Habillée élégamment d'une robe noire fourreau qui descend jusqu'à ses genoux et fendue sur l'arrière de ses cuisses pour mettre en valeur son fessier, Violet accueille les visiteurs du jour avec un sourire forcé sur les lèvres. Elle a passé les dernières semaines à peindre, se perdant dans son art pour s'efforcer de ne pas penser à autre chose. De ne pas penser à lui. Elle ne peut pas ignorer qu'il lui a fait un certain effet, lorsqu'elle l'a suivi jusqu'au Chaudron Baveur pour mettre ses griffes autour de lui. Le plan était en place, avec la perspective de venir chez lui un jour. Elle se remémore les mots de son père chaque jour. La Confrérie est une plaie, Violet. Nous devons les détruire un par un. Le De Villiers est une proie facile, tu devrais t'en sortir facilement. Et c'est ce qu'elle fera. Elle commencera par lui, puis sa sœur, et les parents. Tout, pour faire honneur à son père, et aux autres membres de l'Ordre.
Elle avait donné rendez-vous à Cassian début décembre, sans donné précisément de jour. Elle estime que le 6 est encore le début du mois, et aujourd'hui plus qu'habituellement, elle attend impatiemment, espérant qu'il passe la porte de la galerie. La matinée passe ainsi, dans l'attente, et laisse place à l'après-midi, et à de timides rayons de soleil. Elle en a assez d'être à la porte d'entrée, alors elle marche dans la galerie, près de ses œuvres. Des fleurs, principalement, des objets inanimés moldus, qui fascinent de nombreux sorciers. Certains s'amassent devant un téléphone à cadran, se demandant qu'elle est cette invention étrange. Elle retient un ricanement et continue de déambuler avant de se faire arrêter par la responsable de la galerie. "Violet, quelqu'un souhaite des renseignements sur tes oeuvres." Elle soupire légèrement, force un sourire, et acquiesce. Elle se dirige vers l'endroit désigné, le coin des peintures de vélos.
Quand elle arrive dans l'allée, elle reconnait la silhouette de Cassian. Un vrai sourire étire ses lèvres, et s'avance vers lui, les mains dans son dos.
"Intéressé par les vélos ?" Elle attend qu'il se retourne vers elle pour poursuivre. "Bonjour Cassian. Tu as tenu parole, je suis honorée."