RP libre - braconnage

C'est en survolant la Forêt Interdite la veille qu'il a repéré ces braconniers. Et des braconniers trop bien équipés. Ne voulant pas mettre Tairn en danger, il a décidé de le laisser près de l'hôtel, en sécurité. Il ne sait pas de quoi sont capables ces malotrus, pour rester poli, et ainsi il est revenu ce matin, seul. Caché en hauteur derrière un rocher imposant, il observe le camps en contrebas avec attention. Il remarque quelques créatures dans des cages, des boursoufs, des augureys, des veaudelunes, mais aussi des niffleurs, des croups et des fangieux. D'autres cages sont cachées, et il ne voit pas ce qu'elles contiennent. D'autres sont vides, signe qu'ils n'ont pas encore terminé leur chasse. Il serre les dents, sentant la colère gronder en lui. Il va les anéantir, et libérer ses pauvres créatures. Soudainement il aimerait avoir un vétérimage pour l'aider si certaines sont blessées. Mais Cináed est une tête brûlée, et ne veut pas entrainer d'autres personnes dans ses missions. C'est sa façon à lui de ressentir l'adrénaline dont il a tant besoin.

Mais il a quand même besoin d'un plan. Et il ne peut pas agir en fonçant dans le tas.

Il se trouve assez loin du camp, cela lui donne l'avantage de la surprise parce qu'il n'est pas encore repéré. Il soupire, et tente de réfléchir. Avec la nuit qui commence à tomber, il est plutôt invisible avec sa tenue complètement noire, et sa cape dont la capuche recouvre sa tête.

Son flot de pensée est interrompu par une branche qui craque. Il serre sa baguette dans la main, fermement.

"Qui va là ? Montre toi !" Il chuchote, mais d'une voix ferme, ne voulant pas prendre le risque d'avertir les braconniers, sachant très bien que ça pourrait être l'un d'eux. "Je n'hésiterais pas à attaquer, alors avance toi !"

Assis à un bar, t’avais entendu parler de braconnage. Ces idiots étaient bien trop ivres pour faire attention qu’on pouvait les entendre. Alors bien sûr, t’avais tendu l’oreille, pour en apprendre plus. En tant que magizoologue, tu ne pouvais pas laisser une telle chose se produire. Tu étais en colère qu’on puisse se comporter de la sorte avec les animaux. Si on fait attention, on peut voir qu’ils sont adorables, tous à leur façon ! C’est d’ailleurs pour ça que tu en as de toutes sortes chez toi. Certains sont en liberté, alors que d’autres sont dans une malle ensorcelée. Tu adores passer du temps en leur compagnie. Mais là pour ce soir, tu ne vas pas rester tranquillement chez toi.

Vêtu tout de noir, malgré tes mèches blondes qui te trahissent, tu décides d’enfiler un bonnet sombre. Ce n’est pas comme si ça cachait ta peau pâle, mais ça sera déjà ça. Baguette à la main, tu vérifies que tu as tout dans ton sac que tu portes en bandoulière. Tu pourras apporter des soins rapidement, même si clairement, tu n’as pas tout comme un vetérimage.
Avançant dans les broussailles, en faisant attention car tu sais que la Forêt Interdite est peuplée de créatures, tu essayes de repérer le camp. Ils n’ont pas été très précis sur son emplacement, alors tu dois chercher un peu. Et ça t’agace, parce que tu crains d’arriver trop tard. S’ils avaient déjà enlevé tout ? Non, ce n’est pas le moment de penser à tout ça ! Ils vont être là et tu vas tout faire pour pouvoir les arrêter.

Marchant sur une branche, tu jures mentalement. Avec de la chance, ils penseront à un rongeur ou … bouse d'hippogriffe ! Une voix raisonne et pourtant, elle ne te semble pas inconnue. La voix masculine reprend et tu te figes pendant quelques secondes, les doigts serrés autour de ta baguette. Mais tu finis par sourire, comprenant qui se trouve là. « C’est moi. Evite de me blesser ou je ne te payerai pas le purfeu que je te dois. » Cin. Celui qui s’approche le plus d’un meilleur ami à tes yeux. Vous vous êtes vus plusieurs fois et lors de la dernière, tu as parié que tu pourrais approcher son dragon. Tu y étais presque, mais tu as perdu. Tu lui dois donc une bouteille ! T’avançant jusqu’à lui, faisant attention où tu marches, tu t’arrêtes à ses côtés. « Qu’est-ce que tu fous là ? Tu joues les voyeurs ? » Ton regard se porte sur le camp. Certaines cages sont encore vides, signe qu’ils n’ont pas encore fini leur récolte. Ça te fait serrer les poings. Tu observes avec attention. « Les salauds … Les croups n’ont pas assez de place dans de telles cages ! » Tu es hors de toi. Il faut que tu interviennes, avant qu’ils ne fassent plus de mal.

S'il y a un groupe de personne que Cináed déteste, c'est bien les braconniers. Il le répugne, il a envie de tous les exterminer et de les donner à manger à Tairn, qui meurt d'envie de les bouffer. Quand il repère ce camps, donc, il ne peut s'empêcher de les espionner pour agir. Ou du moins, pour trouver une solution à ce merdier. Il observe, donc, jusqu'à sentir la présence de quelqu'un derrière lui, et pire encore quand ce quelqu'un marche sur une marche. Tout en chuchotant, il menace l'inconnu s'il ne se montre pas presto. « C’est moi. Evite de me blesser ou je ne te payerai pas le purfeu que je te dois. » Le soulagement, quand il reconnait la voix de Cassian, avant de voir ses mèches blondes contrastant avec sa tenue sombre.

"T'es con puta*n !"

Dit-il, toujours en chuchotant d'une façon absolument ridicule. Son pote s'avance vers lui, et il se sent vraiment soulagé que ça soit lui. Et heureux. A en juger par sa tenue, Cassian n'est certainement pas venu cueillir des champignons. « Qu’est-ce que tu fous là ? Tu joues les voyeurs ? » Il retient un rire, et gonfle ses joues avant de se reprendre.

"Je réfléchissais à un plan avant d'être interrompu par quelqu'un qui est aussi discret qu'un sanglier !" Dit-il sur un ton taquin, avant de reprendre : "Je veux les surprendre et leur faire payer leurs activités illicites."

Il reste poli, parce qu'il y a bien des insultes et injures qui lui passent par le crâne. « Les salauds … Les croups n’ont pas assez de place dans de telles cages ! » S'il n'y avait que les croups, encore, cela serait facile. Mais nombreuses sont les créatures piégées en contrebas.

"Les créatures sont trop nombreuses, et les fangieux sont en train de s'énerver, ça peut vite devenir dangereux." Il n'est pas expert en créatures, malheureusement, Cassian ne sera clairement pas de trop dans cette mission. ""Y'a des sortilèges pour calmer les créatures pour éviter qu'on soit blesser dans ce bourbier ?"

Sans les blesser ou leur faire de mal, cela va de soit. Cin regarde en contrebas de nouveau, les braconniers ont vraiment l'air de passer un bon moment. Les enflures.

"On doit réfléchir. D'abord s'approcher, et endormir les créatures. Et ensuite on doit les prendre en tenaille pour doubler l'effet de surprise. Je pense. T'en penses quoi ?"

Si tu n’étais pas en terrain ennemi, tu aurais pu rire en reconnaissant la silhouette qui se cache dans la végétation. Ton meilleur ami en quelque sorte. En tout cas, la personne avec qui tu es le plus proche depuis que tu es revenu en Angleterre. Enfin il y a Violet … Mais c’est différent. Souriant, tu t’approches alors que tu lèves les yeux au ciel. T’es con. Franchement, t’as déjà vu meilleur accueil. Mais vu que c’est Cin, tu ne lui en veux pas. T’approchant, tu lui demandes ce qu’il vient faire ici. Est-ce qu’il serait là pour les mêmes raisons ? Franchement ça serait génial. Avec lui à tes côtés, tu as des chances de pouvoir sauver ces pauvres créatures. Elles sont innocentes et tu détestes ce que ces braconniers vont leur faire !

En vue de la lueur de rire dans les yeux de Cin, tu dois toi aussi te retenir de rire. A cette allure, vous allez être découvert avec vos propres conneries. Mais c’est ce que tu aimes avec le dragonnier. C’est que vous avez le rire et la discussion facile. Tu prends une mine choquée, alors que tu sais que tu as été discret. Enfin … en grande partie. « C’est de la faute de la branche, c’est pas ma faute. » Tu réponds en chuchotant, alors que ton regard est attiré par ce qui se passe un peu plus bas. Et soudain, ton regard est posé sur les Croups. Et là, tu vois rouge. Ils n’ont clairement pas assez de place ! « En effet. » Ce ne sont pas les créatures les plus sympathiques. Réfléchissant rapidement, en vue de leur état, tu ne vois qu’une solution. « Un stupéfix. Ça les placera dans un état second le temps qu’on puisse agir. »

Ecoutant le plan de Cin avec attention, tu pinces les lèvres. En réalité, ça serait une excellente idée. Mais un détail attire ton attention, et tu tends ton index pour le montrer à ton meilleur pote. « Sauf que pour la tenaille, on va être em*rdés. Regarde, il y en a qui arrive encore. » Ils ne sont que trois, mais ça va compliquer les choses. Si vous étiez trois, oui, ça aurait pu aller. Mais qu’à deux. Sauf que soudain … « Et si on fait tomber les pierres là-bas, tu crois pas que ça pourrait les rassembler et là, on leur tombe dessus ? »