Tu voudrais ne pas avoir ces pensées là mais elles reviennent dans ta tête encore et encore, surtout depuis que la sœur de Helios a été propulsée au rang de maître de leur maison. Alors certes il n'y aurait rien à redire à cela cependant on a déjà vu des frères, des sœurs, des oncles et des tantes discuter la décision des autres maîtres concernant l'élection d'un nouveau à la tête d'une maison, allant jusqu'à prévoir un renversement ou même un meurtre pour cela. Et ceux de ta maison ont déjà été approché pour ce genre de basse besogne mais jamais ceux de la maison du Capricorne se sont abaissé à cela, car il serait indigne de ne pas respecter l'engagement que vous avez pris à savoir servir la Confrérie, en laissant de côté vos attentes personnelles. Et puis surtout vous n'êtes pas à acheter, ce qui justifie à ton avis de refuser ce genre de pratique. Tu as la réputation d'être incorruptible, ce qui n'est pas le cas de tout le monde cependant ça ne veut pas dire que d'autres ne le seraient pas. Pour ainsi dire, tu dois en avoir le cœur net concernant l'allégeance de Helios concernant la Confrérie, surtout quand on sait qu'il est l'aîné et que souvent la place revient au plus vieux et donc au plus sage. Et surtout quand on sait que ses parents ont été assassinés par la Confrérie elle même, certes par altruisme vu ce qui leur arrivait, rendu fou par les endoloris. Mais il y aurait de quoi nourrir quelques rancœurs non ?
Ainsi tu te rends au ministère en ce jour après avoir demandé un rendez-vous avec. Amical soit disant, pour quelques conseils diront les secrétaires mais toi seul sais pourquoi tu te rends dans ce haut lieu de magie, là où travaille Helios comme juge. Ainsi tu te présentes pour passer la sécurité et une fois que c'est fait, on te mène jusqu'au bureau de Hélios pile à l'heure de votre rendez-vous alors tu n'attends pas qu'une minute passe pour taper deux coups sur la porte et attendre avant d'entrer quand on te donne l'ordre de le faire. « Hélios, bonjour. Comment vas-tu ? » Dis-tu en venant aussitôt lui tendre la main droite avec un sourire encourageant. « Je ne te dérange pas ? Je peux revenir un autre jour si tu as trop de travail. » Dis-tu en avisant la pile de dossiers sur son bureau.
Une nouvelle journée commence et l’homme se lève péniblement de son lit, ayant traîner un peu dans les bars à ambiance du coin. Le sommeil ne venait pas, comme bien souvent en ce moment. Les mauvais souvenirs font souvent surface, surtout quand la fameuse date arrive. Celle qui a bousculé beaucoup de choses dans sa vie. Celle où il a perdu ses parents, mais également sa sœur dont il était le plus proche. Il ne reste plus que Nora a présent. Petite sœur possédant un grand écart d’âge, ils n’ont jamais été réellement proches. Mais il essaye, en sachant qu’ils ne restent plus que tous les deux et qu’ils doivent se soutenir. Surtout avec la Confrérie, il a décidé qu’il soutiendra sa sœur, en sachant que certains convoitent le rôle de Nora. Lui, le poste il ne le convoitait pas tant, juste prendre la douleur qu’il ne voulait pas que sa sœur ait. Il la connaissait cette douleur, sa mère l’avait avant elle et il voyait combien cela pouvait être douloureux et contraignant au quotidien. Alors il aurait aimé l’avoir cette douleur, plutôt que sa jeune sœur, qui possède toute la vie devant elle. Lui, ait rongé par des regrets alors une douleur supplémentaire, il n’était plus à ça près.
Enchaînant quelques rendez-vous dans la matinée, il finit par obtenir une pause, en sachant que son prochain rendez-vous allait être plus calme, dans la logique des choses. Hannibal Barjow. Membre de la Confrérie, il se demande quel conseille il peut donner à cet homme. Deux coups sont donnés à la porte alors qu’il range son dossier sur lequel il se trouvait. Lui indiquant d’entrer, il se lève pour saluer l’homme qui vient d’entrer.
- Bonjour Hannibal. Je vais bien et toi ?
Serrant sa main, il lui indique alors une chaise, avant de prendre place derrière son bureau. Il range sa paperasse sur le côté avant de poser son regard sur l’homme qui se trouve en face de lui.
- Non, tu ne me déranges pas ne t’en fais pas. En quoi puis-je t’apporter mon aide ?
PRETTYGIRL
Hannibal C. Barjow
Confrerie de Morgane - Capricorne
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Sujet: Re: Prouver ton allégeance - Hélios & Hannibal Jeu 22 Aoû - 23:55
Un simple rendez-vous entre deux connaissances, tu te glisses au ministère le plus discrètement possible et pourtant tu croises quelques visages que tu connais et que tu salues d'un mouvement de la tête. Évidemment il y a des membres, des maîtres qui travaillent ici et il est impossible pour toi de ne pas te faire reconnaître. Surtout quand on connaît ton rôle et chacun sait que si tu viens ici c'est pour une raison précise, alors les membres que tu croises n'ont même pas l'idée de t'arrêter pour échanger quelques mots. Tu es en mission pour la Confrérie, une chose qui passe avant ces règles sociales qui veulent qu'on s'arrête pour papoter même avec ceux qu'on a croisé qu'une fois ou deux. Tu n'as pas le temps et tu le fais comprendre en marchant vite, d'un pas ferme et en ayant aucune hésitation lorsque tu toques au bureau de Helios Watson, juge de son état et l'un des hommes les plus prometteurs du ministère. Heureusement son bureau offre un lieu tranquille vous discuter et tu n'attends pas pour entrer et le saluer avec un sourire chaleureux dès que tu le vois.
« Je vais toujours bien, tu sais. Mais merci de demander. » Dis-tu une nouvelle fois avant de t'installer sur la chaise qu'il te désigne d'un mouvement. Classe, tu ôtes ta veste avant cela puis tu croises tes jambes dans un geste délicat et raffiné. Ton costume est impeccable, rien ne dépasse et pour certain ça te donne un air effrayant, comme si tu évitais le moindre détail de sorte à ce qu'on ne se souvienne pas de toi pour une raison précise à savoir un bouton qui pend un peu trop, une veste froissée ou juste une mine basse. « Ho je viens simplement prendre des nouvelles, au nom de la Confrérie. D'aucune se demandent comment tu vis la nouvelle ascension de ta petite sœur... Ainsi que ta place de second. Mais également comment tu te portes étant donné que cette date fatidique arrive pour vous... J'en suis désolé d'ailleurs. » Autant être franc, vu ton rôle tu ne cherches pas à détourner l'attention avec des formules toutes faites mais bien à rentrer dans le vif du sujet.