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 Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina

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Mina A. Kensington
Mina A. Kensington
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MessageSujet: Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina   Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina EmptyDim 30 Avr - 2:34


Le goût de l'immortalité
@Aramis Dragomir 
La soirée s'annonce de folie alors que vous avez déjà plusieurs réservations pour les carrés privés et que tu ouvres à peine les portes, que déjà des groupes entiers se pressent dans le Drunk Broom pour commander des verres et des bouteilles entières à tes collègues. Cela ne te surprend pas, c'est le premier gros week-end du mois et d'après ce que tu sais, c'est souvent là après la rentrée que la plupart des jeunes en profitent pour venir ici, une fois qu'ils sont de retour chez eux et qu'ils n'ont plus les professeurs et les préfets de Poudlard sur le dos pour les surveiller. Vous, vous ne demandez pas vraiment à voir les cartes d'identité et au mieux, vous vous dites qu'ils sont capables de gérer. Il y a des videurs dans la boite pour surveiller mais ce qui se passe en dehors ne vous regarde pas, ainsi vous servez des cocktails à des bandes de jeunes en folie qui ne rêvent que de se mettre la tête au carré pour ce soir. Pas que ça te dérange, les pourboires pleuvent dans tes poches et tu en as drastiquement besoin pour aspirer à un appartement plus luxueux que celui que tu te payes au dessus du Drunk Broom. Tu y es très bien cependant c'est petit et il n'y a pas vraiment d'intimité et puis tu voudrais retrouver un peu d'indépendance, ce qui te manque vraiment à présent que tu vis en compagnie des autres créatures. De fait tu es prudente, toi qui dépensais sans compter à l'époque tu n'as jamais été si économe que depuis que tu t'es mise à travailler comme serveuse. Heureusement c'est une bonne soirée et après les deux premières heures, les groupes de jeunes s'en vont en titubant dans les rues, après avoir vidé leur bourse et avalé l’équivalent d'un jerrican de vodka surprise.

Alors parce qu'il y a moins de clients, tu passes au bar pour seconder ton camarade et lui permettre de prendre une pause bien méritée. Alors que tu sers plusieurs clients et que tu en profites pour discuter avec quelques habitués, tu vois arriver une silhouette que tu connais bien qui s'installe toujours à la même place, celle loin de la lumière et proche de l'entrée. Aramis ne vient pas tous les soirs mais à chaque fois que tu le vois cela te fait naître un sourire sur les lèvres, sans doute car il est pour toi ce qui se rapproche le plus d'un ami comprenant tes aptitudes surnaturelles à présent que tu es immortelle. Lui aussi l'est, pas de la même façon que toi mais assez pour répondre aux questions que tu peux avoir. Qu'il est bon de pouvoir se pencher sur une épaule amicale pour se reposer un peu sans crainte d'être jugé. En dehors de lui personne ne sait pour ta nature et même si tu voudrais te confier à ton meilleur ami ou ton frère, tu ne saurais quoi dire et comment t'exprimer. Et puis les créatures n'ont pas bonne réputation... Ce qui n'arrange rien à cette nouvelle nature que tu portes en toi et dont tu peines à t'habituer. « Hey beau gosse, je te sers la même chose que d'habitude ? » Que tu demandes avant de prendre un verre dans lequel tu glisses deux belles dose de pur-feu, l'un des meilleurs que vous ayez en réserve. Puis discrètement parce que tu commences à avoir l'habitude, tu rajoutes une dose de sang frais de loup puis tu viens faire glisser le verre jusqu'à lui avec un clin d’œil. « Comment tu vas ? Ca s'passe bien tes chasses ? » T'es pas sans savoir que Aramis est mercenaire et quelques fois, tu l'as vu revenir avec la gueule en biais du gars qui a fait quelques joyeuses rencontres. « T'as évité les groupes d'adolescents prépubères, t'as de la chance ! »
 

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Aramis Dragomir
Aramis Dragomir
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MessageSujet: Re: Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina   Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina EmptyMar 9 Mai - 0:33


Le goût de l'immortalité
@Mina A. Kensington 
Pas de chasse pour ce soir. Plutôt une soirée débauche et alcool qu’Aramis s’autorise après plusieurs nuits passées à crapahuter à travers les espaces aussi brumeux que verdoyants et boueux qui composent les terres du Royaume-Uni. Il est en possession d’un gros contrat sur lequel il avance à pas de géant, pensant même toucher prochainement au but. C’est pourquoi il s’autorise une seule soirée, à peine quelques heures, pour se détendre et penser à d’autres choses – du moins, autant qu’une personne comme lui le peut. Pour ça, il sait précisément où se rendre. Le Drunk Broom est un véritable échappatoire et coin de paradis pour ceux qui sont comme Aramis. Il y va régulièrement, que ce soit en étant seul ou accompagné – par Roanoke ou parfois, par d’autres de leurs amis. La seule contrainte que pose le Dragomir quand ils viennent dans ce bar, c’est de s’abstenir de causer des dégâts. Dans les autres établissements, il s’en moque et les dragonniers s’en donnent généralement à cœur joie dans le cassage du mobilier lorsqu’ils sont alcoolisés et qu’ils finissent par se battre – entre eux parfois, avec d’autres clients, souvent. Mais le Drunk Broom, c’est un endroit sacré – presque un sanctuaire pour le semi-vampire – et il n’y tolère aucune incartade, aucune catastrophe qui puisse mettre dans le mal les employés et les gérants du lieu. Une mission auto-attribuée dans laquelle il excelle même s’il a conscience que ça peut parfois faire rire certaines personnes. Il sait pourquoi il le fait et n’a nullement besoin de l’approbation des autres.

Un coup d’œil rapide sur la date du jour fait grimacer Aramis. Il connaît les habitudes du bar et ce soir, c’est le commencement du premier gros week-end du mois ; pire encore, c’est celui qui suit la rentrée à Poudlard. Ce qui signifie que tous les adolescents vont profiter d’être rentrés chez eux et de ne plus être surveillés par les professeurs et autres préfets de l’école pour aller boire et faire la fête au DB, quand bien même la grande majorité d’entre eux n’a pas l’âge requis pour consommer de l’alcool. Qu’ils se mettent la tête à l’envers, Aramis s’en fiche éperdument mais il n’a pas envie de se forcer à supporter les jacassements de ces jeunes. Alors durant quelques heures, il fait voler Sekhmet dans les alentours de l’île Barra, là où il n’y a d’autres bruits que ceux des dragons qui sillonnent les cieux en leur compagnie. Ce n’est qu’une fois les étoiles hautes dans le ciel que le dragonnier demande à sa partenaire de se poser au sol. Après une dernière salutation, Aramis transplane devant le Drunk Broom.
Il pousse la porte de l’entrée sans même faire attention à la présence d’un vigile et s’installe à sa place habituelle : dans l’obscurité mais proche de la sortie, on ne sait jamais. « Salut Mina ! », dit-il en adressant un sourire – étonnamment radieux, du moins autant que possible, pour lui. « Comme d’hab ouais, merci, t’es une chef ! », pur-feu grand âge agrémenté d’un peu de sang animal qu’elle fait ensuite glisser dans sa direction. Attrapant le verre au vol, Aramis en boit deux gorgées qu’il apprécie de sentir passer dans sa gorge. Il savoure cette sensation pendant quelques secondes avant de tourner la tête vers Mina. « Je vais bien. J’suis sur un gros contrat, je sens que j’arrive bientôt à sa conclusion alors je me prends une soirée pour fêter ça. », s’il en parle si ouvertement et qu’elle est au courant, c’est parce qu’Aramis ne cache pas ses activités de mercenaire à ses comparses du DB. À un point tel qu’il est déjà arrivé qu’il débarque dans l’établissement avec la gueule en sang et l’envie de boire un coup plus forte que celle d’aller à l’hôpital. « De la chance ? », il hausse les sourcils avant de secouer la tête. « Non non, ça s’appelle du talent ! Tu crois vraiment que ma venue aussi tardive est due au hasard ? J’avais pas envie d’avoir des ados dans les jambes. », il en frissonne rien qu’à y penser… « Et toi, comment tu vas en ce moment ? », si la question paraît banale, le sous-entendu est clair pour les deux. Aramis sait très bien ce qu’elle est assez récemment devenue, il reconnaîtrait un vampire à des kilomètres alors un jeune, c’est d’autant plus évident. Il ne prend pas tous les jeunes transformés sous son aile et préfère généralement les envoyer vers d’autres personnes qui les guideront bien mieux mais Mina, c’est différent. Il l’apprécie, s’y est attaché au point de la considérer comme une amie et ce serait sûrement rester ainsi… si elle ne s’était pas retrouvée seule et un peu perdue depuis le départ de l’ancienne gérante de l’établissement. Alors aussi surprenant que ça puisse paraître, il a pris ses dispositions la concernant et veille désormais à ce qu’elle appréhende au mieux sa nature. Qu’elle apprenne à se contrôler pour ne pas faire de choses regrettables, en somme.

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MessageSujet: Re: Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina   Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina EmptyMer 31 Mai - 23:20


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@Aramis Dragomir 
Le plus gros de la soirée vient de passer et tu dois avouer que tu n'es pas mécontente de voir que les étudiants s'en vont pour laisser la place aux habitués du Drunk Broom. Ceux qui viennent souvent et qui consomment la même chose la plupart du temps, si bien que vous connaissez parfaitement les habitudes de ces clients qui sont agréables. La plupart n'ont pas eu des vies faciles et portent encore le deuil de quelques amis perdus dans une guerre qui vient à peine de se finir, pour ça ils s'oublient au bar afin d'avaler un verre ou deux, loin des bonnes mœurs de la société magique qui ne comprend pas toujours pour le DB a une telle bonne réputation alors qu'il est connu pour abriter des créatures qui n'ont nulle part où aller. Sans doute parce qu'ici au moins, il n'y a pas de jugement. Chacun est libre de faire ce qu'il veut et d'être qui il veut, vous ne vous regardez pas vraiment et vous passez simplement votre soirée à faire votre boulot, comme l'ancienne patronne du DB l'aurait voulu. Un lieu tranquille et un refuge pour les créatures, un des rares qui existe en ce pays. Toi même tu n'y pensais pas avant et tu n'aurais jamais imaginé comme cela pouvait être important mais en réalité ça l'est, d'avoir un lieu de refuge pour ceux qui n'en ont plus et qui sont les créatures que le monde magique ne veut pas voir. Ceux à fuir ou ceux qui représentent un danger alors que vous ne demandez rien, si ce n'est à vous fondre dans la masse.

Et soudainement c'est l'un de tes meilleurs clients qui arrive, le préféré qui illumine le DB alors que tu commençais à tourner en rond. Tu sers Aramis non sans lui envoyer un sourire avant de t'occuper de deux ou trois personnes également, lui laissant le temps de souffler et de s'installer tranquillement avant de venir lui taper la causette. Et puis tu dois faire genre tu travailles pour mériter ton temps de pause car c'est bien ça qui va se produire, tu vas te poser à ses côtés et retourner au boulot après plusieurs minutes de tranquillité. Heureusement vous avez assez donné ce soir et il ne reste que quelques clients au bar qui finissent leur verre, pas de quoi vous presser pour finir la soirée. « T'as raison, tu le mérites. Ca te change de toutes les soirées à courir après ceux que tu dois attraper, mh ? » Tu préfères dire ça comme ça, tu sais que Aramis est mercenaire et qu'il prend plus facilement des vies si on lui donne une belle somme, plutôt que simplement capturer ceux qui sont désignés. Mais t'as encore du mal avec le concept de tuer, surtout après avoir été un monstre enragé et assoiffé de sang pendant plusieurs mois. Incapable de te contrôler, maintenant que tu le peux alors tu luttes avec ta culpabilité qui est toujours là, comme une mauvaise meilleure amie qui murmure à ton oreille que tu n'es qu'un monstre. Et que malgré tous tes efforts alors tu ne seras jamais plus comme avant, tu resteras un monstre qui retombera dans ses travers un jour.

« Mh j'te comprends. Ca va, ils ont été sages ce soir... Et sont partis à une heure raisonnable. »
Ca va vous changer des fois précédentes, habituellement vous avez droit aux bagarres où aux couples improvisés que vous devez séparer alors qu'ils s'oublient dans les couloirs ou les toilettes non loin. Pas que ce soit interdit mais quand ils ne sont pas majeurs alors vous le refusez, on ne sait jamais. Vous avez déjà vu débarquer des parents furax parce que leur progéniture avait été aperçue ici entre les bras d'un sorcier peu recommandable. « Ca va. Je travaille beaucoup pour me payer mon propre appartement mais... Ca va. On envisage de me laisser sortir pour récupérer mes affaires dans mon ancien chez moi. Apparemment je serais assez stable pour me contrôler. » Dis-tu avec un petit rire gêné mais tu sais qu'au moins avec lui, tu ne risques pas de te faire juger. Et pour ça tu es tranquille, tu peux lui parler franchement sans aucun problème et surtout, sans devoir te museler. Ce n'est pas le cas avec tout le monde. Et ça fait du bien d'être simplement écoutée. Tu ne sais pas pourquoi ça a collé comme ça entre Aramis et toi mais t'es heureuse de l'avoir dans ta vie, plus encore quand Lilith a disparue du DB. Un nouveau né, d'après ce que tu sais, ne doit jamais rester seul dans la nature. « J'ai été sage... Comme depuis plusieurs mois. Promis, t'auras pas besoin de me punir en m'envoyant en cure sous le soleil. » Nouveau rire pour cacher cette angoisse évidente, t'as été mordue par l'astre brûlant un jour et jamais tu ne pourras oublier cette douleur. Et surtout l'angoisse se cache derrière ton sourire, celle de causer la mort de quelques innocents un jour, comme tu l'as déjà fait.
 

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Aramis Dragomir
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MessageSujet: Re: Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina   Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina EmptyVen 18 Aoû - 2:50


Le goût de l'immortalité
@Mina A. Kensington
À choisir, c’est ainsi qu’il préfère le Drunk Broom. Vidé de tous les clients superflus, présents un seul soir avec l’objectif inconsidéré de se mettre volontairement dans le mal à coups de verres alcoolisés. Des gamins la plupart du temps – qui ne se posent pas la moindre limite, qui ne savent pas gérer leur consommation et qui finissent au mieux par reverser le contenu de leur estomac dans les toilettes du bar ou dans le caniveau le plus proche. Tout cela en ayant passé la soirée à piailler et à se bousculer dans un endroit restreint. C’est cette torture qu’Aramis vient de faire en sorte d’éviter. À l’heure de son arrivée, le Drunk Broom respire enfin, vivant de ses habitués qui inlassablement reviennent prendre les mêmes consommations, facilitant sans doute par là le travail des serveurs. Des visages familiers pour Aramis qui est pourtant bien incapable de poser un nom sur la très grande majorité d’entre eux. Qu’importe au fond, il n’est pas non plus là pour sympathiser avec ces gens et il ne doute pas que ce soit réciproque. Le Drunk Broom peut avoir de nombreux rôles : refuge pour les créatures magiques, place de débauche pour une soirée et pour certains, un lieu où laisser couler des larmes invisibles. Ils oublient… les conséquences d’une guerre qui n’a vu sa fin qu’il y a encore peu de temps. Ici, ils pleurent, noient leur chagrin silencieusement. Ils oublient. Tout. L’espace d’un ou deux verres car ils savent ; ils ont conscience qu’en ce lieu, ils ne seront pas jugés.

C’est aussi pour cela qu’il aime tant cet endroit. Dans un tel bouillon de personnes aussi différentes, qui se soucie de la présence d’un semi-vampire, quand bien même celui-ci confirme qu’il gagne sa vie sur le meurtre d’individus ? Personne. Dans ce bar, il passe pour quelqu’un de normal, c’est ce qu’il a toujours voulu et il doit l’admettre, ça fait un bien fou. Bien sûr de son côté, il n’apporte aucun jugement sur les autres non plus, tant que ces derniers respectent un minimum les règles de la bienséance au sein de cet établissement. Et si cela peut sembler ironique de la part d’Aramis, il est pourtant on-ne-peut-plus sérieux lorsqu’il s’agit du Drunk Broom car il ne sait que trop bien l’utilité d’un tel lieu pour les créatures et les hybrides. Ou même simplement pour les sorciers et humains qui en ont besoin pour une raison ou une autre. Même si l’attention du Dragomir se porte naturellement davantage sur les personnes qui sont comme lui. Ceux dont la société magique ne veut pas – parce qu’ils représentent un danger alors qu’aucun d’entre eux ne l’a jamais voulu à l’origine. Comme chaque être sur Terre, leur seul souhait est d’exister.

Quand il pousse la porte du bar, il n’attend guère un autre accueil que celui qu’il reçoit. C’est toujours ainsi que les choses se déroulent avec Mina. Il s’installe à une table en retrait, dans un coin où aucun inconnu ne va oser l’aborder tout en gardant une possibilité de fuite – vieille habitude. Elle lui adresse un sourire qu’il prend la peine de rendre à sa manière tandis qu’elle pose également la commande qu’il n’a pas formulée – l’avantage d’êtres un habitué du lieu. Puis, il la laisse s’occuper de quelques clients pendant qu’il se pose. Le temps de deux gorgées déversées dans sa gorge et la jeune vampire s’assoit à ses côtés, visiblement désireuse d’entamer une conversation avec Aramis. Si ça avait été quelqu’un d’autre, il se serait probablement contenté de garder le silence jusqu’à ce que la personne suffisamment stupide pour venir discuter avec lui finisse par se lasser et partir. Mina, il la connaît bien assez pour accepter d’avoir des échanges avec elle. « J’aime ces soirées à chasser. Ça me procure mon adrénaline, j’en ai besoin. », et ce n’est pas non plus comme s’il pouvait se permettre un travail plus… conventionnel. « Te méprends pas, j’aime aussi être ici. Je te confirme que ça me change. », s’il mérite un endroit aussi apaisant, il n’en sait absolument rien. Il prend des vies moyennant des jolies sommes d’argent après tout et sans le moindre remord. Une attitude et une manière de vivre qui – il l’entend – ne plaît pas à une grande majorité de gens. Aramis a depuis longtemps accepté sa propre nature et le fait de tuer est devenu quelque chose de… naturel. Mais ce n’est pas la « normalité » et il en a parfaitement conscience.

« Sages et raisonnables ? C’est possible de décrire ainsi des adolescents qui viennent ici pour se mettre mal ? Enfin tant mieux pour toi. J’imagine que ça te permet de passer une soirée relativement tranquille. », lui serait parfaitement incapable de gérer calmement les débordements de ces gamins alors même s’il n’en dit rien, il sait que Mina fait un travail compliqué et qu’elle le gère à la perfection. « J’espère que tu prends le temps de te reposer. C’est bien de vouloir économiser pour avoir ton propre appartement mais même les gens comme nous doivent faire des pauses, de temps en temps. », un conseil osé pour un semi-vampire qui dépasse fréquemment ses limites mais elle n’a pas à le savoir. « C’est une excellente nouvelle ça ! C’est le début d’une certaine liberté retrouvée. Tu verras, ça ira de mieux en mieux. Ils envoient quand même quelqu’un avec toi pour s’assurer que tout se passe bien ? », il imagine que oui. Aramis a déjà pu voir d’autres cas comme celui de Mina et c’est compliqué de savoir avec certitude quand le nouveau vampire est stable. Parfois, on pense que c’est le cas alors on le laisse sortir… pour qu’il y ait finalement des problèmes. Le Dragomir parle de sa situation sans le moindre complexe, ni jugement. Il estime qu’il n’y a pas à avoir l’un ou l’autre. Elle est ce qu’elle désormais, c’est ainsi. En parler franchement et l’accepter, c’est une étape importante du processus et s’il y a bien quelqu’un avec qui elle peut en parler sans crainte, c’est Aramis. Il n’est pas forcément de ces personnes à qui on se confie habituellement et ça lui convient à merveille. Mais pour les créatures, l’ancien Gryffondor garde toujours une oreille attentive – seule exception qui confirme la règle. Et encore, il ne l’est pas à ce point-là pour tous. Ça a simplement fonctionné avec Mina, il y a eu ce feeling et il ne le regrette pas. « C’est l’image que je te donne ? Celle d’un tortionnaire qui punit les fautes des jeunes en les envoyant brûler sous le soleil ? », elle plaisante certainement. C’est en tout cas ce que son rire laisse supposer. Toutefois, derrière cette attitude confiante, elle cache de grandes inquiétudes, il le sent. « Écoute, c’est très bien que tu n’aies pas eu de… mésaventure depuis plusieurs mois. Ça veut dire que c’est en bonne voie, j’en suis persuadé. Et dans le pire des cas, je serai derrière toi, d’accord ? », et je suis déjà fier de ce que tu as fait jusque-là, ne formule-t-il pas à haute voix.

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MessageSujet: Re: Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina   Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina EmptyJeu 16 Nov - 4:46


Le goût de l'immortalité
@Aramis Dragomir 
Tu ne le vois pas souvent mais à chaque fois c'est la même joie qui naît en toi, sans doute car Aramis a endossé le rôle de grand frère pour toi. Une sorte de mentor aussi, là où tu avais drastiquement besoin d'être aidé et écouté depuis ta transformation, lui a su t'offrir l'oreille attentive dont tu avais vraiment besoin et tu lui es reconnaissante de cela, encore aujourd'hui il y a une certitude dans ta vie, c'est qu'il pourrait t'envoyer un hibou à n'importe qu'elle heure que tu répondrais sans hésiter. Et surtout il t'a donné le sentiment d'être comprise, de ne pas être un monstre et d'avoir la possibilité de trouver une rédemption prochaine, ce que tu ne pensais pas avoir. Tu étais persuadée de ne pas avoir le droit à cela, à te faire pardonner après avoir été un monstre pendant des mois suite à ta transformation et surtout, suite à cette soif terrible qui te fait encore quelques frayeurs car tu as toujours peur de perdre le contrôle et d'attaquer ceux qui n'y sont pour rien, concernant ton état. Mais tu apprends chaque jour un peu plus à devenir une créature bien, le genre qu'on peut laisser dans une foule sans avoir peur qu'elle ne massacre la moitié avant de partir à la recherche de ceux qui auront eu le malheur de fuir, comme si toute cette chasse était un jeux morbide qui réveillait ta nature profonde. Mais Aramis t'a appris que tu n'étais pas que ça, pas qu'une créature mais qu'il y avait encore du bon en toi, quelque chose d'humain qui se cache là et qui ne demande qu'à sortir. Alors tu y arrives, au prix de nombreux efforts certes mais tu redeviens un peu la femme que tu étais avant ta transformation, même si tu ne seras jamais totalement pareille. Et tu aimes la Mina que tu deviens lentement.

Alors tu lui offres son verre car c'est bien le minimum pour toi et après t'être assurée que tout le monde était servie, tu t'installes non loin de lui pour une conversation bien méritée. Au moins il vient toujours quand le pire moment est passé, quand il y a moins de clients et qu'il ne reste que les habitués qui prenne toujours la même chose alors c'est facile de se souvenir d'eux, des visages et des histoires qu'ils vous racontent tout en avalant un ou deux verres. Jamais plus, la plupart ne sont pas là pour se mettre la tête à l'envers mais juste pour s’anesthésier l'esprit afin de mieux dormir, afin de faire taire les voix et les hurlements dû à la guerre, aux combats qui sont officiellement arrêtés mais qui existent toujours dans l'esprit de ceux qui ont dû lever leur baguette pour défendre leurs idées et la liberté de chacun. Alors tu les connais, la plupart par leur histoire qui n'a rien de joyeuse et de fait, tu sers rapidement. Ils te font un sourire, te demandent brièvement comment ça va puis le silence revient car ils ne sont pas là pour parler souvent. Ou alors pas ce soir, parfois ça arrive qu'ils se confient mais pour beaucoup tu connais déjà leur passif alors pourquoi rabâcher ce qui a déjà été dit ? Pas besoin de mot, ils ont juste besoin de sentir le froid du verre contre leurs doigts, la brûlure de l'alcool dans la gorge et l'apaisement d'avoir l'esprit qui s'envole lui aussi pour un monde plus tranquille sans soucis. Alors tu laisses le bar à l'autre serveur et tu prends ton verre fraîchement servie et parfaitement dosé pour approcher d'Aramis et de sa belle gueule de baroudeur. Voilà où tu te sens chez toi, non loin de lui.

« Fais attention, t'es pas invincible et j'voudrais pas savoir que ton p'tit cul a été embroché. » Aussi dire que tu ne veux pas découvrir qu'il a été envoyé à Azkaban pour tu ne sais quoi ou alors, entre 4 planches parce qu'il est tombé sur bien plus fort que lui. Tu le sais doué et capable de se défendre, de rendre les coups et d'éviter ce qui pourrait le blesser mais quand même, autant le mettre en garde. Parce que si tu apprends quoi que ce soit alors tu devras aller l'aider et toi aussi, tu pourrais te faire couper en deux. Et t'aimes ta nouvelle bouille de vampire alors autant dire que tu ne veux pas la voir amochée elle aussi. « Les adolescents sont comme nous, ils veulent vivre trop vite et trop fort. Surtout en réalisant que la guerre est terminée et que les futures victimes, ça aurait pu être eux si le conflit était encore d'actualité. » Parce que vos jeunes ont été trop souvent touchés par les batailles, plus d'un est tombé devant toi quand tu te battais pour l'Ordre. Des jeunes avec la vie devant eux et l'air bien trop juvénile pour aller au combat et pourtant...

« J'prendrais le temps de dormir quand j'serais morte. Ce qui, je te l'accorde, ne devrait pas arriver avant... Longtemps. » Pour ainsi dire jamais, ce que tu fais sous-entendre avec un petit rire. Blague de créature, il n'y que vous que cela fait rire. Tu te découvres un talent certain pour l'humour depuis que tu es immortelle et que tu peux faire des jeux de mots à ce sujet. « Non. J'ai été surveillée pendant mes services et maintenant, le patron juge que j'suis assez sûre de moi pour tenter une sortie. En réalité je m'en sens capable... J'ai juste peur de ce que je vais retrouver dehors. Pour la plupart je suis morte depuis longtemps et ils n'imaginent pas que je suis ici. Mon frère me cherche aussi, d'après ce que je sais. » Enfin Mischa qui est encore en Amérique et qui, de ce qu'on t'a rapportée, n'a jamais cessé d'envoyer des lettres au ministère pour demander ce qu'il était advenue de toi. En vain évidemment, le ministère ne peut répondre alors qu'il ne sait pas que tu as été transformée, après tout tu n'as jamais cherchée à te faire recenser et tu ne le veux pas, tu restes méfiante. A une époque ils ont traqués les créatures comme toi. « Non évidemment que non. Juste celle d'un gars bourrin qui est en réalité une bonne âme auprès de qui on peut se confier. Sinon j'te regarderais même pas la face, si t'étais du genre tortionnaire, tu l'sais mh ? » T'as pas besoin de ça, d'un gars qui te mettra mal par son jugement et ses actes.

« Ouais... Au moins toi et ceux qui vivent ici ne me juge pas, malgré ce que j'ai pu faire. C'est rassurant. J'me demande quand même qu'elle excuse je vais devoir inventer quand je vais me retrouver devant mon frère ou mes parents... Et puis ce créateur que je ne retrouve pas. L'patron dit aussi que c'est difficile de se contrôler quand on a pas la présence du Sir à nos côtés, pour nous canaliser tu vois ? J'essaye de me dire que les mois d'errances ne sont pas de ma faute mais j'ai du mal alors la plupart du temps je me refuse le droit d'y penser. C'est plus simple comme ça. » Et tu fuis la réalité et ta culpabilité, ce que ne ferait pas une véritable Gryffondor mais t'es pas encore capable d'affronter ça.
 

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Aramis Dragomir
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MessageSujet: Re: Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina   Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina EmptySam 24 Fév - 0:02


Le goût de l'immortalité
@Mina A. Kensington
Attentionné, à l’écoute... tant de possibles qualificatifs auxquels on ne penserait pas pour décrire Aramis Dragomir. Cela à juste titre, le semi-vampire ne voudrait pour rien au monde avoir la réputation d’être une personne aimable. Pourtant, parfois, dans certains cas bien particuliers, il est capable de mettre ses vieilles rengaines de côté pour paraître un peu plus humain qu’il ne l’est réellement – pour ce qui est de ses émotions. Cette facette, il a appris à naturellement l’afficher devant Mina. Une jeune sorcière devenue bébé vampire il y a quelques mois. Ils ne se voient pas nécessairement souvent mais chaque rencontre renforce un peu plus ce lien qui s’est créé entre eux. Elle est une petite-sœur qu’il a à cœur de protéger – il ferait pour elle ce qu’il ferait pour son groupe d’amis et pour Felix ; c’est-à-dire tout. Il se surprend même à lui donner quelques conseils sur comment gérer sa nouvelle situation. Aramis n’est pas doué pour les sentiments purement humains mais il comprend très bien ce que ça fait d’être différent des autres, d’avoir peur de l’assumer également. À ses yeux, Mina n’a rien d’un monstre : les personnes qu’il traque en sont, ceux qui les jugent aussi. Mais pas elle. Oui, elle a fait des erreurs. Oui, elle a fait des actes répréhensibles mais elle ne se maîtrisait pas et c’est une raison suffisante pour ne pas la condamner. Maintenant qu’elle a pris conscience de tout cela, c’est à elle de voir ce qu’elle veut devenir. Elle peut accepter sa nouvelle condition et s’en servir pour faire quelque chose de bien ou devenir le monstre que beaucoup imagine à la simple entente du terme « vampire ». Bien sûr, depuis quelques mois, Aramis l’a encouragée à prendre la bonne décision, faisant de son mieux – et ce n’est pas peu dire – pour qu’elle comprenne qu’elle est encore capable de faire preuve d’humanité si c’est ce qu’elle désire.

Il n’attend rien en retour si ce n’est de voir la jeune femme épanouie. Elle lui sert parfois quelques verres à l’œil – comme ce soir – et évidemment, il ne les refuse jamais mais payer n’est pas non plus un problème pour lui. Il consomme alors c’est bien normal de donner de l’argent en retour. Surtout qu’il n’en a pas plus besoin que cela pour lui – dès qu’il reçoit les payes de son contrat, il met ce qu’il faut de côté pour Felix et pour ses parents. Vivant sur Barra, il ne paye pas vraiment de loyer et n’a donc aucun problème à dépenser ses économies au Drunk Broom. Il sait qu’il ne laisse pas son argent à n’importe quel bar ici et parfois, il en vient même à laisser quelques pourboires – de son propre chef. Et si d’ordinaire Aramis n’est pas le plus bavard, il accepte que Mina rentre dans sa bulle pour avoir cette discussion avec elle. « Mon p’tit cul te manquerait ? », il ricane, secouant la tête. « T’inquiète pas, je sais bien que je suis pas invincible. C’est cette conscience du risque qui me procure cette montée d’adrénaline et qui me fait faire des folies. C’est très exaltant comme sensation, tu sais. Un peu – non, complètement – comme une drogue. », il sait à quel point c’est dangereux. Une fois déjà, ça a failli lui coûter la vie. Si Roan ne l’avait pas retrouvé, baignant dans son propre sang, le Dragomir n’aurait pas cette conversation aujourd’hui. Pourtant, s’il n’oublie pas les douleurs de cette nuit-là, il ne s’arrête pas pour autant. Parce que dans ce métier, il existe. Il exerce ce qu’il est, ce qu’il a choisi d’être aux yeux du monde. Et puis, c’est aussi la seule chose qu’il sait faire : tuer. Rendre les coups, abattre son ennemi avant que celui-ci ne le fasse. C’est la dure réalité du mercenariat.

« Je te l’accorde : on peut pas les blâmer de vouloir vivre ainsi avec la période qu’on vient de connaître. La guerre a épargné personne, pas même les jeunes. », il en voit des cadavres. C’est pour ainsi dire son pain quotidien. Toutefois, aucun de ceux qu’il voit aujourd’hui ne peut être comparée aux horreurs qu’il a pu observer pendant la guerre. Il se souvient de l’attaque sur l’île Barra. Les corps de ses compères, brûlés, mutilés, déformés à cause des sorts… et le même spectacle macabre avec les dragons. Plus jamais il ne souhaite revivre une telle situation et pourtant, Aramis n’est pas quelqu’un qu’on choque aisément. « Effectivement ! Alors prends le temps de te reposer, tu veux ? Si tu le fais pas pour toi, fais-le… je sais pas, pour moi ? Tu peux rien refuser à cette gueule. », il sourit, poursuivant sur la lancée des blagues tout en essayant de la rendre raisonnable – cocasse quand on sait à quel point le semi-vampire est lui-même incapable de l’être. « Si Archie estime que c’est bon, alors t’as pas à t’en faire. », papy – comme il l’appelle affectueusement. Archibald a plus d’expérience que n’importe qui dans cet endroit. Il sait de quoi il parle et il ne viendrait à l’esprit d’aucun Infortuné d’oser contredire une de ses décisions. « Mina, tu t’en tapes de ce que les gens vont penser de ça. Et puis, s’ils tiennent à toi, ils seront ravis de voir que t’es finalement vivante, qu’importe ce que t’es devenue. J’connais pas ton frère mais s’il tient à toi, il sera simplement heureux de te retrouver. Et sinon… eh bien, c’est que c’est un crétin. », il hausse les épaules. Aramis dit les choses telles qu’il les pense, se fichant que ça puisse parfois blesser – n’y songe même pas, à vrai dire. « Je connais un tas d’autres personnes qui s’empresseraient de démentir la deuxième partie de ta phrase. Et je pourrais pas leur donner tort. », bourrin oui, bonne âme… il grimace à cette pensée. Il ne l’est pas – un fait qu’il a accepté il y a de nombreuses années déjà. « Mais je sais que tu serais pas là à discuter avec moi si tu pensais que j’étais capable de te faire du mal. », à elle non, il ne lui ferait jamais rien. Il est même prêt à l’écouter là où il se fiche habituellement des histoires des autres.

« On serait mal placés pour te juger alors que beaucoup d’entre nous ont sûrement déjà fait bien pire que toi. », c’est son cas à lui. « T’en fais ce que tu veux mais qu’est-ce que tu penses de leur dire la vérité ? Je te l’ai dit, s’ils savent ce qui est bon pour toi, ils te repousseront pas. », il fronce les sourcils quand elle parle de son créateur. Ça, c’est un problème qu’Aramis n’est pas vraiment en mesure de comprendre. Lui n’a pas été créé. Pas de la manière traditionnelle dont on l’entend pour un vampire. Il est né ainsi – mi-humain, mi-créature. On pourrait qualifier son… père de créateur mais Aramis n’a jamais été mordu, il ne connaît pas cette forme de dépendance – une autre oui mais pas celle-ci. « Non, j’vois pas. J’ai pas de créateur à proprement parler. Je suis né comme ça. Oh, j’ai eu besoin d’apprendre à me canaliser mais j’imagine que c’est tout de même pas comparable. Mais j’ai confiance en Archie. S’il t’a dit ça alors il a certainement raison. Par contre, je suis un très bon chasseur. Si tu veux retrouver le vampire qui t’a mordue, je suis prêt à t’aider. », si ça compte pour elle, si elle pense que ça peut l’aider, il est prêt à prendre de son temps pour mener quelques recherches. « Le déni est la solution la plus tentante, hein ? Écoute Mina, je vais pas te faire une leçon de morale. Tu gères ça comme tu veux seulement, à un moment, tu devras faire face que tu le veuilles ou non. C’est le lot de chacun d’entre nous. »

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Mina A. Kensington
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MessageSujet: Re: Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina   Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina EmptyMar 28 Mai - 1:53


Le goût de l'immortalité
@Aramis Dragomir 
Tu lèves les yeux au ciel en entendant sa question, non sans rire pour toute réponse. Oui il te manquerait mais surtout parce que vous vous entendez bien, qu'il a des conseils utiles à te donner et surtout il te comprend, ne te juge pas et même semble parfois partager tes angoisses et tes peurs. Alors oui ça te manquerait d'avoir un semblable à qui parler sans crainte de trop en dire, d'effrayer ou de choquer. Il est si simple de passer pour un monstre aux yeux des humains que parfois tu ne préfères rien dire plutôt que de risquer de voir leur regard changer, pour te regarder comme on regarde une bête dangereuse qu'on a lâché dans la nature. Tu sais de quoi tu es capable, maintenant tu en doutes plus de ton pouvoir ou de ta puissance, tu ne peux pas qu'on te regarde en conséquence par contre. Car tu veux encore croire qu'il y a assez d'humanité en toi pour ne pas être totalement monstrueuse, que tout ne soit pas à jeter bien au contraire.

Il t'est si simple de te juger comme si tu avais sur tes épaules toutes les horreurs du monde, tu n'es pas tendre avec toi même. Mais qui l'est ? Qui n'est pas exigeant avec lui même en réalité ? Seul ceux qui n'ont aucun projet ne cherchent pas à mettre la barre un peu plus haut, parce qu'ils n'imaginent pas avoir le moindre potentiel. Toi tu te juges facilement et tu peux rapidement te voir comme une créature terrible qu'on doit fuir, ainsi tu travailles encore sur cela pour te pardonner. Et accepter l'idée aussi que te transformer et te lâcher dans la nature était peut-être la pire chose à faire. Voilà pourquoi tu voudrais retrouver ton créateur, tu as tant de question à lui poser, tant à demander que son silence alors que tu le cherches pourrait te rendre folle. Et tu ne sais même si, en tombant sur lui, tu ne chercherais pas en premier à lui arracher les yeux au lieu de lui parler. Juste pour te venger de ce qu'il t'a fait.

« Normalement on se contente d'un bon verre de sang avec quelques gouttes de vodka, quand on est créature tu sais ? » Quoi que si tu es sincère alors tu dois avouer que la chasse est aussi addictive qu'il le dit, si ce n'est que tu te retiens de chasser maintenant que tu t'es jurée d'arrêter de prendre la vie de quelques innocents. A présent tu n'as plus cette adrénaline, cette excitation de chasser et de courir après quelqu'un pour l'avoir au final. Tu ne peux pas dire que ça te manque car à ce moment là tu étais au pire, vraiment au cœur de ta cruauté mais en réalité tu comprends ce qu'il veut dire, car tu as vécue une forme de drogue semblable toi aussi. Ce n'était pas simple d'arrêter, comme toute addiction on voudrait plonger dedans et s'y noyer pour toujours. « Désolé mon mignon, j'peux refuser n'importe quoi à une bouille pareille ! » Parce qu'il pourrait te faire le plus beau sourire du monde que tu ne le verrais pas. Il a du charme Aramis tu ne peux pas nier une telle chose, mais toi tu le vois au mieux comme un bon copain, voire surtout un ami qui prend quelques places dans ton cœur maintenant que vous vous rapprochez. Ca te fait du bien de pouvoir parler comme cela.

T'es d'accord avec ce qu'il dit et tu hoches simplement la tête sans rien rajouter de plus, parce que toi aussi tu penses qu'il serait un crétin Misha d'te rejeter pour ce que tu es et en même temps... En même temps la culpabilité est quand même là, sourde et violente pour te murmurer à l'oreille que quand même, tu n'es qu'un dangereux monstre qu'on devrait enfermer parce que tu n'es sûre pour personne et surtout pas pour toi même, parce que tu places trop de confiance en ta capacité d'te retenir mais jusqu'à quand ? Jusqu'à quand tu vas t'empêcher de sauter à la gorge d'un pauvre gars ? Il suffirait que la soif te tiraille et... Tu baisses la tête en prenant une respiration superflue, non sans sentir que tu ne peux pas en parler car cette bataille c'est la tienne, c'est à toi d'accepter l'idée que tu n'es pas surpuissante mais que tu as quand même fait des progrès immenses. « Non, t'es incapable d'me blesser, je le sais bien. » Et avec un clin d’œil tu assures que tu es en confiance car c'est le cas, tu n'as pas peur d'être avec lui et tu n'as pas peur non plus de te confier, tu sais qu'il ne t'enverra pas sur les roses en te rappelant que tes soucis t'appartiennent. Ce serait cruel mais bon ça s'est déjà vu alors...

« Ha oui c'est vrai que tu es né comme ça... D'un côté ça a un avantage ! » Que tu dis non sans sourire en coin avant de poser tes yeux sur lui tout en étudiant sa proposition. Tu soupires avant de hausser les épaules. « J'sais pas. En vrai je ne saurais même pas quoi lui dire... J'serais pas sûre de me contrôler devant lui et j'crains qu'il n'ait aucune explication à me donner concernant ma transformation. En plus il était mangemort ou du moins affilié à eux donc... Non autant garder le mystère à ce sujet, au moins j'me dis qu'il a fait ça sur un coup de folie et pas pour lâcher une créature dangereuse au milieu des sorciers. » Et tu préfères ne pas le savoir si tu étais l'objet d'une vengeance ou quelque chose comme ça. T'aimes pas sa franchise et tu préfères grimacer mais tu dois reconnaître qu'il a raison, sauf que ça t'arracherait la langue de le reconnaître de vive voix. Alors tu préfères reposer dans l’évier le verre que tu allais laver pour t'occuper les mains et l'esprit, pour juste regarder Aramis. Combat de regard pour ne pas parler pendant un instant puis tu finis par faire un geste de la main comme si tu chassais une mouche agaçante. « Oui je sais ! Ce sera un problème pour la Mina du futur ! » Tout ce que tu ne veux pas être ce soir, en somme.


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Aramis Dragomir
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MessageSujet: Re: Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina   Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina EmptyLun 23 Sep - 18:40


Le goût de l'immortalité
@Mina A. Kensington
Il est plus facile d’envoyer paître les gens que de leur apporter aide et soutien. Ça, Aramis ne le sait que trop bien. Lui qu’on a toujours plus habitué à se méfier des autres qu’à chercher à réellement les connaître. Son père y a veillé – lui parlant des humains en qui on ne peut avoir confiance. Pourtant, il a pu trouver foi en quelques-uns d’entre eux, rendant caduque les paroles de son père qui oublie parfois qu’il est tombé en pâmoison devant une sorcière. Il est vrai que beaucoup d’humains les méprisent – et ils le leur rendent bien – mais certains apprennent à voir au-delà de la réputation collant à la peau des créatures et inversement. Mais si ses relations aux autres sont compliquées, Aramis parvient à se montrer plus agréables envers ses comparses. C’est pourquoi il se montre ainsi avec Mina ; à rire presque à gorge déployée quand elle lève les yeux au ciel et qu’elle rigole quand il affirme avec certitude qu’il lui manquerait. Il l’apprécie, la demoiselle et surtout, il la respecte telle qu’elle est. Mina n’est pas non plus la première jeune vampire qu’il côtoie – il en a vu d’autres en plus de sa propre appartenance à cette espèce bien que ce ne soit qu’à moitié. Il ne manque pas de conseils, d’expérience qu’il estime utiles aux plus jeunes. Et parce qu’il comprend leurs angoisses, leurs peurs, jamais le Dragomir n’ira les juger ; qu’importe ce qu’ils peuvent faire. À ses côtés, ils ont la possibilité d’être qui ils sont. Une chance qu’il aurait aimé avoir depuis toujours mais le petit garçon influençable qu’il était à l’époque n’a eu que l’appui d’un père qui a préféré attisé sa haine de ceux qui l’appellent « monstre ». Aujourd’hui bien sûr, Aramis s’est habitué à leur regard, à leurs froncements de sourcils dès qu’il passe un peu trop près mais s’il l’accepte pour lui-même et qu’il joue de ce rôle monstrueux, il ne souhaite cet avenir à aucun autre de ses camarades.

S’il le pouvait, si on le lui proposait, il serait sans doute capable d’accepter de prendre sur ses épaules les malheurs des autres créatures – tant qu’elles, elles ont l’opportunité de vivre libres. C’est le comportement qu’il s’est toujours évertué à avoir envers son petit-frère principalement mais aussi envers des personnes comme Mina. Ce n’est pas parce que lui prend des vies et attise cette mauvaise réputation qu’il doit en être de même pour tous les vampires et autres hybrides de la planète. Tous ne sont pas sanguinaires et violents : il est parfaitement possible de se contrôler pour peu qu’on s’en donne les moyens et qu’on ait la chance d’avoir quelqu’un qui nous aide dans ce processus. Ce n’est pas simple mais ça existe et si Aramis doit prendre ce rôle-là pour Mina, il le fera. Ce serait sans doute bien plus simple qu’elle fasse cela avec son créateur mais ce dernier semble évanoui dans la nature, peu désireux d’assumer la transformation d’autrui et les conséquences qui s’en viennent. Pourtant, si Aramis veut faire de son mieux, il est évident qu’il restera toujours des questions que la Kensington se posent et qui resteront sans réponse…

« Je prends aussi le sang et les gouttes de vodka, tu sais. Pourquoi se contenter d’une seule possibilité pour avoir sa dose d’adrénaline ? », sourire jusqu’aux oreilles, il lève son verre en direction de la barmaid pour appuyer ses propos. La vie de mercenaire ne sied pas à tout le monde, il en a conscience. La chasse a beau être addictive, elle implique d’être capable de prendre des vies sans ciller ; de n’avoir également ni remords, ni regrets concernant les vies brisées. Des points faciles à occulter quand il pense à la nature des gens qu’il élimine : des criminels, des trafiquants en tous genres, des voyous de la pire espèce, des rebuts de la société encore pire que lui… aucune qui ne mérite qu’on éprouve du chagrin après leur mort. Une ordure de son vivant en reste une même après avoir lâché son dernier souffle. Il n’y a pas à lâcher des larmes pour elle parce qu’elle n’est plus de ce monde. En plus de l’adrénaline qu’il ressent comme une drogue, Aramis qu’il contribue chaque jour à rendre ce monde un peu plus vivable ainsi. « T’abuse ! Enfin peu importe, c’est toi qui choisis de prendre un peu de temps pour toi ou pas mais tu pourras pas dire que personne ne t’avait prévenue ! », il hausse les épaules, sans préciser que ça lui ferait tout de même mal qu’il lui arrive quelque chose parce qu’elle ne se sera pas reposée.

Au moins tombent-ils d’accord sur le fait que le frère de Mina serait un crétin de la rejeter à cause de sa nouvelle condition. Parce que c’est pas de sa faute si elle a été mordu. Comme la plupart des êtres devenus vampires, elle n’a pas cherché à être transformée. Pour ainsi dire, ça lui est tombé dessus comme la misère sur le pauvre monde. Il aimerait affirmer qu’il comprend toute cette culpabilité qu’elle s’afflige mais ce n’est pas le cas. Elle a été humaine avant, incontestablement et complètement humaine. Avant de se retrouver à être désormais ce que beaucoup qualifierait de monstre. Elle est passée de l’autre côté de la barrière et ne peut plus revenir à son ancienne vie. Il faut qu’elle s’habitue, qu’elle apprenne à se contenir. Et Aramis peut l’aider, à sa manière, si seulement elle en émet le désir. Il la fixe, à l’affût des émotions qui passent sur son visage. S’il n’en dit rien, ne fait aucun commentaire, le semi-vampire note le moindre détail. Ce qu’il en comprend, c’est qu’elle a encore un peu peur et qu’avec celle-ci, viennent les difficultés de s’accepter et par extension, de progresser. Mais ça viendra, il en est persuadé. « C’est vrai. J’m’en prends pas à mes semblables. Sauf s’ils sont stupides… mais c’est pas ton cas. », il sourit, hausse une nouvelle fois les épaules. Aussi surprenant que ça puisse être, il comprend qu’elle se sent en confiance à ses côtés, au point de se livrer sans retenue peu importe le sujet. Parce que dans certains cas, il est capable de rester le cul vissé sur une chaise pour écouter de longs déboires…

« C’est pourquoi je prétends pas connaître le lien qui peut unir un vampire à son créateur. », dit-il en hochant la tête avant de lever un sourcil circonspect. « Oui ? Et quel genre davantage ça peut bien avoir, d’après toi ? », il n’a jamais été complètement humain, n’a jamais su ce que ça faisait d’être regardé et traité comme les autres, il a quand même dû apprendre à se contrôler, à étancher sa soif différemment… peut-être que c’est de ça dont elle parle ? Aramis ne peut pas regretter un monde qu’il n’a pas eu l’occasion de connaître. Parfois pourtant, il en vient à le regretter… « Y a rarement de bonnes explications pour justifier qu’un vampire en créé un autre. Certains le font sur des coups de folie, oui – pour des raisons aussi diverses que variées mais souvent peu avouables, en réalité. D’autres, j’en ai peur, le font pour lâcher une arme au milieu des sorciers… si ton créateur s’est retrouvé affilié aux mangemorts, je doute qu’il ait ça par… bonté d’âme. Quoi qu’il en soit, peu importe ce que tu penses faire une fois devant lui, si un jour tu changes d’avis et que tu me demandes de te l’amener, je le ferai. », il préfère être honnête même si la vérité n’est quasiment jamais facile à entendre. Mina en fait les frais, que ça lui plaise ou non mais c’est important que quelqu’un lui dise ce qu’elle refuse d’entendre concernant sa nouvelle condition et les épreuves qui restent encore à passer. Elle pose son verre à rincer dans l’évier et leurs regard s’accrochent. Leurs pupilles se confrontent durant plusieurs secondes… minutes ? Aramis la défiant d’oser le contredire. Jusqu’à ce que Mina rompe le contact visuel d’un geste de la main. « Très bien… dans ce cas, est-ce que la Mina du présent veut bien me servir un nouveau verre ? La même chose ! », il boit ce qui reste de son verre cul sec avant de le tendre à son amie. Comme il l’a dit, nulle intention de se faire moralisateur, il déteste être celui qui avertit ou qui dénonce – même si la Mina du futur est peut-être bien plus proche qu’ils ne l’imaginent.

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MessageSujet: Re: Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina   Le goût de l'immortalité - Aramis & Mina EmptyVen 18 Oct - 22:36


Le goût de l'immortalité
@Aramis Dragomir 
C'est vrai, pourquoi se limiter alors qu'on peut prendre le meilleur des deux mondes à savoir l'alcool et le sang qui vous maintient en vie. Tu n'as pas encore cette mentalité sans doute car tu viens à peine de retrouver la liberté, offerte maintenant que tu n'es plus un danger pour toi mais surtout pour les autres. Toi aussi bientôt tu penseras comme lui, tu voudras vivre et même si tu penses parfois à reprendre tes études ou à faire autre chose de tes journées, tu as encore les pensées humaines qui tournent et te répètent que tu n'as pas le temps alors que justement le temps tu l'as, tu as même l'éternité maintenant. C'est un concept difficile à réaliser car ta nature de vampire s'impose petit à petit à ton esprit, toi qui aurais tendance à penser encore comme une humaine, c'est tout un schéma à changer, à apprendre, à modifier. La vision que tu as de toi n'est pas encore tout à fait claire. "Mooooh tu t'inquiètes pour moi, doudou ?" Que tu lui dis avec une mine adorable et légèrement moqueuse sachant que la logique veut qu'il t'envoie promener ou qu'il t'assure que non, il peut bien t'arriver n'importe quoi qu'il s'en foutrait royalement. Pourtant tu sais qu'il y a entre vous plus qu'une relation cordiale, une franche amitié naissante plutôt qu'on trouve souvent entre les créatures, ça aussi c'est une chose que tu apprends, que tu découvres avec un bonheur non dissimulé. Une famille, car toutes les créatures sont dans la même galère et que le mot d'ordre est bien de vous aider, de vous soutenir, de vous accompagner en cas de besoin. Et des besoins il y en a beaucoup, car on vous lâche dans la nature sans trop d'informations et sans l'aide des créatures plus anciennes alors vous ne sauriez rien de votre nouvelle nature. Toi même tu serais encore une bête pour qui traquer et tuer n'aurait aucun secret.

"Mh... J'te remercies pour ce compliment." Clin d'oeil en coin avant d'attraper ton verre pour faire tourner le liquide rouge dedans et avaler une gorgée. Ce n'est pas comme la chasse et tu gardes une profonde envie d'aller croquer une peau chaude mais ça fait largement l'affaire, surtout depuis que tu parviens à te contrôler un minimum cas tu refuses de laisser le monstre gagner une fois encore. C'était traumatisant et surtout ce n'est pas toi, tu vas devoir faire la paix avec ce qui s'est passé sans savoir si tu y arriveras un jour réellement. "Tu te contrôles mieux que ceux qui viennent de se faire transformer..." Que tu dis d'une voix lointaine, comme un aveux que tu finis par balayer en posant tes yeux sur lui. Il n'osera pas te dire le contraire car c'est évident qu'il vaut mieux naître ainsi, pour une question d’adaptabilité. Tu écoutes ses conseils et surtout tu prends note de sa proposition hochant la tête sans un bruit mais touché par ce qu'il te propose. Tu ne sais pas si tu te sentirais de te retrouver devant lui, parce que tu ne saurais pas quoi lui dire, quoi lui demander et parce que tu crains de céder à une rage profonde qui ferait de toi une bête, à nouveau. Non, il vaut mieux ne pas savoir et vivre dans un certain déni, c'est pour le moment ce que tu préfères. "Merci... Je sais que je peux compter sur toi." Concernant cela c'est sûr, il est un des meilleurs mercenaires et si tu lui demandais, il prendrait le temps mais reviendrait un jour avec celui qui t'a fait cela. "Et puis ça va m'faire quoi d'être devant lui ou elle ? Mh ?" Que tu finis par demander en levant les yeux vers lui. Rien, si ce n'est à avoir des questions sans réponse et à découvrir que tu es peut-être une arme qui a mal tourné et qu'il voulait utiliser en vain, qu'il a perdu dans la foule. Tu ne veux pas être ça, tu ne veux pas te soumettre à un créateur cruel alors autant revenir à une autre conversation parce que ça te touche de penser à une chose pareille et que le déni est, pour le moment, la chose la plus agréable pour toi. Si tu veux continuer à vivre, autant le faire en portant des œillères sur ta condition et les raisons de ta renaissance en créature.

"Ouais... La Mina du présent est disposée à t'faire plaisir même si t'es un bouseux de première, parfois !" Que tu dis en attrapant son verre avec un clin d’œil appuyé et l'envie de lui dire de se la fermer au risque de te faire voir ce que tu ne veux même pas avoir à l'esprit. Alors tu viens remplir son verre d'alcool et de sang avec une dose équivalente pour l'un comme pour l'autre. Puis après avoir glissé un cure-dent avec une olive dans le verre, tu reviens le lui poser devant les mains. "J'vais y réfléchir... Tout est nouveau pour moi, encore." Une nouvelle condition que tu découvres, une nouvelle vie, on ne peut pas encore trop t'en demander car ça fait beaucoup à assimiler pour une seule personne.
 

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La nouvelle année apporte son lot d'espérance pour les sorciers. La première année après la guerre, la première année de paix. Ils sont nombreux à y croire, nombreux à s'y raccrocher pour voir le monde devenir plus beau.

Dans l'ombre cependant, La Confrérie de Morgane et L'Ordre de Merlin renforcent leurs influences sur le monde magique. Un bras de fer qui pourrait bien faire basculer l'équilibre magique qui vient tout juste d'être rétabli.

Quant aux élèves de Poudlard, ils ont su se faire remarquer durant le bal de fin d'année. Nombreux sont les élèves qui ont séduit des sponsors pour avoir un soutien nécessaire dans leurs apprentissages. Avec le second trimestre se sont les compétitions des ligues de Quidditch, de duels et d'autres disciplines qui vont bientôt débuter...