Il y a du beau monde. Des gens qu’il connaît de vue, d’autres qu’il connaît de manière un peu plus personnelle et d’autres encore dont il n’a aucune idée de l’identité. Pourtant, il ne cherche à aller vers aucun d’entre eux. Difficile de se considérer comme une bonne compagnie ces derniers temps et il n’a pas non plus la foi de jouer le jeu du Conseil des Purs, ce soir. Bien sûr, il se montrera poli si on en vient à l’accoster parce que c’est ainsi qu’on l’a élevé – et il visualise déjà sa mère le menaçant de son rouleau à pâtisserie s’il fait honte à sa famille – mais de lui-même, Cole n’ira pas se faire bien voir par toute cette troupe de faux-jeton ; ce qui ne l’empêche pas d’afficher un sourire poli aux visages qui le croisent. Le professeur prend également la peine de se montrer disponible pour les élèves si certains ont des questions ou désirent simplement lui parler. C’est principalement pour eux qu’il s’efforce d’être là ce soir. Cole a une responsabilité envers ces jeunes, il ne peut pas se permettre de les laisser tomber après leur avoir fait comprendre qu’il était de leur côté et prêt à les aider en cas de besoin, peu importe les circonstances.

Et c’est parce que le professeur Abbot s’inquiète pour ses jeunes étudiants qu’il ne peut s’empêcher de finalement s’approcher du jeune Othello lorsqu’il remarque que l’adolescent est seul dans son coin. Le saluant, sourire aux lèvres, il vient s’enquérir de son état d’esprit – remarquant au dernier moment qu’il lui a peut-être fait un peu peur en apparaissant de cette manière. Mais si c’est le cas, alors c’est évident que le Poufsouffle n’en veut pas à son enseignant puisqu’il rend la salutation avec un grand sourire sur les lèvres. « Très bien aussi, comme toujours. », ment-il à la perfection tout en savourant une gorgée de sa boisson. « C’est exact ! Je suis chargé de surveiller que les teignes que vous pouvez être soient polis avec les sponsors. », il rit, parfaitement conscient qu’Othello n’est pas l’élève susceptible de causer le plus de tort. « C’est une boisson réconfortante en ces temps frais. Ce serait inhumain de résister à ce qu’elle procure, tu ne crois pas ? », et puis c’est bon, gourmand et il se sent plus à même d’apprécier la douceur d’un chocolat chaud que la brûlure de l’alcool. La suite, en revanche, le fait arquer un sourcil. Lui considère l’expédition à Waterford comme un échec et il ne s’attendait certainement pas à être remercié pour cette expérience. Il aurait même davantage compris que les élèves lui en veuillent mais visiblement, ce n’est pas le cas. « Vraiment ? Tu as apprécié ? Merci, en tout cas, pour les compliments. Je regrette moi aussi la présence du Grapcorne. Je vous ai tous mis en danger malgré moi et ce n’est ni mon souhait, ni mon rôle d’enseignant. Mais si tu souhaites réellement des sorties de ce genre plus… sécurisées alors je verrai ce que je peux faire ! », il ne peut refuser une telle demande en constatant l’enthousiasme du garçon. C’est surprenant d’avoir des retours positifs de cette arène et en même temps, Cole est soulagé de voir que certains en retiennent du bon. Mais puisqu’Othello est demandeur et volontaire, il ne se voit pas le couper dans ses élans. « Alors, tu vois des personnes ici que tu aimerais avoir comme sponsor ? », s’il en veut un. Ça fait partie des objectifs de la soirée mais ce n’est pas une obligation non plus.

Si j’avais pu me cacher dans un trou de souris, je l’aurais fait sur l’instant. S’il m’avait paru tout à fait naturel de prendre un ami m’étant particulièrement cher dans les bras, c’était sans compter le contexte et la présence de ses camarades. Comment avais-je pu être à ce point sotte pour oublier ceci ?! Un sourire tant confus que rayonnant réhaussa mes pommettes rouges tomates à la réaction de Regulus, alors que l’un de ses amis, lui, riait gentiment de la situation. Et bien que toujours confuse, ces attitudes pour le moins chaleureuses me rassurèrent quelque peu, sans pour autant chasser mon embarras alors qu’il fut question de me présenter auprès d’Orthos. J’entrouvris les lèvres dans une remarque muette, à laquelle le Black palia en un rien de temps. Quel soulagement, par Merlin, même si le brun n’avait pu s’empêcher d’y ajouter une pique bien sentie à l’adresse de ses amis. Mais il était ainsi, Regulus, et ça ne surprendrait sans doute personne dans la petite assistance. Et le plus admirablement touchant dans tout ça ? C’est qu’il signait tout ce qu’il m’adressait. Un simple fait, coutumier entre nous, mais qui me faisait particulièrement chaud au coeur… car les personnes qui avaient pris la peine, à Poudlard, d’apprendre ce langage si particulier… et bien je pouvais les compter sur les doigts d’une main.

Or, malgré tout ce qu’on aurait pu penser du Black, il était bien de ceux-là. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’il ajouta qu’il tenait à… à quoi ?! Me sponsoriser ?! Je n’en croyais pas mes oreilles ! Et la surprise dû se lire aisément sur mes traits, à mes yeux ronds comme des billes et ce rouge à mes joues ne diminuant pas. C’est finalement un sourire ravi qui se dessina à mes lèvres, et je pris sur moi pour ne pas -une fois de plus- le prendre dans mes bras pour lui faire comprendre ma gratitude et la joie que je ressentais. Faute de quoi, je pris un instant ses mains dans les miennes, les pressant légèrement, tout en acquiesçant, avant de finalement signer : Merci beaucoup.

Ainsi donc cette quête, cette épopée, cette mésaventure aux allures impossibles, prenait déjà fin de la meilleure des manières à mon grand soulagement. Et heureusement ! Car il n’avait guère fallu plus de temps pour que le petit groupe ne double de volume, chacun se trouvant attiré pour les mêmes raisons auprès de ceux pouvant être de potentiels sponsors. Instinctivement, je me décalais légèrement, me sentant tant mal à l’aise que bien peu légitime auprès de ces sorciers aux noms nobles et aux grandes familles. Mes iris bleutés glissèrent sur Edwige et Levi, avant de se trouver confrontés à une silhouette d’autant plus intimidante. Un jeune homme blond, particulièrement élégant, et au discours tout autant soigné. Aussi fus-je particulièrement surprise, si ce n’est intimidée, lorsque son attention se déporta sur moi pour m’adresser un compliment. Et je ne sais si mes joues avaient un temps soit peu eu le temps de reprendre une couleur plus naturelle, mais il ne fit aucun doute qu’en cet instant, elles se trouvaient à nouveau d’une atroce teinte tomate. Flattée, je l’étais, mais par Merlin que j’avais honte de ma réaction ! C’est un sourire timide qui se dessina à mes lèvres, et j’inclinais légèrement la tête en guise de remerciement alors que je ne savais plus quoi faire de mes mains. A quoi bon essayer d’écrire dans un carnet avec tant de monde autour de nous, et signer lorsqu’un seul pourrait comprendre ? Malaise….

Les lieux s'agitent par les conversations, les quelques élèves qui osent s'ouvrir aux adultes et faire montre de leurs savoirs. Des échanges qui ouvrent la porte de potentielles sponsoring et ententes. Les élèves peuvent aussi trouver là l'occasion de trouver un stage en entreprise - une nouvelle ouverture sur le monde magique imposée par le conseil des purs dès la sixième année.
► @Elysium Holloway fait la conversation au couple @Narcissa B. Malefoy et @Lucius Malefoy
► @Edwige Archeron et @Levi T. Flint font la conversation avec @Orthos Shacklebolt
► @Regulus A. Black propose à @Colleen Lewis de la sponsoriser.
► @Kaiser A. Malefoy entame la conversation avec @Orthos Shacklebolt

Et certains adultes sont encore à la recherche d'élèves à soutenir. Il reste encore un peu de temps pour avoir leur attention et leur soutien :
► @Rhodius Nott
► @Rodolphus I. Lestrange

► Votre poste doit faire 800 mots maximum et vous en proposerez un résumé à la fin.
► Pensez à tagguer les personnes avec lesquelles vous interagissez.

► Les adultes qui n'ont pas trouvé d'élèves à sponsoriser peuvent quitter la scène pour rejoindre le parc ou la Grande salle pour trouver un élève à soutenir.

► Pour les adultes et les élèves qui se sont rapprochés, vous pouvez continuer les échanges jusqu'à confirmer votre sponsoring.