Que des mots, tu n'as que les mots - (Masha/Johann)

Depuis quelque temps Johann se sentait bien, il gérait son travail à la perfection et avait eu pas mal de félicitations. Jessica était de retour à la maison et c'était vraiment parfait, sauf pour le fait qu'elle avait la marque sur son bras. Ils allaient devoir trouver une solution à ça sans que leur grand frère ne soit au courant de cette histoire. Mais Jo pourrait dire oui si son frère lui demandait de le faire, il était chef de famille et il lui devait allégence. Et pour accompagner Jess dans cette histoire et aussi protéger leur petite soeur toujours à Poudlard. La famille est la chose la plus importante à ses yeux, sauf leur petit frère, lui, il mérite de se faire retirer le nom des Rosier mais ça, le jeune homme compte s'en occuper plus tard.

Depuis cette soirée dans ce bar, il ne faisait que penser à cette sang de bourbe de Bridgerton, elle méritait un châtiment plus que violent. Il aurait aimé demander à Jessica de le faire, mais visiblement elle avait d'autres plans, étant une fille elle aurait pu utiliser la force mais du coup ça se passera seulement avec la baguette cette fois-ci. Il était sous sa cape et attendait au coin d'une ruelle de Londres, non loin de l'appartement de sa cible, il l'avait espionnée assez facilement, c'était un jeu d'enfant. Johann avait toujours été doué dans ce domaine, il arrivait à se cacher et à ne jamais se faire prendre, il avait sûrement un don.

Il alluma une cigarette calé contre un mur dans le noir, la nuit était tombée et il savait que la jeune femme était bientôt là. Il espérait qu'elle soit seule, sinon il devra user de la magie noire pour se débarrasser des autres. Ca ne lui faisait pas peur d'utiliser le sortilège doloris ou même celui de mort, mais s'il pouvait faire profil bas pour le moment, éviter tout problèmes à sa soeur, ça serait parfait. Il remarqua une silhouette au loin s'approcher de plus en plus, il décida de jeter sa cigarette et se renfoncer dans le coin, étant presque invisible. Il la laissa passer devant elle avant de l'attraper par derrière et de la balancer plus loin dans la rue, sortant sa baguette juste après.

-Tu as voulu faire la justicière, hein Bridgerton? On va voir ce que tu vaux, juste toi et moi, personne d'autre.

Aujourd’hui, Masha avait passé sa journée avec les Sombrals. Cela lui avait permis d’apaiser quelque peu ses pensées. La brune était sur les nerfs depuis quelques jours maintenant. Depuis en réalité, qu’elle avait croisé ce scroutt à pétard de Rosier. Pourquoi fallait-il qu’elle le croise encore ? Franchement, ils n’étaient plus à Poudalrd, il ne pouvait donc pas lui lâcher la grappe ? Inspirant doucement, Masha se force à desserrer les poings qu’elle a serré par instinct. Ce n’est pas le moment de repenser à lui. Et pour cause, la brune doit se rappeler qu’elle ne va pas le revoir. Que la prochaine fois qu’elle croise son chemin, elle fera comme s’il n’existait pas. Et si ça dérape encore, nul doute qu’elle viendra à en parler à son meilleur ami. Mischa est son ange gardien, celui qui l’aide à s’apaiser. Alors il lui trouvera sûrement une solution pour qu’elle ne s’énerve pas.

Quittant l’endroit où elle est encore en études, Masha décide de passer récupérer un petit quelque chose pour son colocataire et meilleur ami. Elle a flashé dessus en passant devant la boutique le matin-même, mais cette dernière était fermée. C’est bien pour cette raison qu’elle y va rapidement avant la fermeture, s’excusant d’arriver quelques minutes avant. Fort heureusement, la vendeuse est compréhensive et accepte même de lui faire un petit paquet cadeau. La remerciant chaleureusement, Masha sort rapidement avant de prendre la direction de son appartement. La nuit est déjà tombée, mais cela ne l’effraie pas. La brune n’a jamais eu peur du noir, et ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer. Mentalement, elle se met à chantonner, alors que cela lui occupe son esprit. Elle veut se fatiguer, espérant pouvoir dormir rapidement. Mais soudain une main se glisse autour de son poignet. Elle lâche un cri de surprise, avec une pointe de peur, avant de se faire pousser sans ménagement dans une ruelle sombre. Immédiatement, son regard se porte sur son agresseur. Rosier. Bordel, mais qu’est-ce qu’il lui veut !? Ses poings se serrent de colère, alors qu’elle lui lance un regard noir. Elle a envie de le gifler avec son air hautain et supérieur ! « De quoi tu parles encore Rosier ? Ça y est, t’as des pertes de mémoire ? » Elle ne voit pas de quoi il parle. Pourquoi lui parle-t-il de justicière ? Cela n’a aucun sens pour Masha et il a intérêt à s’expliquer. Soupirant, passant une main dans ses mèches brunes, elle continue de le regarder avec défi. « Ce que je vaux ? Mais bien plus que toi, alors que tu n’es qu’un sale petit rat qui tremble, Rosier. T’es rien. Alors tu sais quoi, va faire mumuse ailleurs et fous moi la paix ! » Masha n’a pas de temps à perdre avec lui. Elle veut rentrer chez elle, passer une soirée agréable avec son meilleur ami et ça sera parfait.

Elle avait osé lui manquer de respect comme ça, une sang de bourbe qui ose lui tenir tête, c'était incroyable et ça n'allait absolument pas passer. Il voulait se vanger, lui montrer que les sang-pur étaient bien plus forts et qu'elle devait baisser la tête quand elle le voyait. Rien de mieux que de faire ça la nuit, dans une ruelle où très peu de personnes passent, rien qu'elle et lui. Il allait lui montrer qu'on ne manque pas de respect à lui et surtout à son nom.

Quand il l'attrapa, elle lâcha un petit cri de surprise que Johann dissimula à l'aide de sa main sur sa bouche, il ne devait pas se faire remarquer. Il la balança dans la ruelle assez violemment, il se fichait pas mal si elle s'explosait par terre. Il voulait son duel, il voulait lui faire mal, elle avait de la chance qu'il était seul car avec sa fiancée ou sa soeur elle aurait déjà été morte. Elle le regarda et le jeune homme la vit serrer les poings, et là il explosa de rire, elle voulait faire la guerrière.
« De quoi tu parles encore Rosier ? Ça y est, t’as des pertes de mémoire ? »

-Tu joues la guerrière? Je t'ai dit dans ce bar de ne pas me manquer de respect au risque d'en subir les conséquences.

Elle soupire, le sang de Johann ne fit qu'un tour et il sortit sa baguette, elle allait voir qu'on ne rigole pas avec lui.
« Ce que je vaux ? Mais bien plus que toi, alors que tu n’es qu’un sale petit rat qui tremble, Rosier. T’es rien. Alors tu sais quoi, va faire mumuse ailleurs et fous moi la paix ! »
Il serra sa main autour de sa baguette, il pourrait la tuer facilement là tout de suite juste avec un sort, mais il avait déjà les auror au cul. Il pointa sa baguette sur elle, il avait torturé pas mal de gens, certains étaient morts. Mais utiliser un sortilège impardonnable autre que celui de la mort pourrait lui être fatal, car si elle ne meurt pas, elle parlera. Sauf s'il lui coupe la langue.

- Ce que tu vaux face à moi, rien. Je pourrais te tuer maintenant comme tous les moldus et nés-moldus que j'ai déjà tués. Mais je veux jouer avant et si tu oses parler, je serais obligé de t'arracher la langue !

Le cri de Masha meurt sous la main de ce scroutt à pétard de Rosier, qui la pousse sans ménagement dans la ruelle. Elle n’est pas loin de chez elle, mais elle sait que ça ne sert à rien de courir à l’intérieur de l’appartement. Déjà parce qu’elle n’est pas certaine que Mischa soit dans les parages, sûrement auprès d’Eden qui est encore à Ste Mangouste, mais également car s’il est là, la brune ne veut pas mettre son meilleur ami en danger. Elle lui a rarement parlé de ce qu’elle subissait de la part de ce sang-pur, pour ne pas l’inquiéter plus que de raison. De toute manière, Masha a toujours été du genre à se défendre seule et ce n’est pas ce soir qui fera exception.

Ses poings se serrent alors qu’elle le dévisage avec colère et froideur. Un rire sans joie échappe à la Bridgerton, alors qu’elle ne peut s’empêcher de lever au ciel. « Si tes toutous ont l’habitude de t’obéir, désolée, mais je n’en fais pas partie. Alors je n’ai pas envie de t’écouter. » Bien sûr qu’elle se souvient parfaitement de ce que Johann lui a dit dans ce bar. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle a envie de le respecter. De toute manière, elle ne s’est jamais laissée marcher sur les pieds par lui et sa bande. Alors ce n’est pas maintenant qu’elle va courber l’échine devant lui. Bien au contraire, elle préfère lui montrer les crocs. Et pour se faire, Masha est obligée de répliquer et de ne pas trembler devant lui.
Passant une main dans ses mèches brunes, la jeune-femme vient à le regarder toujours avec défi. Il l’agace à parler avec son ton hautain. Elle n’a qu’une envie : le faire disparaître de ses traits. Rosier vient à sortir sa baguette et elle lève un sourcil. Il croit l’impressionner ? Même pas. Aussi, elle se contente de sourire. C’est froid aussi. « Tu crois me faire peur avec tes menaces Rosier ? Ose me toucher, et tu le regretteras. J’ai des amis bien placés au Ministère. Tu tomberas. Comme tous les mangemorts que tu as côtoyé. » Il lui semble bien que ses parents en ont fait partis. Mais Masha ne l’affirme pas, vu qu’elle n’est pas sûre à cent pourcent. Sortant sa baguette à son tour, la brune vient à la garder le long de son corps. Et pourtant, contre toute attente, elle est prête à se battre. Mais également à se défendre. « Tu veux jouer ? Soit, va trouver quelqu’un d’autre. J’en ai fini avec toi. Fous-moi la paix … A moins que … » Parfois, elle devrait se taire. Mais c’est mal la connaître. Aussi, un sourire en coin se dessine sur les lèvres de Masha. « A moins que tu ne sois secrètement obsédé par moi ? Je ne l’espère pas, car ça ferait tâche pour le sang-pur que tu es, de t’attacher à une née-moldue. »

Johann avait remarqué que la jeune femme en face de lui serrait les poings, c'était hilarant et le puriste ne le cacha pas en riant.
« Si tes toutous ont l’habitude de t’obéir, désolée, mais je n’en fais pas partie. Alors je n’ai pas envie de t’écouter. »
Oui il avait des gens avec lui, ils n'étaient pas ses chiens comme elle pouvait l'insinuer là tout de suite, ils étaient ses amis, sa famille. Ils étaient ensemble depuis l'école, jamais il ne les laissera tomber et jamais ils ne le laisseraient aussi.

- Parle pas de ce que tu ne connais pas la sang de bourbe. Heureusement que tu ne fais pas partie de mon cercle d'amis, ça me ferait mal.

Elle disait n'importe quoi, ça n'avait plus de sens et il fallait passer aux choses sérieuses, comme le soir de la nuit pourpre. Ces impures se croient tout permis depuis la chute du seigneur des ténèbres, c'était à vomir, il allait falloir remédier à ça. Il savait qu'à force de la pousser à bout, elle allait sortir la haine qu'elle avait en elle, tout le monde a un côté sombre et Johann voulait voir le sien pour s'amuser encore plus.
« Tu crois me faire peur avec tes menaces Rosier ? Ose me toucher, et tu le regretteras. J’ai des amis bien placés au Ministère. Tu tomberas. Comme tous les mangemorts que tu as côtoyé. »
Il rigola, un rire froid qui pouvait énerver beaucoup de monde, il en avait l'habitude et il adorait ça.

- Tu crois que je n'ai pas d'alliés au ministère ? A croire que c'est toi qui me menace maintenant ? J'adore ça et je ne tomberais pas, certains sont tombés car ils sont débiles mais pas moi, ni les autres qui m'entourent.

Elle se prenait pour qui ? La ministre ?  Comme si madame était si importante que ça, en disant qu'il le regretterait s'il la touchait, pitoyable. Il ne tombera pas, il savait jouer la comédie, tout comme sa soeur, ils seront libres jusqu'à la fin. Ca y est, elle avait enfin sortie sa baguette, les choses sérieuses allaient commencer.
« Tu veux jouer ? Soit, va trouver quelqu’un d’autre. J’en ai fini avec toi. Fous-moi la paix … A moins que … »
Il était prêt à lancer son sort avant qu'elle se mette à parler, encore, toujours des mots pour ne rien dire.
« A moins que tu ne sois secrètement obsédé par moi ? Je ne l’espère pas, car ça ferait tâche pour le sang-pur que tu es, de t’attacher à une née-moldue. »
Alors celle-là, il ne s'y attendait absolument pas, elle disait qu'il était attiré par elle ? Ca devenait n'importe quoi cette discussion. Jo s'approcha rapidement d'elle, la plaquant contre le mur juste derrière étant tout près d'elle, sa baguette contre le ventre de la jeune femme.

- Tu aimerais ça ? Tu rêves de moi le soir ? Après, je peux te comprendre, peut-être que tu as un côté méchante fille derrière ton image de sainte ni touche.

Masha n’est pas du genre à trembler devant Rosier. Elle ne le faisait pas à l’époque de Poudlard, ce n’est pas maintenant qu’elle va le faire. Elle compte donc bien tout faire pour ne pas lui montrer la peur qu’il lui souffle. Elle sait ce que lui, et sa bande de potes, ont pu faire et doivent faire toujours. Mais elle sait se défendre. Sans parler qu’elle n’est pas très loin de son appartement. Avec de la chance … Non, elle ne veut pas impliquer Mischa là-dedans. Elle va se débrouiller seule. Un rire sans joie échappe à la brune, alors qu’elle lève les yeux au ciel, une moue de dégoût affiché sur ses lèvres. « Parce que tu crois que je veux faire partie de ta bande d’amis ? Même pas en rêve ! » Elle aurait presque pu dire qu’elle aurait préféré mourir, mais elle sait qu’il va lui répliquer que c’est ce qui va arriver. Alors autant économiser la salive de Rosier.

Reprenant la parole, Masha ne mâche pas ses mots. Il ne lui fait pas peur avec ses menaces vide de sens. Elle aussi, le met en garde. S’il ose la toucher, nul doute qu’il le regrettera. Haussant les épaules, elle ne peut s’empêcher de claquer sa langue contre son palais. « Pourtant, tu es aussi débile qu’eux. Mais prends ça pour des menaces si tu veux. Ça peut le devenir. »
Sortant sa baguette, au cas où il déciderait de l’attaquer, Masha reste prudente. Après tout, il pourrait décider de lui lancer un sort. Et elle veut être prête à se défendre. Soupirant, elle vient à lui dire qu’elle en a fini avec lui. Franchement, qu’il lui foute la paix ! Un sourire en coin se dessine sur les lèvres de Masha, alors qu’une idée lui vient en tête. Et au lieu de se taire, elle lui balance le fond de sa pensée. En soit, elle se doit de se poser la question. Vu que c’est lui qui vient également la trouver non loin de son appartement. Peut-être que Johann est obsédé par la brune et qu’il ne veut pas l’avouer ? Franchement, rien que pour voir son air choqué et dégoûté, elle a bien fait de poser la question !

Mais avant qu’elle ne puisse réagir, Johann comble la distance qui les sépare. Son dos percute avec force le mur, la faisant grimacer. Elle risque d’avoir des bleus dès demain. Tant que Mischa ne les voit pas, ça ira. La baguette de Johann se trouve contre son ventre. Il n’aurait plus qu’à lancer un sort. La sienne est toujours dans sa main. Pour l’instant. Et alors qu’elle devrait se taire, Masha décide de jouer. Elle vient à susurrer, son regard planté dans le sien. « Est-ce que je rêve de toi ? Est-ce que je rêve que je t’obsède ? Absolument pas. Même les veaux de lune ont plus d’importance que toi, dans mes rêves. » Une provocation, bien évidemment. Mais elle approche sa tête de la sienne, ses lèvres non loin de celles de Johann. « Mais en vue de notre rapprochement actuel, je vais croire que toi par contre, tu rêves de moi. Est-ce que tu mouilles tes draps en pensant à moi ? » Et juste pour l’énerver, elle s’approche et pose ses lèvres contre les siennes. Dans un même mouvement, elle pose la pointe de sa baguette sur la gorge de Johann. Aussi, elle peut le regarder avec défi. « Maintenant recule et fous-moi la paix Rosier. »

Johann n'avait peur de personne et surtout il n'avait peur de rien, sauf qu'on s'en prenne à sa famille, c'est la seule chose qui pouvait le toucher. Tout le monde pouvait s'en prendre à lui, mais jamais il ne laissera quelqu'un s'en prendre à son grand frère ou à ses soeurs.
« Parce que tu crois que je veux faire partie de ta bande d’amis ? Même pas en rêve ! »
Mais elle était complètement folle celle-là, elle se faisait des films incroyables dans sa tête, comment pouvait-elle croire une chose pareille.

-Mais tu es complètement débile en fait ? Comment peux-tu penser une chose pareille, mais jamais de la vie, pauvre fille.

Il était complètement choqué, elle était définitivement sans cervelle, mais bon ce n'était pas très choquant. Elle déblatait des mots que le puriste n'écoutait même pas, elle n'avait pas d'importance pour lui pour qu'il l'écoute attentivement.
« Pourtant, tu es aussi débile qu’eux. Mais prends ça pour des menaces si tu veux. Ça peut le devenir. »
Il ne pouvait que rire, il savait très bien qui il était et il n'avait pas besoin de ses remarques complètement débiles. Ses amis étaient bien plus intelligents qu'elle et ça, il n'avait aucun doute là-dessus, elle pouvait dire ce qu'elle voulait, ça n'avait pas de valeurs.

- Parceque tu te crois intelligente toi ? Laisse-moi rire. Tu me menaces, mais tu vas faire quoi ? T'es minable c'est tout, alors arrête de parler pour dire des conneries.

Elle sortit sa baguette, ce qui fit encore rire Johann, visiblement elle était plus drôle qu'il ne le pensait. Elle voulait partir mais Jo n'allait pas la laisser filer en lui laissant le dernier mot, c'était inimaginable pour lui. Mais une envie de vomir prit place en lui quand elle lui dit qu'il était attiré par elle, une horreur. Il devait la faire taire, alors la plaquée violemment contre le mur pouvait lui faire fermer sa bouche en pointant sa baguette contre son ventre.
« Est-ce que je rêve de toi ? Est-ce que je rêve que je t’obsède ? Absolument pas. Même les veaux de lune ont plus d’importance que toi, dans mes rêves. »

- Alors arrête de dire des conneries, tu n'es même pas assez sexy pour que je puisse te désirer un minimum.

« Mais en vue de notre rapprochement actuel, je vais croire que toi par contre, tu rêves de moi. Est-ce que tu mouilles tes draps en pensant à moi ? »
Elle avait rapproché sa tête de la sienne, beaucoup trop près au goût du puriste qui fit une mine dégoûtée. Mais Jo n'avait pas eu le temps de répondre quoi que ce soit que cette folle l'embrassa de force, c'était trop. Elle planta sa baguette sur sa gorge mais là, il s'en fichait pas mal.
« Maintenant recule et fous-moi la paix Rosier. »
Johann s'essuya la bouche de dégoût et lui cracha dessus, en plein visage, sans gêne. Il donna un revers de main sur sa baguette pour la faire gicler plus loin.

- Pourquoi tu as fait ça ? Tu aimerais que je te prenne la contre le mur hein ? On ne mélange pas le luxe et la crasse, garde bien ma salive sur ton visage, c'est tout ce que tu auras. Je ne vais pas te frapper, mais ma fiancée pourrait s'en charger vu ce que tu viens de faire, elle se fera une joie de le faire.