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 Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]

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Edwige Archeron
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MessageSujet: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyJeu 11 Juil - 11:03



Toi et moi, nous sommes un.

Vérifiant qu’elle a tout ce qui lui faut, Edwige s’observe une dernière fois dans le miroir. Sa main se passe à travers ses mèches, histoire de ne pas avoir l’air de sortir du lit, avant qu’elle n’avale sa tisane à base d’herbes. Cela devrait l’aider à apaiser le début de ses douleurs. Parce qu’il est hors de question que la Serpentard annule sa journée. Elle a prévu de retrouver son meilleur ami et elle compte bien profiter à fond à ses côtés. Lissant son pull beige, elle enfile sa paire de chaussures, glisse une écharpe autour de son cou, avant d’attraper son sac et de quitter le dortoir. Elle a tout prévu, alors que cela fait bien trop longtemps à ses yeux qu’elle n’a pas passé un moment avec Charlie. Et il lui manque terriblement. C’est difficile pour elle de ne plus l’avoir à Poudlard, alors qu’il est parti peu de temps avant Emrys et Cardan. Heureusement que Caleb est toujours là, tout comme Amycus, Tyler, Nate et Zooey, sa meilleure amie. Elle sait qu’elle peut compter sur eux au quotidien. Certains sont au courant de sa maladie et d’autres non. Comme Emrys par exemple … Elle espère vraiment que les autres enseignants ont oublié de le prévenir, alors qu’elle ne veut pas qu’il soit au courant de sa situation. Jamais Edwige ne veut voir de la pitié dans ses yeux. Mais ce n’est pas le moment de penser à son enseignant, alors que si elle continue, elle va perdre son sourire à l’idée qu’il ne se souvient pas du baiser qu’ils ont échangé.

Quittant rapidement Poudlard pour Pré-au-Lard, la jeune-femme arrive alors que le ciel est maussade. Mais ça ne les empêchera pas de passer une agréable journée malgré tout. Marchant dans les rues qu’elle connaît, la Serpentard observe les devantures des boutiques. Elle est un peu en avance, comme d’habitude, aussi, elle entre dans une alors qu’un article a attiré son attention. Parcourant les rayons, elle finit par trouver ce qu’elle cherche. L’attrapant, elle va payer, discuter rapidement avec la vendeuse qui est fort sympathique. Puis Edwige ressort de la boutique, mettant son nouvel achat dans son sac. Elle ne devra rien oublier ! Soudain, elle repère au loin la silhouette de son meilleur ami. Un immense sourire se dessine sur ses lèvres, alors qu’elle accélère le pas pour venir lui sauter dans les bras. « LILIIIIIIIIIIIIIII ! » Elle se moque qu’on puisse les entendre. Elle l’a toujours embêté à l’appeler comme ça, et ce n’est pas comme si elle avait l’intention d’arrêter. Se serrant contre lui pendant quelques secondes supplémentaires, Edwige vient à embrasser sa joue avant de le relâcher. « Comme tu m’as manqué ! Ça fait trop longtemps qu’on s’est pas vus ! » Ce n’est pas un reproche, alors qu’ils ont tous deux des choses à faire. Mais cela ne l’empêche pas de lui dire, alors qu’elle aurait aimé le voir beaucoup plus souvent. Elle vient malgré tout à glisser son bras autour de sa taille, se serrant contre lui. « Comment tu vas ? J’ai tellement de choses à te raconter, tu n’imagines même pas ! » La Serpentard se met à rire et pourtant, ce n’est que la vérité.

 

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Charlie Croupton
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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyVen 12 Juil - 9:25



Toi et moi, nous sommes un.

Ça faisait un petit temps maintenant que j'avais quitté Poudlard et cette Maison, que j'affectionnais tant. Un foyer, qui était bien plus chaleureux de celui qui m'avait vu grandir. Et, ça m'avait peut-être même fait un petit pincement au cœur de laisser en arrière, tous ces Serpentard que j'appréciais. Dont une en particulier. Elle, celle dont je parlais, c'était Edwige. L'une de mes cadettes mais celle qui m'importait peut-être le plus au monde. Même si, ordinairement, je ne faisais jamais de hiérarchisation dans mes accointances.
Or, pour elle, la donne était sensiblement différente.

Et justement, j'en profitais d'une pause dans les entraînements de mon équipe de Quidditch pro', pour prétendre la revoir. L'occasion étant sensiblement parfaite et je n'allais certainement pas m'en priver. Cette journée, elle lui était pleinement dédiée et je me retrouverais sûrement à être son obligé. Là encore, ça me dérangeait pas vraiment. Pas du tout même.
Avec mon sourire de renard, je replaçais mes mèches sombres dans un mouvement rapide, enfilant mon long manteau noir. Pour m'emparer ensuite de mon sac à dos vert kaki et d'opter pour transplaner à l'abri des regards.

Les lèvres toujours sublimées par l'un de mes petits sourires en coin, j'avais attérri dans les ruelles de Pré-au-Lard, endroit qui était alors notre lieu de rendez-vous à la Vert et Argent et à moi. Mon regard sombre, quant à lui, se posait sur la pléthore de vitrines et sur les quelques accessoires mis en valeur. Jusqu'à ce que-

... jusqu'à ce que je vis apparaître dans mon champ de vision, une tornade aux cheveux clairs. Ce qui me fit immanquablement rire aux éclats, ayant à peine le temps d'ouvrir mes bras pour réceptionner la si jolie Edwige. Mon rire s'étant immanquablement intensifié à l'entente de ce surnom qu'elle m'avait affublé durant le temps de Poudlard et dont elle m'affublerait toujours, visiblement. Ici aussi, c'était clairement pas pour me déplaire.

- Edwiiiiige ! J'accentuais encore dans un rire, l'une des voyelles de son prénom. Me penchant, au moment même où je sentis ses lèvres se poser sur ma joue, en guise de salutations. ... alors pour ça, je peux pas te contredire, tu sais. Un petit clin d’œil qui était ma foi, criant de vérité. Et, elle m'avait manqué.

Gardant la demoiselle contre moi, je me permis de faire quelques pas, jaugeant toutefois d'un endroit où nous rendre, pour poursuivre cette discussion qui semblait-il allait être ... cocasse. Moi, j'avais hâte. Parce que dans les prunelles de mon interlocutrice, j'y décelais de l'impertinence et de l'impatience de tout me raconter, et ça, je pouvais pas nier que ça m'enchantait plus que de raison.

- Moi ça va ! Je suis peut-être en passe de devenir Batteur dans l'équipes des Faucons. Un large sourire, même si je passais sous silence, mon autre activité. Ça, y'avait pas vraiment du neuf là-dedans et pour préserver un tant soit peu ma vis-à-vis, je n'avais pas envie de lui partager ça. ... tu veux pas me raconter TOUT ça, autour d'une biéraubeurre ? C'est moi, qui invite.

Un autre clin d’œil, alors que je conservais cette proximité qu'elle avait instauré, en glissant l'un de ses fins bras, autour de ma taille.

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyVen 12 Juil - 11:27



Toi et moi, nous sommes un.

En voyant la silhouette de son meilleur ami, Edwige accélère le pas. Elle a hâte de passer cette journée avec lui. Cela fait bien trop longtemps à son goût qu’elle n’a pas pu passer un moment avec lui. Aussi, sans attendre, elle vient à sauter dans ses bras. Il est plus grand qu’elle, mais cela ne la dérange pas. Se serrant contre lui, la blonde vient à apprécier pleinement cette étreinte. Cela lui a tellement manqué ! Elle vient à embrasser sa joue tendrement, avant d’annoncer que cela fait bien trop longtemps qu’ils ne sont pas vus. Et qu’il lui a terriblement manqué ! Edwige rit doucement, avant de lui mettre un petit coup de coude. « Tu m’aurais contredit, je t’aurai fait la tête pendant au moins une heure ! » Même si dans le fond, elle n’aurait pas été capable d’une telle chose. Elle ne peut pas faire la tête à ses amis. La vie est bien trop courte, il faut savoir en profiter un maximum ! Glissant son bras autour de la taille de Charlie, ne voulant pas le lâcher une seule seconde, la Serpentard l’entraîne à sa suite. Elle espère qu’il va bien, mais surtout, elle a tellement de choses à lui raconter ! Entre Emrys qui est maintenant enseignant, son agression dans les rues de Londres en revenant de Ste Mangouste, son malaise qui l’a entraîné une nouvelle fois à l’hôpital, … Non vraiment, Edwige a passé trop de temps sans le voir et elle doit lui raconter tout ce qu’il a manqué ! Le regardant avec des yeux ronds, la Serpentard se retient de lui sauter une nouvelle fois dans les bras, un grand sourire aux lèvres. « Vraiment ?!! Mon Lili va devenir un riche et connu joueur de Quidditch ! Je te préviens t’as pas intérêt à m’oublier et à me signer tous les autographes que je veux ! » La blonde rit, mais dans le fond, elle est heureuse pour lui. Il le mérite, alors qu’il est doué sur un balai. Elle espère juste qu’en effet, il ne la remplacera pas si la célébrité vient à lui coller à la peau. Parce qu’elle ne peut pas vivre sans lui, tout simplement. Gardant son bras autour de la taille de Charlie, Edwige hoche la tête et fait demi-tour, pour se diriger vers les Trois Balais. « Adjugé alors ! Et moi, je t’offre une crêpe pour le goûter. » Elle ne travaille pas, étant encore étudiante, donc elle ne peut pas tout acheter. Mais elle peut malgré tout lui offrir quelques petites choses. Poussant la porte, Edwige va vers une table libre, un peu à l’écart. Enlevant son manteau et son écharpe, elle s’installe avant d’attraper son sac. Puis elle sort plusieurs petits paquets, et un plus gros. « Tiens, c’est pour toi. » Elle lui indique dans quel ordre les ouvrir. Dans le premier un petit porte-clefs en forme de batte où elle a fait gravé ‘faucons’ dessus. Dans le second, un petit bracelet en cuir. Dans le troisième, un paquet de chocogrenouilles. Et dans le dernier, le plus gros, une peluche renard qu’elle a trouvé en arrivant.

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyLun 15 Juil - 15:45



Toi et moi, nous sommes un.

C'était qu'elle m'avait manqué la jolie blonde. Et ça, je pouvais pas trop m'en cacher. Non pas que j'appréciais pas la vie active après être sorti de Poudlard, mais j'avais quelques habitudes. Et, les rituels passés en compagnie de celle qui était ma meilleure amie en faisait partie. Edwige, malgré elle, elle était peut-être un peu plus que ça. Elle était une forme de rédemption pour un grand frère qui avait pas eu le luxe de sauver sa petite sœur. Parce que ma cadette, c'était aussi un peu comme ça que je la voyais.
Comme une merveilleuse petite sœur, que je me devais de protéger.

Même si je savais qu'elle était résiliente et qu'elle possédait une force de caractère impressionnante, j'y pouvais rien à cet état de fait. C'était comme ça et je comptais certainement pas en changer.
Tout comme ce même sourire de renard, qui ne quittait pas mes lèvres depuis que je l'avais vue et qu'elle m'avait sauté littéralement dans les bras. Et, d'après ce que je venais d'entendre, Mademoiselle Archeron aurait pas hésité à me faire la tête ? À d'autres ! J'y croyais pas une seule seconde !

- T'aurais osé ? Rétorquais-je en soufflant un son qui à s'y méprendre ressemblait fortement à un rire. Parce que je tentais vainement de conserver une once de sérieux qui était automatiquement bannie par un éclat mutin dans mes iris sombres. ... moi je suis sûr, que même pendant une heure, t'aurais pas réussi à me faire la tête. Un clin d’œil plus qu'appuyé pour attester mes dires alors que je me faisais entraîner dans la ruelle, sans pour autant protester.

Expliquant à mon interlocutrice mes projets d'avenir. Enfin, le seul, pour être un tant soit peu honnête. Mon but, ç'avait toujours été d'être un pro' dans une équipe de Quidditch. Ayant opté pour la plus revancharde d'entre toutes. Parce que, généralement, sur le terrain on me reconnaissait plus. J'avais une hargne telle, qu'elle se trouvait rapidement dopée à la compétition. À croire que j'avais alors trouvé la team parfaite, pour y prétendre.

- Ouais. C'est plus qu'une question de temps, en fait. Un petit sourire en coin, alors que je pouffais de rire. Sachant qu'il était strictement hors de question que j'abandonne la demoiselle pour écouter les jolies sirènes de la célébrité. ... t'auras CLAIREMENT un pass VIP. Ça sera la condition sine qua non, au moment même où je signerais mon contrat. À ces mots, je la serrais d'autant plus fort contre ma personne, parce que hé-, moi je m'étais livré mais pas elle.

... et vu, qu'elle avait (encore) plein de choses à me dire !

- T'es certaine que tu veux m'offrir une crêpe ? Je crois être en mesure de tout payer, Edwige. Mais, comment refuser hein ? En un mot comme dans l'autre, c'était déjà trop tard. Parce que j'avais posé mon sac à dos kaki sur le sol et mon long manteau sombre sur le dossier de ma chaise.

Prêt à passer notre commande, je suis interrompu dans mon geste, par la si jolie demoiselle qui m'accompagne. Et qui, avait visiblement quelques présents pour moi. Haussant un sourcil plus qu'étonné face à ces découvertes, j'en menais pas large au moment de les ouvrir. J'étais venu avec quelque chose pour elle, mais de là, à recevoir autant de cadeaux ... j'étais de ce fait assez mal à l'aise.
Soumis à l'ouverture des dites offrandes, je ne pus que constater une seule et unique chose : je les adorais. Toutes. Ayant mis à la hâte le porte-clefs à l'anneau prévu à cet effet, le bracelet en cuir qui rejoignit celui qui indiquait que j'étais le représentant d'Arès et la peluche renard que je gardais sur mes genoux.

- T'es folle. Fallait pas. Je tournais ma tête à droite et à gauche, pour occulter une forme d'émotion que je ravalais et qui m'étreignait un peu trop fort la gorge. ... à mon tour. Me penchant en avant, sans faire tomber la peluche, je sortis de mon sac à dos, un étui oblong. À l'intérieur, une plume et son porte-plume aux couleurs de notre Maison commune. Attendant qu'elle le découvre, moi, j'étais impatient.

Trop.

- Vas-y. Dis à ton meilleur ami, tout ce que tu dois lui dire. D'un signe de la main, je commandais déjà deux biéraubeurre. Histoire de.

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptySam 17 Aoû - 16:52



Toi et moi, nous sommes un.

Edwige décide de le charrier. Bien évidemment qu’elle ne lui aurait pas fait la tête. C’est quelque chose dont elle est incapable. C’est comme si elle était privée d’air. Alors elle fait mine de réfléchir, avant de hocher doucement la tête. « J’aurai osé mais ce n’est pas dit que j’aurai réussi ! » La Serpentard préfère se montrer honnête. Et Charlie est entièrement d’accord, alors qu’elle se met à rire. C’est même certain qu’elle n’aurait pas tenu une telle chose. Mais elle aurait au moins eu le mérite d’essayer. Tout en marchant à ses côtés, Edwige écoute ce qu’il a l’intention de faire. Et elle est heureuse pour lui, au point de se retenir une nouvelle fois de lui sauter dans les bras. La blonde est vraiment contente pour son meilleur ami, qui le mérite. Après tout, il se donne à fond pour y arriver, aussi, c’est une juste récompense pour le travail qu’il faut au quotidien. Un rire échappe de nouveau à Edwige, mais dans le fond, la blonde est surtout rassurée. Elle avait peur qu’en devenant célèbre, il vienne à l’oublier. Après tout, la célébrité fait faire bien des choses. Mais Edwige est soulagée et embrasse tendrement sa joue. « Je serais ta plus grande supporter ! » Nul doute qu’il l’entendra à l’autre bout du terrain tellement elle criera fort ! Mais elle sera là pour l’encourager, ça, c’est une certitude ! Hochant la tête, Edwige lui affirme qu’elle lui offrira une crêpe. Elle ne peut pas se permettre de grands excès, mais ça, elle peut le faire.

S’installant en face de son meilleur ami, Edwige vient à lui donner les cadeaux qu’elle lui a fait. Elle en garde certains depuis quelque temps maintenant. Mais pour le dernier, elle l’a trouvé en arrivant, et elle ne pouvait pas ne pas lui prendre. Et Edwige est contente de voir que ça lui plaît, alors qu’il glisse le porte-clefs à ses clefs, ainsi que le bracelet à son poignet. Riant doucement, la blonde hausse les épaules, avant de lui lancer un clin d’œil complice. « C’est pour être sûre que tu m’oublies pas avec ta nouvelle célébrité qui arrive. » C’est uniquement pour le charrier, car Edwige a confiance et sait que ça n’arrivera pas. Mais la Serpentard ne s’attendait pas à ce que Charlie ait aussi un cadeau pour elle. Ouvrant la boîte, elle écarquille les yeux en voyant la plume et le porte-plume. « Mais fallait pas ! C’est … Wha c’est magnifique ! » Et ça a dû lui coûter une fortune ! Rangeant avec précaution le cadeau dans son sac, Edwige soupire lourdement. « Ola ! Si tu savais. Et pourtant, ça se résume qu’à un prénom en grosse partie : Emrys. » Edwige lui avait déjà parlé de ça. Il n’y a que Charlie et Zooey au courant. Ses deux meilleurs amis. Inspirant doucement, elle remercie lorsqu’on apporte leur bierraubeurre. « Il est prof à Poudlard. » Et c’est douloureux pour elle de le voir au quotidien alors qu’il ne se souvient de rien. Prenant une gorgée de sa boisson, se faisant une petite moustache au passage, elle finit par continuer. « Et je me suis faite agresser dans une ruelle aussi. Heureusement qu’un de mes prof est passé par-là ! »

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyMar 27 Aoû - 8:40



Toi et moi, nous sommes un.

Edwige Archeron, ç'avait été un coup de cœur. Directement. Pas amoureux, mais amical. Le genre de trucs, qu'on s'explique pas vraiment et qui nous terrasse sans qu'on sache vraiment y faire grand chose. C'était ce qui s'était passé avec mon meilleur ami, d'ailleurs. Et, Salazar savait, qu'il y avait pas grand monde pour qui je serais en mesure de me sacrifier pleinement. Y'avait pratiquement personne qui pouvait se targuer d'avoir ma pleine loyauté et ma trop grande affection, que je cachais parfois sous un brin de sarcasme.
La faute à la famille ça. Et au fait que ... bon, y'avait peut-être pas un terrain propice à faire pousser des jolis sentiments.

Mais, je m'en fichais. En ce moment, c'était pas ce qui m'importait. Celle qui m'était importante, c'était mon interlocutrice que je connaissais si bien. Et dont j'étais certain qu'elle n'arriverait aucunement à tenir son idée de me faire la tête.
Baaah tiens, j'avais plus que raison, hein.

- T'aurais osé, en plus ?! Soufflais-je à son intention, dans un tendre sourire. Tandis que je lui expliquais mes projets, mes désirs et mes envies. Tous centrés autour du Quidditch, notamment. Non pas que je n'aurais pas aimé poursuivre de hautes études, mais rester huit heures assis sur un banc, -sans bouger-, et se faire foutre dans le crâne matière sur matière, c'était décidément pas pour moi.

Je préférais la liberté qu'octroyait le Quidditch. Même si, bosser pour y parvenir était une gageure que j'embrassais pleinement. Sans aucune concession.

- Y'a intérêt ! Parce que, je crois que je serais plus que vexé, si c'était pas le cas ! Je lui octroyais un clin d’œil complice et un sourire rempli d'affection, surpris néanmoins, de me faire autant gâter. Car, ça, en plus des compliments, ç'avait toujours pour but de réussir à me gêner.
Là, fallait croire que c'était plus que réussi, pour le coup. Aha.

Je les accueillais avec un sourire à la fois confus, gêné et délicat, ses présents. Et, ça me mettait dans le mal, parce que je sentais une certaine émotion poindre et que j'en étais pas friand de ça. Alors, j'avais vite retourné la situation à mon avantage, en sortant de mon chapeau imaginaire, un cadeau pour elle. Pour Edwige. Qui, je l'espérais toutefois ... serait susceptible de lui plaire.
Elle était pas obligée d'aimer, hein. Mais, c'était pour elle, que je l'avais choisi.

- Je pense pas que je pourrais t'oublier Edwige. Clairement pas, avec toutes ces attentions ! Un rire doux. ... le cadeau devait être à la hauteur de celle qui va s'en servir ! À nouveau un rire, qui s'étiola lentement à la mention d'un prénom que je n'appréciais pas plus que ça. Emrys. ... lui ? Prof ? J'haussais un sourcil, tout en buvant une gorgée de ma biéraubeurre et en m'enfonçant doucement dans mon siège. ... qu'est-ce qu'il a fait ? Ou plutôt, qu'est-ce qu'il n'a pas fait ?

Je penchais plus pour la seconde option.
Avant de limite recracher ma gorgée sur la jeune femme, à la suite de sa diatribe, là.
... que- ? QUOI ?!

- ... attends Edwige. Quoi ? C'est quoi cette histoire, là ? Y'avait pas d'énervement dans ma voix, juste de l'inquiétude vive et soudaine. C'est qui ? C'est qui ?! Ici, par contre, je pouvais pas trop me trahir, concernant l'envie de foutre une branlée à ce troll cramoisi !

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyMer 18 Sep - 13:58



Toi et moi, nous sommes un.

Secouant négativement la tête, Edwige le rassure. Jamais elle n’aurait pu lui faire la tête autant de temps. Il compte bien trop pour elle ! Alors elle rit doucement, avant de l’écouter lui parler de ses projets. Elle est vraiment heureuse de voir qu’il va réussir sa vie. Qu’il fait ce qu’il veut et qu’il est épanoui dans le Quidditch. Edwige sait que c’est ce qu’il aime et qu’il est très doué. Bien sûr, elle ne peut pas l’aider, alors qu’elle a le vertige. La Serpentard embrasse tendrement sa joue, rassurée que Charlie ne viendra pas à l’oublier. C’était une de ses craintes avec la célébrité qui le guette, même si elle se doute qu’il n’est pas du genre à oublier ses amis. « Tu verras, je serais la meilleure ! » Celle qui criera le plus fort certainement, au bord du terrain !

Cherchant dans son sac, Edwige lui sort ses cadeaux. Et elle est vraiment heureuse que ça lui plaise, alors qu’elle a de suite penser à lui en les voyant. Mais par contre, la Serpentard ne s’était certainement pas attendue à ce qu’il ait quelque chose pour elle également. Et quand elle voit ce que c’est, elle ne peut s’empêcher de dire que c’est trop. Trop car … Edwige se doute que ça a dû couter une fortune. Mais il est certain qu’elle s’en servira dès qu’elle en aura l’occasion. Reprenant la parole, Edwige vient à lui parler de ses problèmes, qui se résument en un seul prénom : Emrys. Celui qu’elle aime. Celui qu’elle a embrassé il y a plusieurs mois et qui n’a aucun souvenir de ce moment. Seuls lui et Zooey sont au courant de ce qui s’est réellement passé lors de son dernier anniversaire. Hochant la tête, un long soupir échappe des lèvres de la Serpentard. « Oui … Madame Fawley est dans le coma, tu as dû en entendre parler ? Et comme il était son assistant … Le Conseil des Purs lui a proposé la place. Donc il est prof maintenant et … Je te raconte pas comment c’est dur de le voir après … Enfin tu vois. » Elle fait un geste de la main pour justifier ce qu’elle veut dire. Charlie est au courant, il comprendra sans qu’elle ne soit obligée de mettre des mots dessus.
Continuant, Edwige vient à parler de l’agression qu’elle a subie. Et bien évidemment, Charlie réagit au quart de tour. Venant poser tendrement sa main sur la sienne, la blonde lui sourit pour le rassurer. « Qui ? J’en sais rien. Ils étaient trois c’est tout. Mais c’est rien, je vais bien. Je n’ai presque plus aucune trace de ce qui s’est passé. » C’est elle qui n’a pas voulu aller à l’infirmerie. Elle voulait se souvenir de ce moment pour se rappeler toujours qu’elle doit apprendre à se défendre. Inspirant, elle prend une gorgée de sa choppe, avant de relâcher la main de son meilleur ami. « J’ai voulu rentrer seule de Ste Mangouste car mon frère était en retard. Et je me suis fait agresser dans une ruelle à cause de mon sang … qui n’est pas pur. » Edwige hausse les épaules pour signifier que ce n’est rien. « Et toi alors ? Quoi de beau ? » Histoire de pouvoir lui changer les idées et ne pas gâcher ce moment qu’ils partagent.

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyJeu 19 Sep - 10:15



Toi et moi, nous sommes un.

Devoir rassurer la jolie blonde qui était ma meilleure amie, depuis un certain temps déjà, je prenais toujours cet état de fait avec le sourire. Parce qu'Edwige savait ce que je pouvais dès lors ressentir pour elle. Elle connaissait mon affection, la Serpentard. Affection sublimée par le fait pur et simple, que je m'inquièterais toujours pour elle. Que c'était mon rôle. Malgré que je ne sois plus présent au sein de Poudlard et qu'elle, elle y soit encore.
Alors, ça me faisait plaisir de la revoir. Surtout dans dans de telles conditions.

Mon sourire de renard en venait à accueillir ce baiser qu'elle m'offrit sur la joue. Un baiser empli d'affection parce que je lui octroyais des réassurances. Après tout, comment pourrais-je décemment l'oublier ?
Je ne serais pas happé par la célébrité ... et de toute façon, rien ne me garantissait à l'heure actuelle que je sois le meilleur Batteur de ma génération. Pour l'instant, je demeurais modeste. Attendant toujours de faire mes preuves sur le terrain, même si c'était pour rendre fier Barty. Toujours.
Et Dean, bien évidemment.

- ... ah mais ça, je n'en doute pas Edwige ! Que je m'exclamais tout en me mettant à rire. Parce que je me l'imaginais, dans les gradins. À tente de faire porter sa voix, pour que je sois le seul à pouvoir l'entendre.

Ça, ça vaudrait assurément un souvenir à mettre en Pensine.
Tout comme ses cadeaux, qu'elle s'évertue à me donner et qui ma foi, me rendent assez mal à l'aise. J'étais jamais habitué à ce genre d'attentions. Ça me faisait plaisir, hein ... mais c'était toujours bizarre que d'avoir à les recevoir. Mais, j'étais pas en reste, car je lui avais tendu le sien, certain qu'elle s'en servirait quand elle aura à disserter sur telle ou telle matière, dans le Château séculaire.

... visiblement, y'avait d'autres sujets à disserter au sein même de Poudlard. Et ce sujet, c'était Emrys. Selwyn. Si je ne me trompais pas. Emrys, avec qui ma meilleure amie avait partagé un geste des plus intimes, dont le jeune homme n'avait semble-t-il, pas l'ombre d'un seul souvenir.
Je n'avais jamais compris, à quel jeu, il pouvait sensiblement jouer en affirmant dur comme pouvait l'être le plus fort des métaux, que cet acte ne s'était jamais produit.
Pire, qu'il n'avait jamais existé.

- J'en ai entendu parler, ouais. Soufflais-je, doucement, tout en conservant l'ombre de mon sourire de renard, notamment. ... pour tout dire, je ne comprends pas Emrys. Je ne parviens pas à intégrer l'idée qu'on peut oublier un baiser. Ce n'est pas quelque chose d'anodin. Est-ce qu'il le faisait exprès, cet imbécile ? Parce que si tel était le cas, je lui fourrais bouffer sa baguette. Et pas de la meilleure façon qui soit. Je me doute que ça ne doit pas être facile. Même si je ne suis pas à ta place. Mais ... tu souffres, non ? Tu lui en as parlé ? Tu lui as partagé ce que tu pouvais ressentir, face à cette situation ?

Non mais, ce strangulot de Psychomage, -certes à deux Noises mais bon hein-, je suis choqué !
Et pour le reste, ce fut mon interlocutrice qui remporta la mise, parce que j'étais clairement pas prêt, à ce qu'elle était en train de m'annoncer.
Elle s'était faite agresser ... mais pas par un seul homme, comme j'avais pensé au tout début mais trois ?! TROIS ? Et, elle continuait de me dérouler ses explications sans pression, alors que moi, j'étais à deux doigts d'imploser. D'inquiétude et de colère, mais passons.

- Ils étaient trois ? Et c'est tout ?! Non mais Edwige ... Je me pinçais l'arête du nez, tout en tentant de me calmer. Autant dire que ça fonctionnait à moitié. ... tu vas bien ? Et tu as jugé bon de ne pas m'avertir ?! Ce n'était pas un reproche, c'était ... de l'inconscience qu'elle me jetait en pleine figure. ... y'a une trace pour arrêter ces fumiers. Tu peux pas faire comme si rien ne s'était passé ...

Puis :

- ... t'aimerais que je t'apprenne à te défendre ? Ou tu y as déjà songé ? Parce que je sais que je suis pas toujours là, et ce qui t'est arrivé ... ça ne doit pas se reproduire. Un silence. Mais, tu le voudrais ? Je t'apprendrais quelques petits tips. Et la suite ? Par Salazar et tous ses aïeux, j'étais encore bien loin de m'y faire, même si sa tentative de me rassurer en posant sa main sur la mienne, avait eu quelque impact, ce dernier s'était bien vite émoussé. La prochaine fois que tu vas à Sainte-Mangouste, je t'escorte. Je me débrouille pour me libérer et je t'attends.

Ce n'était pas sujet à discussion.
Encore moins après cette agression et comme pouvait en témoigner mon regard qui était devenu plus sombre, alors que je m'enfonçais plus nettement dans mon siège, une gorgée de mon breuvage dans le gosier.
Et à côté, ma vie, elle était pas aussi trépidante. Loin s'en fallait, hein.

- Moi ? Je dirais qu'il y a rien de bien neuf, sous le soleil. Je m'entraîne. Je passe du temps avec Dean et- ... À cet instant, je pensais à la Poufsouffle qui partageait les anciennes couleurs de mon meilleur ami. Et pour qui, c'était toujours compliqué de m'exprimer à propos de ce que je pouvais ressentir pour elle. Pour Colleen. ... tu pourrais surveiller Colleen ? Voir comment elle va ? Mais, ne pas lui dire que ça vient de moi, hein. Je te fais confiance.

Quoique le tout Poudlard savait que je n'avais pas été tendre avec les agresseurs de la si jolie muette. Que même si je n'avais jamais avoué ouvertement que c'était moi qui les avais corrigé, on s'en doutait bien assez.

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyMer 25 Sep - 22:17



Toi et moi, nous sommes un.

Edwige est sincère en lui disant qu’elle criera assez fort, du haut des gradins, pour que Charlie puisse l’entendre. Elle n’est pas à l’aise avec un balai, ayant le vertige, mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne pourra pas soutenir son meilleur ami. Surtout qu’elle sait qu’il a du talent, et elle sait que s’il a été repéré, c’est bien parce qu’il est doué. Alors elle ne doute pas un instant qu’il va rapidement faire tourner les regards. Mais tant qu’il ne l’oublie pas, cela convient à la Serpentard. Riant avec lui, elle rejette une mèche qui se glisse devant ses yeux, avant d’attraper les cadeaux qu’elle a prévu pour lui. Elle espère sincèrement que ça va lui convenir. Mais la septième année ne s’était pas attendue à avoir quelque chose également. Elle est touchée, bien plus que de raison, alors que c’est magnifique !

La conversation dévie sur un sujet qui la travaille énormément. Emrys. Charlie est le seul avec Zooey, à savoir ce qui s’est passé avec lui. Mais c’est encore plus compliqué pour la Serpentard, depuis qu’il est devenu professeur à Poudlard. Heureusement, elle est en dernière année et elle n’a que quelques mois à tenir comme ça. Mais c’est difficile pour elle, alors qu’Edwige n’arrive pas à oublier ce qu’ils ont vécu. Même si lui, n’en a aucun souvenir. Haussant les épaules, la jeune-femme ne sait pas quoi dire. Bien sûr qu’elle souffre de cette situation ! C’est même une évidence. « Je ne comprends pas non plus comment on peut oublier ça, même avec du purfeu. Je dois embrasser si mal que veux-tu … » Pourtant, toutes les personnes avec qui elle a pris du bon temps, ne s’en sont pas plein une seule fois. Charlie reprend et Edwige secoue négativement la tête. « Lui dire quoi ? Que je suis obsédée par ce baiser et que par ce fait, même si lui a oublié, c’est difficile de le voir tous les jours ? Non, je ne peux clairement pas discuter avec lui de ça. »

La suite par contre, ne plaît pas à Charlie. Elle pourrait presque voir de la fumée sortir de sa peau, tellement il est énervé. Mais pas Edwige, alors qu’elle a pris sur elle. Tant pis ! C’est arrivé, c’est ainsi. Elle doit juste se montrer plus prudente et surtout, apprendre à se défendre. Tendant le bras, la sorcière vient à poser sa main sur celle de Charlie. « Je vais bien. Et t’avertir de quoi ? Que j’ai été agressée ? Cela n’aurait rien changé. Donc ne t’en fais pas. » Souriant, elle sait parfaitement qu’elle peut compter sur lui. Edwige n’en a jamais douté. C’est bien pour ça qu’elle sait qu’il est sincère dans sa proposition. « Je me renseigne pour apprendre à me défendre oui. Mais si tu as deux ou trois astuces, je veux bien. Et par contre, c’est hors de question. Tu ne vas pas prendre une journée, dès que j’ai rendez-vous à Ste Mangouste. » Son ton est catégorique. Elle ne veut pas être un poids pour ses proches, aussi, elle ne tolérera pas qu’il prenne exprès du temps pour elle. Préférant changer de sujet, Edwige vient à prendre de ses nouvelles. Elle sourit en entendant que ses journées se ressemblent. Mais quand il vient à lui parler de Colleen, un sourire étire ses lèvres. « Tu en es où avec elle d’ailleurs ? Je peux essayer mais tu sais … Je la connais de vue, rien de plus. Mais je vais essayer et je veillerai de loin sur elle, je te le promets. » Il va juste falloir qu’Edwige trouve comment l’approcher la Poufsouffle. Enfin bon, pour prendre soin de celle qui détient le cœur de son meilleur ami, elle fera un effort. « Tu veux aussi que je lui glisse un petit papier pour lui donner rendez-vous avec toi, pour un pique-nique au clair de lune ? » Elle susurre doucement, d’un ton mielleux. Mais c’est uniquement pour le charrier. Pas pour être méchante.

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyJeu 26 Sep - 9:00



Toi et moi, nous sommes un.

Partager cet instant précieux avec ma meilleure amie, ça valait bien tout l'or que pouvait contenir mon coffre à Gringott's. J'appréciais cette parenthèse dans mon quotidien et surtout, voir qu'elle pouvait se porter au mieux, étrangement ... ça me rassurait. Encore plus, quand elle me fit la promesse de venir m'encourager dans les gradins, lors de mes futurs matches. J'imaginais donc, que je serais contraint de remporter la coupe, n'est-ce pas ? D'être au moins, le meilleur Batteur de ma génération ?
C'était probablement ce qui m'attendait. Pas plus pas moins.

Edwige, elle, ce fut pas les rêves de grandeur qui eurent l'air de lui marteler l'âme et le cœur. C'était plutôt ... Emrys. Emrys, avec qui, elle avait partagé un baiser et dont lui, n'avait aucun souvenir. Pire, il s'enterrait dans un silence à ce sujet, contraignant la Serpentard à en souffrir. C'était quoi, ce con ?! C'était quoi son but, là ? Fronçant mes sourcils, j'écoutais mon interlocutrice avec une forme d'intérêt dans mes iris sombres, m'apercevant qu'en plus de lui faire avoir une quelconque affliction, Emrys la faisait douter d'elle-même.
... non mais- j'étais où, là ? Hein ?

- C'est un con. Je lâchais cette insulte entre deux gorgées, en me fichant royalement des répercussions que ça pourrait engendrer. ... Edwige, je t'en prie, dis pas de conneries de ce genre. Concernant le fait que t'embrasses mal. C'était pas elle, le problème. C'était le satané professeur Selwyn. Alooooors, spontanément, je dirais que ouais. Discuter. Voir ce qu'il en est. Parce que c'est pas possible d'oublier un acte de ce genre. Alors que c'est lui, qui en fut l'instigateur, c'est ça ? Si c'était ça, c'était vraiment qu'un pauvre troll cramoisi.

Et, voir la jolie blonde en proie à de tels tourments, ça me donnait envie de me déplacer jusqu'à Poudlard pour lui foutre une branlée. Histoire que ça se connecte au-dessus, et que le Gallion tombe enfin, hein.
Par contre, j'en finissais pas de m'énerver là. Je parvenais plus trop à me calmer, quand ma vis-à-vis, me déclarait avoir été agressée et qu'il ne fallait pas que je m'inquiète ? Parce que tout allait bien dans le meilleur des mondes ?!
Ouais. Sérieusement, j'étais où ?

- Non mais Edwige, comment tu veux que je réagisse avec ta révélation, là ? Tu m'apprends que t'as été agressée par trois types et tu me dis de pas m'inquiéter ? C'est un peu me demander la Lune, là. J'inspirais, tout en me frottant l'arête du nez. ... je te donnerais des tuyaux. Et pour ton autre demande, je crois que tu n'as pas voix au chapitre, pour le coup. Je prends congé et je viens quand tu as rendez-vous à Sainte-Mangouste. Et, je peux te certifier que je n'entendrais aucune protestation à partir de maintenant. J'étais on ne peut plus sérieux, sur mes intentions.

Je pouvais lui octroyer mon sourire de renard à outrance, mais là, c'était bien trop sérieux pour que je passe à côté.
En revanche, je me retrouvais à arborer ce même sourire quand j'en venais à parler de la Poufsouffle. De Colleen Lewis. Même si, mon assurance fondait comme neige au soleil quand la jeune femme était non loin.

- ... c'est compliqué. Ça résumait assez bien la chose, en fait. Alors que je me passais une main sur le visage. Ouais, je te remercie. Après, je pense pas qu'elle sera contraire à ce que tu soies proche d'elle hein. La Jaune et Noire était la gentillesse incarnée. Tellement solaire. Et, pour le reste des propos de la jeune demoiselle assise en face de moi, heureusement que je buvais pas, parce que je me serais clairement étouffé.

... à la fois de gêne, de malaise, et de ... colère, d'être pris pour une sorte de romantique ?
Okaaaay, je l'étais. Mais chhhh-

- T'es con Archeron. Arrête ... Ça rimait en plus, et j'étais pas peu fier du résultat. ... je lui glisserais moi-même ce petit mot à Poudlard, quand je viendrais foutre une dérouillée à Emrys. Histoire qu'il continue à pas faire le con. Un petit sourire en coin, parce qu'elle savait, et ça mieux que personne, que j'étais prêt à le faire.

Mettre un gnon au Selwyn.
Parce qu'après tout, c'était bien tout ce qu'il méritait. N'est-ce pas ?

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyMar 8 Oct - 15:41



Toi et moi, nous sommes un.

Un sourire triste étire les lèvres de la Serpentard. Elle ne peut pas confirmer les dires de Charlie, alors que son cœur bat pour Emrys. Mais une chose est sûre, c’est qu’elle ne comprend pas comment il a pu oublier ce baiser. Peut-être qu’elle embrasse mal ? C’est la seule solution qu’elle voit, et qui expliquerait qu’il n’arrive pas à la regarder comme elle l’aimerait. C’est tellement compliqué dans l’esprit de la blonde. « Qu’est-ce que t’en sais ? Je pourrais t’embrasser et tu me diras si j’embrasse mal ou pas ? » Proposition mi sérieuse, mi réelle. Dans le fond, Edwige aime Charlie. Pas d’un amour comme elle aime Emrys, mais elle donnerait sa vie pour son meilleur ami sans aucun doute. Secouant négativement la tête, la Serpentard vient à refuser l’idée de discuter avec Emrys. Elle ne peut pas dire une telle chose, au risque de se prendre un râteau. « Oui c’est lui qui est venu m’embrasser en me souhaitant un joyeux anniversaire. » Elle se souvient encore parfaitement de ce moment. C’est gravé en elle, dans son cœur, et dans son âme. Parfois, elle aimerait pouvoir revenir en arrière et revivre ce moment. Mais c’est impossible.

Edwige vient à expliquer qu’elle sait faite agresser. Elle ne veut pas que Charlie court après ceux qui lui ont gravé sang de bourbe dans son avant-bras. C’est tout bonnement inutile. Soupirant doucement la Serpentard tend la main vers Charlie pour lui serrer les doigts. Elle ne veut pas qu’il prenne autant de temps pour elle. La blonde peut se rendre seule à Ste Mangouste. Sans parler que Cardan sera là et ses parents aussi. « Cha’ … Tu vas pas prendre de jours dès que j’ai des rendez-vous. Tu as ton travail, ta vie… T’en fais pas, mon frère viendra ou même mes parents. Mais tu ne dois pas t’arrêter pour moi, vraiment. Tu sais bien que je ne veux pas être un boulet. » Et c’est ainsi qu’elle se sent à l’idée de devoir lui demander de l’accompagner.

Un sourire étire les lèvres d’Edwige, en voyant le visage rayonnement de son meilleur ami lorsqu’ils viennent à parler de Colleen. Il a vraiment la sorcière dans le sang, c’est incroyable ! Hochant la tête, la Serpentard va essayer de se rapprocher de la Poufsouffle. A voir comment, mais elle trouvera bien sur le moment. Il faut juste que la blonde qui fait battre le cœur de Charlie, soit coopérative. « J’essaierai de l’approcher alors. » Un promesse muette mais qu’Edwige compte bien tenir. Décidant de charrier son meilleur ami, elle imagine parfaitement ce que ça pourrait donner. Levant les yeux au ciel, malgré son sourire, Edwige ne peut s’empêcher de rire. « Si tu viens à Poudlard, c’est pour me voir. Pas pour foutre une raclée à Emrys. Il est prof en plus, ça serait mal vu et je ne veux pas lui attirer des ennuis ! » Parce que malgré tout, elle tient à lui plus que de raison. Se penchant sur la table, elle continue pourtant d’embêter Charlie. « Et tu lui mettras quoi sur ce petit mot ? Que tu l’invites à un dîner aux chandelles ? »

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyJeu 10 Oct - 12:05



Toi et moi, nous sommes un.

- Baaaah vas-y. Qu'est-ce que t'attends ? Si ça peut te rassurer hein. Je suis pas contre. J'octroyais un clin d’œil à ma meilleure amie. Parce que c'était tout ce qu'elle était. Moi, j'y voyais rien de charnel là-dedans. Je voyais juste une tentative de réassurance face à une jeune femme en proie au doute. Rien de plus. Rien de moins.

J'allais certainement pas finir ma vie à ses côtés, mais je l'accompagnerais au mieux. Car, dans son âme et dans son cœur, il y avait bel et un bien un tocard qui prenait dès lors toute la place. Emrys Selwyn, de son charmant petit nom. Edwige en était éprise et lui, ne faisait globalement rien pour lui faciliter la tâche à ce propos.
Allant même, jusqu'à ne plus se souvenir de ce qu'il avait pu faire un certain jour. Celui de l'anniversaire de mon interlocutrice, où il s'était sciemment permis de l'embrasser. Et, pour quel résultat ? Celui d'un souvenir pourtant identique au demeurant mais dont la finalité était amplement différente.

Là, où la Serpentard s'en souvenait en détail, le Professeur lui, la laissait dans le flou. Et ça, ça me mettait lentement hors de moi. Parce qu'elle souffrait plus que de raison la Vert et Argent et il lui serait judicieux de partager ses tourments avec le principal concerné, non ?

- Si c'est lui qui a impulsé ce baiser, il est pas en mesure de l'oublier, Edwige. Sinon, c'est faire preuve de cruauté. Et ça, je peux pas l'accepter. Pas envers toi. Avec une forme de sévérité mêlée de gravité, je posais mes iris sombres sur ma vis-à-vis, dont l'évocation de sa santé précaire était toujours quelque chose qui m'inquiétait. Alors ... comment prétendre ne pas être présent ? Comment ne pas être là, pour la soutenir ?

... je ne pouvais pas la laisser seule. Même si j'entendais ses arguments et le fait que ses parents ou même Cardan puissent faire le déplacement jusqu'à Sainte-Mangouste, moi, rien ne m'empêchait de prendre des jours de congé. Surtout pour elle. Surtout pour Edwige.

- ... et si un jour tes parents ou Cardan peuvent pas hein ? Tu me promets Edwige, que tu me préviendras ? Je te laisse pas y aller seule. Pas après ce que t'as eu. Tu le comprends, j'espère. Que je murmurais avec mon sourire de renard, tout en étreignant doucement ses mains, vu qu'elle avait initié ce doux contact, sûrement pour me calmer.

Et- pour le reste ça en venait à parler de moi. Ou plutôt de Colleen. Et l'évocation de la Poufsouffle, elle parvenait de ce fait, à me mettre bien mal à l'aise. Sachant qu'en plus, ma meilleure amie en rajoutait une couche ...
J'étais mal barré, bien malgré moi, tiens.

- Merci mais pas de truc inconsidéré hein ! Que je m'exclamais avec un rire, avant que la discussion ne dérive encore sur ce satané con d'Emrys. -oui je l'appréciais pas cet imbécile-. ... autant joindre l'utile à l'agréable hein. Je passe te voir et après, je lui fous une branlée. Un haussement d'épaules agrémenté d'un laaaaarge sourire de renard, pour le coup. Tout doux, oh ! Tu sauras pas. C'est entre moi et ... moi. Ou plutôt entre moi et Colleen.

D'ailleurs, je savais même pas quoi y noter dans ce petit mot. C'était dire ...

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyJeu 31 Oct - 14:27



Toi et moi, nous sommes un.

« Vraiment ? Tu le penses vraiment ? » Edwige est surprise qu’il accepte sa proposition. A l’inverse, bien sûr qu’elle lui aurait dit oui. Mais là … c’est elle qui a fait cette demande, ne pensant pas qu’il la prendrait au sérieux. Et pourtant, c’est Charlie. Alors … C’est peut-être moins stressant. Il est son meilleur ami, celui qui la connaît comme personne. Il n’y a jamais rien eu de charnel entre eux, alors elle peut bien tester non ? Au moins, elle sera certaine que ce n’est pas ça. Pourtant, la Serpentard a eu des relations rapides, mais maintenant, avec le comportement d’Emrys, elle a le doute. Inspirant doucement, elle se redresse après avoir eu l’accord de Charlie. Puis elle vient à s’approcher et pose délicatement ses lèvres contre les siennes. Rien de bien passionné. Rien de charnel. De passion. Juste un effleurement doux, avant qu’elle ne se recule et retourne s’asseoir. « Par Salazar dit moi que ce n’était pas si mauvais que ça ? »

Haussant les épaules, Edwige ne sait pas quoi répondre. Oui c’est Emrys qui a lancé ce baiser, lors de son dernier anniversaire. Et pourtant, il n’est pas du genre cruel. Alors oui, la septième année ne comprend pas pourquoi il ne s’en souvient pas. Pourquoi il fait comme si rien ne s’était passé entre eux. Cela fait souffrir Edwige, qui aimerait juste comprendre. Qu’il lui dise même que c’était un accident s’il le faut ! Mais au moins, elle ne restera pas dans l’attente de quelque chose qui n’arrivera peut-être jamais.
Parlant de ses rendez-vous, Edwige s’en veut de l’inquiéter autant. Elle aimerait arrêter d’être dépendante de tout le monde. « D’accord, si personne ne peut venir, je te préviendrai. C’est promis. Mais ne te fais pas des idées, ce n’est pas parce que ça s’est produit une fois, que ça se reproduira d’accord ? » Elle tente de le rassurer en même temps.

Hochant la tête, la Serpentard lui promet qu’elle ne fera rien d’inconsidéré. Elle va juste devoir trouver comment approcher la Poufsouffle alors qu’elle n’est pas dans son cercle d’amis. Enfin, Edwige n’est pas du genre à baisser les bras, elle trouvera bien. Un rire lui échappe, alors qu’elle lève les yeux au ciel. Elle ne veut certainement pas que Charlie vienne à frapper Emrys. « Je te garderai avec moi, comme ça, tu ne le verras pas. » Et ce n’est certainement pas pour lui déplaire, alors qu’elle adore passer du temps avec son meilleur ami.
Se penchant au-dessus de la table, elle vient à jouer la carte curiosité. Edwige respectera tout à fait le choix de son meilleur ami, s’il ne veut pas lui dire. Mais c’est certainement plus pour l’embêter qu’autre chose. « Pffff t’es même pas drôle ! Mais si t’as besoin de petits conseils, hésite pas hm ? Je suis plutôt douée tu sais ! » Elle rit avant d’attraper sa choppe pour boire un peu.

 

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MessageSujet: Re: Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige]   Toi et moi, nous sommes un. [Charlie/Edwige] EmptyJeu 31 Oct - 16:00



Toi et moi, nous sommes un.

- Bah ouais, Edwige ! Enfin ! Si je te dis que tu peux y aller, c'est que tu peux y aller ! M'exclamais-je en riant, tout en sentant quand même, que toute cette histoire, elle était en train de tracasser la Serpentard. En ce qui me concernait, moi, j'y voyais rien d'amoureux ni de tentateur, hein. Juste tenter de faire comprendre à la jeune femme, que c'était pas elle le problème. C'était Emrys.

Alors, je l'observais avec une mine affable et un sourire de renard présent sur mon visage, tandis qu'elle s'était approchée de moi. Avait posé ses lèvres sur les miennes, sans insister pour autant. Juste un baiser tendre, sans fioritures et sans passion. Haussant un sourcil, parce qu'il serait totalement malvenu que j'insiste plus que de raison dans cette configuration ... ce que je ressentais, c'était clairement pas ... ardent ni même fervent.
C'était somme toute assez basique et j'espérais que ce con de Selwyn l'avait pas embrassée de la sorte.
... pitié, j'espérais que pour le type qu'elle aime, c'était pas ce sur quoi, il les avait embarqués.

Bon-

- Alors. J'espère juste que c'était plus ... affectif avec Emrys. Pour sûr que je la taquinais, hein. Et même que je lui offrais un clin d'oeil afin d'attester mes dires. ... c'était bien Edwige. Bordel, voilà que je me retrouve à devoir noter le baiser de ma meilleure amie. J'opérais un silence, cherchant mes mots. Ceux qui étaient les plus adéquats possibles. C'était parfait Edwige. Mais, ce que je veux dire, c'est que ... je suis pas le gars que tu aimes. Et j'ai pas ressenti ça. C'est pas un reproche, c'est juste factuel.

J'avais mon plus beau sourire de renard présent sur mes lèvres, parce que c'était la seule et unique vérité, fallait juste que le type qui avait tout oublié, s'en souvienne, lui.
Ça me semblait tellement aberrant, qu'on en vienne à passer sous silence, un geste aussi intime et important. Ce quelque chose, qui peut lier aisément deux destins et les faire se dissoudre. Ça me semblait fou. Irréel, même. Mais, je voulais pas faire souffrir ma meilleure amie, qui elle, subissait déjà assez, les affres de sa propre maladie.
Maladie, qui me rendait anxieux quand j'étais pas à ses côtés pour la soutenir.

... elle devait se sentir comme un fardeau, mais elle l'était pas, la Vert et Argent. En tant que meilleur ami, je la supportais dans ses instants les plus sombres. Et, le mal dont elle était sujette, baaaah ça en faisait partie. Quoiqu'elle puisse m'en dire pour me dissuader.

- C'est trop tard. Tu l'as dit. Et, j'oublierais pas. Mon regard sombre était pétillant de malice. Avant de redevenir subitement, bien plus sérieux. ... Edwige, t'es pas un fardeau. Même si tu sembles le penser, injustement. Je suis ton meilleur ami, et je suis pas présent que pour les bons moments. Je suis là aussi, pour ceux qui sont moins radieux.

Un peu comme l'exemple d'aller voir le Professeur Selwyn à Poudlard, pour lui en coller une. Et, lui faire bien comprendre que c'est tout ce qu'il méritait cet imbécile. Or, comme je m'y attendais, ma vis-à-vis n'était pas certaine d'apprécier cet état de fait. Privilégiant même que je m'éloigne de cette idée, plutôt que de la mettre à exécution.
Ah bah- comme qui dirait, c'était mal me connaître hein. Loin s'en faut.

- Je suis rusé comme un renard. Je vois tout. Même si tu me gardes avec toi, j'aurais un œil sur ce vil gredin. Un haussement d'épaules, assorti d'un sourire en coin et plus que satisfait derrière le goulot de ma bouteille. Je comptais bien lui foutre un gnon, s'il se ressaisissait pas un tant soit peu, cet escroc.

Par contre, moi, je devais me ressaisir. Parce que ... quand Colleen était plus ou moins amenée dans une conversation, je me retrouvais parfois à perdre un peu mes moyens.
Genre ... même lui écrire un petit mot, je savais même pas quoi y mettre dessus et au final, ça serait plus handicapant qu'autre chose.
Cependant, c'était bien moi, qui devais trouver. M'échiner à tenter de trouver quelque chose de plausible et d'intéressant à proposer pour la Poufsouffle.

- Héééé Archeron ! Je préserve mon jardin secret ! Que veux-tu ? C'est une petite part de moi, que tu ne connais pas. Ça serait trop facile sinon. Parce que je suis certain, que t'hésiterais pas à faire pression sur moi. Un autre sourire de renard. ... et ça ma foi, j'en ai pas envie, tu vois.

Ça, puis tout le reste hein. Que je ne disais pas. Parce que c'était préférable.

 

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Dans l'ombre cependant, La Confrérie de Morgane et L'Ordre de Merlin renforcent leurs influences sur le monde magique. Un bras de fer qui pourrait bien faire basculer l'équilibre magique qui vient tout juste d'être rétabli.

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