More than you know ☽ Tyler

S O U N D 

Tyler Griffith était la singulière exception qui confirmait toutes mes règles. Celles que j'avais établies depuis que j'étais enfant, aidée par Emrys mon propre père. Mais, il fallait croire que j'en bousculais un peu mes paradigmes en le fréquentant caché aux yeux de toutes et de tous, -je n'étais pas folle au point de l'afficher à mon bras-, depuis la rentrée de septembre. Avais-je été piquée par la flèche de Cupidon lui-même ou avais-je été plutôt sujette à un sortilège de Confusion ? Aucun des deux. C'était plutôt ce satané Éros, qui s'était invité dans ma psyché, me démontrant par ce biais que le Poufsouffle semblait être un éphèbe plus que désirable.

... et, il l'était. Un peu trop même.

C'était pourquoi, cette réunion des Préfets m'avait paru plus qu'interminable alors qu'elle aurait pu très bien se résumer en un seul plan d'action qui était le suivant : mater les cinquième année comme je pouvais prétendument le faire avec ce scroutt à pétard de Yaxley. Et sa propension manifeste à transgresser les règles imposées dans Poudlard. Lui, même si je me retrouvais souvent face à un cas de conscience par sa seule et unique faute, je n'hésitais pas à le punir pour son arrogance et sa pugnacité à outrepasser les interdits.
Quel sale rat. Lui, qui osait partager mes couleurs sans les honorer, ça me mettait sincèrement dans une rage folle.

Mais, je devais prétendument me calmer, -en oubliant ce tocard de Yaxley- car je comptais bien honorer un certain Jaune et Noir dont je m'étais plaisamment amusée d'en titiller les sens pendant le discours ô combien ennuyant d'Achlys Malefoy.
C'était mon meilleur ami et je l'adorais qu'Hécate m'en soit témoin, mais comme je l'avais pensé quelques temps plus tôt, il ne fallait pas perdre du temps en discussions stériles et agir, tout simplement. Les cinquième année ne nous attendaient généralement pas pour faire des conneries. Ça se saurait.

Ayant attendu au moins une bonne dizaine de minutes après que tout ce petit monde se soit éclipsé chacun de son côté, je prenais un temps certain à rassembler mes affaires. Jetant des œillades quelque peu suggestives au Préfet-en-chef des Poufsouffle tout en remettant sur mon épaule, mon sac de cours.
Un dernier salut d'une main élégante à celui qui partageait ma vie depuis que j'étais en âge de marcher, et juchée sur mes hauts talons, j'avançais de quelques pas dans le couloir menant à un autre appartement isolé.

Là encore, je faisais en sorte d'être discrète. Afin de ne pas me faire remarquer. Parce que ma réputation en prendrait un sacré revers, si mes détracteurs savaient que je n'hésitais pas à une seule seconde à apprécier une promiscuité quelque peu charnelle avec le Griffith qui venait de me rejoindre. Cependant, il me fallait me rendre à l'évidence : j'étais faible face à l'imaginaire de ce corps impeccablement sculpté sous le pull aux couleurs de la Maison dont il était le digne représentant. Un peu à l'image d'Othello, mon cousin. Un second disciple d'Helga que j'appréciais, évidemment.
Et, ça s'arrêtait là.

- Je t'ai manqué, Griffith ? Que je le questionnais à quelques millimètres de ses lèvres, l'un de mes index venant entortiller ses cheveux soyeux. ... en ce qui me concerne ... je dirais un tout petit peu. Un haussement d'épaules mutin, assorti d'un sourire en coin. Jouant à mordiller sa labiale inférieure sans pour autant la capturer.

Parce que fondamentalement, qu'est-ce qui pouvait bien me plaire chez lui ? Mise à part ce corps, que je commençais à effleurer avec une certaine expertise.
C'était peut-être le fait que c'était un jeune homme avec des problèmes qui pouvaient lui écraser la trachée et l'étouffer, un jour prochain ? Parce que c'était ça que j'aimais peut-être un peu trop chez eux : les beaux bruns avec des embarras tels, qu'ils rendaient leurs cas désespérés.

S O U N D 

Déroger à mes principes, ce n'était pas ce que je pouvais apprécier fondamentalement. Ni même prétendre à perdre le contrôle, ça, je l'abhorrais purement et simplement. Devoir lâcher prise, il en était hors de question. Et ça se traduisait généralement chez moi, par tous les aspects de mon existence. Encore plus, quand il s'agissait d'une certaine promiscuité avec mes camarades masculins. Eux, je les choisissais selon l'intérêt du moment. Selon l'envie qui me titillait ou qui s'offrait à moi.
Toujours des Sang-Purs. Avec un nom pour le moins prestigieux dans la société sorcière, parce que j'étais une Gaunt et que je ne valais pas moins.

Sauf aujourd'hui. Sauf depuis Septembre, notamment. Parce que je fricotais sans me priver avec un Sang-Mêlé mais tout en le cachant sciemment au regard de mes comparses. Ceux et celles qui évoluaient avec moi, n'avaient pas besoin de savoir qui je pouvais fréquenter. Ça n'engageait d'ordinaire que moi et la personne qui partageait un peu de son temps avec ma personne. Le reste, je n'en avais strictement rien à faire. Sauf de ma réputation, qui serait certainement mise à mal, si on connaissait l'identité du Poufsouffle que je m'étais empressée de retrouver, sitôt la réunion des Préfets, terminée.

Lui, Tyler de son charmant prénom, en plus d'avoir un corps ô combien désirable avait une tête largement bien faite. Même si, je ne m'intéressais qu'aux Verts et Argent, -enfin ceux qui en valaient la peine bien entendu ; les autres, ils n'étaient décemment que de la bouse d'hippogriffe à mes yeux-, le disciple d'Helga avait su trouver grâce à mes yeux. Mais pour combien de temps ?
J'en étais loin de ces considérations temporelles, alors que je souhaitais jouer ... et lui aussi, visiblement.

Haussant un sourcil quelque peu interrogateur, tout en penchant ma tête rousse sur le côté, je me faisais la réflexion que je pouvais sévir sur la suite des évènements. Mais, si tant est que je le faisais, la punition me serait alors effective et force était de constater que je ne le désirais aucunement. Celui que je voulais, c'était le Griffith et m'en priver n'était pas dans mes prérogatives prochaines.

- Un peu. Répétais-je avec un sourire en coin, consciente que je voulais encore avoir le dernier mot. Et, que je l'aurais de toute manière. ... il me semblait que tu n'étais pas non plus indifférent au message que je te faisais passer lors de cette réunion. Un souffle léger à son oreille. Ose dire le contraire, Griffith. Un mordillement de son lobe, avant qu'il ne parvienne à me faire rire.

... décidément, il était prêt à retarder ce qui allait se produire en plaisantant ainsi ? Eh bien soit, débattons.
Toujours avec un sourire savamment enjôleur, tout en gardant un certain contact avec les mèches si soyeuses de mon interlocuteur, je me plaisais à folâtrer quelque peu avec lui. Faisant mine de lever mes prunelles noisette au plafond, afin de chercher quelques arguments pour le moins intéressants qui seraient débattus sous peu.

- Débriefons ensemble, vu que c'est ce que tu sembles souhaiter. Mes doigts vinrent alors effleurer sa peau à nouveau, sous son pull. Alors que je feignais l'innocence, bien évidemment. ... hum. Les cinquième année, devraient être punis plus sérieusement, comme je l'ai toujours dit. Un silence, alors que mes lèvres pulpeuses se trouvaient à quelques millimètres des siennes, sans pour autant les capturer. ... tout comme ce vil Préfet-en-Chef qui préfère parler plutôt que de passer à l'acte. Et ça, c'est très vilain Tyler. J'eus un petit rire, alors que mes mains douces et élégantes venaient se placer de chaque côté de son visage.

Et, il était plus qu'à mon goût le Jaune et Noir. Me faisant oublier que son sang n'était pas vraiment pur.

- Très très vilain. Je fronçais mon joli nez avec impertinence. Parce que c'est lui, qui devait venir chercher ma bouche. Parce qu'après tout, il m'avait manqué qu'un tout petit peu.

S O U N D 

Est-ce qu'il m'avait manqué, finalement ? Peut-être un peu plus que ce que je pouvais évoquer verbalement, à quelques millimètres de ses lèvres que je n'avais pas encore capturé pour un furieux baiser. Au lieu de ça, je laissais une forme de jeu s'instaurer entre nous. Non pas que j'y étais réfractaire mais je savais qu'au bout d'un moment, je m'en lasserais. Parce que le fait d'attirer l'attention du Préfet-en-Chef des Poufsouffle lors de cette réunion où nous avions tous deux été contraints d'assister, devait au moins se solder par du bon temps à passer ensemble, non ?

C'était ce que je pensais allègrement malgré le fait qu'il poussait le vice sciemment et que, pour ne pas lui laisser la chance d'avoir le dernier mot, -par Hécate que je détestais laisser aux autres de toute manière-, je renchérissais. Et ce, avec un certain plaisir. Mais, force était de constater qu'il avait un certain répondant qui parvenait à me plaire. Moi, qui avais toujours cru que les Poufsouffle étaient des simples d'esprit, -je ne comptais pas Othello là-dedans évidemment-, je devais alors avouer que j'étais en mesure d'apprécier la joute quelque peu verbale qui s'initiait avec le Jaune et Noir.

Et oui, peut-être qu'il m'avait manqué un petit peu plus que ce que j'énonçais au préalable. Mais ça, par pure fierté et par réel esprit de contradiction, je ne le mentionnais aucunement. Continuant de titiller les sens aguerris du Griffith avec une forme de volupté. Restant courtoise et dans une forme de bienséance, -je m'en mordais les lèvres tant j'étais impatiente-, parce que nous étions encore dans le couloir. Avec une probabilité tout de même assez conséquente, de nous faire surprendre, si jamais.
Cette idée, me rendait quelque peu frileuse toutefois.

Or Tyler, il savait aisément raviver le désir naissant. Et laisser quelque peu de côté ces considérations, qui pourtant n'étaient pas à prendre à la légère.

- Un petit peu. C'est amplement suffisant non ? Pour ce qui va suivre ... Je laissais ma phrase quelque peu en suspens. Me mordant les labiales, avec un vif intérêt.

Celui-ci augmentant d'autant plus, lorsqu'il en vint à poser une interrogation qui me fit frémir d'extase. Le punir ? Lui ? L'idée était sensiblement provocante. Et stimulante. Augmentée par quelques saynètes bien peu chastes à son envers, qui me firent bien évidemment sourire. Et lui répondre avec un timbre de voix plus que suave suite à cette singulière provocation :

- J'avais eu dans l'idée de te priver de la suite. Mais ... si j'optais pour ce choix, ce serait me priver moi aussi. Et ça, je n'en ai pas vraiment envie. L'une de mes mains quittant son visage, pour que l'un de mes index impeccablement manucuré puisse se placer sur son nez et le tapoter. ... en revanche, j'ai clairement une petite idée pour te punir. Un froncement de mon joli nez avant de poursuivre. ... mais je ne dévoilerais mon plan machiavélique, qu'à l'intérieur.

Mon regard noisette quant à lui, restait rivé au sien. Alors que mes lèvres elles, venaient capturer les siennes, dans un furieux baiser. Mes deux mains, s'étant alors placées dans sa nuque, dont j'en effleurais la peau.
Et tout en m'avouant implicitement que cette fois-ci, j'avais perdu la bataille. Uniquement cette fois-ci. Les autres fois, c'était Tyler qui avait succombé en premier, nullement moi. Heureusement.

S O U N D 

Jouer avec le Poufsouffle, j'y prends un certain plaisir. Surtout quand celui-ci s'avère être aussi mignon. Certes, je pourrais aisément certifier qu'il y avait quelques gabarits pour le moins identiques au sein de même de Poudlard,  et qui seraient susceptibles de m'intéresser aussi, mais à croire que c'était le Sang-Mêlé qui avait remporté mon attention. Lui, ça n'était assurément pas pour lui déplaire. Et moi non plus, de toute manière. Puis, ça faisait depuis la rentrée de septembre que l'on se côtoyait ...
... à croire que je ne m'en étais pas encore lassée.

Ça tenait à quoi d'ailleurs ? Sûrement pas qu'à une enveloppe physique, bien que c'était de ça qu'il s'agissait au tout début. Parce qu'à l'entame de ce que certains et certaines qualifierait de relation, -mais pas moi-, je n'y avais entraperçu que le potentiel physique du jeune homme. Ne pensant aucunement qu'un Jaune et Noir pouvait occulter une aussi belle musculature sous son uniforme. Force était de constater, que je m'étais bien fourvoyée sur le sujet.
Mais, le Préfet-en-Chef, il n'était pas cantonné qu'à ça. Qu'à sa silhouette avantageuse, notamment. Il m'arrivait d'échanger des propos en sa compagnie.

Et, malgré moi et tout ce que je pouvais en dire : j'appréciais de le faire. Hormis ce qu'il advenait de nous deux quand on se retrouvait dans la même pièce à l'écart des autres. Comme en ce moment. Comme quand Tyler, jouait à faire l'innocent. Ce qui me faisait immanquablement rire, une main élégante positionnée devant mes lèvres pulpeuses.

- Je crois que tu le sais très bien Griffith. Qu'il ne se fiche pas de moi, car il sait tout autant que moi ... que l'on ne termine pas nécessairement habillés. En particulier quand on s'est cherchés de la sorte et quand ça concerne son appartement. ... surprise. Un haussement d'épaules mutin, après cette petite victoire que je venais de lui concéder. Un baiser sauvage, parce que j'avais craqué.

Avant de pénétrer dans son sanctuaire, je toisais mon interlocuteur de mes iris noisette, un sourire qui n'était pas feint sur mes labiales charnues. Non sans donner un mouvement à mes longues mèches rousses, qui étaient encore retenues dans un nœud à la même couleur que cette Maison que je prédilectionnais tout particulièrement. La mienne était la meilleure, mais là encore, je devais y reconnaître quelques exceptions. Le disciple d'Helga, que je venais de dépasser pour aller m'asseoir avec élégance sur son lit. Jambes croisées.

Tapotant la place vacante à côté de ma personne, pour qu'il puisse prendre place. Tout en posant un index sous mon menton dans une moue qui traduisait une forme d'innocence qui pourtant, tout en me connaissant, était plus qu'inexistante :

- Où en étions-nous ? Tu pourrais me rafraîchir la mémoire ? Mes prunelles noisette pétillaient d'impertinence, assorties à ce même sourire que je pouvais avoir en cet instant. ... la réunion, non ? Je ne crois pas qu'on ait terminé de débattre là-dessus. Évidemment, que je venais de poser mes mains sur ses cuisses.

Comment pouvait-il en être autrement à ce stade ?

S O U N D 

Cela faisait depuis près de trois mois que l'on se retrouvait assez souvent avec le Poufsouffle. Sans que cela soit acté à la face du monde. Parce que je n'avais pas envie que cela se sache mais surtout parce que cela entachait grandement mes valeurs de puriste. Si la Maison ne faisait peut-être pas le Sorcier, -et de cela je n'en étais pas encore bien convaincue-, le sang quant à lui était une condition pleine et entière, à laquelle je ne pouvais décemment me soustraire.
La preuve en était mes anciennes accointances. Ceux avec qui, je m'adonnais aux mêmes activités qu'avec le Griffith. Ils avaient tous été d'un sang exceptionnellement pur, mise à part lui.

Lui, que je préférais largement occulter. Le cloisonner dans une espèce de relation qui l'étoufferait certainement à un moment donné. Pour l'instant, il n'en disait rien. Ne se plaignant aucunement de cet état de fait. Parce que j'avais été très claire à ce propos et que mon opinion ne se modifierait pas à ce sujet. Or, je l'attendais tout de même cette discussion où il osera me questionner sur ce qu'il se trouve être pour ma personne. Et, que je le ferais taire par un baiser. Car, il n'a nullement besoin de le savoir. Ne le sachant pas moi-même de toute manière.

Néanmoins, je lui ai concédé la victoire d'une bataille mais pas le moins du monde la guerre. J'avais un égo assez important et ce dernier n'aimait pas être érodé. Mais, les lèvres du Jaune et Noir étaient bien trop tentantes pour que je n'y pose pas les miennes. Alors, j'avais cédé. Je m'étais laissée aller à cette envie quelque peu primale de le retrouver. Après tout, c'était souvent ce qui pouvait m'animer quand je le contemplais dans les couloirs.
Là aussi, je ne m'interrogeais pas plus. Ça n'en valait pas la peine. Car, je prenais ce qui me revenait de droit et advienne que pourra.

Comme mes mains sur ses cuisses musclées qui étaient les prémices à plus. Cuisses, que j'effleurais du bout de mes ongles, au-dessus du tissu de son pantalon. Parce que, malheureusement pour moi, mon interlocuteur était encore un peu trop habillé à mon goût. Mais, j'avais décidé que jouer serait une entame divertissante à nos retrouvailles charnelles. Alors ... étant donné qu'il y était réceptif, je n'allais pas m'en priver.

- Je sévirais avec ceux de ma propre Maison, bien évidemment. Que je venais souffler à son oreille, tout en la mordillant. ... certains Serpentard, sont de très mauvais garçons. Instinctivement, je pensais à Yaxley. Qui avait toujours le chic pour gâcher un instant charmant. ... mais, je connais des Poufsouffle de septième année, qui mériteraient une petite mise au point. Mes mains, toujours posées sur ses cuisses, remontaient dangereusement. Mais, pour plus de frustration, je m'arrêtais dans ce mouvement.

Un haussement d'épaules pour le moins mutin. Tandis que mes iris noisette eux, pétillaient d'une impertinence folle :

- Et, qu'aimerais-tu mettre en place pour faire plus de rondes le soir ? Le demander à Achlys ? Il soutiendrait ce projet, certainement. Heureusement que mon meilleur ami n'était pas au courant de mon incartade. Qu'en penserait-il sinon ? Je préférais ne pas l'imaginer.

S O U N D 

Je mettais tout en œuvre depuis quelques mois maintenant, pour cacher le Griffith aux regards de toutes et de tous. Personne n'avait besoin de savoir que nous entretenions une forme de relation, -si tant est que cela en soit véritablement une-. Parce que je n'optais pas pour être aperçus en public et encore moins dans ce cercle d'accointances que je pouvais avoir. Le Poufsouffle était certes charmant mais demeurait un plaisir plus que coupable, qui, me connaissant ne serait bel et bien qu'éphémère.
Même si, visiblement, cela durait un peu plus que je ne l'aurais initialement pensé.

Peut-être, était-ce dû au fait pur et simple que je ne côtoyais personne en ce moment ? Ou bien parce qu'Emrys Gaunt, mon très cher père, n'avait pas encore usé de son réseau au sein du Ministère de la Magie, pour me trouver un fiancé. Chose, qu'évidemment, je dénigrerais. Faisant en sorte de refuser tous les prétendants, si par malheur, il m'en présentait. Pour l'instant, je n'avais pas ce problème à régler, occupée à bousculer les sens du Préfet-en-Chef des Jaune et Noir, qui, je le savais ... n'était aucunement insensible à mon charme.

Si je me fiais à ces quelques expressions exquises, qu'il était en train de me prodiguer.

- Des pauvres âmes problématiques pour lesquelles, il faut sévir. Ne pus-je m'empêcher de rétorquer, mes lèvres pleines toujours occupées à octroyer une délicieuse torture à son lobe. ... évidemment, je ne peux nier qu'il en provient même de ma propre Maison. Maison à laquelle, j'étais décidément attachée. Et d'où provenaient alors mes anciens amants. Et pourtant ... qu'Hécate m'en soit témoin, il y en avait bien qui étaient issus des Vert et Argent qui étaient ô combien problématiques.

Ces mêmes cinquième années, qui donnaient du fil à retordre à bon nombre de nos professeurs. Ça ferait un moment, idéalement, que j'en aurais pris plusieurs pour taper sur les autres. Et ce, toutes Maisons confondues.
Le pire étant Yaxley, même s'il n'était plus un cinquième année, il demeurait incontrôlable avec ses envies de défier l'autorité à laquelle, il était obligé de se soumettre. Comme tout le monde ici.

Au diable Achlys ! J'étais bien malgré moi, focalisée sur ce sale rat de Yaxley qui me faisait bouillir l'âme et le cœur.

- Si Yaxley était encore en cinquième année, je prendrais un malin plaisir pour être encore plus rude avec lui. Même si je le suis déjà. Mais ... je le prendrais tellement pour taper sur l'un ou l'une des cinquième années. Métaphoriquement parlant, bien évidemment. Je n'avais pas envie de perdre mon statut privilégié de Préfète. ... mais ils comprendraient que leurs conneries, ce serait fini. Voilà que je me redressais subitement, oubliant momentanément cet instant. ... Yaxley, je lui ferais foirer ses BUSE à ce sale scroutt à pétard. Mais, je suis presque déçue qu'il ne fasse plus partie de cette équipe d'élèves à redresser !

Un regard noisette en direction de Tyler. Et nul regret quant à la mention de cette sale enflure qui portait haut et court, les couleurs de l'un de mes ancêtres.
De là, à ce que cela enchante mon interlocuteur, j'étais certaine d'être loin du compte. Mais, je n'en avais strictement rien à faire. Ça devait s'échapper d'entre mes labiales charnues, ça l'a été. Point barre.

S O U N D 

À force de passer du bon temps avec le Préfet-en-Chef des Poufsouffle, je ne pouvais nier que je commençais à connaître ses points faibles, un peu trop aisément. Tout comme, -malheureusement-, il en venait à se rendre compte des miens avec une facilité un brin trop déconcertante. Bien que cela ne fut aucunement pour me déplaire, j'en éprouvais tout de même une forme de 'fragilité', que je n'appréciais pour autant pas être dévoilée.
S'offrir à l'autre, était toujours une forme de faiblesse que j'aimais doubler par une maîtrise de l'acte charnel en lui-même. Ne laissant jamais l'autre prendre le dessus. Autant au sens propre qu'au figuré, ceci étant dit.

Et le Griffith ne faisait clairement pas exception. Bien au contraire. Tout comme ceux avant lui et ceux qui seraient après lui. Parce que c'était ainsi que je fonctionnais, ne modifiant nullement mon état d'esprit même si j'étais satisfaite des réactions sensibles que je lui prodiguais.
Ma petite parenthèse bienvenue était plus que charmante jusqu'à ce que cette dernière s'évapore lorsque je me mis à mentionner le nom d'un certain tocard. Ou plutôt de rebondir sur cette discussions que nous avions eu entre Préfets concernant les cinquième années et leurs déboires plus qu'affligeants. J'avais juste énoncé un fait des plus pragmatiques : heureusement que Yaxley ne faisait plus partie de cette classe problématique, sinon je l'aurais démoli, lui et sa satané arrogance.

... alors pourquoi, se payait-il toujours le luxe de tout gâcher ? Même les moments de grâce ?
Parce qu'il était définitivement hors de question que j'en vienne à conscientiser que j'avais parlé de lui en premier. Hors. De. Question. Il s'était invité dans la discussion comme un indésirable et voilà que je me retrouvais à rendre des comptes à mon amant, à son sujet en plus. Quelle connerie, décidément. Car en plus, je ne savais pas par où commencer, tant le sujet Yaxley était tout aussi vaste de griefs que de haine amplement mérités, en l'occurrence.
Sa tête de petit con, ne m'était pas revenue depuis la Cérémonie de Répartition, c'était dire.

- Hum. Je fixais mon interlocuteur de mon regard noisette sans ciller. ... si tu tiens tant à le savoir, Griffith. Un silence, avant de poursuivre sur ma lancée : ... ce sale rat, je ne le supporte pas depuis sa Cérémonie de Répartition. Notamment, parce que sa famille entâche le prestige des vingt-huit sacrées avec ses erreurs passées. Qu'il se donne tout les droits pour tenter de redorer une prestance perdue voire enterrée. Les points qu'il fait perdre à ma Maison, sont légion et ça n'a pas l'air de le déranger outre mesure. Son air de je m'en-foutiste, je l'exècre. Tant et si bien que je n'hésite pas à lui foutre mon poing dans le nez. L'Ire, je la sentais affluer. Surtout quand Yaxley était mentionné. ... il m'a pris ma place au poste de Batteur. Celle, que je convoitais. Et ça, ce fut l'apothéose. C'est pour ça que je le hais. Que je le déteste au plus haut point et s'il pouvait s'arrêter de respirer dans l'immédiat, je lui en serais plus que reconnaissante !

Envolées les envies du Jaune et Noir, parce que j'étais remontée comme un Retourneur de Temps quand il s'agissait de ce scroutt à pétard de Vert et Argent, qui était encore trop présent dans les couloirs de Poudlard, à mon goût !

S O U N D 

Généralement, quand le sujet du Yaxley était abordé, je perdais toute notion de discernement. Aveuglée par une Ire sourde et totalement dévastatrice qui me donnait toujours envie de le faire payer pour cet affront qu'il occasionnait à la fois aux Serpentard mais aussi à cette congrégation de ce sang pourtant pur que singulièrement, nous partagions. En cela, cela était déjà fastidieux pour moi de le reconnaître. Parce que s'il possédait les mêmes couleurs que ma personne, c'était bien pour une raison. Raison, que je ne parvenais pourtant pas à intégrer. Même s'il était connu à travers le tout Poudlard et tous ceux et celles qui en avaient foulé les pierres, que le Choixpeau ne se fourvoyait jamais.

Alors, pourquoi, seul ce tocard parvenait à me mettre dans de tels états ? Pourquoi, se permettait-il d'obnubiler un peu trop mes pensées, jusqu'à ce qu'il en devienne un brin trop intrusif ?
Comme ici. Comme maintenant. Parce que ce que nous n'allions pas tarder de partager avec le Poufsouffle avait été mis sciemment de côté par la mention du Vert et Argent. Où il m'avait fallu expliciter tout ce ressentiment que je pouvais désormais avoir envers lui. Ajouté à cela, son envie de faire partie de l'équipe de Quidditch, à ce même poste que je souhaitais. Et ... je n'avais pas l'impression que mon interlocuteur comprenait la portée de mes accusations.

Pire, cela lui passait au-dessus de la tête ?! En tentant de défendre de sale con de Yaxley ?! C'était bien de ça, dont il était question présentement ?
Fronçant lentement mes sourcils et mon joli nez, j'eus néanmoins une moue pour le moins dédaigneuse aux propos de mon vis-à-vis. Pourquoi s'évertuer à tenter de minimiser la bouse que pouvait être Yaxley ? Il était fautif, pour TOUT. Et cela était bien une pensée inhérente aux descendants d'Helga que je venais d'entendre et qui me donnait peut-être, un peu la nausée.

... surtout que, je n'étais pas foncièrement comprise. Et, que j'avais bien évidemment oublié ce que nous nous apprêtions à faire précédemment. Ce n'était plus à l'ordre du jour et il me faudrait certains arguments du Griffith plaidant en sa faveur, pour en venir à reconsidérer cette option, et honnêtement, ce n'était pas gagné. Bien au contraire.

- Il est fautif pour tout. Et, tu t'en rendrais compte s'il partageait tes couleurs. Tu ne me ressortirais pas le même discours. Un silence, alors que je tentais tant bien que mal de me maîtriser. N'ayant qu'une seule envie : aller péter le nez ou les rotules du principal sujet de discorde que nous avons en ce moment. ... vouloir prétendre au même poste que moi au Quidditch, n'est pas un argument assez viable pour en venir à le détester, selon toi ? C'est bien cela, que tu oses énoncer ? Mon regard noisette était devenu plus sombre, alors que je claquais ma langue contre mon palais, dans un agacement non feint. Tu t'es fait déjà l'avocat du Diable, en le défendant comme tu l'as fait. Et non, je n'ai pas envie de penser à quelque chose de plus agréable.

Nullement pour l'instant, du moins. Tandis que dans un soupir, je laissais mon dos rencontrer le matelas de son lit, dans un bruit sourd. Tout en me massant les tempes pour chasser cet indésirable qu'était Yaxley et sa propension manifeste à me faire sortir de mes gonds bien trop rapidement. Ou du moins, essayer.

S O U N D 

Yaxley, était un sujet de discorde qui fonctionnait généralement à chaque fois. Peut-être, m'en apercevais-je ? Ou peut-être pas ? Mais, dès lors qu'il était mentionné quelque part, je perdais rapidement le restant de ma patience. Certes, cette dernière n'étant pas très élevée au demeurant, elle disparaissait totalement à la simple mention du Serpentard. Qui, avait eu de ce fait l'outrecuidance de partager des couleurs si semblables aux miennes. Et ça, déjà, ça me faisait sortir de mes gonds sans que je ne me l'explique réellement.
Ma mère, elle, avait bien une idée sur la question. Mais rien que d'y penser, cela me donnait la nausée. Un haut-le-coeur si puissant, qu'il m'était délicat de réfréner.

Ma très chère mère Alanah, voyait dans cette haine que j'éprouvais pour ce sale rat de Yaxley, autre chose. Un autre sentiment, qui selon elle, était bien occulté par toute cette dépréciation que je pouvais lui octroyer mais qui somme toute, était bel et bien présent, pour être énoncé.
À croire qu'il était détestable pour chaque pan de mon existence ! Qu'il gâchait tout en permanence ! Ou, c'était peut-être moi, qui faisait en sorte de le prendre comme motivation, à cet état de fait ?
Hors de question, de l'innocenter. Il était fautif. En tout.

Les points perdus pour la fierté de notre Maison commune, le poste de Batteur que je n'avais pas obtenu. Tout ceci, à cause d'une chute quelque peu fortuite dont j'étais sûre et certaine qu'il y était pour quelque chose. Il me fallait encore des preuves. Parce qu'il m'était à ce jour, encore impossible de croire à une quelconque incompétence et anxiété venant de mon propre chef, lors des sélections de Quidditch.
Oui. Tout était de la faute de ce scroutt à pétard de Yaxley.

- Enfin une parole sensée, Griffith. Malgré cet encouragement quelque peu froid, -comme à mon habitude lorsque j'étais courroucée-, je n'avais toujours pas envie de me laisser divaguer à quelque chose de plus plaisant et de plus approprié pour me détendre. ... il l'a fait exprès. Tout est malheureusement trop bien réfléchi chez lui, pour que cela soit fait sous le coup de l'instantané. Est-ce que je le connaissais assez bien, pour certifier cela ? Pas vraiment. Mais, c'était ce que j'avais pu observer à son contact, néanmoins.

Et, quel contact par Hécate !
Offrant une trêve bienvenue à mon inconscient en y chassant le Vert et Argent, je sentis les lèvres du Jaune et Noir, venir se poser délicatement sur ma peau. Et ce geste, il eut le loisir d'apaiser quelque peu cette Ire vengeresse que je ne destinais qu'à un seul et unique camarade Serpentard.
Avec un léger sourire, -survenu à l'entente de ces excuses somme toute parfaitement exécutées-, je vins me placer face à lui. Face au Préfet-en-Chef. Faisant en sorte d'enrouler mes jambes aux siennes.

- Les excuses sont acceptées. Elles te rendent, encore plus mignon. Un froncement de mon nez plus que taquin, alors que mes iris noisette avaient repris de leur éclat malicieux. Ainsi que mes mains douces et délicates qui ne souhaitaient pas être en reste, car déjà présentes dans le sous-vêtement de mon interlocuteur. Feignant l'innocence démesurée.

S O U N D 

Le Serpentard était comme un poison insidieux qui s'insinuait généralement dans mes veines et qui ne s'échappait jamais vraiment. Il était une forme de némésis, ô combien détestable. Mais qui, étrangement, faisait en sorte de me faire me dépasser toujours plus afin de lui pourrir encore plus, le restant de son existence. C'était comme, si je l'avais toujours désiré et que mon cœur l'avait somme toute choisi. D'un an, mon cadet, j'avais décidé qu'il serait ce Vert et Argent que je haïrais. Quitte, à en gâcher certains instants de ma propre existence lorsqu'il se rappelait si justement à moi, sans que je ne l'y invite, ce faisant.
Après tout, cela ne m'étonnait aucunement. Venant de sa part à lui.

Maintenant, que j'avais lâché tout mon fiel concernant ce tocard et ce qu'il en avait fait de ma propre vie : à savoir récupérer ce poste au Quidditch que je convoitais tant et pour lequel, j'étais douée, je me reconcentrais alors sur le Préfet-en-Chef des Poufsouffle. Qui, ne possédait pas le même caractère que ma personne, car il me semblait pour le moins conciliant et ce à même d'apprécier certaines enflures déambulant dans le Château séculaire. Était-il ce genre de personnes, à pardonner aisément ? À tendre l'autre joue, pour tenter ne serait-ce qu'une once de diplomatie dans une querelle qui ne verrait pas de finitude ?

Cela me débectait. Car, je n'étais pas ainsi. Je n'avais pas été élevée dans ces circonstances où il fallait apaiser certaines tensions pour y entrevoir des solutions.
J'étais de celles, qui jetaient de l'huile sur le feu, comme présentement. Lorsque mes mains se faisaient exploratrices et baladeuses, en réponse aux caresses et aux baisers de Tyler qui évoluaient alors sur ma peau quelque peu réceptive. Et, je devais bel et bien admettre que cela me détendait, propulsant le Yaxley et son agaçant comportement, loin de mes considérations.
Par Hécate, enfin !

- Tu aurais pu continuer. Je ne t'aurais clairement pas empêché. Concernant ses excuses, il aurait pu très bien les poursuivre, car cela m'aurait enchantée. En témoignait mon regard noisette pétillant de malice et mon sourire quelque peu enjôleur.

Détaillant mon amant, sans m'en priver pour autant, je profitais de ma main libre, -l'autre étant quelque peu occupée ailleurs-, pour effleurer les mèches quelque peu bouclées de mon interlocuteur. Me rendant compte, par ce geste tendre et doucereux, qu'elles étaient pour le moins soyeuses. Et que celui qui les arborait avec une certaine fierté, était de ce fait, réellement mignon.
En plus de bien baiser, ceci étant dit. Même si, je ne m'exprimais pas clairement à ce propos, le Jaune et Noir devait idéalement s'en douter.

- ... je continue ? Ou, tu veux passer aux choses sérieuses ? Car nous avons bien trop perdu de temps ? Cela était l'entière vérité. Au vu des baisers brûlants et des caresses pressantes qui commençaient à poindre sur le corps musculeux du jeune homme qui ne demandait qu'à être mis à nu. Et ce, dans tous les sens du terme.

S O U N D 

Dès que Yaxley était mentionné dans l'une ou l'autre des discussions, il ne me fallait pas longtemps, pour que j'explose, normalement. Mon cadet, avait toujours eu le loisir et même l'aptitude, de me faire sortir de mes gonds aisément. Et ce, depuis un moment déjà. Depuis que le Choixpeau avait décidé que ce sale rat fasse partie des Serpents, à mon grand désarroi, notamment. Alors, je le haïssais depuis qu'il avait foulé les pierres du Château séculaire, sa réputation n'étant pas au beau fixe. Et, ce scroutt à pétard l'entretenait sans s'en priver. Faisant aussi en sorte que je lui retire des points que nous devions alors, nous les autres Verts et Argent, récupérer.
Oui, Yaxley était un scroutt à pétard récidiviste qui adorait défier l'autorité.

Pourquoi, y pensais-je encore ? Alors que Griffith avait présenté ses excuses et que je les avais toutes acceptées, sans nulle exception. Alors ... pourquoi est-ce que ce satané rat s'imprimait toujours dans mon esprit, quand il n'y était aucunement invité ? Gâchant tout ce qui était en sa possibilité pour me mener une vie exécrable ? Mais, je le lui rendais pour la forme, depuis qu'il m'avait soufflé le poste de Batteur dans cette sélection où il avait de ce fait, triomphé.
Fronçant mes sourcils, je devais paraître bien moins enjouée d'il y a de cela quelques minutes. Tandis que mes doigts quelque peu charmeurs s'aventuraient sur la peau du Poufsouffle. Et, que je n'hésitais pas à le faire frissonner.

Passer aux choses sérieuses ? Évidemment, je l'aurais souhaité. Si et seulement si, mon âme n'avait pas été autant sclérosée par ... cet immondice. Je n'avais plus la tête à quoi que ce soit. Même quand je me faisais agréablement déshabiller par mon interlocuteur, l'envie n'y était plus. Supplantée par ce quelque chose d'autre, que je n'arrivais pas à m'expliquer. Ou, que je préférais plutôt oublier mais qui était ma foi, encore bien trop présent à mon humble avis.
Répondant distraitement à ce baiser pourtant fougueux que Tyler venait de sciemment m'octroyer, je récupérais mon chemiser et ma jupe. Tout comme le nœud qui avait retenu mes longues mèches rousses, l'espace de quelques instants. Comme celui de la réunion.

- Merci. Mais, je crois que ... je t'enverrais un hibou le moment opportun. Il n'allait certainement pas comprendre le revirement de situation le Sang-Mêlé. Surtout que c'était lié à un geste tabou que bien évidemment, je n'avais pas souhaité ébruiter.

À personne. Mais, je devrais retrouver le principal concerné et son aptitude à me faire imploser.
Ce serait un juste retour des choses, dont je n'allais certainement pas me priver, ce faisant.
Or ici, je gardais mes affaires en main, privilégiant la sortie à toute forme de potentielle de discussion.