-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Que dit-on au dieu de la mort | Lily

Aller en bas 
AuteurMessage
Rayleigh Avery
Rayleigh Avery
Mangemort
Messages : 35
Date d'inscription : 27/03/2023


Que dit-on au dieu de la mort | Lily Empty
MessageSujet: Que dit-on au dieu de la mort | Lily   Que dit-on au dieu de la mort | Lily EmptyDim 28 Mai - 23:27


Que dit-on au dieu de la mort
Octobre 1980 - Londres moldu
@Lily Evans  

A l’instar des grandes cités, Londres ne dort jamais réellement.
C’est ce brouhaha continu, cette clameur, bien qu’amoindrie en cette heure tardive, qui masqua le son d’une détonation étouffée survenue dans une ruelle. Tout comme les phares des voitures passant dans l’avenue avaient dissimulé l’éclat lumineux, tel un éclair, qui était survenu au même moment.

L’homme qui était soudainement apparu dans la venelle lâcha un cri et s’affaissa, appuyant une main couverte d’un liquide rouge et poisseux contre le mur de béton. Le souffle court, la peau livide et la mâchoire contractée, il retint un râle de douleur alors qu’il chercha à progresser dans l’environnement sordide et urbain dans lequel il venait d'apparaître. Cet endroit, il ne le connaissait absolument pas, et il lui était difficile d’analyser la situation tant son esprit se trouvait saturé d’informations et de signaux d’alerte. C’est le passage, à quelques mètres, d’une automobile qui lui indiqua qu’il était arrivé dans une zone moldue qu’il supposait être à Londres. Si une des mains du sorcier était appuyée contre le mur dont il s’aidait dans l’espoir de progresser, l’autre se pressait contre une plaie béante à son abdomen. C’était si stupide…

Dans un grognement, il avança cette jambe sur laquelle il ne pouvait s’appuyer. Le mage noir essayait d’ignorer l’effet du sortilège qu’il avait subi, mais ce dernier se rappela à lui brutalement. Une décharge, irradiant de sa jambe jusque dans tout son être alors que cette dernière se dérobait sous lui. La douleur lui arracha un hurlement et était telle que des ombres commencèrent à s’imposer à sa vue. Prostré au sol, le mangemort osait à peine toucher son membre brisé, son souffle se trouvant être rauque et saccadé. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits, et il se traîna non sans mal jusqu’à pouvoir s’adosser contre le mur de béton. Sa nuque rencontra la pierre froide alors que ses iris observaient les lueurs dansantes face à lui sans réellement les voir. Est ce qu’il allait finir sa vie ainsi ?  Seul, dans une ruelle sombre, à cause de deux fichus chasseurs plus aguerris que leurs confrères ?

Rayleigh serra les dents à cette perspective qui prenait pourtant des airs d’évidence. Il perdait beaucoup de sang et était incapable de se déplacer ou transplaner à nouveau. Envoyer un signal ici ?  Il aurait trop peu de chances de se faire remarquer, et il prenait le risque que ça soit par ses poursuivants. Embrumées par la douleur et la vie qui, peu à peu, s’échappait de son corps, ses pensées se dirigèrent vers ceux qu’il avait laissés derrière lui. Vers sa femme bien-aimée qui était la première victime de ses décisions et qu’il avait fait souffrir plus que nulle autre. Si ses dernières paroles échangées avaient eu l’effet d’un coup de couteau, elles avaient néanmoins été le reflet d’un espoir qui avait perduré dans le coeur de la jeune femme. Chiara… il aurait aimé la serrer une dernière fois dans ses bras, sentir son parfum, et lui faire savoir à quel point il était désolé pour le mal qu’il leur avait fait.
Ses pensées allèrent également vers ses enfants, cette fillette qui ne savait même pas qui était son père, et Eros… sa fierté en tant qu’homme, en tant que père. Ce petit garçon qui n’avait cessé de croire en lui.
Une larme vint rouler sur la peau diaphane du mourant. Il n’avait pas le droit d’abandonner alors qu’il était si près du but. Pas le droit de trépasser sans leur avoir donné au moins une explication.

Etouffant un grognement, l’Avery se saisit de sa baguette. Serait-il seulement capable de matérialiser un patronus après toutes les horreurs qu’il avait commises ?  Même si ces derniers envahissaient son esprit, l’heure n’était plus aux doutes. C’est vers un événement bien précis que l’ex-tireur d’élite focalisa son attention. Même si ces dernières années n’avaient été faites que de chaos et de douleur, Rayleigh avait connu des temps heureux auparavant, avant que la guerre ne vienne déchirer le monde et sa vie.
Celui qui s’imposa à lui prenait place dans la maternité de Ste Mangouste, où il s’était précipité après avoir quitté son travail à la hâte lorsqu’il avait appris que Chiara était sur le point d’accoucher. Lorsqu’il était arrivé, sa femme tenait tout contre elle un tout petit être, qu’elle lui présenta. Rayleigh se souvenait distinctement de l’émotion qui s’était emparée de lui à cet instant, un mélange d’amour incommensurable, de bonheur, de tendresse et de fierté. Des sentiments qu’il n’avait pas éprouvés depuis longtemps et qui accrochèrent de nouvelles larmes à ses paupières alors qu’un rapace d’un bleu nacré et nébuleux prenait son envol. Lui saurait trouver de l’aide. N’importe laquelle.



maraudeurs era (art'n'stick)  
Revenir en haut Aller en bas
Lily Evans
Lily Evans
Ordre du Phénix & Moderniste
Messages : 160
Date d'inscription : 07/02/2023


Que dit-on au dieu de la mort | Lily Empty
MessageSujet: Re: Que dit-on au dieu de la mort | Lily   Que dit-on au dieu de la mort | Lily EmptySam 15 Juil - 22:21


Que dit-on au dieu de la mort
Octobre 1980 - Londres moldu
@Rayleigh Avery & @Lily Evans
Les soirées dans la maison des Evans se faisaient de plus en plus rares. Lily avait évité de mettre les pieds dans le quartier moldu cette dernière année, espérant préserver la tranquillité de sa famille pour la tenir éloignée de la guerre. Elle supposait qu'elle n'avait pas mal réussi sa mission - sa mère l'accueillait avec une tarte chaude, son père avec son sourire ravi et sa soeur avec son air hautain, essayant maladroitement de faire semblant de cacher sa bague de fiançailles.
Le repas s'était déroulé de la sorte : les discussions allaient bon train concernant les fleurs et les couleurs des nappes pour le mariage de Pétunia qui devrait avoir lieux trois mois plus tard. Lily tâchait de participer, bien que chacune de ses idées était inévitablement répudiée par sa cadette. Elle souriait alors, et retournait s'intéresser au contenu de son assiette. Au moment du dessert, Vernon, son fiancé, arriva pour partager un moment et pour profiter de sa charmante belle-famille. Il était capable de parler de vis et de marteau durant des heures, bien que ses connaissances sur le sujet ne semblaient pas des plus probantes. Lily souriait malgré tout, désireuse de garder un souvenir tendre de ce moment.
Elle ne parla pas de sa grossesse, ni de son travail à Ste. Mangouste. Elle ne tint pas un mot sur sa rupture avec James ou sur le retour de Marlène qui lui donnait envie d'agir comme une adolescente. Elle se tut sur son existence et personne ne le remarqua, ce qui lui convenait très bien. Pendant quelques heures, elle oublia même qu'elle était une sorcière.

Au loin, elle crut entendre un hurlement. Ses sens en alerte, son coeur battant durement, l'angoisse la saisit comme chaque jour depuis que la guerre était venue frapper à sa porte. Elle resta prostrée, le regard vif fixé à l'extérieur où - pourtant - rien de semblait bouger. Personne ne sortit sur le porche, personne n'alla regarder dans les environs d'où pouvait provenir ce cri et Lily finit par croire qu'elle l'avait tout simplement imaginé. Sans doute était-ce l'une des télévisions de ses voisins qui passait un film d'action quelconque.
Le repas se termina doucement, la famille rangea la vaisselle pour sortir un jeu de cartes et partager quelques passes quand elle le vit. Il passa devant la fenêtre, éclaira la maison comme si le jour se levait déjà. Sa mère se redressa, fixant la lueur sans comprendre de quoi il s'agissait. Mais Lily le remarqua instantanément. Il était impossible qu'elle ne reconnaisse pas un Patronus. Je... Il me faut partir. dit-elle simplement, se relevant et quittant la pièce sans entendre les appels de ses parents. Soudainement alertés par le ton de leur fille ils commencèrent à la suivre sur le porche.
Mais elle ne pouvait pas prendre le risque de les voir la suivre. Pas cette fois, pas après avoir passé tant de temps à les protéger de ce monde-là. Pardon je. Désolée Maman, une urgence tu sais... du genre que je suis la seule à pouvoir gérer. Merci pour cette soirée. Merci Papa. On se revoit très vite. Un baiser rapide, une étreinte furtive, et elle partie pour suivre l'oiseau argenté qui la guida dans les ruelles de son quartier résidentiel.

Elle arriva à quelques mètres de chez ses parents, pour se retrouver devant un corps affalé contre le mur. L'odeur du sang lui parvint rapidement et l'oiseau argenté disparut. Merlin, est-ce que vous m'entendez ? Demanda-t-elle rapidement, sortant la baguette qu'elle tenait à sa ceinture, pour s'approcher de l'inconnu. Sans réfléchir, naturellement, elle appela un sortilège pour vérifier les constantes et les signes vitaux de l'inconnus - remarquant alors la baguette qui se trouvait à son côté. Un sorcier, évidemment, il ne pouvait en être autrement avec un Patronus pour guide. Est-ce que vous m'entendez ? Si c'est le cas faite un bruit, un grognement, un mot, une parole ? Vous parlez anglais ? demanda-t-elle, invoquant un Lumos pour pouvoir lire les résultats des analyses - réalisant alors que le sang coulait de l'abdomen du sorcier.



maraudeurs era (art'n'stick)  
Revenir en haut Aller en bas
Rayleigh Avery
Rayleigh Avery
Mangemort
Messages : 35
Date d'inscription : 27/03/2023


Que dit-on au dieu de la mort | Lily Empty
MessageSujet: Re: Que dit-on au dieu de la mort | Lily   Que dit-on au dieu de la mort | Lily EmptyLun 16 Oct - 12:36


Que dit-on au dieu de la mort
Octobre 1980 - Londres moldu
@Lily Evans  

Un à un, les fils de la vie s’étiolaient, se rompaient, à mesure que les perles écarlates filaient entre les doigts de l’Avery. La pression qu’il exerçait contre son abdomen perdait peu à peu en force, malgré la volonté de lutter qui habitait toujours l’esprit du blessé. Ou ce qu’il en restait… Son autre main restait inerte, sur le bitume glacé, et avait laissé s’échapper la baguette qu’il avait utilisée quelques instants plus tôt. Instants… dont la durée lui avait échappée, tout comme la mesure du temps. A vrai dire… Rayleigh ne sentait plus grand chose d’autre que cette étreinte à la fois glacée et presque réconfortante qui l’étreignait. C’était comme se trouver peu à peu immergé dans une eau polaire qui, lentement, endormait les sens, jusqu’à même étouffer la douleur qui l’avait figé quelques minutes auparavant. Et c’était ce même étrange sommeil qui annihilait le peu de forces qui lui restaient, faisait danser des ombres devant ses yeux qu’il ne parvenait plus réellement à garder ouvert et qui, lentement, faisait retomber cette main, ce dernier barrage contre la vie qui s’échappait.

Puis, il n’y eut plus rien d’autre que le vide, le silence… juste… cette rumeur lointaine, comme venue d'outre tombe. Cette voix, à peine audible, dont il ne percevait pas réellement les mots. Et si c’était elle…? Dans le dédale sombre de son existence, quelle autre voix aurait-il pu percevoir en cet instant que celle de la femme qui avait illuminé sa vie ? Ce fut cette certitude, aussi ténue soit-elle, que le sorcier s’accrocha, pour essayer de remonter le fil de cette voix, et se hisser. Se hisser jusqu’à ces sons qui s’étaient tus. Jusqu’au vacarme de la ville. Jusqu’à ce vertige, cette brûlure sur ses lèvres, cette sensation glaciale d’un baiser inachevé de la Mort elle-même… Faucheuse dont il sentait la présence, alors que ses membres refusaient de lui répondre, et qui le cueillerait fatalement s’il sombrait à nouveau. Mais il y avait autre chose… quelqu’un d’autre, de bien humain, dont le sorcier percevait l’aura faute d’être en mesure de réellement la voir alors que sa conscience restait grandement altérée. Mais sa respiration, qui aurait pu paraître inexistante tant elle était superficielle, regagna peu à peu en amplitude, prouvant l’éveil de celui qui aurait pu passer pour mort. Certains de ses doigts furent parcourus d’infimes spasmes alors qu’ils refusaient de répondre davantage. Avait-il à ce point lâché prise ?

Ce fut finalement la douleur qui vint frapper son esprit, alors que celui-ci s’éveillait davantage. Sourde, lancinante, mais accentuée à chaque respiration. C’est un grognement qui lui échappa, alors que sa mâchoire diaphane se crispait et que sa respiration s’accélérait. Incapable d’estimer, durant quelques instants, le déroulé des événements, tout se bouscula dans sa tête en un maelstrom que l’Avery peina à maîtriser. L’attaque… les chasseurs… les plaies… la voix… la présence… La présence. Il y avait quelqu’un d’autre, ici. Un infime espoir, peut-être, de rester en vie. Et pour ça il ne devait pas lâcher prise.
L’infime mouvement que Rayleigh esquissa, alors qu’il chercha à se redresser légèrement, lui arracha un nouveau râle de douleur, rendant sa respiration erratique durant un très court instant. Ses paupières avaient fini par s’ouvrir, mais il peinait à distinguer autre chose que ce halo de lumière diaphane à proximité de lui, et de cette autre silhouette qui se découpait comme une ombre chinoise.

« Aid-... moi… » furent les seules syllabes qui parvinrent à franchir le seuil de ses lèvres, dans une demande, une supplication, alors qu’il peinait à maintenir un état de conscience suffisant pour s’exprimer.

Quelle qu’elle soit, cette personne était à l’heure actuelle son unique espoir d’échapper à l’étreinte de la Faucheuse, si tant est qu’elle en soit capable.


maraudeurs era (art'n'stick)  
Revenir en haut Aller en bas
Lily Evans
Lily Evans
Ordre du Phénix & Moderniste
Messages : 160
Date d'inscription : 07/02/2023


Que dit-on au dieu de la mort | Lily Empty
MessageSujet: Re: Que dit-on au dieu de la mort | Lily   Que dit-on au dieu de la mort | Lily EmptyDim 5 Nov - 13:47


Que dit-on au dieu de la mort
Octobre 1980 - Londres moldu
@Rayleigh Avery & @Lily Evans
Elle était en train de le perdre. Impossible de lire les résultats des rapides analyses autrement - la conscience se disloquait, le coeur lâchait, le corps s'affaissait pour libérer ce qui restait de souffle de vie. Alors elle se tenait là, réfléchissant rapidement pour sauver une vie qu'elle ne pouvait pas voir disparaitre. Pas encore - après des mois de guerre, de combat, d'assassinat, de disparition, de souffrance, de torture, elle ne supportait pas même l'idée de voir mourir un autre être humain devant elle. Aussi étrange que cela puisse paraitre alors qu'elle avait fait le choix conscient de poursuivre des études en médicomagie, et passait le plus clair de son temps à se battre contre la mort dans les couloirs de Sainte-Mangouste. Un combat qui - elle le savait parfaitement - ne serait pas toujours facile à gagner.
Masi ce soir-là, seule dans la ruelle au chevet d'un homme mourant, elle était décidée à se battre. Elle posa sa main sur la poitrine ensanglantée. L'hémoglobine maculait les habits de son désormais patient, et elle avait du mal à trouver la plaie dans le noir - alors, elle tâtonnait aussi douceur qu'elle pouvait la peau à travers le magma sanglant qui se trouvait là.

La douleur de l'inconnu fut évident - alors qu'il respirait jusqu'alors à peine, il lâcha soudainement un grognement vivace, tenta presque de s'assoir, se fit mal encore, et semblait ouvrir les yeux. Ne bougeait surtout pas, je m'occupe de vous. Assura-t-elle, ayant découvert à présent la plaie. La crainte était celle-ci - qu'il se trouve dedans un corps étranger qu'elle n'avait pas désir de laisser là en ressoudant les chaires. Si compter que son esprit était assez calme pour qu'elle puisse le faire parfaitement. C'était différent quand elle se trouvait dans les couloirs de Sainte Mangouste, qu'elle savait qu'il y avait toujours un médicomage expérimenté pas loin pour prendre le relai si ses sortilèges se faisaient mauvais. Cette fois, pas d'échappatoire cependant, elle était seule à mener ce duel contre la Faucheuse. Aid-... moi… La voix affaiblie de son patient lui parvint à peine - un murmure supplicié qu'elle accueillit avec un air sérieux.
Elle sut alors qu'il était prêt à se battre autant qu'elle.  

Novagio   Lança-t-elle pour commencer, essayant de se faire le plus logiquement possible - arrêter l'hémorragie en premier, pour pouvoir nettoyer l'ensemble du sang, et ensuite soigner les blessures - en espérant que son patient survive jusque là. Surtout ne lâchez pas, n'abandonnez pas et ne mourrez pas. Je vous l'interdis. Dit-elle en se concentrant pour essayer d'assurer son sortilège de soin.

réussite du sort : oui/non
intensité :
- 0 à 20 : hémorragie trop important, le sort fonctionne mal.
- 21 à 50 : hémorragie canalisée, mais le sort est lent, très lent à fonctionner.
- 51 à 80 : hémorragie canalisée, le sortilège fonctionne plutôt bien mais le sang coule encore un peu.
- 81 à 100 : réussite totale, l'hémorragie s'arrête et le sang ne coule plus.



maraudeurs era (art'n'stick)  


Dernière édition par Lily Evans le Dim 5 Nov - 13:48, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Miroir du Rised
Le Miroir du Rised
Messages : 5741
Date d'inscription : 16/04/2016


Que dit-on au dieu de la mort | Lily Empty
MessageSujet: Re: Que dit-on au dieu de la mort | Lily   Que dit-on au dieu de la mort | Lily EmptyDim 5 Nov - 13:47

Le membre 'Lily Evans' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'Oui/Non' :
Que dit-on au dieu de la mort | Lily NNKXQgB

--------------------------------

#2 'Dés à 100 ' : 83
Revenir en haut Aller en bas
Rayleigh Avery
Rayleigh Avery
Mangemort
Messages : 35
Date d'inscription : 27/03/2023


Que dit-on au dieu de la mort | Lily Empty
MessageSujet: Re: Que dit-on au dieu de la mort | Lily   Que dit-on au dieu de la mort | Lily EmptyDim 26 Nov - 21:25


Que dit-on au dieu de la mort
Octobre 1980 - Londres moldu
@Lily Evans  

Sur le fil, c’était ce qu’était actuellement l’Avery. Un fil ténu, tranchant autant que celui d’une lame, la même que celle qui aurait pu causer cette plaie béante à son flanc. Celle-là même qui lui coûterait peut-être la vie.
Et c’était si stupide… Chaque jour, depuis qu’il avait fait le choix de devenir tireur d’élite, Rayleigh s’était battu contre la mort, même si parfois il avait dû l’infliger lui-même. Il se battait contre cette Dame à la cape noire, qui fauchait trop de vie à la fois. Contre ces fléaux sans âme qui ôter la vie sans lui accorder la moindre importance. De ces calamités qui avaient tantôt les noms de criminels, mages noirs, ou même mangemorts.
Chaque jour, il avait accepté l’idée qu’il puisse passer le Voile… et à présent que le sorcier se tenait sur son seuil, cette simple pensée n’était plus tolérable. Parce que la donne avait changé. Oui, il avait commis des atrocités pour le compte d’autrui, pour une Justice qui le dépassait de loin. Oui, souvent il avait eu la sensation d’être réellement devenu ce Bourreau, nom dont on l’avait affublé à juste titre. Cette Mort… elle suivait ses pas, et ça n’aurait été que justice pour nombre d’innocents qu’en ce soir elle vienne pour lui.
Et sans doute Rayleigh aurait-il pu accepter cet état de fait, s’il n’avait pas revu Chiara, et leurs enfants, quelques semaines plus tôt. Bien que leur discussion avait soulevé de nombreuses douleurs, il n’en avait pas moins fait la promesse de se battre pour un jour revenir auprès d’eux. Alors… abandonner n’était plus une option, face à cette Faucheuse qui le guettait.

Qu’il s’agisse du Destin, de la providence, ou d’un concours de circonstances… son appel ne fut pas vain, car à présent se tenait à ses côtés une personne qui semblait décidée à lui apporter toute son aide.
Perdu dans les limbes, dans cet état de vigilance ténu, Rayleigh essayait de s’accrocher à tout ce que son environnement pouvait lui apporter comme stimuli. Au vacarme de la rue. A cette douleur aiguë que lui procurait chaque inspiration. A ces mains qui palpaient son abdomen poisseux. A cette voix, qui lui ordonnait de se battre.

Ce fut alors comme une sensation de chaleur, diffuse et passagère, qui remplaça le froid glacial s’étant emparé de lui. Si cette dernière se dissipa aussi vite qu’elle était venue, l’effet n’en fut pas moins efficace. Certes, le sorcier avait perdu beaucoup de sang et restait dans un état critique, mais ses constantes semblaient enfin s’être stabilisées. La tension était basse, trahissant une perte importante de sang, alors qu’un pouls rapide cherchait à compenser le manque d’apport d’oxygène que l’hémorragie avait engendré. Ce dernier caractérisait cependant un coeur encore solide, si tant est qu’il ne s’épuisait pas à la tâche.

Ayant sans doute récupéré davantage ses esprits, le blessé gardait la mâchoire crispée, trahissant peut-être un sentiment d’angoisse, ou cherchant à maîtriser la douleur qui envahissait ses membres. Il n’en gardait pas moins une respiration en cet instant extrêmement ample et surtout contrôlée. Cette maîtrise lui était nécessaire, tant pour sa survie que garder son calme et ne pas interférer dans les soins que lui prodiguait cette parfaite inconnue. Elle révélait, en outre, une habitude qui n’avait rien de très rassurante, car cet homme-là avait sans nul doute l’habitude des combats et des situations critiques.

Durant un instant, les yeux de l’Avery s’ouvrirent sur ses iris pâles. Et si ses derniers peinaient à distinguer les traits de celle qui s’affairait à le sauver, il y eut un détail qui lui sauta aux yeux, comme une cruelle farce : elle aussi était rousse.


maraudeurs era (art'n'stick)  
Revenir en haut Aller en bas
Lily Evans
Lily Evans
Ordre du Phénix & Moderniste
Messages : 160
Date d'inscription : 07/02/2023


Que dit-on au dieu de la mort | Lily Empty
MessageSujet: Re: Que dit-on au dieu de la mort | Lily   Que dit-on au dieu de la mort | Lily EmptyDim 7 Jan - 12:26


Que dit-on au dieu de la mort
Octobre 1980 - Londres moldu
@Rayleigh Avery & @Lily Evans
Essoufflée, Lily s'accrochait à sa baguette et à sa volonté de sauver une vie. Elle était aveugle aux détails de l'innocente victime - qu'importe d'ailleurs qu'elle fut innocente, dans l'esprit de la rouquine il était inenvisageable de laisser quelqu'un mourir encore. C'était trop, troublant son esprit et les souvenirs qui se mêlaient dans son regard. Les batailles, les combats, les retours de ses proches ensanglantés au QG de l'Ordre du Phénix. Personne n'avait été étonné qu'elle décide de suivre des cours à Sainte-Mangouste. Ses professeurs trouvaient la logique à cette décision dans les notes excellentes qu'elle avait depuis le début de sa scolarité à Poudlard.
La réalité, c'est qu'elle avait été attaquée le soir de la Nuit Pourpre, risquant de perdre la vie. Elle avait vu une de ses amies être si douloureusement battue qu'elle avait quitté Poudlard. Elle avait perdu des copains, des connaissances, des proches dans les combats et les attaques durant la guerre. Elle avait failli perdre James. Elle avait perdu Harry. Il n'était rien qu'elle désirait plus que de renverser la tendance, d'être de l'autre côté de ce bras de fer infernal avec la Faucheuse - pour pouvoir de temps en temps ramener un être à la vie. Pouvoir parfois permettre à l'existence de renverser la balance et de gagner.

Alors elle se raccrochait à cette conviction, considérant qu'une vie était toujours valable. Elle ne rentrerait pas dans des questionnements ou des considérations du genre et si c'était la vie de Lord Voldemort ? Dans son fort intérieur, elle supposait qu'elle aurait quand même essayé de le sauver. Qu'importe qu'il termine son existence derrière les hauts murs d'Azkaban. Au moins, elle l'aurait arraché à la faucheuse - il était trop facile, aussi, de payer sa dette de l'autre côté du Styx.
Sa magie s'étiolait à mesure que la blessure se refermait. Quand elle eut terminée, elle se sentait essoufflée, la tête lui tournait et elle voyait les étoiles. Mais elle tint bon, restant près du corps encore agité pour s'assurer qu'il respirait. Elle observait l'aller et venu de la poitrine - irrégulier mais bien présent, prouvant que le souffle passait. Le sang ne coulait plus mais séchait sur les vêtements maculés. Et sur ses mains - mais elle n'en n'avait cure.
Soudain, l'inconnu ouvrit les yeux. C'était subtile, un cours instant mais suffisant pour qu'elle souffle un bon coup et se permette un petit rire de victoire. Petit - rapide et soulagé, mais rapide. Est-ce que vous m'entendez ? Si c'est le cas serrez la main. Dit-elle en prenant la paume glacée dans la sienne pour vérifier les réactions de l'inconnu. Je m'appelle Lily et je vais rester avec vous, d'accord ? Essayez d'ouvrir les yeux, encore, s'il vous plait ? demanda-t-elle, l'impatience se mêlant à son inquiétude. Espérant qu'il ne se trouve pas de blessure plus grand encore à soigner.



maraudeurs era (art'n'stick)  
Revenir en haut Aller en bas
Rayleigh Avery
Rayleigh Avery
Mangemort
Messages : 35
Date d'inscription : 27/03/2023


Que dit-on au dieu de la mort | Lily Empty
MessageSujet: Re: Que dit-on au dieu de la mort | Lily   Que dit-on au dieu de la mort | Lily EmptyVen 12 Avr - 13:12


Que dit-on au dieu de la mort
Octobre 1980 - Londres moldu
@Rayleigh Avery & @Lily Evans
Bam. Bam. Bam…
Parmi les ombres et les sons étouffés, sourd était celui des battements du coeur de l’Avery. A l’instar d’une bulle, coupé de tout, c’est comme s’il n’y avait plus que lui, qui pulsait avec force, assourdissant, couvrant tout ce qui prenait place autour. Tout… sauf cette voix, diffuse, lointaine.

Ayant repris contact avec l’instant, avec cette voix qui le tirait vers la surface, le mangemort cherchait avant tout à garder le contrôle sur le peu qu’il pouvait encore maîtriser dans un état si critique : sa respiration, son calme… car sa vie, elle, en cet instant, ne dépendait plus de lui. Mais au fil des secondes, les fils qui, jusque-là s’étiolaient, semblèrent se raffermir sous l’effet de quelques sorts. Et même si les pensées du mourant étaient, en cet instant, confuses, il se raccrocha à cette idée : peut-être ne mourrait-il pas cette nuit-là.
Or, plus son état de conscience revenait, plus la douleur s’éveillait en retour. Sa respiration se fit plus saccadée, erratique, durant un court instant alors que son coeur s’emballait de plus bel.

Calme… du calme…

Sa mâchoire s’était crispée, et pourtant, alors que tout bourdonnait de nouveau, la voix féminine se fit de nouveau entendre, appelant de nouveau le mourant à réagir, à garder le contact. Et il fallut bien une seconde à Rayleigh, pour que le message ne se fasse clair dans son esprit, et tout autant de temps pour qu’il parvienne à intégrer le contact chaud contre sa paume. Cette main, donc ? Il y eut un tressaillement, un infime mouvement de ses doigts, avant que, sans crier gare, la main ne se referme avec force sur celle de la soignante, dans un mouvement qui pouvait surprendre. Un sursaut d’éveil, et une volonté féroce de s’accrocher à la vie. Mais la douleur, elle, lui revenait en pleine face, et l’homme retint un râle. Cependant, cette fois, l’Avery était bien là, bien présent. Epuisé, mais conscient. Au bord de cette frontière ténue où les ombres vascillent, lorsque le corps cherche à couper alors que l’esprit, lui, s’accroche coûte que coûte.

« D’accord… » souffla dans un grondement l’homme, d’une voix tout juste audible.

Lourdement, ses paupières s’ouvrirent sur des iris pâles, fiévreux, pour un contact visuel court… mais intense durant lequel le regard s’accrocha aux prunelles de la rousse. L’instant d’après, alors qu’il coupait le contact, le visage du mangemort se crispa à nouveau dans un rictus de souffrance.

« Ces… enfoirés… m’... »

Incontestablement, le souffle lui manquait alors qu’il s’agissait de s’exprimer. Aussi cessa-t-il un temps, essayant de réguler cet élan de vie pour ne pas y mettre trop brusquement fin. Et les secondes s’égrainèrent, alors qu’il luttait pour garder contact avec la réalité, contre ce maudit corps qui, en cet instant, lui faisait défaut.

« … brisé… la jambe… »



maraudeurs era (art'n'stick)  
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Que dit-on au dieu de la mort | Lily Empty
MessageSujet: Re: Que dit-on au dieu de la mort | Lily   Que dit-on au dieu de la mort | Lily Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Que dit-on au dieu de la mort | Lily
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Que dit-on au Dieu de la mort ? Pas encore. - Mary MacDonald
» #1 la mort subite
» Fidèle jusqu'à la mort - Mulciber Daddy
» Nikolaï ~ Est-ce que seule la mort nous sépare à jamais ?
» la vie n'est qu'un long rêve dont la mort nous réveille.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Enter the game :: L'Angleterre :: Londres-
Sauter vers:  
Gazette du Sorcier
DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.