La mort subite Y a le temps qui passe - tic, tac, tic, tac - étendant son ombre jusqu'à l'heure la plus sombre. Elle se trouve pour chacun au bout du chemin, mais il s'en trouve certains pour la trouver avant le moment fatidique. Qu'importe la naissance, finalement, personne n'est trop
pur pour se faire happer par la mort - il n'y a là rien à rire, en réalité, mais plutôt une leçon à apprendre. Comme l'école de sorcellerie de Poudlard ne semble plus si bien faire son travail, il est temps que les sorciers apprennent ailleurs - heureusement la Gazette est là pour rappeler à chacun qu'il faut rester humble et ouvert à la sagesse.
Plus tôt dans la journée, l'horreur a frappé encore à nos portes - ou la porte des Fawley pour être plus exacte. Après plus de deux mois de silence radio, c'est un silence de mort qui a prit sa place : la jeune
Raven Fawley nous a quitté. Disparue après un été à voyager, ce fut son dernier. Déchiquetée, un soir de pleine lune, par une de ces créatures sanguinaires et sauvages, indomptables et fourbes, la pauvre enfant n'aurait eut aucune chance de s'en sortir.
La preuve, s'il n'en faut, que les créatures, hybrides et autres lycanthropes, ont trouvé là de quoi faire leur repas. La preuve aussi qu'ils n'ont ni âme, ni conscience, s'en prenant à de belles âmes à présent retrouvées vers les étoiles. Raven Fawley est une victime malheureuse - mais de qui ? D'un ministère qui refuse de prendre les drastiques décisions nécessaires à notre survis ? D'une école de magie qui préfère le laxisme et l'ouverture d'esprit à l'efficacité de son éducation ?
Plus personne n'est en sécurité, et cette fable désastreuse nous l'apprend à tous. Il serait peut être temps de s'éveiller, d'éveiller les consciences, et de voir que le monde tel que nous le connaissons touche à sa fin.
Rita Skeeter.