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 Vérité - Bartelen

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Helen G. Mulciber
Helen G. Mulciber
Confrérie de Morgane - Lion
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MessageSujet: Vérité - Bartelen   Vérité - Bartelen EmptyDim 1 Sep - 14:57

C'était un simple malaise. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait - sans doute en faisait-elle trop, ces derniers temps, s'alarmant des agissements de son mari et trouvant là une parfaite excuse pour être plus souvent au Ministère à travailler que chez eux. Elle savait que c'était sans doute la porte ouverte à toute la dépravation dont son mari était capable mais elle n'en n'avait cure - parce que de son côté, elle goûtait la douce interdiction d'une relation avec Hannibal - et son coeur hurlait enfin tandis que sa raison poussait à plus de retenue. Elle faisait mine de n'en n'avait rien à faire mais chaque fois que l'occasion se présentait, sauter dans les bras de ce bellâtre qui la rendait folle depuis bien assez longtemps.
Elle jouissait de son amant, tandis que son mari se faisait sa maitresse - étrangement, bien qu'elle aimât se plaindre de son mariage, elle y trouvait son compte et admettait aisément que ces derniers temps ils s'entendaient bien. Sans doute parce que chacun trouvait son plaisir ailleurs.

C'est alors que le malaise survint. Un jour, après avoir goûtait à une sieste (bien sûre reposante) en salle de repos avec Hannibal, elle sentit son monde tournoyer et sombra un temps. Suffisamment pour que ses collègues préviennent Sainte-Mangouste et qu'elle s'y retrouve, allongée sur un lit confortable à un étage où elle était certaine de ne pas risquer le désagrément de devoir partager son espace avec quelqu'un d'autre. En se réveillant, elle entendit les voix distinctent de son médicomage et de Bartolomew - évidemment, il était impossible de penser que son mari ne serait pas prévenu. Elle devina quelques éléments de leur échange sans pour autant tout remettre dans le bon sens et le bon ordre, se battant avec l'impression de flottement qu'elle ressentait.
"...Est-ce que vous savez comment s'explique ces malaises ? Le surmenage ? La ménopause ? Un virus ?
- La ménopause ? M. Mulciber, vous savez bien que votre femme n'est guère concernée par ce désagrément. Cela fait des années qu'elle n'est plus capable d'avoir des enfants. Je crains qu'il ne s'agisse que d'un étourdissement passager, rien de très alarmant - il faut néamoins s'assurer -
- Que voulez-vous dire ?"

Elle s'effondra encore, essayant de hurler - exigeant le silence plutôt que les aveux d'un secret qu'elle se gardait de dévoiler à son mari depuis bien longtemps. Mais une chose la ramena au sommeil pour quelques heures encore.

Quand elle se réveilla, il faisait nuit dehors. Elle se redressa dans son lit, trouva rapidement un verre d'eau et réalisa qu'il se tenait toujours une silhouette devant la fenêtre de sa chambre. Elle mit un moment à réaliser qu'il s'agissait de Bart - "Tu es resté ?" demanda-t-elle, difficilement, sa voix se tordant dans sa gorge encore sèche. Elle se racla la gorge, essayant de se souvenir si la conversation entendue était un rêve ou non. Dans le doute, elle aima mieux ne rien en dire pour le moment. Mais il régnait dans l'air une ambiance suffoquante qu'elle eut du mal à s'expliquer. "Quelle heure est-il ? Que s'est-il passé ?"
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Bartholomew K. Mulciber
Bartholomew K. Mulciber
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MessageSujet: Re: Vérité - Bartelen   Vérité - Bartelen EmptyDim 1 Sep - 22:45

@Helen G. Mulciber



Vérité


Ce n'est pas la première fois que ça arrive et à chaque fois ça fait naître une forte inquiétude en toi, même si vous êtes habitué à voir Helen faire des malaises dû à ce surmenage qu'elle s'impose depuis des années. Elle est fatiguée et malgré tes demandes de se reposer, ta femme parce qu'elle l'est encore aux yeux de la loi, s'évertue à ne pas t'écouter et à s'en rajouter toujours plus. Tu t'inquiètes pour elle, surtout depuis qu'une forme d'entente s'est installée entre vous. Toi parce que tu passes du temps auprès de June Pettigrow et que ça te met le sourire sur les lèvres, elle parce que tu la soupçonnes d'avoir un amant très doué qui pourvoie aussi à son bonheur et surtout à ses satisfactions sexuelles diverses. Et une femme qui est comblée est une femme qui sourit plus facilement, tout comme un homme d'ailleurs. Vous n'êtes pas des créatures si différentes, en réalité. Sauf que cette fois-ci le malaise a été assez violent pour que Helen soit envoyée à St Mangouste et toi, prévenu en pleine réunion avec quelques Lieutenants Tireurs. Tu as terminé la réunion rapidement avant de transplaner jusqu'à l'hôpital. L'avantage d'être un Mulciber c'est que ça offre à ta femme une chambre privée et l'un des meilleurs médicomages de St Mangouste, qui s'est empressé de venir t'accoster pour t'informer de l'état de ta femme.

Puis tu as attendu dans sa chambre, recevant les résultats en même temps que son médecin. Et parce que tu es curieux, que cette curiosité te fera un jour défaut, tu n'as pas put t'empêcher de poser des questions sur les raisons de ses malaises. Le surmenage ? Une grossesse ? La ménopause ? Mais sa réponse t'a rendu muet quelques instants avant que tu ne finisses par cuisiner littéralement ce médicomage qui suit ton épouse depuis longtemps, assez longtemps pour qu'il soit au courant de tout ou presque. Il a bien essayé de ne pas te répondre, de faire appel au secret professionnel mais tu lui as rappelé en retour quel était ton rôle de donateur de St Mangouste et que tes dons risquaient de vite baisser si tu n'avais pas tes réponses immédiatement. Alors le professionnel a fini par t'avouer cette stérilité depuis 20 ans. Pour la première fois de ta vie, tu n'as pas su quoi dire, quoi répondre. Et tu t'es enfermé dans le silence pour la fin de la journée.

Helen a dormi longtemps et toi tu es resté là, debout devant la fenêtre à regarder tomber la pluie. Une infirmière t'a apporté un repas que tu n'as pas touché, si ce n'est le café que tu as réclamé deux fois, assez pour qu'on finisse par te donner une petite carafe contenant le breuvage noir et excitant. De quoi te maintenir éveillé assez longtemps pour voir ton épouse sortir de la brume, quand le silence de la chambre a seulement été brisé par ses mouvements lents. Là, c'est comme si une lourdeur tombait sur tes épaules, tu t'es senti défaillir et pour ne pas t'effondrer, tu as préféré poser une main sur le rebord de la fenêtre quand ta femme s'est mise à parler. « Bien-sûr. Je m'inquiétais. » Que tu réponds simplement, dans ce qui semble être une phrase banale mais terriblement froide. Tu finis par te retourner pour lui tendre un verre d'eau laissé là sur la table.

Tu es en colère, surpris, dans l'incompréhension la plus totale mais tu n'es pas cruel, jamais. « Presque 23h. Tu as été retrouvée inconsciente par tes collègues au ministère. D'après le médicomage ce n'est rien, seulement un peu de surmenage. Tu dois te reposer, ce n'est pas la première fois que je te le dis. » Et ta voix claque dans l'air alors que tu attrapes ton gobelet de café froid, pour le siroter tout en revenant contre la fenêtre. Tu as besoin d'installer une distance entre vous. « N'as-tu rien à me dire ? » Et parce que tu n'as jamais été patient, tu n'es pas capable de te taire.
KoalaVolant
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Helen G. Mulciber
Helen G. Mulciber
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MessageSujet: Re: Vérité - Bartelen   Vérité - Bartelen EmptyDim 6 Oct - 9:33

Elle avait mal à la tête - la douleur frappant sur sa boite crânienne pour remonter jusqu'à ses globes occulaires qui lui donnaient l'impression de pouvoir sortir de leurs orbites. Elle souffla lourdement, essayant de garder bonne contenance en se redressant contre les oreillers qui se trouvaient sur son lit. Elle grimaçait, détestant se sentir aussi faible devant son mari. Ou devant quiconque. Au moins devant Bart elle avait la certitude qu'il ne tenterait pas de profiter de sa faiblesse. Après tout, qu'importe leur relation, ils étaient une équipe et avaient toujours agit de la sorte. Presque 23h. Tu as été retrouvée inconsciente par tes collègues au ministère. D'après le médicomage ce n'est rien, seulement un peu de surmenage. Tu dois te reposer, ce n'est pas la première fois que je te le dis. Opinant, elle chercha d'un coin de l'oeil un verre d'eau pour pouvoir retrouver la bonne utilisation de sa gorge.
Son mari lui tend un verre - pas que cela devrait l'étonner, dans ce genre de moment ils ont toujours pris soin l'un de l'autre. Après tout, il était son plus ancien ami - le meilleur sans doute, malgré le fait que le mariage ait créé entre eux plus de tensions ces derniers temps. Elle le remercia d'un geste de la tête avant qu'il prenne son propre verre pour se lever et rejoindre la fenêtre.

Elle sentit sa migraine s'éloigner et réussit à ouvrir plus grands les yeux. Alors elle réalisé - elle le sentit parce qu'elle le connaissait bien, parce que malgré tout ils s'étaient appris par coeur et qu'ils pouvaient lire les réactions de chacun aisément. Il s'éloignait d'elle, lui tournant à moitié le dos parce qu'il ne pouvait pas supporter de la regarder en face. Et elle se demanda pourquoi. Quelque part elle savait pourquoi - c'était une évidence mais elle n'arrivait pas à retrouver le souvenir qui lui donnerait la clé de cette situation. Son esprit était engourdi par la douleur et par la fatigue - elle souffla lourdement, laissant sa tête retomber entre les coussins. N'as-tu rien à me dire ? Elle arqua un sourcil, l'observant sans pouvoir rien dire d'intelligent. Elle savait qu'il voulait quelque chose d'elle - mais quoi ?

Merci. Dit-elle finalement, sans vraiment savoir si elle parlait du verre d'eau, de sa présence, ou de la patience qui l'avait poussé à attendre jusque là pour pouvoir lui parler.
Puis elle crut entendre la voix du médicomage quelque part dans sa tête et une colère sourde l'envahir. Elle essaya de la contenir pour y voir clair mais il y avait quelque chose là. Que t'a dit le médicomage ? demanda-t-elle finalement en fronçant les sourcils pour se tourner vers son mari. Elle sentait que là était quelque chose qu'elle devait avoir en tête. Quelque chose de crucial qui pouvait faire basculer l'entente fragile de leur couple - depuis quelque temps il ne tenait plus à grand chose, ce couple.
Et quelque part, elle le savait. La tempête approchait, et elle risquait de tout emporter.

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MessageSujet: Re: Vérité - Bartelen   Vérité - Bartelen EmptyVen 25 Oct - 1:28

@Helen G. Mulciber



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Ca te demande toute la force que tu as en toi, pour ne pas simplement hurler d'une colère sourde et violente, tout ce que tu voudrais lui dire. Mais tu attends, comme un serpent qui se repose le temps de voir une brèche pour attaquer et blesser au mieux sa cible. Tu attends car lorsque la question aura été lancée tu sais qu'elle ne pourra plus reculer, tu ne pourras plus faire comme si rien n'était. Déjà là, tout dans ton attitude hurle que tu es blessé, vexé, refusant de dire des mots qui peinent à se tenir dans ta bouche close. Tu observes l'extérieur, le coin de cette rue fréquentée où les anciens manoirs des familles puristes s'élèvent depuis des siècles pour rappeler au commun des mortels, des nés moldus et des sang-mêlés, que le monde vous appartient depuis toujours. Son merci te fait lever les yeux dans un mouvement que tu lui caches, sachant qu'évidemment elle ne sait pas quoi te dire car elle ne se souvient pas de ta conversation avec le médicomage. Si elle était à moitié inconsciente, il semblerait que son cerveau ait soigneusement pris le parti d'oublier ce moment indélicat. Toi par contre tu as tout à l'esprit et tu aurais attendu jusqu'à demain matin si il le faut pour poser les bonnes questions, sans dormir de la nuit au besoin.

Sa question brise le silence et c'est comme si tu entendais tomber un verre sur le sol. Tu tournes ton visage vers elle, la regarde puis tu reviens au paysage devant toi car tu veux garder ton calme et tu n'es pas sûr de le faire si tu la regardes en coin. Alors tu préfères respirer profondément, pour garder le contrôle sur tes émotions. « J'ai demandé si ton malaise venait d'une baisse de tension, d'une grossesse ou de la ménopause. » Que tu commences à dire, te sentant sourire d'un air à ne pas y croire parce que tu peines à réaliser que tu as bien entendu ces mots là. « Au début il a essayé de te protéger oui... Mais je lui ai rappelé que cet endroit tenait en grande partie grâce à mes dons et il a cédé. » Les tiens, pas ceux de ta femme, car si ton épouse actuelle a un pied dans l'art et le sport alors toi c'est auprès de Poudlard et de St Mangouste que tu donnes, de sorte à contrôler une forme d'avenir. Preuve que c'est utile, aucun médicomage ne peut te refuser quoi que ce soit. « Il m'a rappelé que tu ne pouvais pas être enceinte car tu étais stérile depuis 20 ans. Une stérilité qui n'est pas naturelle, mh ? » Cette fois-ci tu te tournes vers elle, t'adossant à la fenêtre avant de croiser les bras et de poser sur ton épouse, un regard glacial. D'une froideur comme jamais tu ne l'as eu sur le visage. « Je te dégoûtais au point que tu en arrives à cette extrémité ? Et Adriel, d'où vient-il ? Il me ressemble si peu, ce gosse. » Et les accusations pleuvent, parce que tu ne sais plus quoi penser, que ton cerveau tourne dans tous les sens tel une machine infernale. « Tu comptais me prendre pour un botruc encore longtemps ? »
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Helen G. Mulciber
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MessageSujet: Re: Vérité - Bartelen   Vérité - Bartelen EmptyDim 24 Nov - 14:38


Elle reprenait conscience, revenant à elle après avoir trop longtemps été allongée. Ce n'était pas dans ses habitudes. Elle était une femme enflammée, qui vivait son existence sans s'arrêter, partageant son temps entre son travail, ses actions de mécènes et la Confrérie. Avalant le pouvoir comme un géant face au monde - elle était une femme de pouvoir, une femme forte et détestait se sentir ainsi affaiblie dans un lit d'hôpital. Elle détestait sentir l'odeur des sortilèges et des onguents, entendre les chuchotements et deviner l'inquiétude autour d'elle. Elle détestait être allongée, devoir rester là parce que chaque mouvement lui faisait tourner la tête. Bien qu'elle ignorait pourquoi elle se trouvait là, elle décida rapidement qu'il n'était pas de raison pour elle d'y rester bien longtemps - si ce n'était de son mari qui s'enquérit de son état avant de fermer la porte de la chambre et de changer de visage.
Elle connaissait Bartholomew depuis longtemps - si ce n'était toute sa vie. Bien que l'amour entre eux n'ait pas été longtemps romantique, ils se connaissaient par coeur. Et il n'était pas bon pour cacher ses émotions, pas envers elle du moins. Elle devina sa rage avant même qu'elle n'explose - et jamais encore elle ne l'avait vu fulminé de la sorte envers elle. Pour la première fois depuis qu'ils étaient mariés, elle eut peur de lui. "J'ai demandé si ton malaise venait d'une baisse de tension, d'une grossesse ou de la ménopause." Sa voix était froide, dure comme le marbre, cachant le feu qui irriguait de toute les part de sa peau. Elle savait qu'elle allait se faire dévorer elle, cette fois. "Au début il a essayé de te protéger oui... Mais je lui ai rappelé que cet endroit tenait en grande partie grâce à mes dons et il a cédé." Elle serra les dents - elle aussi pouvait brûler de la même injustice. Son secret, vieux de vingt ans, allait être dévoiler. Et ce foutu médicomage ignorait par la même, le risque qu'il faisait vivre à Bartholomew.

Parce qu'il était une chose à laquelle elle tenait - c'était de préserver le secret de la Confrérie de Morgane. Le secret était nécessaire. Le secret était la clé de leur réussite et de leur survis. Si Bartholomew apprenait son existence sans vouloir les intégrer, alors il serait tué. Ainsi étaient les règles. Et qu'importe qu'elle soit la maitre du Lion. Qu'importe qu'elle soit importante et puissante - la mort était la seule promesse à la trahison. "Il m'a rappelé que tu ne pouvais pas être enceinte car tu étais stérile depuis 20 ans. Une stérilité qui n'est pas naturelle, mh ?" Ouvrant la bouche, elle ne trouva rien à répondre cependant. Sa tête tournait encore, son esprit avait du mal à retrouver le sens de tout ce qu'il se passait. Elle inspira profondément, essayant de regagner ses esprits et sa maitrise. Mais elle doutait d'y parvenir. Elle allait se faire dévorer, et elle ne pouvait rien y changer.
Elle prit le verre d'eau se trouvant près d'elle et bu deux gorgées pour tenter de retrouver de sa voix. "Je te dégoûtais au point que tu en arrives à cette extrémité ? Et Adriel, d'où vient-il ? Il me ressemble si peu, ce gosse." Elle lâcha un ricanement. "Pourtant, Adriel est un véritable Mulciber." Assura-t-elle, parce que c'était chose vraie. Adriel était un miracle - un miracle impossible, mais un miracle malgré tout. Il était le fils de Bartholomew, et qu'importe ce qu'il pensait avoir découvert, elle ne le laisserait pas renier leur fils unique.

"Tu comptais me prendre pour un botruc encore longtemps ?" "Tu n'aurais jamais dû le découvrir." Annonce-t-elle, fulminant de la hardiesse du médicomage qui recevra le résultat de sa trahison. C'était un secret, c'était son intimité, c'était à elle. Personne n'aurait dû le savoir - et moins encore son mari. Elle avait tenu durant vingt ans, il aurait dû ne jamais se douter de quoi que ce soit. Et là, dans son regard, elle voyait qu'une chose était brisé qui ne retrouverait jamais sa place. "Je t'ai offert un héritier, j'ai tenu ma part du marché. Qu'importe ce que tu crois avoir découvert, Adriel est ton fils. Tu pourras bien faire tous les tests de paternité que tu souhaites, tous le dévoileront. Je ne t'ai pas menti, je ne t'ai pas trompé sur ce point." Qu'importe ce qu'ils sont l'un pour l'autre aujourd'hui, qu'importe l'infidélité, elle était une Greengrass, une Mulciber et elle connaissait sa place. "Je n'ai pas… Je n'ai pas fait ce choix par rapport à toi. Je n'ai pas eu le choix, tout simplement."

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DU 1er JANVIER 1981 AU 15 MARS 1981
La nouvelle année apporte son lot d'espérance pour les sorciers. La première année après la guerre, la première année de paix. Ils sont nombreux à y croire, nombreux à s'y raccrocher pour voir le monde devenir plus beau.

Dans l'ombre cependant, La Confrérie de Morgane et L'Ordre de Merlin renforcent leurs influences sur le monde magique. Un bras de fer qui pourrait bien faire basculer l'équilibre magique qui vient tout juste d'être rétabli.

Quant aux élèves de Poudlard, ils ont su se faire remarquer durant le bal de fin d'année. Nombreux sont les élèves qui ont séduit des sponsors pour avoir un soutien nécessaire dans leurs apprentissages. Avec le second trimestre se sont les compétitions des ligues de Quidditch, de duels et d'autres disciplines qui vont bientôt débuter...