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 Loup, y es-tu? ⌖ Helena & Máni

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Helena Clark
Helena Clark
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MessageSujet: Loup, y es-tu? ⌖ Helena & Máni   Loup, y es-tu? ⌖ Helena & Máni EmptyVen 2 Fév - 4:07

Loup, y es-tu?ft. Máni Holstein

Deux mois. Une vingtaine de semaines. Une soixantaine de jours. Des centaines d’heures. Des milliers de minutes. D’innombrables secondes. Certains diraient qu’il suffit de choisir sa perspective par rapport au temps. Helena choisirait de qualifier cette période de « trop ». Trop longue. Trop froide. Trop seule. Trop confuse. Trop douloureuse. Lorsqu’on se pose trop de questions et qu’on n’obtient aucune réponse, on finit par s’impatienter. Lorsqu’on a l’impression d’être constamment épiée, à l’extérieur comme à l’intérieur, on finit par devenir paranoïaque. On s’arrête pour écouter, on se tourne vers la fenêtre pour espérer voir quelque chose apparaître entre deux buissons (ou pas). C’est fatiguant, être toujours sur le qui-vive. Ça finit par user les nerfs, par ronger la raison.

Si d’ordinaire arpenter les rues londoniennes sans destination précise était une sortie agréable, fuir le parfum pompeux de Darlene et les regards désapprobateurs de son père s’était vite transformé en une expérience plutôt stressante. Elle se sentait traquée, redoutant chaque coin de rue comme si quelqu’un – ou quelque chose – allait lui sauter dessus. Comme cette nuit-là. Car tous ses sens en éveil semblaient lui indiquer que la source de pareille sensation ressemblait à son agresseur. C’était un loup, comme elle, elle en était convaincue. Elle avait toujours eu un bon instinct; la bête qui sommeillait en elle l’avait rendu presqu’infaillible.

Écouteurs sur les oreilles comme à son habitude, Helena descendit du bus qui l’avait mené jusqu’au quartier animé de Soho. Dès lors qu’elle posa son pied sur le trottoir, elle ressentit ce qui s’apparentait sans doute à un choc électrique lui parcourir tout le corps, lui faisant dresser poils et cheveux. Un loup. Il y en avait un dans le coin. Son index appuya immédiatement sur le bouton Pause de son walkman. Bruce Dickinson allait devoir la mettre en veilleuse le temps qu’elle règle ses comptes. Elle rangea le casque dans son sac, remontant la bandoulière de ce dernier sur ses épaules, puis plongea dans la faune urbaine.

Épaules voûtées, tête baissée et le regard acéré, elle analysait tous les passants qu’elle croisait. Ils étaient tous de potentiels coupables – oui, même les enfants et les vieillards. Le loup qui traînait dans les parages pouvait aussi bien être un businessman pressé d’aller arnaquer son prochain client, ou bien une de ces femmes trop bien coiffées qui avaient bien trop hâte d’aller claquer tout leur argent dans les grandes boutiques. Les visages défilaient au rythme de ses pas rapides, l’odeur musquée se faisant de plus en plus puissante. Elle dépassa une ruelle étroite et sinueuse entre deux bâtiments de briques, et s’arrêta net. Le parfum était si vif qu’elle avait l’impression que l’intérieur de ses narines prenait feu à chaque inspiration. Il était là, elle le savait. Dans l’ombre, elle pouvait voir une silhouette se détacher. Il était seul. Tant mieux.

« Hey! », l’interpella-t-elle les poings serrés, courant presque vers elle. Sans mal, elle agrippa son haut dans le dos, la poussant ensuite lourdement contre l’un des murs froids, venant aussitôt se planter en face, un avant-bras plaqué de toutes ses forces contre son torse, l’autre main contre la brique. « Je sais ce que t’es. Ce que je sais pas, c’est ce que tu me veux. Parle. Maintenant. »

La silhouette s’avérait être un jeune homme. Blond aux yeux bleus, une belle gueule en somme. Mais ni la douceur de ses traits ni sa constitution bien plus imposante que la sienne n’allait décourager Helena. Il avait beau la dépasser d’au moins une tête, elle n’avait pas l’intention de le laisser filer. Et tout, de son expression à son langage non verbal, trahissait cette dernière. La nouvelle louve n’entendait pas à rire, et un grognement guttural s’échappa même de sa gorge alors qu’elle augmenta la pression sur son avant-bras. Deux mois de sentiments refoulés ressortaient désormais en agressivité non dissimulée.

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Máni Holstein
Máni Holstein
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MessageSujet: Re: Loup, y es-tu? ⌖ Helena & Máni   Loup, y es-tu? ⌖ Helena & Máni EmptySam 20 Avr - 19:02

Loup, y es-tu?ft. @Helena Clark

Il n’a pas de mots pour qualifier à quel point les deux premiers mois de cette dernière année scolaire ont été bizarres. Ou peut-être que si, justement, il en a beaucoup trop. Tellement qu’il ne sait pas lesquels choisir, se retrouvant incapable de résumer succinctement les deux mois qui viennent de s’écouler. Il faudrait commencer par parler des départs : Sloane qui malgré son départ lui envoie régulièrement des lettres – où ils se lâchent leur frustration et incompréhension mutuelles, le plus souvent –, Castiel « bon débarras » Baker qu’il est, pour le coup, ravi de ne plus avoir dans les pattes. Ensuite, il y a les arrivées : beaucoup de français dont Louis et Orphea dont il apprécie la compagnie et qu’il est content d’avoir rencontré. Et puis, heureusement pour son esprit déjà bien assez angoissé par tous ces chamboulements, il reste quelques constantes sur lesquelles il peut s’appuyer : Geoffrey, qu’il considère quasiment comme un frère – ce qui est surprenant d’un point de vue extérieur pour deux garçons qui ont en commun d’avoir la même ex petite copine – et Aisleen qui, fidèle à elle-même, demeure une personne douce et attentionnée avec qui il apprécie de passer du temps. Tout ce petit monde formant un entourage dont Máni ne saurait se passer. Il s’en rend compte quand il constate à quel point certains départs l’affectent et le font se remettre en question.

Parce qu’il est comme ça, Máni. Toujours prompt à accepter qu’il est fautif, à se refaire les scènes dans sa tête en imaginant ce qu’il aurait pu faire autrement, ce qu’il aurait pu faire mieux. Parce que même s’il sait que tout n’est pas nécessairement de sa faute, il ne peut s’empêcher de se dire qu’il a malgré tout une part de responsabilités dans les événements – davantage dans ceux qui se passent mal que ceux qui se déroulent comme prévu. Mais ces angoisses, ces questions permanentes, c’est du pain béni pour la créature qui est en lui. Cette entité qu’il ne contrôle pas et qui prend la direction de son être à chaque nuit de pleine lune. Il sent que son stress dû à ses questionnements laisse un peu plus de place au loup. Et ça, il ne sait pas le gérer, trop effrayé par ce qu’Hati pourrait bien faire à leu… à son corps. Et aux autres.

Ne sachant trop comment faire face à tout cela – à ces flots d’émotions et tout ce que ça implique –, Máni essaye des choses, la plupart du temps sans grande conviction. Néanmoins, il a remarqué que prendre l’air, sortir de Poudlard et de ses environs dès qu’il en a le droit, a pour effet d’apaiser un peu les palpitations qu’il ressent au creux de son estomac. Il lui arrive même parfois de braver les interdits, sortant à des horaires improbables malgré la dangerosité de ces entreprises. Il ne devrait pas, il le sait mais le loup apprécie l’adrénaline que ces sorties proscrites procurent. Oh, il ne lui a pas dit clairement. C’est plus comme une sensation, une impression fugace qui viendrait de quelqu’un d’autre qu’il ressent et interprète de cette manière.

C’est ainsi qu’en cette nuit de fin octobre, il se retrouve à vadrouiller seul dans les rues de Londres, parvenant au quartier de Soho. Puisque ce sont les vacances, les règles de Poudlard s’avèrent un peu moins stricts, permettant aux élèves restés au château de rester un peu plus libre dans leurs déplacements. Bien sûr, à cet instant, Máni est bien loin de l’école mais il a réussi à convaincre sa mère de lui écrire et signer une décharge l’autorisant à s’absenter quelques jours à cette période. Une fois le papier transmis à ses référents, le Poufsouffle se trouve soudainement moins dans l’illégalité même si ça ne change pas le fait qu’il ne devrait absolument pas être ici. Mais comme cela lui arrive parfois en de rares occasions, il parvient à se convaincre qu’il s’en moque et qu’il est parfaitement capable de se gérer dans ce lieu. Tout seul. Dans ce quartier qu’il ne connaît pas.

Tellement pas qu’il se retrouve finalement dans une ruelle étroite et bien peu attrayante. Bon sang, comment a-t-il fait pour terminer là alors que quelques secondes auparavant, il se trouvait à naviguer au milieu d’une foule de passants ? Qu’importe, il vaut mieux sortir de là. Et c’est ce qu’il s’apprête à faire, quittant les ombres pour retourner à la lumière des lampadaires quand une voix l’interpelle soudainement. « Qu’est-c... », il n’a pas le temps d’en demander plus qu’une demoiselle visiblement furibonde pour il ne sait quelle raison marche d’un pas très rapide dans sa direction. Elle agrippe son haut, le faisant légèrement gémir de surprise avant de pousser un grognement de douleur quand il se retrouve poussé contre un mur froid et qu’un avant-bras vient se plaquer avec force contre son torse. « Ce que je suis ? Ce que je veux ? Je… je sais pas de quoi tu veux parler. Je te connais même pas. », il lui dirait bien tout ce qu’elle veut savoir… l’ennui, c’est qu’il n’a absolument et réellement aucune idée de ce qu’elle attend de sa part. Elle semble en colère, cette demoiselle brune aux yeux bleus, et il en ignore la raison. Si tant est qu’il y en ait une. Peut-être qu’elle est simplement comme ces brutes qui se plaisaient à brutaliser Máni lorsqu’il était à Durmstrang. Dans tous les cas, il est seul cette fois pour se sortir de cette situation. Une rapide analyse lui permet de remarquer qu’une bonne utilisation de sa corpulence plus massive que celle de l’inconnue lui permettrait aisément de renverser la situation à son avantage mais la violence n’a jamais été l’apanage du Jaune et Noir – pas même en cas de légitime défense. « Hm, tu… tu peux me lâcher, s’il te plaît ? Tu me fais mal... », parvient-il à demander le plus gentiment et le plus poliment du monde alors qu’il sent l’avant-bras s’enfoncer un peu plus sur son torse, lui arrachant un nouveau gémissement de douleur. Il n’a pas envie de la provoquer et de devoir se battre, de répondre à son étrange grognement par un autre. Il souhaite juste qu’ils arrivent à échanger… comme des personnes civilisées.

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DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

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A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

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