Le cours de vol se termine et j’ai beaucoup apprécié, ayant pris pas mal de note durant le cours afin de poser quelques questions par la suite à Cole. Mais celui-ci ne peut rester trop longtemps donc nous prendrons du temps une prochaine fois, chose que je comprends. Je prends de plus en plus de plaisir à suivre ses cours, même si clairement à la rentrée ce n’était pas le métier qui me faisait rêver.
Moi je voulais voler sur un balai, devenir joueuse professionnelle de Quidditch et être acclamée en tant qu’attrapeuse. Mais mon père n’a pas voulu, n’essayant même pas de croire en moi, me disant que je n’y arriverais surement pas et que la gloire ne dure qu’un temps, qu’après je n’aurais plus rien et que je ne pourrais m’en prendre qu’à moi-même de ne pas l’avoir écouté. J’aurais aimé juste essayer, qu’il croit davantage en moi, mais non. A la place, il a demandé à ce que je sois prise en tant qu’apprentie à Poudlard afin de devenir professeur dans l’école, ce qui redorerait le blason de la maison. Ça ne me plaisait pas, n’aimant pas cela. Mais je finis par prendre du plaisir un peu plus chaque jour. Et puis j’apprécie échanger nos expériences avec Emrys, même si à présent il doit gérer une classe. Mais c’est toujours un plaisir de discuter avec lui et je compte bien le soutenir quand il ne se trouve pas assez bon, ce qui est totalement faux. Il est devenu un bon ami avec le temps, avec qui j’apprécie partager de bons moments, sans qu’il n’y ait rien de plus.
Retournant dans l’école, je longe les couloirs et cela me fait bizarre de rester ici mais de ne plus être élève. De ne pas à retourner dans mon dortoir le soir, ayant une chambre prêtée par l’école pour l’année. Mais dans un sens, cela me permet de garder un œil sur Ilianna. Je sais que les parents ont décidé de la fiancer afin de s’en débarrasser définitivement de la maison et je n’approuve clairement pas leur décision. Mais je ne peux rien dire, ne pouvant montrer que je suis de son côté.
Tournant à un angle du couloir, j’heurte alors une personne, faisant voler mes affaires, qui finissent par se retrouver au sol. Me baissant pour les ramasser, je ne prends pas la peine de relever mon regard vers la personne qui se trouve en face.
- Tu ne pouvais pas faire attention où tu marches !?