Il existe encore des dossiers ouverts au ministère et si il y a bien une chose que tu détestes, c'est justement cela. Tu n'aimes pas ne pas avoir les réponses aux questions que tu poses, surtout quand ça concerne d'anciens mangemorts ou au moins des sorciers suspectés de l'avoir été. Alors certes Lucius Malefoy est largement innocenté par un habile jeux de manipulation et de mensonges, car il est évident que l'héritier de cette famille ment comme il respire, mais toi tu ne comptes pas lâcher l'affaire. Surtout alors que des dossiers te reviennent sur le bureau ce jour là et que tu dois, pour les fermer proprement comme il se doit, les étudier une bonne fois pour toutes. La plupart concernent des mangemorts en fuite dont les deux dossiers Lestrange, le dossier Black et d'autres concernant Avery, Travers et toute la joyeuse bande qui évite soigneusement la justice implacable du ministère et des aurors. De fait ceux là tu les met de côté en attendant parce que tu ne peux pas faire grand chose. Sauf que ta main attrape l'un des derniers et qu'il porte le nom ancien et prestigieux de Lucius Malefoy, ayant été suspecté d'utilisation de magie noire, de complot contre le ministère et d'association avec un mage noir bien connu disparu depuis moins d'une année maintenant. Une chose que tu ne peux évidemment pas laisser passer, parce que ça c'est un dossier que tu ne peux pas refermer.
Sauf que pour aller chez les Malefoy en question il te faut un mandat et tu ne l'auras pas sans une bonne excuse, il te faut une raison d'arriver comme cela en dehors de ton flair et de ton habitude à débusquer les mages noirs. Parce que devant ta supérieure tu ne peux pas simplement dire que tu es certaine qu'il est un ancien mangemort et que son bras est marqué, elle te répondrait qu'on ne se base que sur des certitudes et pas un sixième sens ayant déjà prouvé qu'il n'était pas infaillible. Pourtant tu n'es pas sans rien et tu finis par te lever en tenant le dossier dans ta main, que tu relis une dernière fois avant de le refermer avec un sourire malicieux. Si tu n'en restes pas moins une auror tu as quand même été étudiante à Serpentard et comme tous les serpents, tu es maline mais aussi manipulatrice comme eux. Et tu aimes aller aux bouts des choses, pour preuve tu prends tes affaires tout en annonçant à tes collègues que tu sors pour enquêter à l'extérieur. Aucun ne pose de question, étant trop habitué à tes frasques pour se demander où tu vas, ils savent qu'ils te retrouveront ce soir ou demain avec des réponses.
Au lieu de transplaner dans la campagne anglaise, c'est devant les portes du château de Poudlard que tu arrives. Tu rentres avant de te diriger directement vers le bureau du professeur Dumbledore en demandant à le rencontrer. Il ne lui faut que quelques minutes pour accepter que tu ailles à la rencontre d'un de ses élèves, un certain Achlys Malefoy, frère de Lucius et sans doute un témoin clé pour découvrir ce que faisait cette famille ces derniers mois. Là, un professeur te guide jusqu'à la bibliothèque où se trouve le jeune homme en pleine révision et tu finis par le remercier en lui promettant de ne pas être longue. Il ne te reste qu'à approcher dans ta tenue d'auror, arrivant auprès de cet étudiant avec un sourire désolé car tu vas le déranger et en même temps satisfaite de voir que tu vas pouvoir l'interroger. « Achlys Malefoy ? Je suis Nausicaa Harkonnen, auror pour le ministère de la magie. Je peux vous poser quelques questions ? » Dis-tu en te présentant à lui avant de t'asseoir à la table de révision juste en face. Heureusement l'endroit est assez calme en ce jour, les autres élèves semblent avoir désertés le lieu et tant mieux, tu n'aimes pas interroger à la vue de tous.
Sujet: Re: Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa Mer 29 Mai - 3:07
Les fautes du père se rapportent au fils
feat Nausicaa E. Harkonnen
Si en me levant ce matin, je pensais à rencontrer une Auror ? En fait, si. J’y pensais à chaque jour depuis un an et heureusement le travail, la lecture, le Quidditch et mes occupations en tant que préfet-en-chef m’en tenait généralement éloigné.
Alors, c’était une habitude à l’aube de plonger dans le lac noir glacial en cette période de l’année. Au moins, ça m’empêchait de penser plus encore et de manger au petit-déjeuner servi dans la grande salle. Aujourd’hui, je fus pourtant irascible toute la matinée et même Stella se tenait à quelques mètres derrière moi. Et comble de malheur, le dernier cours de l’après-midi fut celui de divination. Il va se passer quelque chose, je le sens marmonnais-je à part moi alors que mes pas m’amenaient vers la bibliothèque pour y lire tranquillement.
Je n’avais donc pas faim ni l’envie de voir des gens. J’abhorrais toute relation sociale et le pire dans tout cela, la pleine lune n’était que pour dans deux semaines. Je forçais à m’enlever cette obsession de la tête d’un geste presque violent de la main gauche.
Ce fut après une quinzaine de minutes confortablement assis à ma place favorite de la bibliothèque que je me sentais enfin détendu. J’appréciais la vue du parc à partir de la fenêtre, toujours la même, et la neige reluisant sur le coucher de soleil me ravissait. Je passais ainsi, mon temps entre cette vue merveilleuse et un grimoire ancien portant sur des histoires oubliées de trop nombreux sorciers. Les pages étaient brunies par le temps alors que mes doigts se délectaient du ce toucher rauque et mon nez d’une certaine humidité latente.
Mais il avait fallu que cela arrive.
J’avais senti la détermination presque maladive de cette personne avant même l’apercevoir au-devant moi. Tout comme Stella couchée sous la table à mes pieds, je relevais la tête sursautant à cette odeur mélange d’un sentiment positif comme haineux. Et je la vis. C’était une Auror vêtue, à juste titre, de cette robe représentant son titre et une certaine discipline amené tout bonnement par celui-ci.
Alors, je me rendis compte avoir arrêté de respirer pendant quelques secondes et mon souffle se faisant court les suivantes. Elle s’était présentée comme Nausica Harkonnen, un nom ne me disant rien, mais malheureusement le mien ne lui était pas du tout inconnu. J’évitais de penser à ce qui m’attendait sûrement après les questions.
- Euh … commençais-je d’une voix rauque que je me raclais avant de continuer plus confiant. Oui, bien sûr.
Moi, je me redressais dans la chaise pendant que Nausicaa prenait place en face. Elle semblait plutôt jeune d’une chevelure de jais et lissée, mais au regard un peu trop vif à mon goût. Elle m’intimidait et sûrement si je n’avais rien à me reprocher, je l’apprécierais mieux amenant possiblement même un désir sexuel. Mais ce n’était pas le cas. La peur prenait toute la place et me fit rentrer dans un stoïcisme et une posture droite un peu trop tendue à mon goût.
Soudainement, Stella se leva et alla la renifler. Elle y mettait énormément du sien et je savais qu’il y avait un lien avec ma nervosité. Mais elle ne devrait pas faire ça. Pas avec une Auror.
- Stella, laisse madame Harkonnen tranquille s’il te plaît arguais-je envers la croup au minois semblable à celui de tout berger allemand moldu, mais différente en son âme. Désolé, elle a tendance à faire cela lorsqu’elle rencontre des gens. Elle est un peu protectrice.
Que je réussis à faire percevoir un léger rire. J’avais, au moins, réussi à regarder Nausicaa Harkonnen dans les yeux. Honnêtement, je me sentais tel un enfant pleutre incapable de me défendre. Mon pire cauchemar de la dernière année venait de se réaliser et je venais de savoir comme je réagissais. Presque las, je sentais d’aller finir mes jours à Azkaban et ceux-ci seraient alors sûrement très cours. Bah, ce n’était pas comme si je pensais vivre non plus sinon, mais ceci n’arriva qu’à me tisser un petit sourire en coin celui tentant de me donner du courage.
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Nausicaa E. Harkonnen
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Sujet: Re: Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa Ven 28 Juin - 21:29
Par chance tu es venue au bon moment c'est à dire quand il n'y a pas trop d'élèves dans la bibliothèque. Parce que tu sais, pour avoir été étudiante ici, que les rumeurs vont vite et que les élèves parlent beaucoup entre eux. Tu ne voudrais pas attirer des ennuis à ce jeune homme ainsi tu préfères venir discrètement quand personne n'est là plutôt qu'en pleine journée à l'heure de pointe, en plein dans la salle où les étudiants prennent leur repas. Tout le monde aurait parlé dans la minute après votre départ et de fait il se serait collé une sale réputation sur le dos, à savoir l'élève qui fait venir des aurors à Poudlard. Non, autant lui éviter cela car son nom de Malefoy porte déjà pas mal en réalité. Famille puriste par excellence, il y a longtemps que le ministère garde Lucius sous son œil et plus encore depuis qu'il a été soupçonné d'être un mangemort alors autant dire que tu ne souhaites pas qu'une telle rumeur tombe sur son petit frère, il est facile de faire monter l'angoisse à présent. Et puis dans ta tenue les autres rares élèves que tu croises pourront penser que le ministère envoi juste ses aurors pour faire des rondes n'est-ce pas ? Pour sécuriser ce lieu qui a été attaqué il y a seulement une année, dans une nuit pourpre terrible ayant crée des séquelles chez les plus jeunes ayant été attaqué. Alors une fois que tu es certaine que personne ne cherche à vous écouter et surtout pas les autres étudiants, tu viens prendre place face à lui avec un sourire en coin. Tu es désolée de le déranger et surtout car cela semble le perturber, mais tu es incapable de t'ôter cette histoire de la tête. Surtout pas quand le dossier te hurle de le rouvrir pour le relire encore et encore. Car rien ne colle dans cette histoire, n'est-ce pas ?
Soudainement alors que tu sors un petit carnet et une plume parfaitement droite, tu sens une légère pression sur ta cuisse et tu baisses les yeux pour remarquer un Croup que tu n'avais pas vue avant cela. Mignonne comme tout animal qui se respecte, tu lui fais un sourire sans pour autant essayer de la toucher car ces créatures magiques ont un don certain pour attraper et mordre tout ce qui passe trop proche de la bouche. Et tu tiens à tes doigts pour ne pas les voir au fond d'un gosier de Croup affamé. « Non il n'y a pas de problème, elle ne fait que son devoir n'est-ce pas ? Comme nous tous... » Autant dire par ces mots, que tu ne cherches pas à lui nuire mais juste à faire ton travail. Tu n'as rien contre ce jeune homme et tu le sais franchement innocent de tout ce dont on pourrait l'accuser.
Mais il sait peut-être quelque chose, tu doutes qu'il parle, cependant tu n'as pas appris à ne pas étudier toutes les pistes qui s'ouvrent à toi. « Sachez avant tout que vous n'êtes soupçonné d'aucun crime et rien de ce que vous me direz ne sera utilisé contre vous. » Autant dire qu'il doit se détendre car tu le vois à la raideur de ses épaules, qu'il est stressé et même totalement pétrifié. « J'ai des questions concernant votre frère, Lucius. Il est confiné chez lui depuis quelques temps cependant auriez-vous eu vent de visites depuis les six derniers mois ? Une connaissance, un ami qui viendrait régulièrement. » Tout en disant cela tu lèves les yeux vers lui, attendant sa réponse. Et parce que tu n'es pas pressée ni même stressée, tu commences à jouer distraitement avec ta plume en la faisant tourner entre tes doigts.
Sujet: Re: Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa Lun 8 Juil - 18:21
Les fautes du père se rapportent au fils
feat Nausicaa E. Harkonnen
Je l’avais vu sortir ce carnet et quelques secondes plus tard, une plume. C’était une plume toute simple et heureusement n’ayant rien à voir avec l’infâme plume à papote. Oui, car celle-ci pouvait voir au travers l’esprit et pourquoi pas, l’âme d’autrui. C’était effrayant d’être à sa merci ne sachant pas quels secrets pouvaient s’échapper de nous. Est-ce qu’elle pouvait le faire avec moi, désarçonner cette bête alors, la pensée fugace me tendis un peu trop. Peut-être que mademoiselle Harkonnen en remarqua ainsi, quelque chose. Je ne savais pas.
Elle, elle semblait plutôt tranquille voir affable et cela tout particulièrement lorsque Stella décida d’aller la renifler. Je ne ressentais nulle agression ou envie de destruction de sa part envers moi. J’aurais presque pu avoir une conversation normale et en toute amitié avec elle. Presque. C’était moi, je restais malheureusement sur mes gardes. J’étais nerveux alors que je me voyais jouer avec ma propre plume. Je faisais souvent cela dans des moments de pur stress ce qui m’amenait, malheureusement, toujours à en acheter de nouvelles. La jeune femme devait avoisiner l’âge de mon frère. Son regard restait hypnotique et enjôleur pour moi à attiser une certaine excitation par sa beauté. Mais, je ne fis rien de trop.
- Oui. Je l’ai depuis mes 11 ans. Elle s’est entichée de moi depuis.
Que je mentais d’une neutralité extravagante et encore à la face du monde. Ce n’était pas réellement Stella qui se fut entiché de moi, mais moi incapable de se départir d’elle. J’avais toujours eu plus besoin d’elle et elle restait diligemment avec moi malgré tout. Sûrement qu’elle m’aimait. En fait, je ne pouvais pas ignorer ce fait. Il était réel et les mots de l’Auror coulaient de source. Elle faisait son devoir … Oui, elle me protégeait continuais-je en moi, cet esprit trop souvent en ébullition et aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle.
Elle me rassurait. Un peu. J’hochais diligemment la tête l’intimant à croire que je me sentais mieux face à elle. Elle pouvait mentir. Elle pouvait me manipuler à outrance pour que j’abaisse ma garde. Alors, je ne fis qu’acquiescer et le stress restait au fond de moi tels ces papillons malveillants au creux de mon estomac.
Ses questions portaient, à l’évidence, sur mon frère. J’hochais à nouveau de la tête parce que je ne savais pas quoi faire d’autre.
Elle me demandait ses fréquentations depuis septembre dernier. On ne le voyait plus en public.
- Il voit des amis oui déclarais-je en tentant d’être le plus naturel possible. Je ne sais pas vraiment pourquoi il ne sort plus. Je sais qu’il voit son ami Severus. Il est un peu plus vieux que moi et fut à Serpentard aussi. Quand il était à Poudlard, il était premier en potions.
Je parlais de banalités, car nullement était mon envie d’aborder le sujet qui tue. En réalité, il y en avait deux soit les Mangemorts et cette organisation illégale qui entourait cette rose noire. Nausicaa Harkonnen serait contre et Lucius finirait jugé puis, emprisonné. Ça faisait longtemps que mon frère et moi, ce n’était plus grand-chose. Un élément restait soit … La famille. Oui, sûrement la famille restait. Puis, il y avait Drago.
- Mon neveu a sept mois maintenant. Avec ce qu’il s’est passé la dernière année, mon frère veut sûrement passer du temps loin de la société ambiante.
J’haussais les épaules comme si je ne savais rien qui se tramait dans la tête de mon frère. C’était faux. Il me disait tout ou presque. Je ne savais pas si j’approuvais cette rose noire. Non, sûrement. Je craignais que ça fasse tomber notre famille, celle-ci puissante nos ancêtres y allant intelligemment veillés. Mais qui étais-je pour contrecarrer les idées de mon frère ? Devrais-je essayer pourtant ? J’avais autant peur de lui voire plus que du ministère de la magie.
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Nausicaa E. Harkonnen
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Sujet: Re: Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa Ven 19 Juil - 14:58
Entichée oui c'est le bon mot, alors que la créature te passe sous son odorat experte. Son nez passe d'une jambe à l'autre, remonte à ta hanche avant que tu ne lui tendes une main pour qu'elle poursuive son exploration, comme un rappel du fait que tu ne veux aucun mal à son maître et qu'elle n'a rien à craindre venant de toi, si ce n'est un interrogatoire tout simple qui ne posera aucun problème à Achlys Malefoy par la suite car évidemment ce n'est pas lui qui est visé aujourd'hui. Pas que tu vises spécialement Lucius Malefoy mais si tu pouvais trouver deux ou trois informations en plus tu ne t'en plaindrais pas, l'animal est difficile à appréhender parce qu'il cache bien ses arrières, qu'il s'assure une protection incroyable et surtout une apparence des plus lisses. Alors que ton instinct ne te trompe pas, tu le sais moins blanc qu'il n'essaye de le faire croire et ça a le don de t'agacer surtout quand tu ne trouves pas de quoi le coincer. Auras-tu plus de chance avec son frère ? Tu l'espères tout en sachant que dans les familles de sang-purs il y a une loyauté, une fidélité à toute épreuve et avant qu'il ne trahisse son frère, il va falloir du temps.
Tu hoches la tête avant de baisser les yeux sur ton carnet pour noter les informations. Severus, potions, Poudlard, amitié. Voilà qui va te permettre d'enquêter sur quelqu'un d'autre, un jeune homme ayant été soupçonné de trahison et de pacte avec d'anciens mangemorts sans que cela ne soit jamais prouvé. Mais ceux qui rôdent avec les terroristes ne sont pas clairs eux même n'est-ce pas ? Alors il te faudra te pencher sur ce Severus et sur ce talent en potions, tu pourrais peut-être trouver des choses incroyables. « Un bon élève alors... Comme votre frère et vous même, de ce que je sais. Les Malefoy sont des étudiants brillants. » Dis-tu avec un sourire encourageant et sincère cette fois-ci, parce que si pour toi la culpabilité de Lucius reste à prouver alors il n'empêche que son frère est innocent de toute accusation. A la rigueur si il sait parce qu'il a vu alors vous ne pourrez pas le condamner pour cela, personne n'est responsable d'être là au mauvais moment et au mauvais endroit.
« Oui votre neveu Drago... Un beau bébé, n'est-ce pas ? Vous devez être un oncle très fier. » Autant parler de quelques banalités et même si tu n'es pas là pour aborder la blondeur du bébé ou sa bouille adorable, que tu devines aisément, il n'empêche que tu veux toujours le détendre pour que cela se passe du mieux possible. « Et votre belle sœur, Narcissa ? Elle reçoit du monde, sa famille peut-être ? » Nouvelle question importante alors que l'une d'elle vient aussitôt dans ton esprit. « Sa sœur Bellatrix ou sa tante Walburga ? » L'une comme l'autre étant recherché, surtout pour la première car elle était l'un des bras droits de Voldemort, tu te doutes qu'il te réponde franchement même si c'est le cas et que Bellatrix vient boire le thé souvent, n'empêche tu observes avec attention sa réaction à ta question car le corps réagit souvent d'une manière propre, là où l'esprit essaye de contrôler ce qui ne peut l'être. « Oui il souhaite sans doute se rapprocher des siens et offrir confort et sécurité à sa famille, ça se comprend. C'est très sage. » Mais surtout ça cache en réalité un besoin de s'éloigner d'une société après l'avoir trahi, car n'importe qui même une née-moldue comme toi, sait que les sang-purs vivent en société fermé sinon sans elle ils n'ont plus de vie sociale, plus d'amis, plus d'avenir pour leurs enfants. Et il n'y a rien de plus surprenant qu'un sang-pur qui s'éloigne des autres puristes.
Sujet: Re: Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa Mer 7 Aoû - 22:31
Les fautes du père se rapportent au fils
feat Nausicaa E. Harkonnen
Je regardais la plume bouger presque trop frénétiquement à mon goût sur ce petit carnet. C’était quand j’élevais la voix au sujet de Severus Rogue. Je ne pensais pas qu’il intéresserait l’auror Nausicaa Harkonnen à ce point. C’était un jeune homme solitaire et même pas sang-pur si ma mémoire était juste : pas qu’au fond de moi, j’étais complètement puriste. Je ne l’avais même jamais été. Rogue restait, tout simplement, doué et particulièrement en potions. Je pensais tâcher à le surpasser une année, mais je n’étais que le second. Je ne serais que cela toute ma vie et même Lucius voyait en Severus Rogue un meilleur allié que moi, son propre frère. Je sentais de la jalousie et de la crainte. Celle-là même qui me le ferai trahir. Je n’en voulais pas toutefois. Je ne souhaitais pas le tirer par le bas. C’était une affaire de famille. Maintenant, je semblais presque frustré parce que Lucius l’embarquait là-dedans.
C’était stupide, idiot.
Je ne pouvais ainsi, pas lâcher des yeux la plume, ceux-ci ne clignant point pour les quelques cinq … huit … dix secondes durant. Je me fichais dans une immobilité presque prédatrice, cet instinct animal criant de supprimer cet engin pouvant tout faire basculer. Je me retrouverais à Azkaban avalais-je subrepticement ma salive. Et ce serait tant mieux. Tout ce sang sur mes mains. Il n’est pas de mon propre chef, mais c’était tout comme.
J’hochais la tête comme un bon vassaux, un peu coincé dans une même position depuis trop longtemps. Je me vis sourire un peu à son compliment. Comme les Malefoy m’entendis-je répétais-je dans un murmure par devers moi, la joie pourtant incapable de pulser en mon cœur. Cette joie que je me rendais compte tenter de chercher même si jamais, je n’y arriverais totalement. Il ne pouvait en être autrement après tout. J’étais maudis. Je détestais me rendre compte d’être dans cette incapacité de sourire foncièrement, de rire même. Ça me rendait triste et c’était une faiblesse. Oui, il y en a sûrement eu des situations joyeuses dans ma vie et des tas même. Actuellement, je n’arrivais tout simplement plus à les retrouver perdu dans ce miasme de culpabilité et de trahison.
Alors, j’avais parlé de Drago. J’avais eu rarement la chance de jeter un coup d’œil sur lui. Sûrement que Narcissa et Lucius s’imaginaient que je pouvais blesser leur enfant en l’approchant trop. Après tout, j’étais une bête.
- Oui. Un beau bébé. J’espère le voir grandir dans un monde meilleur continuais-je sur la fierté commencée par l’auror. Je suis fier, oui.
Fier n’était pas réellement le mot parce que je n’avais pas droit à lui. Il m’arrivait de me glisser discrètement dans la nursery pour le voir et assurer son bien-être. Lui, il ne semblait pas du tout s’apercevoir que j’étais un monstre babillant, pialant et rampant jusqu’à moi pour jouer et obtenir l’affection tant souhaitée. Alors, ça me rendait heureux et je souriais un baume au cœur. Sûrement, mon neveu était l’une des personnes qui me faisaient vivre. Il y en avait quelques-unes, oui. Parfois, je les oubliais et étrangement, ces gens faisaient tout pour l’en empêcher.
J’avais ainsi, menti à Nausicaa Harkonnen ou à tout le moins je le fis en partie. Je me sentais fier, mais je n’en avais pas le droit. Sage ? Complètement droit, j’aurais pu sourire quand elle caractérisait mon frère de sage. Devrais-je être réellement fier pour lui donner une réputation de sagesse ? Peut-être. À moins bien sûr que l’auror Nausicaa Harkonnen n’était pas sincère dans ses paroles. Je ne savais pas encore si elle tentait de me manipuler, de gagner ma confiance. Je craignais tant.
Presque trop immobile, j'haussais les épaules quant à des visites de la famille Black au manoir pour ma belle-soeur. Je ne savais pas. Je n'avais ni vu Bellatrix ni Walburga. C'était étrange, mais pas tant que ça en fait. Moi-même, je me peinais de ne plus voir Regulus.
- Depuis la mort de ce tyran, le monde sorcier tourne un peu mieux arguais-je avec la même hypocrisie dont j’avais la crainte. J’espère voir mon neveu vivre dans un monde meilleur, celui-là où la responsabilité de votre département au ministère de la magie n’en sera un que de sécurité.
Je me mordis les lèvres faisant preuve de cette innocence et naïveté dont tout adolescent désirait en ce monde. Je ne savais juste pas si j’étais réellement sincère ou bien, une certaine manipulation continuait à faire vibrer d’un mauvais genre mes membres. Je n'avais jamais aimé Lord Voldemort ni cette force à laquelle la meute de Fenrir Greyback s'en était aller vers lui, moi l'évitant encore et encore, mais pour combien de temps encore ? Stella se levait et venait poser sa tête contre mes cuisses. Je l’a caressais et elle fermait ainsi, les yeux de contentement très certainement plus pour moi que pour elle.
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Nausicaa E. Harkonnen
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Sujet: Re: Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa Sam 7 Sep - 3:01
Parler des enfants te fait toujours sourire, parce que tu les aimes pour leur douceur, leur pureté et évidemment car les enfants sont l'avenir du monde, qu'il soit magique ou pas. Tu n'auras pas le bonheur d'en porter mais ton orphelinat remplace cela et largement, c'est comme si tu avais une grande famille qui ne demandait qu'à recevoir de l'affection et à avoir un peu de chance dans la vie, chance que tu veux bien lui offrir sans hésiter. Car toi même tu as reçu la bonne aide au bon moment, chose qui semblait parfois tant compromise car tu es née-moldue et sans l'intervention du professeur Dumbledore qui souhaitait que tu rejoignes un orphelinat magique afin de devenir étudiante à Poudlard lors de ton passage aux 11 ans, tu n'aurais jamais eu la chance de voir tes pouvoirs se réveiller. Au contraire, tu les aurais sans doute tant refouler, effrayée à l'idée de pouvoir déplacer un verre juste grâce à ta colère ou une joie intense. Et tu veux que les enfants magiques bénéficient de cette chance eux aussi, tout particulièrement ceux qui sont des créatures car ils ont été transformés lors de la guerre par un Greyback fou, lui qui voulait se créer une armée de loup sans plus de considération pour la vie de ses victimes.
« Je l'espère aussi... Nous ne devons pas reproduire nos erreurs car ce sont les enfants qui en payent le prix. » Dis-tu d'une voix soudainement lointaine, alors que tu penses au fait que ton orphelinat a accueilli la majorité de ses pensionnaires lors de la guerre justement, quand tant de mangemorts ont fait des ravages, massacrant des familles entières. Maintenant tu veux faire de ton mieux pour que cela ne se reproduise plus jamais, il y a eut trop de souffrance dans le monde magique et cela n'entraîne que tristesse et haine dans le cœur des générations futures. Ils ne doivent pas demander justice, celle-ci se rend petit à petit maintenant grâce aux aurors et dans quelques années, tout le monde voudra oublier les cicatrices que Voldemort a laissé à votre monde. « Oui je suis d'accord... Mais il y aura d'autres tyrans. » Peut-être pas tout de suite et peut-être même pas de ton vivant mais il y en aura d'autres qui voudront prendre le dessus et gouverner le monde magique, imposer leurs idées nauséabondes en jugeant qui est digne d'étudier la magie et qui devait être oubliétté à jamais. Alors vous devez être prudent pour que cela ne se reproduise plus jamais et que le jour où un de ces mages noirs reviendra alors les sorciers seront prêt à le ou la repousser. Tu hoches la tête à ses mots. « Je crois que je me suis trompée... » Dis-tu avec l'ombre d'un sourire avant de lever les yeux vers lui et de poser ta plume. Tu ne notes plus, c'est un entretien d'égal à égal soudainement. « C'est vous le sage de la famille. Vous parlez comme quelqu'un qui a énormément vécu en très peu de temps... Trop peu pour un garçon de 17 ans. »
Mais il y a une chose que tu ne saurais déchiffrer dans son regard, comme une tristesse ou un voile qui n'est pas de l'hypocrisie, juste comme si il était habitué à ne pas tout dire et que son corps tentait pas tous les moyens de parler à sa place, d'exprimer ce que sa bouche refuse obstinément de formuler devant ceux qui l'approchent. « Et Greyback ? Vient-il au manoir ou savez-vous si il est en lien avec votre frère ? » Ou lui même, car les relations entre Greyback et les Malefoy ne sont pas un secret pour les aurors... Même si personne ne sait expliquer ce qu'ils se trouvent l'un à l'autre. « Je ne cherche pas à vous créer de problèmes, vous savez. Je cherche à comprendre, principalement... Et je n'ai rien contre vous. Mieux encore, je ne souhaite pas vous attirer d'ennuis... Je crois que vous ne le méritez pas. » Là, tu ne peux être plus sincère.
Sujet: Re: Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa Lun 16 Sep - 17:41
Les fautes du père se rapportent au fils
feat Nausicaa E. Harkonnen
Elle avait raison sur ce point. C’étaient toujours les enfants qui en payaient le prix, car quand ils ne perdaient pas l’un de leurs parents ou même les deux, c’étaient eux qui mourraient. Certains pouvaient vivre aussi avec une blessure dont la magie ne pouvait pas corriger telle la cécité, la surdité voire un handicap plus physique encore et visible à la face du monde. Alors, ils étaient ostracisés pour leur différence. Mais cela n’a jamais été leur faute propre. Ils avaient été victimes d’une guerre bâtie entre des humains ne s’entendant pas : comme toujours. Parfois, je me demandais même si des Moldus furent touchés pas nos petites guerres mesquines. Je n’en savais rien. Je n’avais jamais été assez élevé auprès des Mangemorts de Lord Voldemort pour connaître ce qui se tramait au quotidien dans la tête de cet homme et au-delà des frontières. Je n’avais jamais été un Mangemort, plutôt à la solde de Fenrir Greyback et le Lord le savait.
J’étais donc soulagé de sa mort aussi soudaine et bête qu’elle avait été. Je n’avais jamais connu les causes exactes de cette mort. C’était un peu flou. Elle prouvait un moins le point que même si on semblait surpuissant, on pouvait tomber.
Peut-être que je m’étais trop empressé à continuer la conversation. Je n’aurais sans doute pas du élaborer sur l’espoir à imaginer les Aurors comme une force de sécurité seulement. À quelque part lointain en mon esprit, je me faisais un agent de la paix pour éloigner les soupçons qu’on aurait sur moi. Parler de paix supprimait souvent la défiance d’autrui par cette création d'un masque de naïveté, de bonté. Je ne savais juste pas à quel point mes dires me touchaient. Je ne savais pas s’ils étaient sincères, tout simplement. J’hochais la tête au réalisme de Nausicaa Harkonnen, mais ça me donna tout de même un petit pincement au cœur. Je n’étais parfois encore qu’un enfant même si je me refusais de l’avouer. J’avais envie, malgré moi, de croire en l’avenir. J’avais alors baissé la tête caressant Stella entre les yeux, celle-ci se vautrant agréablement contre mes cuisses. Je souriais avant de capter à nouveau ce devoir commencé en métamorphose complexe et portant sur le loup-garou. Un voile fit faner à nouveau mes traits.
J’avais sursauté lorsque j’avais entendu l’Auror parler à nouveau. Elle m’avait surpris me figeant sur place. Ce n’était pas d’entendre qu’elle avait commis une erreur sur la personne de mon frère, mais bien d’être traité de sage dans ses mots. Je me forçais à ne pas faire un geste hormis qu’hocher de la tête avec diligence à ce compliment … J’étais touché alors que mes lèvres osaient même s’ourler en un sourire appréciateur. Avais-je tant besoin de compliments dans ma vie pour tomber dans ceux d’une Auror présente pour enquêter sur mon frère songeais-je, mon esprit aussitôt sur la défensive ? Elle devait me manipuler pour mieux atteindre mon frère. Après tout, je n’étais que le second fils celui par lequel, on tentait d’attaquer le premier. À mes pensées moroses, Stella poussa une légère plainte signe qu’elle détestait me voir dans cet état. Je le savais ayant appris à la connaître. Je la caressais doucement. Je n’arrivais juste pas à croire d’être traité soudainement d’un jeune homme ayant, selon ces paroles, vécu trop pour mon jeune âge. Était-ce vrai ? Ma tare me catégorisait-elle de ces dires ? Moi, je me disais plutôt non-indispensable. Peut-être ses mots seraient vrais que je pensais tâchant d’y croire tel si je le souhaitais, malgré tout au plus profond de moi.
- Greyback ?
Que j’avais lâché plusieurs secondes après sur le compte d’une soudaine peur. J’avais cherché à garder une voix posée, mais évidemment je la savais un peu tremblotante. À mon grand damne. Je me fis alors une force pour observer Nausicaa Harkonnen dans les yeux alors qu’elle m’expliquait n’avoir rien contre moi. Elle cherchait juste à comprendre. Savait-elle songeais-je avec une certaine panique intérieure ? Comment aurait-elle pu être au courant ? Personne ne savait sauf mère, Lucius et Narcissa dorénavant. Ça ne faisait pas longtemps que celle-ci faisait partie de notre famille et désireuse de protéger son fils, m’aurait-elle vendu auprès du ministère de la magie ? J’édifiais donc tout un tas d’hypothèses des plus loufoques aux plus réalistes dans ma tête. Je parlais après un moment de silence et lorsque ma voix réussissait enfin à rester posée.
- C’est de Fenrir Greyback que vous voulez parler n’est-ce pas ? Il est un loup-garou plutôt connu et même sanguinaire si mes informations sont exactes.
Que je déclarais-je d’une voix peut-être un trop grave et franche que j’en aurais voulu de prime abord. Je n’avais pas voulu parler aussi durement, mais alors je ressentais ces émotions angoissantes surgir contre moi : ça avait donc été trop fort. Je trouvai subitement là une idée à m’en sortir grâce au parchemin relatant une partie de ce devoir en métamorphose complexe, celui-là même sur lequel je travaillais avant la venue de l’Auror. Je le pris et le lui passa machinalement sans aucun préavis.
- C’est mon devoir sur la créature du loup-garou que je dois remettre pour le cours de métamorphose complexe commençais-je ainsi, sur un ton plus doux cette fois. Je veux devenir langue-de-plomb pour travailler à des recherches qui amélioreront la vie des gens tel la malédiction du lycanthrope.
J’eus un sourire frôlant alors la fierté et changeant un peu ces émotions perçues en moi sans pour autant éliminer totalement les premières.
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Nausicaa E. Harkonnen
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Sujet: Re: Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa Sam 2 Nov - 22:34
L'entente semble fragile, tellement que tu pourrais jurer voir un fil discret entre vous, prêt à se rompre pour que le jeune homme s'éloigne de toi en quelques secondes, brisant l'instant, brisant la confiance qui se tisse lentement et timidement. Il sourit cependant, discrètement mais assez pour que tu le vois et tu comprends une chose, c'est que ce jeune homme n'est pas si différent de ceux que tu avais à l'orphelinat avec toi. Il est perdu, comme si il portait une tenue trop grande faites de peau, de cheveux et d'un duvet blond typique de ceux de sa famille. Encore un enfant et pourtant déjà le visage d'un jeune homme, bientôt il ressemblera à un adulte mais en aura-t-il le caractère ? L'esprit ? La mentalité ? Ce n'est pas sûr. Les sang-purs grandissent trop vite, c'est même dire que la plupart n'ont pas vraiment d'enfance car on attend trop d'eux dès leur naissance. Trop de perfection, de puissance, de tout ce qui rentre dans le listing trop long des enfants puristes parfait qui peuplent le monde magique. Tu ne comprends pas toujours tout car tu ne traînes pas avec les puristes, ils n'aiment pas ce que tu représentes, ce que tu es. Cependant le peu que tu observes t'assure une chose, c'est que ces enfants ne sont pas toujours heureux malgré le luxe, l'opulence et le pouvoir. Ceux qui sont satisfait sont ceux qui parviennent à adopter les codes et les règles rigides de cette société mais qu'en est-il des autres ? Voilà que la question restera sans réponse, même si tu sais très bien ce que ça veut dire. Pour les autres, il ne reste que la discrétion d'une vie de second, le mariage arrangé sans amour et l'espoir d'être temporairement oublié des parents. Achlys Malefoy te donne l'impression de vouloir se faire oublier par toute la société, en plus de sa famille. Mais toi tu le vois, tu repères cette lueur de bonté dans son regard et si tu ne parviens pas à l'accrocher plus d'une seconde ou deux, tu es certaine qu'elle est là.
Cachée sous un regard fuyant car tu pourrais trop en lire, trop en comprendre juste en le regardant. Et il vaut mieux détourner les yeux pour garder une part de mystère, c'est qu'il en a beaucoup à te cacher tu n'en doutes pas. C'est un Malefoy après tout et dieu sait ce qu'il se passe entre les murs de cette demeure que tu trouves inhospitalière. Mais une lueur s'éveille dans son regard quand tu mentionnes le loup-garou terrible recherché par le ministère et tous les aurors du pays. Greyback, ce simple nom fait frissonner la plupart des sorciers et l'autre partie préfère ne même pas l'entendre, comme si le prononcer risquait de faire venir la créature jusqu'à leur demeure pour leur faire subir les pires outrages. Tu le comprends, l'homme moitié bête est dans le genre effrayant et toi même, si tu n'étais pas si sûre de tes capacités, tu tremblerais en imaginant une seconde être face à lui. « Oui Fenrir Greyback lui même. C'est aussi un proche de votre famille. » Preuve que le ministère en sait assez mais tu n'en dis pas plus, si ce n'est que Greyback est proche d'un certain Lucius car d'après les témoignages, les deux hommes ont fait affaire assez souvent. Assez, du moins, pour que ce soit repéré par des mangemorts arrêtés et ayant livré les leurs pour alléger leur peine.
Soudainement il te passe son devoir, celui sur lequel il travaillait et, tout en lenteur, tu le prends délicatement avant de baisser les yeux sur le devoir en question. Au début tu ne comprends pas, tu te contentes de froncer les sourcils puis finalement tes yeux accrochent l'écriture distinguée et aérienne pour lire des mots. « Le sujet est difficile. Émotionnellement certes mais aussi au niveau de la quantité d'informations. » Dis-tu en lisant quelques phrases puis tu finis par relever les yeux vers lui et poser le devoir entre vous, comme un signe de neutralité, comme une frontière à ne pas dépasser. Veut-il te dire une certaine chose que tu ne comprends pas ? Tu n'en sais rien, quelque chose te murmure à l'oreille que tu n'en sauras pas plus pour aujourd'hui... Car il n'est pas dans les habitudes de ce jeune homme de parler, de trahir les siens. Tu es venue sans trop d'espoir et pourtant... Pourtant tu aurais aimé en savoir plus. « Vous voulez trouver un remède, une solution au mal ? » Que tu demandes avec un air plus apaisé, parce que tu sens qu'une glace se brise entre vous et qu'il est le moment de plonger dans la brèche qu'il ouvre. « Ou simplement faire changer les mentalités ? » Parce que le travail est important dans ce domaine là. D'ailleurs tu reprends aussitôt, ne laissant que peu de place aux réponses.
« Je me souviens de mes études, lorsque je devais rendre des devoirs sur les lycans. A chaque fois et malgré mes recherches, les livres décrivaient ces créatures comme des monstres, des dangers à fuir, comme si leur état était permanent même en dehors de la pleine lune. Alors certes Greyback est un mauvais exemple quand on connaît le caractère violent du bonhomme mais... » Tu soupires, penchant un peu la tête sur le côté. « Je crois que ces ouvrages ont été écrit il y a des siècles par des personnes étroites d'esprit mais qu'en réalité, les loup-garous sont des êtres plus complexes qu'on ne l'imagine. Je pense sincèrement qu'un jour, quelqu'un va prendre le temps de les étudier soigneusement et avec un esprit neutre... Afin de changer la vision que l'on possède de ces malheureux. Vous voulez faire ça ? Vous le pouvez, il ne tient qu'à vous de changer durablement les mentalités. »
Sujet: Re: Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa Lun 11 Nov - 19:47
Les fautes du père se rapportent au fils
feat Nausicaa E. Harkonnen
Savait-elle ? À tout le moins, l’auror répondant au nom de Nausicaa Harkonnen connaissait le lien « d’ami de la famille » entre Fenrir Greyback et la mienne. Ce n’était pas un choix volontaire toutefois. Ce choix avait été fait quelques siècles auparavant lorsque mes ancêtres choisirent de supprimer tous fils en surplus pour laisser la place au premier. C’était un choix rationnel et logique pour éviter toute dispute de succession et dès la transformation en loup-garou, l’enfant était effacé de l’arbre généalogique Malefoy. Bien des fils maudis dans ma famille n’avaient ainsi, même pas survécu au-delà des 17 ans. Il n’y avait que moi et maintenant mon oncle, celui-ci ayant eu assez de ce courage pour fuir le fataliste qui attendait son deuxième fils, Kaiser. C’était un choix rationnel certes, mais il n’en demeurait pas moins et de plus en plus dorénavant j’avais envie de l’en supprimer. Peut-être grâce à la conversation que j’avais eu avec mon cousin. Fuir ? Attaquer ? Plutôt ni l’un ni l’autre parce que j’étais, tout bonnement, incapable de choisir trop couard pour ce faire. Mais elle savait ou s’imaginait des choses. Je ne pus donc pas faire comme si de rien n’était. Oui, dans la crainte de Greyback j’avais légèrement hoché la tête à cette affirmation. M’en cacher aurait été futile.
Je ne savais plus vraiment si détourner l’attention de Nausicaa Harkonnen sur mon devoir en métamorphose complexe avait été une si bonne idée. Je l’avais vu le prendre délicatement entre ses mains comme si le parchemin se déchirerait subitement. Non ! Non, car j’en utilisais un de qualité supérieure.
Mais je ne réagis pas à cela parce que l’émotion puérile semblait à des kilomètres de la nôtre.
- Je me suis beaucoup renseigné dans les livres d’auteurs experts sur la malédiction du loup-garou.
J’avais argué ces mots platement tel si je m’étais senti attaqué face à la quantité d’informations qu’elle avait décelé dans mon devoir: j'avais voulu rétorquer. Elle était perspicace et observatrice ce qui me mis mal à l’aise comme si je serais bientôt percé à jour. Ainsi mal à l’aise, je bougeais un peu sur la chaise sans pour autant rajouter autre chose. Tout mot de trop me percerait à jour et m’amènerait à la mort. Comme si je ne la désirais pas … Je ne savais pas.
Est-ce que je manquerais à ce point aux gens m’entourant ? Parfois, la réponse était oui et d’autres fois non.
- Je veux trouver un remède oui, un antidote ...
Avais-je commencé tout en m’arrêtant aussitôt, ma bouche devenant sèche. Je cherchais mes mots et la manière de bien expliquer mes ambitions sans en révéler l’essence même, la véritable raison pour laquelle je souhaitais devenir langue-de-plomb. Il n’y avait rien d’altruiste dans celle-ci. J’étais un être égoïste après tout. Elle, elle me parla de ses années de scolarité, des cours dans lesquels on lui apprenait que le loup-garou était un monstre et en ramenant le tout à Fenrir Greyback qui l’incarnait parfaitement. Pour montrer ma compréhension à sa cause sans en révéler sur moi, j’hochais de la tête quelques fois durant ce monologue. Étrangement, il allait m’en apprendre beaucoup sur Nausicaa Harkonnen. Elle parlait de sa sincérité à changer les mœurs de la société envers les loups-garous allant même à décrire ceux-ci de plus complexes. Elle proposait un esprit neutre … Moi ? Je ne l’étais pas vraiment, non. J’aimerais croire en son honnêteté pour moi, mais encore une fois, je craignais toute manipulation dans le but d’approcher mon frère. J’aimerais tant croire à sa bonté pour moi, pour la part du loup qui s’y trouvait tapis.
- Si je trouve un antidote, ça va déjà aider à faire changer les mentalités lui répondis-je, cette fois, plus doucement comme si j’eus été apaisé. Je sais que le loup occupe complètement l’esprit de l’humain lors des transformations. Si je pouvais trouver un moyen pour que l’humain l’en contrôle ce serait déjà un début que j’affirmais d’une traite, la main gauche étendue sur la table tel si j’avais été un homme exposant fièrement ses idées envers un superviseur. Est-ce que je peux vous poser une question madame Harkonnen ?
Oui, j’avais une question. C’était cette idée de sincérité dans les propos de mon interlocutrice qui titillait ma curiosité.
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Sujet: Re: Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa
Les fautes du père se rapportent au fils. Achlys & Nausicaa