherchent des problèmes. Ou alors des drogues, serais-ce en effet ce qu'elle désire ? Tu en doutes et pour te le prouver, tu sors sur le palier de ta boutique pour la voir rentrer au coupe-gorge et aussitôt tu comprends où elle va, presque pourquoi et surtout dans quel but. Ca t'incite à fermer plus tôt, poussé par tu ne sais qu'elle envie tu as soudainement de la voir elle et surtout de prendre un verre. Tu as la bouche sèche, l'envie d'un cocktail qui se fait plus forte alors que ta main trouve ta baguette, ta bourse et qu'avec un sortilège tu verrouilles la boutique. La pancarte annonçant que le lieu est fermé se retourne et voilà que tu t'engages toi aussi dans l'allée pour rejoindre le coupe-gorge.
L'endroit n'est connu que par les habitués, les gens de pouvoir et surtout ceux qui ont les moyens car chaque verre ici est hors de prix, largement justifié quand on sait que les cocktails sont les plus délicieux de la capitale. Alors quand tu pousses la porte de l'arrière boutique pour dévoiler un autre bar discret, une sorte de lieu où se produisent des contre-soirées, tu fais un geste de la main à deux habitués que tu croises parfois. Pas souvent mais assez quand même, ce sont deux hommes qui travaillent au ministère et qui font des affaires louches mais surtout, c'est le genre de type à rencontrer quand on a des questions sur des artefacts venus de pays asiatiques. En bref des sorciers qu'on ne soupçonnerait pas mais qui trempent dans une magie aussi noire que l'encre.
Parfaitement habillé de ton éternel costume, rouge cette fois-ci, tu tires un tabouret pour t'asseoir à côté d'une Helen en robe noire qui attire ton regard. Comme toujours elle est l'élégance même. Quand elle ouvre les yeux tu lui lances un sourire avant de te tourner vers le serveur. « Un Gin Tonic, Steve. » Et tu poses six gallions sur le bar pour payer les deux consommations et les deux à venir. « Je t'ai vue passer dans la rue, devant ma boutique. Une pause oui... Ca n'arrive pas souvent. Que fais-tu ici, si bien habillée ? » L'endroit est aussi connu pour être le lieu de rassemblement de quelques membres de la Confrérie, c'est aussi pour cela que vous le connaissez. Steve te dépose ton cocktail avec deux cigares, l'un cubain et l'autre contenant des ailes de Billywings pour davantage s'amuser. Tu restes soft et tu prends celui avec seulement du tabac. « Tu as fini par trouver quel joueur usait de drogues, d'ailleurs ? » Et tu portes le cigare à ta bouche pour délicatement poser ta langue tout le long, afin d’humidifier le papier que tu vas allumes d'un sortilège informulé par la suite.
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| | | Helen G. Mulciber Confrérie de Morgane - Lion Messages : 36
| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen Dim 31 Mar - 21:55 | |
| Elle inspira la fumée de sa cigarette, et la laissa envahir ses poumons. Elle pouvait sentir la fumée de son feu intérieur qui la consumait, la rage qui l'envahissait et la faisait tenir depuis des semaines. Elle était bien incapable de penser avec cohérence - elle avait simplement envie de hurler, et si possible de faire mal. Incapable de se contenir, il lui était nécessaire de rejoindre un lieu où elle se sentait bien, désirée, et puissante. Un lieu où elle savait qu'elle attirerait les regards pour ce qu'elle était - refusant de disparaitre au profit d'une sorcière plus jeune et écervelée. Elle était Helen Mulciber, et elle était bafouée sous son propre toit, une chose qu'elle n'accepterait pas de revivre.
Mais pour l'heure, la présence bienvenue d'Hannibal lui donnait envie de sourire et elle en oublia un moment pourquoi elle se trouvait là. Lui avait ce pouvoir sur elle. Lui savait toujours quoi lui dire pour qu'elle se sente la femme la plus puissante du monde. Je t'ai vue passer dans la rue, devant ma boutique. Une pause oui... Ca n'arrive pas souvent. Que fais-tu ici, si bien habillée ? La même chose que toi, je veux passer une bonne soirée. répondit-elle, gardant pour l'heure pour elle ses véritables intentions. Et si Hannibal était son partenaire pour la soirée, elle ne viendrait pas s'en plaindre à dire vrai. Il était - à ses yeux - l'homme le plus séduisant qui soit. Une chose dont elle était convaincue depuis longtemps. Tout comme elle était certaine qu'y goûter équivaudrait à ouvrir les portes du jardin d'Eden pour se faire maudire pour l'éternité. Mais n'était-elle pas déjà maudite par les méfaits de son mari ? Tu as fini par trouver quel joueur usait de drogues, d'ailleurs ? Elle mit un moment à comprendre sa question, si éloignée de son travail qu'elle garda le silence et lui offrit un regard perdu.
Avant de se rappeler leur dernière entrevue. L'équipe a refusé de parler, alors ils ont tous étaient mis à pied. Ils ne pourront pas jouer le championnat national cette année, et ils perdront une bonne partie de leur salaire promis, de fait. Une décision plutôt dure - mais tu n'étais pas d'humeur, et quand ta vie privée ne te rend pas heureuse, alors tu ne voyais pas raison à être clémente le reste du monde. J'ai cependant gardé ce qu'on a pu retrouvé. Si tu veux le récupérer, c'est tout à toi. Dit-elle en retournant son attention sur le cocktail qu'elle amena à ses lèvres, le savourant avec un gémissement. Steve est un barman divin. Assura-t-elle, bien que le principal concerné soit déjà de l'autre côté du bar, ne lui accordant plus le même intérêt. Mais il reviendra - il savait bien s'occuper de ses clients.
La cigarette à nouveau en bouche, elle s'amusa à faire un cercle parfait en soufflant la fumée. J'ai préféré venir ici plutôt que d'étriper mon mari. Il y a des jours où le mariage est une plaie dont on voudrait se défaire. Avoue-t-elle finalement. J'avais envie de liberté, ce soir, et de plaire. De plaire vraiment.
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| | | Hannibal C. Barjow Confrerie de Morgane - Capricorne Messages : 72
| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen Mar 2 Avr - 1:18 | |
| Sourire en coin, tu attrapes ton verre pour boire une gorgée bienvenue qui hydrate ta bouche tout en t'empêchant de mourir de soif. Parce que Helen est divine, le genre de femme qui te fait clairement tourner la tête et pour qui, tu pourrais tomber dans les affres d'une passion terrible. A chaque fois qu'elle est proche, aussi séduisante que possible dans ses tenues de créateur, tu manques d'eau et ta bouche réclame une eau de source qu'elle seule possède. Sauf que Helen refuse que tu viennes t'abreuver de ses lèvres depuis longtemps et si jeux t'amuse, tu avoue sans mal qu'à présent il te rend impatient. Tu aimes lui tourner autour, t'amuser avec elle sans que ça aille plus loin sauf que depuis quelques temps tu surprends ses regards, ses sourires en coin et si tu n'étais pas si confiant, tu pourrais jurer qu'elle te cache quelque chose ou qu'elle a une chose en tête qu'elle ne peut exprimer. Et toi tu es juste là, à attendre qu'elle t'accorde un véritable regard dans les rares moments où vous êtes tous les deux. Pas assez souvent malheureusement, car vos vies sont occupées et vous ne pouvez pas vous rejoindre pour parler autant de fois que tu le voudrais. Surtout que tu pourrais devenir accro et tu le sais alors autant instaurer une distance de sécurité, Helen est le genre de femme à te faire tomber.
Tu vois son regard perdu et pendant un instant tu hésites à lui rappeler que la dernière fois, c'est pour une histoire de drogue qu'elle t'a appelée. Avant que le souvenir ne lui revienne et qu'elle reprenne la parole alors que tu joues avec ton verre, distraitement. « Tu es sévère ! » Dis-tu non sans rire doucement mais sans la critiquer malgré tout. Parce que la décision pénalise tout le monde et en même temps, chacun a profité de la substance n'est-ce pas ? Alors autant punir tout le monde. « Non, tu peux le jeter. Je ne prends rien et j'évite de faire passer ce genre de produit sauf pour mes amis et habitués, car c'est un trafic dangereux qui attire le regard des aurors. » Et si il y a bien une chose que tu n'aimes pas c'est justement attirer l'attention des autorités, surtout sur tes magouilles.
Tu ris de voir le cercle de fumée partir et s'évaporer entre les bouteilles d'alcool cher et luxueux, non sans porter le cigare abandonné que tu as emmené avec toi, jusqu'à ta bouche après l'avoir allumé. C'est le genre de soirée qui mérite un cigare et un bon verre. « Qu'a-t-il fait, encore ? » Dis-tu en mentionnant son mari d'un encore, sous-entendu qu'il en fait assez souvent pour l'agacer prodigieusement la belle. « Je ne saurais te dire... Je n'ai jamais été marié. Mais je veux bien croire que le mariage est une prison, parfois. N'as-tu jamais pensé à divorcer ? » Question peut-être stupide et pourtant légitime, quand on sait qu'elle supporte de moins en moins son mari. Tu tournes la tête vers elle et tu l'observes avant de sourire en coin. « Tu plais, Helen. Tu me plais, beaucoup. » Surtout dans cette robe sombre que tu détailles avec un regard appréciateur.
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| | | Helen G. Mulciber Confrérie de Morgane - Lion Messages : 36
| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen Mer 17 Avr - 15:39 | |
| Son rire lui sonnait merveilleusement aux oreilles d'Helen. Elle l'écoutait, se laissant bercer par l'impression d'apaisement qui l'envahissait. Hannibal Barjow n'était pas n'importe quel homme - une évidence qu'elle tenait depuis des années déjà. S'ils avaient longtemps convergé dans les mêmes cercles, leur entente dépendait surtout de la Confrérie. Ils étaient des puissants dans ce monde, et ils avaient une vision assez similaire de ce qu'il convenait d'offrir à l'avenir. Il osait lui dire ce qu'il pensait, clairement, sans détour. Sans craindre ses réactions ou ses décisions. Hannibal s'imposait à elle comme un égal, et parfois même osait la contrer et lui opposer des opinions qui la mettaient hors d'elle. Il était cultivé, galant et épris d'humour noire. Elle adorait tout cela chez lui. S'il avait été de sang pur, sans doute se serait-elle battue pour ne pas porter le nom des Mulciber. Mais elle était une Greengrass, et il était nécessaire pour elle d'assurer la pureté de ses enfants. De son fils. Mais depuis peu, elle ressentait de plus en plus la lassitude de cette vie de femme mariée - malgré la liberté dont elle s'était parée en acceptant des amants dans sa couche. Elle recherchait alors le frisson du renouveau et l'oublie de son quotidien. En plus de faire preuve de plus de sévérité qu'à l'accoutumé. Non, tu peux le jeter. Je ne prends rien et j'évite de faire passer ce genre de produit sauf pour mes amis et habitués, car c'est un trafic dangereux qui attire le regard des aurors. Elle lui offrit une moue déconfite, regardant son sac où se trouvait le dit-sachet. Dommage, moi qui espérais qu'on pourrait s'amuser un peu ce soir. Je m'amuserais toute seule. Dit-elle en revenant vers son verre, comme une enfant boudeuse - attendant de voir s'il allait mordre à l'hameçon ou si vraiment elle allait devoir s'amuser sans lui. Et elle ne put s'empêcher - parce qu'elle était en parfaite confiance avec Hannibal, et peut être aussi parce qu'elle voulait passer les limites qu'ils s'étaient fixés tous les deux depuis des années, elle laissa aller la vérité sur son mari. Sur les émotions qu'elle ressentait et qui lui donnait envie de s'enfuir, de partir le plus loin possible. Qu'a-t-il fait, encore ? Elle serra les dents, observant autour d'eux pour voir que personne ne leur donner la moindre attention. Il a ramené une de ses maitresses à la maison. Dit-elle sans aller dans les détails - de ces relations familiales qui pourraient donner le tournis. Est-ce qu'elle irait jusqu'à expliquer que son mari couche avec la future femme de leur fils adoptif ? Sans doute pas. Je ne saurais te dire... Je n'ai jamais été marié. Mais je veux bien croire que le mariage est une prison, parfois. N'as-tu jamais pensé à divorcer ? Si, elle y avait déjà songé. Mais elle était une femme de parole. Elle était une Greengrass et une Mulciber. Elle avait une loyauté sans faille envers sa famille et son nom. Le divorce ne faisait pas parti de leurs moeurs. Je n'ai pas le droit d'y penser. Je suis une Greengrass, on reste jusqu'à la mort. Le mariage n'est pas une prison, c'est une... entente qui nous permet d'atteindre le sommet. Et elle ne pouvait pas nier que sur ce point, son mari et elle avaient tout réussi. Mais maintenant ? Maintenant son coeur tambourinait sauvagement, et elle voulait oublier Bartholomew. Oublier sa vie. Oublier son nom. N'être qu'elle - Helen. N'être personne d'autre, qu'une femme qui plait. Tu plais, Helen. Tu me plais, beaucoup. Une fois encore elle lui accorde son regard, l'observe avec la bouche entrouverte comme si elle retenait un gémissement ou un murmure. Pourtant rien qu'un sourire ravi qui l'atteint. Elle boit encore, une gorgée de plus - et son verre est presque vide. Je te plais à quel point ? Au point de m'amener dans une des chambres de l'étage pour me faire hurler ton nom ? Demanda-t-elle sans détourner son regard, comme un air de défis qui s'insinue entre eux. |
| | | Hannibal C. Barjow Confrerie de Morgane - Capricorne Messages : 72
| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen Sam 27 Avr - 8:06 | |
| « Toute seule ? Comme tu es dure, alors que je suis à tes côtés ! » Dis-tu avec un air parfaitement offusqué en apprenant qu'elle compte bien jouer seule alors que tu es là, frais et disponible pour une femme comme elle. Surtout une femme comme elle, ayant le pouvoir de te faire tomber à genoux d'un mouvement. Et pourtant tu résistes depuis si longtemps, il y a de longues années déjà que tu es juré de ne pas céder à cette attirance que vous avez l'un pour l'autre, car cela ne serait pas bien mais aussi car c'est une chose largement déconseillée entre membre de la Confrérie. Plus encore pour les Maîtres qui ont le pouvoir, ça ne veut pas dire que vous n'en avez pas envie. Mais tu as toujours cette barrière, malgré ton envie de la passer de plus en plus, pour approcher Helen et découvrir tout ce qu'elle voudra bien t'offrir.
Elle est le genre de femme à te faire voir des étoiles, ayant du pouvoir et surtout une confiance à toute épreuve qui te fait baver d'envie. Tu as un problème avec le pouvoir, plus une femme semble en avoir et plus tu tombes en pâmoison devant elle. Et Helen est justement un concentré de tout ça mais surtout une femme avec énormément de pouvoir, ce qui est assez pour faire chavirer ton pauvre cœur qui peine à se retenir de battre la chamade à ses côtés. « Et puis sache que je n'ai pas besoin de substance pour m'amuser. » Le regard que tu lui lances en coin veut tout dire, à savoir qu'elle n'aura même pas envie de prendre ce genre de produit si il lui vient l'envie de s'amuser avec toi. Tu pourrais lui faire ressentir bien plus de sensations qu'une pauvre drogue éphémère. Apprenant le comportement déplorable de son mari, tu lèves les yeux au ciel avant de saisir ton verre pour avaler une nouvelle gorgée d'alcool qui te brûle délicieusement la gorge. Bartholomew ne réalise pas qu'il a une femme exceptionnelle à ses côtés et préfère la vexer, tant pis tu es le plus chanceux ce soir.
« Et tu les as atteint, les sommets. » Ce n'est pas une question, c'est une affirmation car il est évident qu'elle n'a rien à envier aux autres femmes, moins encore à présent que le pouvoir est dans ses mains. Helen a tout ce qui peut faire rêver les sorciers, le pouvoir, la place enviable, l'argent, le succès et la reconnaissance. Il en va de même pour quiconque se montre loyal à la Confrérie. Et quiconque ose travailler un peu pour réaliser ses projets, c'est ainsi. Tu finis ton verre d'une traite avant de rentrer dans son jeux, ne sachant pas si ce soir une fois encore elle te reconduira comme elle le fait toujours, te répondant d'un sourire flatté mais rien de plus. Tu es habitué, à chaque fois ça ne mène à rien et pourtant tu y reviens comme un papillon attiré par la lumière artificielle des néons. Et tu l'observes, sourire sur les lèvres, quand tu vois sa bouche former des mots qui balancent une vague d'envie dans le creux de tes hanches. Te faisant déglutir pour retrouver un semblant de contrôle mais aussi pour t'assurer de ne pas avoir mal entendu. « Au point de te faire crier si fort que demain, tu en auras mal aux cordes vocales. » Tu te lèves d'un mouvement pour l'approcher et glisser tes lèvres proches de son oreille. « Et je ne parle même pas de la douleur dans tes hanches demain au réveil. » Et sans attendre tu marches vers l'escalier menant à l'étage puis avec un dernier regard dans sa direction, tu t'engages sur les marches pour prendre possession de la première chambre à ta droite, tout en laissant la porte ouverte comme une invitation. Sans savoir si elle aura le courage de venir te rejoindre ou pas.
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| | | Helen G. Mulciber Confrérie de Morgane - Lion Messages : 36
| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen Lun 6 Mai - 16:35 | |
| La coeur ballant qui fout le camp. Elle laissait là sa morale, entre le verre d'alcool vide et la chaise laissé par Hannibal. Un moment suspendu, où fixant le néant entre eux, elle se demande si elle doit franchir cette limite. C'est difficilement son premier amant - assurément, il sera différent des autres, parce qu'il a cette capacité à faire naitre en elle des envies inavoués. Depuis longtemps, des années, ils se tournent autour sans se trouver, se refusant l'intimité en sachant qu'elle mènera rien de moins que le chaos. Elle se refuse à ouvrir la boite de Pandore - un moment de plaisir pour voir son existence ruinée. Hannibal est son fruit interdit, sa passion dévorante, le serpent sifflant à son oreille dans le jardin d'Eden qu'elle a construit avec son mari. Et maintenant ? Elle connaissait assez bien Bartholomew pour savoir qu'il s'était passé une chose, une chose qu'elle redoutait sans l'avouer depuis des années. Elle n'aimait pas son mari - pas comme une romance l'entendait - ils s'étaient promis l'un à l'autre par les liens de noms et de sang qui leur permettaient de conserver le pouvoir. Ils avaient eu un fils, et une vie de réussites et d'accomplissement. Mais l'amour n'était rien de plus qu'une amitié fidèle et loyale - Helen serait toujours une amie pour Barth, elle le savait - avec tout ce que cela comportait de cruelles paroles et de franchise vexante.
Elle avait longtemps été convaincue que l'amour n'était pas pour elle, qu'il manquait aux gens puissants parce que leur vie était mue par d'autres choses que ce sentiment volatile. Puis il y avait eut Hannibal. Si elle était parfaitement franche avec elle-même elle admettrait le désirer depuis le premier regard, depuis le premier jour. Mais la franchise n'était pas son fort quand il s'agissait de ses sentiments. Et là, elle était sur le point de faire un choix qui pourrait faire basculer sa vie entière. Elle but la dernière gorgée de son verre et se leva. Arguant, mentalement, que Barth avait fait ce choix avant elle. Alors pourquoi se raccrocher à une chimère ? Au point de te faire crier si fort que demain, tu en auras mal aux cordes vocales. Les paroles d'Hannibal glissait dans son esprit jusqu'à son entrejambe, et elle n'avait pas envie de lutter. Elle n'avait plus la force pour cela, moins encore la motivation. A quoi bon ? Tout ce qu'elle avait créé, elle l'avait fait pour le pouvoir, et comme Hannibal le lui avait fait remarquer elle avait atteint les sommets. Alors son existence n'était-elle pas faite pour profiter à présent ? Et je ne parle même pas de la douleur dans tes hanches demain au réveil. Elle glissa sa langue sur ses lèvres, avant de suivre le chemin qu'il avait ouvert.
Quittant le bar, elle monta les escaliers jusqu'aux chambres. Elle devina celle qu'il avait choisi - la porte à demi-ouverte était une invitation qu'elle ne se refusa pas. Elle ouvrit, et ainsi elle croqua au fruit interdit.
NSFW
Dans la chambre, l'ambiance était électrique, de délicieux frissons lui parcourant l'épiderme. Elle ferma la porte derrière elle, faisant face à Hannibal qu'elle dévorait des yeux sans faire mine de vouloir se contenir. Tu vas enfin m'embrasser alors ? demanda-t-elle avec un sourire sur le visage, abandonnant là les convictions et la morale qui la contenaient jusqu'à maintenant. Qu'importe demain, qu'importe son mariage, elle voulait ressentir la douleur sur ses hanches et voir son esprit focaliser son lui. Lui. Lui. Constamment, plus penser à autre chose et lui appartenir parfaitement. Elle glissa jusqu'à lui, faisant disparaitre les mètres qui les séparaient en deux enjambés avant de se jeter à son cou et de l'embrasser comme si elle était incapable de respirer autrement. |
| | | Hannibal C. Barjow Confrerie de Morgane - Capricorne Messages : 72
| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen Mer 8 Mai - 1:14 | |
| Tu attends, pas assez longtemps pour t'impatienter, juste assez pour faire quelques pas dans la chambre et observer la décoration. L'endroit est aussi bien décoré qu'on peut l'imaginer, avec le même ton qu'en bas. Du rouge, du noir, de l'argenté pour donner un côté luxueux à cet endroit qui doit avoir accueilli d'autres couples avant vous. Ce soir pourtant, c'est comme si presque trente ans de passion allait prendre vie en ce lieu. Depuis combien de temps veux-tu Helen ? Longtemps, depuis que ton regard a croisé le sien et qu’un jeu de séduction s'est mêlé à votre relation. Et depuis qu'elle est maître, ce qui doit faire vingt ans maintenant, c'est comme si son charisme ne connaissait plus aucune limite. Et tu es tombé en amour du pouvoir qu'elle représente, de ce regard plein de jugement qu'elle pose sur le monde, de cette façon de marcher et de se comporter comme si elle marchait sur ses détracteurs à chaque fois. Les écrasant, autant qu'une femme de pouvoir peut le faire. Sauf que vous n'avez jamais cédé l'un à l'autre, peut-être parce que Helen serait le genre de femme à te faire tomber amoureux. Est-ce pour cela que tu n'as jamais eu d'histoire longue ? Non, tu ne la cherchais pas vainement ailleurs mais il est vrai que tu voulais un certain type de femme que tu n'as jamais trouvé, celle qui en revanche aurait fait de toi un homme amoureux était déjà mariée. Et c'est une bonne chose, car la passion entre deux maîtres peut avoir des conséquences dramatiques. Mais ce soir tu oublies brièvement la confrérie, tu laisses vingt ans de fantasme parler et te voilà dans cette chambre, à sursauter de surprise quand tu entends la porte s'ouvrir.
Helen est là, bien présente et sans aucune hésitation devant toi. Tu dois avouer que tu es étonné et cela te fait sourire, assez grand pour illuminer ton visage. Elle te dévore d'un regard enflammé et tu en fais de même, tu le sens alors que ton corps s'enflamme si violemment pendant que tu fais quelques pas vers elle pour la réceptionner alors qu'elle approche de toi. Et quand elle t'embrasse, tu as vite fait de la porter jusqu'à toi pour ne pas briser le baiser. Tu dévores sa bouche, laissant des années exploser en une envie que tu ne veux plus retenir. Tu n'en as pas la force et moins encore quand elle répond à chacun de tes baisers maladroit, sans doute car tu voudrais à la fois l'embrasser mais aussi la dévorer, savourer ce moment et te montrer pressé dans la seconde d'après. Tu te tournes assez pour la faire tomber sur le lit, sortant ta baguette au passage pour verrouiller la porte d'un sortilège informulé. Là tu laisses la baguette choir du lit jusqu'au sol pendant que tu t'affaires sur ta chemise pour l'enlever si vite que tu sens les boutons voler dans la pièce. Torse nu, tu brûles comme si quelque chose venait de te mordre pour t'injecter un venin douloureux et que la seule solution serait de sentir sa peau contre la tienne. Tu reviens sur elle pour l'embrasser plus délicatement alors que tes mains s'affairent sur sa robe. Impatient, tu finis par tirer sur l'ouverture qui se brise sous ton rire amusé. « Ce n'est pas une robe de Zero ça ? » Qu'importe, elle est encombrante et tu ne veux qu'une chose à savoir, la lui enlever sans attendre. « Vingt ans que j'attends ça Helen... Tu n'imagines pas toutes les fois où j'ai fantasmé sur toi. »
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| | | Helen G. Mulciber Confrérie de Morgane - Lion Messages : 36
| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen Dim 21 Juil - 16:54 | |
| Le baiser explose en elle comme le reste de sa personne - elle n'était plus elle-même, elle n'était plus femme de pouvoir ou reine dans sa maison. Elle n'était qu'émotion, sentiment, désir et envie. Elle s'oubliait pour n'être plus entravée par les promesses et les serments - qu'importe le temps, les années à jouer un rôle à la perfection, elle était à présent libre d'être juste elle. Elle dans les bras d'Hannibal, elle à l'embrasser, elle à se mettre à nue pour se satisfaire de cette étreinte. La bouche d'Hannibal sur la sienne était douce, parfumée et ennivrante. Elle l'emportait dans une caresse si douce et passionnée qu'elle se sentit perdre pied - elle termina rapidement sur le lit, s'y allongeant pour attirer son amant sur elle et l'embrasser encore. Elle réalisait comme elle en avait envie - elle en avait envie de puis longtemps. Assez pour avoir besoin de ses lèvres sur les siennes. Besoin de les sentir, de bouger sa bouche pour le caresser avec de plus en plus d'impatience et d'exigence. Il se redressa et elle le dévorait du regard. Elle réalisa comme son coeur battait vite - comme s'il était prêt à disparaitre hors de sa poitrine, à s'exprimer en hurlant les sentiments qui la traversaient. Elle regardait Hannibal et réalisait qu'elle vivait ce moment. Ce moment dont elle avait si souvent rêvé. Si souvent - depuis ces dix dernières années elle y pensait si souvent que c'était devenu aussi naturel que de respirer. Elle le devinait chaque fois qu'il entrait dans une pièce, elle le suivait du regard dans chacun de ses gestes, elle bougeait par rapport à lui, le frôlait sans y donner l'air et savourer son parfum qui lui parvenait chaque fois qu'ils se croisaient.
Elle était ennivrée, déjà et se trouvait prête à se noyer. Il ôta sa chemise et un gémissement resta coincé dans sa gorge. Son torse musculeux et bien dessiné s'offrit à son regard - et jamais elle n'eut un homme aussi beau entre ses doigts. Pourtant elle n'était pas si prude - son couple ouvert lui avait permis de découvrir bien des hommes. Mais jamais ainsi. Jamais aussi beau. Jamais qu'elle avait autant désiré. Ce n'est pas une robe de Zero ça ? Elle lâche un rire avant d'opiner - Bien sûr que si, sa dernière collection était exceptionnelle, je n'ai pas pu... résister. Lâche-t-elle avant de deviner à son regard qu'elle ne garderait pas la robe dans cet état bien longtemps. Vingt ans que j'attends ça Helen... Tu n'imagines pas toutes les fois où j'ai fantasmé sur toi. Et c'est pour cela qu'elle se fiche qu'il détruise sa robe. Ou tout ce qui fait rempart entre eux. Je l'imagine parfaitement, alors qu'est-ce que tu attends ? Prends moi. Toute entière. Dit-elle avant de l'attirer contre elle encore pour prendre ses lèvres contre les siennes. Elle l'entourait de ses bras, ondulant des hanches entre eux pour lui montrer comme elle se trouvait impatiente. Pourtant, elle voulait aussi prendre son temps et savourer chaque moment. Arrache moi cette robe, je veux te sentir. |
| | | Hannibal C. Barjow Confrerie de Morgane - Capricorne Messages : 72
| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen Jeu 15 Aoû - 0:44 | |
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Tu savoures, embrasses, découvres tout ce qui est réel devant toi alors que tu as tant imaginé ces moments avec elle. Si souvent que tu ne saurais dire depuis quand cela a commencé, peut-être au début quand Helen s'est présentée à toi comme une femme si désirable te faisant tourner la tête, le genre qui aurait put te faire tomber amoureux si seulement elle n'avait pas été mariée, si seulement vous n'aviez pas refusé de n'être que cela. Parce qu'elle savait autant que toi, que cela pouvait être dangereux entre vous, assez pour envoyer au feu tous vos projets, toute votre vie. Car Helen sait te rendre dingue et quand tu croises son regard il n'y a plus de doute sur le fait que tu attends ça depuis longtemps, que tu l'as imaginé, rêvé, espéré plus que tout. Sauf que tu dois savourer, ne pas faire preuve de trop d'empressement car tu pourrais le regretter. Ce moment doit se graver à jamais dans ton esprit, car tu n'es pas certain d'avoir vécu un instant aussi fort et grisant que celui que tu es entrain de vivre dans ses bras. « Alors on abandonne toute résistance aujourd'hui, mh ? » Et comment la blâmer, toi même tu n'es pas mieux. Tu ne pourrais pas arrêter de toute façon, pas maintenant que tu as goûté la saveur de ses lèvres.
Tu lâches un râle à ses mots tout en te laissant emporter contre elle, l'embrassant jusqu'à perdre le souffle alors que tes mains remontent sur ses cuisses, caressent sa peau fine et délicate en même temps que sa robe dévoile le sous-vêtement qu'elle porte. Tu râles dans ta barbe car la robe est serré, trop pour que tu puisses l'enlever sans l’abîmer mais tant pis à ses mots tu as son approbation alors tu viens tirer sur les coutures de toutes tes forces jusqu'à ce que le bruit de tissus vienne briser le bruit de vos corps se collant l'un à l'autre. Il ne reste que Helen en sous-vêtement, que tu admires pendant un instant avant de relever les yeux vers elle. « Vu ce que tu portes, je crois que tu voulais parfaitement que ça se termine comme ça aujourd'hui. » Autant dire que ce n'est pas toi qui vient de la séduire mais bien elle, qui t'a séduit et comme un amoureux transi tu es tombé dans le panneau. Tu ne trouves pas de moyen de le regretter cependant. Tu viens glisser tes hanches contre ses cuisses pour vous frotter l'un à l'autre, sentant l'excitation monter en toi, déferler comme un brasier alors que tu tires sur son soutien gorge pour dévoiler un de ses seins que tu viens cajoler de baisers, avant d'en saisir la pointe dans ta bouche vorace. Tu n'es pas patient et ses sous-vêtements sonnent comme des remparts à ce que tu veux lui faire alors tu n'attends pas de les avoir enlevé pour commencer à embrasser sa peau mais surtout ses tétons gonflés. Malgré tout tu finis par ouvrir son soutien-gorge pour l'envoyer dans un coin de la chambre sans t'en offusquer. « Regarde moi. Regarde ce que je te fais. » Dis-tu dans un souffle rauque avant que ta langue ne trace un chemin de ses seins jusqu'à son ventre. « Met ta main dans mes cheveux et guide moi, tu es reine et tu dois jouir en tant que tel. » Après avoir dit cela, tu commences à téter la peau fine de ses cuisses pour lui imprimer des suçons qui mettront des jours à partir.
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| | | Helen G. Mulciber Confrérie de Morgane - Lion Messages : 36
| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen Dim 6 Oct - 10:13 | |
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Elle manque d'air, mais se raccroche aux lèvres d'Hannibal à la moindre occasion. Ses mains cherchent sa peau, palpent la douceur et la chaleur de son épiderme, traçant des lignes imaginaires pour le faire frémir. Elle sent les poils qui se redressent sur son passage, la peau qui devient plus sensible, l'épiderme qui se réchauffe et son souffle qui exulte. Elle aime sentir l'effet qu'elle a sur lui, les réactions qu'il lui offre sans retenu - soudainement il tombe le masque qu'il porte si soigneusement le reste du temps. Il n'est plus un être inquiétant et moqueur. Il est passionné, abandonné et doux. Il vient la prendre dans ses bras, la cueillir pour l'attirer contre son torse et lui donner envie de plus. Elle l'embrasse encore, sa langue se faisant taquine et joueuse. Elle veut plus - quand a-t-elle succombé de la sorte la dernière fois ? Elle sourit contre sa peau, embrasse chaque parcelle qui s'offre à elle et laisse sa tête lui tourner. Vu ce que tu portes, je crois que tu voulais parfaitement que ça se termine comme ça aujourd'hui. Elle sourit, le regarde dans les yeux et entoure son coup de ses bras avant de venir embrasser sa nuque, remontant sur sa joue mal rasée et sa mâchoire carrée. Peut être même suis-je venue pour ça ? proposa-t-elle avec un air taquin avant de rire contre lui et de se retrouver avec sa bouche vorace qui vient chercher la présence de sa poitrine tendue.
Elle sent son plaisir qui gonfle contre sa jambe et laisse son corps s'abandonner à ses caresses. Il vient ôter une partie de son soutien-gorge pour venir trouver son téton sensible. Elle manque pas de lâcher un gémissement, alors que sa bouche vient l'embrasser, le suçoter, le lécher tendrement. Elle geint, ses mains trouvant la chevelure de son amant pour venir jouer avec les mèches rebelles. Elle le caresse alors que lui la rend folle - et sa bouche vient embrasser sa poitrine et lancer des effluves de plaisir jusque son intimité. Elle sent qu'elle se liquéfie, qu'elle se tend vers lui et rit à son exaspération quand il vient finalement lui enlever le vêtement. Il est partagé entre son envie de la dévorer, et son désir de prendre son temps pour savourer ce qu'elle lui offrait. Et elle aimait avoir ce pouvoir sur lui. Regarde moi. Regarde ce que je te fais. Elle ouvrit les yeux, se perdit dans les orbes clairs d'Hannibal pour voir chaque mouvement, chaque caresse qu'il lui offrait.
Il embrassait sa poitrine, son ventre, descendit jusqu'à la dernière barrière de vêtement qu'elle portait. La culotte en dentelle noire, qui laissait deviner l'impatience qu'elle ressentait. S'il passait son doigt, elle ne doutait pas qu'il serait trempé. Met ta main dans mes cheveux et guide moi, tu es reine et tu dois jouir en tant que tel. Elle opina - avant de soulever les hanches pour lui permettre d'enlever le vêtement et d'être face à son désir. Elle mit sa main dans sa chevelure, l'accrocha avec fougue et autorité avant de l'attirer contre son sexe - doucement. Elle gardait le contrôle, pour qu'il l'effleure sans la prendre, vienne lécher doucement son bouton de plaisir et sa fente humide. Qu'il vienne la découvrir doucement, prenant le temps d'allumer chaque détail de son anatomie - qu'elle ressente le plaisir qui l'envahirait doucement. Je veux que tu me goutes. Dit-elle avec une voix enrouée, avant de l'attirer contre elle plus durement, le laissant prendre le temps de la lécher, de trouver son clitoris pour venir l'aspirer et jouer avec. Alors elle sentit le plaisir l'envahir en électriques sensations.
Elle sentait son corps qui réagissait à l'étreinte d'Hannibal, et sa main se fit plus exigeante, plus impatiente, plus incontrôlable. Elle l'attirait, jouait de ses aller-retours, forçait sa présence pour qu'il soit plus gourmand, et qu'il oublie la tendresse. Bientôt, elle sentit la boule de plaisir qui se logeait dans ses hanches, qui embrasa chaque partie de son corps pour finalement venir la cueillir en une flamme intense qui implosa en elle dans un cri étouffé.
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| Sujet: Re: Libérée sous promesse || Hannilen | |
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| | | | Libérée sous promesse || Hannilen | |
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